Archive pour le Tag 'Ségolène'

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Ségolène Royal en désaccord avec le gouvernement

Ségolène Royal en désaccord avec le gouvernement

 

La candidate socialiste à la présidentielle de 2007, qui s’était d’abord astreinte à une relative discrétion après l’élection en 2012 de François Hollande, le père de ses quatre enfants, avait commencé à distiller l’an dernier ses critiques à l’encontre de l’équipe de Jean-Marc Ayrault, à mesure qu’enflaient les rumeurs sur son entrée au gouvernement. Soumise à un strict code de conduite dicté par Manuel Valls après sa nomination à Matignon afin d’en finir avec la cacophonie qui marqua l’ère Ayrault, elle revendique aujourd’hui sa liberté dans son registre « franc-tireur ». L’unité mise en avant jusqu’à présent avec un certain succès par Manuel Valls, qui avait plaisanté en avril sur l’opportunité d’un « logiciel anti-couacs », s’en trouve ébranlée. Le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, a rappelé mercredi l’importance de la cohésion gouvernementale en réponse à une question sur la charge de Ségolène Royal. « Elle est sacrée parce qu’elle est la condition de la réussite. Il n’y a pas de réussite dans un gouvernement sans la solidarité gouvernementale et sans la cohésion gouvernementale », a-t-il dit lors du compte rendu du conseil des ministres. Dans Paris Match, Ségolène Royal dénonce les « boules puantes », la « condescendance », le « mépris », selon elle, de certains ministres et s’offusque des « procès en incompétence » qui lui seraient faits au sein d’une classe politique « majoritairement composée de machos sûrs de leur bon droit ». Elle assure être en « phase politique » avec François Hollande et qualifie de « fluides » ses relations avec le chef de l’Etat. « Je fais mon travail. Le reste, je m’en fiche. Je n’ai pas de temps à perdre », souligne Ségolène Royal. « Je suis à ce poste parce que je suis compétente. Peut-être même la plus compétente ». Michel Sapin et Arnaud Montebourg sont dans son viseur. Persistant dans son refus d’imposer une « écologie punitive » aux Français sous la forme d’une écotaxe sur les poids lourds, solution défendue notamment par le ministre des Finances et une mission parlementaire, elle accuse ce dernier de duplicité. »Michel Sapin a une position institutionnelle qui colle, comme par hasard, à celle de la commission parlementaire présidée par le député Jean-Paul Chanteguet, dont il est le suppléant. Ce qu’il m’avait caché. Il a fallu que je le découvre par hasard », explique-t-elle. « Moi, j’ai une position imaginative, créative. Sur ce dossier, je suis attendue au tournant. Mais j’avancerai. A marche forcée s’il le faut », prévient-elle. Sur Alstom, Ségolène Royal fissure l’unanimisme de l’exécutif français, qui pousse l’offre de reprise de Siemens pour les activités énergie face au projet de General Electric, en plébiscitant la proposition du groupe américain. « General Electric est une très bonne opportunité pour Alstom. C’est le meilleur projet industriel. Pourquoi ne pas le dire? Et pourquoi vouloir systématiquement faire fuir les investissements étrangers? », dit-elle dans Paris Match. La ministre a déclaré par la suite aux journalistes qu’elle n’avait pas de préférence entre GE et Siemens. « Il y a des discussions entre ministres, des discussions franches, mais nous sommes très solidaires les uns des autres contrairement aux insinuations que tel ou tel article de presse voudrait avancer », a-t-elle dit à l’issue d’une réunion à l’Elysée sur la transition énergétique.

Écotaxe : Ségolène s’est plantée

Écotaxe : Ségolène s’est plantée

 

Comme nous l’indiquions précédemment, la proposition de Ségolène Royal de n’appliquer l’écotaxe qu’aux camions étrangers n’est pas possible. Elle a certes raison de remettre en cause l’écotaxe mais elle a tort de penser que cette fiscalité ne pourrait s’appliquer qu’aux camions étrangers ; Du coup s’il y a mise en place d’une vignette, ce sera pour tous les camions français ou étrangers. Certes la cathédrale administrative (coûteuse) de l’écotaxe serait supprimée mais la fiscalité nouvelle toucherait tout le monde. En outre Ségolène ne souhaite pas non plus que cette fiscalité soit supportée par l’utilisateur réel du camion (le chargeur, une autre erreur car le pavillon français est déjà largement plombé ; il est  devenu inexistant à international et très attaqué en national.  Bref, il faudra que Ségolène revoie sérieusement sa copie.  Ségolène Royal voulait  obliger les camions étrangers qui traversent la France à emprunter les autoroutes payantes et à payer une vignette dès leur passage à la frontière. « Impossible, annonce François Lenglet. La législation de Bruxelles interdit de faire une discrimination contre les camions étrangers ». En cause, la directive « eurovignette » de 2011 mais surtout « le principe de libre circulation » de l’Union européenne. Des pays européens, membres de l’UE ou non, ont pourtant mis en place un principe de taxation pour les routiers étrangers. « Seulement pour équilibrer », précise le journaliste économique. « La Suisse a mis en place le système en 2001 alors qu’elle a accepté de laisser les camions de 28 tonnes, jusque-là interdits. En Allemagne, le gouvernement vient d’annoncer la mise en place d’une taxe sur les camions étrangers car seuls les Allemands payaient pour l’entretien des routes. Idem en Belgique », explique-t-il. « Dans tous les cas, poursuit François Lenglet, le prix au kilomètre est le même ». L’avenir de l’écotaxe est donc loin d’être assuré. Selon François Lenglet, il n’y aurait que deux solutions : « Taxer tout le monde ou oublier la taxe ». La taxe carbone avait déjà connu une mise à la trappe et pourrait bien être le seul impôt à avoir connu deux morts successives.

 

Tarif électricité : il y aura « seulement 5%»d’augmentation en Août (Ségolène)

Tarif électricité : il y aura « seulement 5%»d’augmentation en Août (Ségolène)

Le jeu de chat  et de la souris continue entre le gouvernement et le Conseil d’Etat concernant les tarifs d’électricité. Résumons : le gouvernement limite les hausses tarifaires, ensuite le Conseil d’Etat juge illégale cette limitation, enfin le gouvernement se plie à la décsion du Conseil d’Eat. Un petit jeu qui dure depuis un moment. ; Pour sortir de cette hypocrisie, il faudrait évidemment changer la loi qui définit la réglementation en matière de fixation des trafics réglementés d’EDF. La ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, en tout cas  a promis mardi 15 avril qu’il n’y aurait « pas d’augmentation » des tarifs EDF d’ici au mois d’août malgré la décision du Conseil d’État contraignant le gouvernement à faire payer une facture d’électricité rétroactive à la plupart des foyers français. « Mon souci, c’est que cette parole du gouvernement soit respectée et que, lorsque les Français vont payer leur facture cette année, en 2014, il n’y ait pas de coût supplémentaire par rapport à ce qui avait été promis », a expliqué la ministre sur la radio RMC.  « Et donc je vais trouver une solution (…) de bon sens, concrète, conforme aux textes et aux règles pour qu’il n’y ait pas d’augmentation sur cette période entre aujourd’hui et le mois d’août ». La plus haute juridiction administrative, qui avait déjà pris plusieurs décisions similaires pour le gaz, a retoqué les tarifs réglementés d’électricité d’EDF pour les particuliers, pour la période allant de fin juillet 2012 à fin juillet 2013. En juillet 2012, le gouvernement de Jean-Marc Ayrault avait limité à 2% l’augmentation de ces tarifs, alors même que la Commission de régulation de l’énergie avait calculé qu’une hausse de 5,7% était nécessaire. La facture rétroactive moyenne devrait osciller entre 20 euros et 40 euros selon le critère retenu concernant la hausse nécessaire des tarifs pour les particuliers en 2012, hausse à laquelle s’oppose donc la ministre de l’Ecologie et de l’Energie.  »Ce que je veux comprendre c’est pourquoi il y a un tel écart entre les critères qui sont donnés pour fixer le prix de l’énergie et la volonté politique, qui, elle, doit l’emporter pour arrêter une politique énergétique », a-t-elle ainsi déclaré.  »La volonté politique doit l’emporter, sinon à quoi servent les ministres, à quoi sert un gouvernement ? » « C’est bien pour faire en sorte qu’il y ait du bon sens, de la justice, et de la protection des consommateurs à un moment où le pouvoir d’achat est en berne », a indiqué Royal, rappelant que 28 millions de Français sont concernés par ce rattrapage éventuel.  »Actuellement je suis en train de comprendre les mécanismes complexes de fixation du prix de l’énergie, ensuite nous en discuterons avec le ministre de l’Economie (…) et nous irons demander un arbitrage au Premier ministre parce que ce sont des sujets considérables », L’ancienne candidate socialiste à l’élection présidentielle de 2007 a confirmé par ailleurs que la hausse prévue en août de 5% des tarifs d’EDF pour les particuliers serait, elle, bien appliquée.

 

Une vignette pour remplacer l’écotaxe (Ségolène Royal)

Une vignette pour remplacer l’écotaxe (Ségolène Royal)

 

Ségolène a raison de vouloir mettre un terme au système de l’écotaxe coûteux et complexe mais elle a tort en pensant qu’on pourrait la remplacer par une vignette sur les seuls camions étrangers ; Si vignette il y a ce sera pour les camions français comme étrangers au nom de l’égalité de traitement voulue par Bruxelles ; Ségolène devra potasser une peu plus un dossier qui risque encore de faire du bruit. D’autant que Ségolène semble défavorable au report de la taxe sur le client du transporteur, ce qui est pourtant logique si on veut réduire les flux de transport. Visiblement Ségolène sur ce dossier patauge encore dans la semoule.   «Je ne veux pas que l’écologie soit punitive», a martelé la nouvelle ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, mardi matin sur RMC («Bourdin Direct»). Celle qui avait déclaré, sitôt nommée, qu’elle souhaitait remettre à plat l’écotaxe a donné hier un grand coup de pied dans la fourmilière et porté l’estocade à l’écotaxe: exit les portiques trop coûteux, et donc exit Écomouv‘? «Ce serait tout à fait légitime qu’un camion étranger qui traverse tout le pays contribue et paie pour l’entretien des routes qu’il utilise. Est-ce que l’écotaxe permet cela, aujourd’hui, telle qu’elle est conçue? Non. Elle fait payer à la fois les camions français et étrangers (…), a déploré Ségolène Royal. Je cherche un système qui va faire payer les camions étrangers. Si tout le monde passe sous les portiques, tout le monde paie. Ce système est d’autant plus absurde aujourd’hui que l’on a répercuté l’éventuelle future écotaxe sur les producteurs. On n’atteindra donc pas l’objectif puisqu’il faut que ce soient les camions qui paient pour l’entretien des routes.» Et de lancer deux pistes: obliger les camions étrangers à prendre l’autoroute avec une taxe sur les sociétés d’autoroute et faire payer aux camions étrangers une vignette à la frontière. Par ailleurs, la ministre de l’Écologie a estimé que les portiques commandés par l’État à Écomouv’, le consortium contrôlé à 70 % par l’italien Autostrade, filiale de Benetton qui exploite des autoroutes de l’autre côté des Alpes, «coûtent très cher». Nul besoin donc d’attendre la fin des missions parlementaires pour se prononcer sur la suite à donner à l’écotaxe. Son sort semble déjà scellé. Du côté d’Écomouv’, on est assez échaudé par les déclarations politiques qui se succèdent depuis des mois. Et finalement, avec la tournure que prennent les événements, si l’État prenait la décision de se désengager, Écomouv’ ne serait pas mécontente, selon nos informations. Mais cette solution a un coût pour l’État: entre 500 et 800 millions d’euros. En contrepartie de la rupture du contrat, l’État devrait alors également s’engager à reconnaître que le dispositif mis en place (portiques, bornes, etc.) est conforme. C’est un point auquel tient la société pour défendre son image internationale et ses marchés à venir. En cas de refus de la part de l’État français, l’affaire ferait l’objet d’un contentieux et l’addition pourrait grimper à plus de 1 milliard d’euros. «En résumé, la France a acheté un système qui coûte entre 500 et 800 millions et elle va le jeter alors qu’il aurait dû rapporter 1,2 milliard par an», analyse un bon connaisseur du dossier. Sans compter que la mise en place d’une vignette destinée uniquement aux camions étrangers risque de ne pas être simple. «Les transporteurs étrangers ne manqueront pas d’attaquer la France pour discrimination, estime un juriste. N’oubliez pas que l’écotaxe était faite pour tout le monde dès lors que l’on empruntait des réseaux routiers non payants. Le but était de pousser à des transports moins polluants. Avec la vignette, on vise uniquement les étrangers.» Le 7 avril dernier, la première rencontre de Ségolène Royal avec les hauts fonctionnaires des différents ministères qui travaillent depuis des mois sur le projet de l’écotaxe s’était déroulée dans un climat de grande tension. Un avant-goût, sans doute, des suivantes.

 

Le tournant écologique avec Ségolène ?

Le tournant écologique avec Ségolène ?

 

Il se pourrait bien que la venue de Ségolène Royal à l’écologie constitue un tournant significatif de la politique environnementale. En déclarant que l’écologie devait être positive et non punitive, Ségolène rompt avec la conception des écolos gauchos d’EELV. Jusqu’alors en effet le plus souvent on taxait les conséquences des couts sociaux générés par les atteintes à l’environnement. Une sorte de marchandisation en quelque sorte (exemple les quotas d’émission). Malheureusement cela n’a guère dissuadé quand  il n’y a pas d’autres alternatives. Ségolène, elle propose au contraire d’encourager les techniques alternatives et leurs utilisateurs. Une sorte d’inversion de la problématique. Rien ne sert par exemple de mettre des taxes sur les combustibles ou le carburant s’il n’y pas d’autres  d’autre choix ; Mieux vaut encourager par exemple l’isolation des logements, les transports collectifs. Ou les techniques de motorisation non ou mois polluantes. Idem dans l’agriculture. On peut évidemment agir via la réglementation, le soutien aux investissements et techniques innovants. Au lieu de punir fiscalement, on encourage, une démarche effectivement autrement positive. Les écolos sont loin d’avoir tort sur tout mais leur démarche est trop coupée du réel et surtout trop fiscaliste. Elle est auusi très souvent troublée par des arrières pensés politicienne qui n’ont pas grand-chose à voir avec l’environnement.  Ségolène a l’avantage d’avoir assez ramassé assez de « gamelles » pour aujourd’hui faire preuve d’un peu plus de finesse et de sagesse sans pour autant renoncer aux préoccupations environnementales. Elle a surtout l’avantage de disposer d’un poids politique important par rapport à tous ses prédécesseurs et d’en bonne cote dans l’opinion. Rien n’est joué évidemment ; surtout de la part de  Hollande qui est encore bien capable de nous inventer ‘ un « pacte écologique »sans contenu  pour mécontenter tout le monde.

L’écologie doit être positive et non punitive (Ségolène Royal )

L’écologie doit être positive et non punitive (Ségolène Royal )

 

Ségolène Royal a sans doute marqué de nombreux points en redéfinissant le concept même de la politique écologique ; La ministre a déclaré dimanche que l’écologie devait être « une solution, pas une punition » et indiqué qu’elle ne souhaitait pas que la première décision du gouvernement de Manuel Valls soit un impôt nouveau. Invitée du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro, elle n’a pas été toutefois jusqu’à enterrer l’écotaxe poids lourd, dont le précédent gouvernement de Jean-Marc Ayrault a suspendu l’entrée en vigueur face à la fronde des « bonnets rouges » en Bretagne. « L’écologie, la protection de l’environnement doit être quelque chose de positif, d’enthousiasmant. C’est une solution, pas une punition et je ne voudrais pas que la première décision du nouveau gouvernement soit un impôt nouveau », a-t-elle dit. Elle a ajouté que le gouvernement attendait, avant toute décision, le rapport de la mission d’information parlementaire sur l’écotaxe, dont le produit doit servir au financement d’infrastructures de transport. « Nous verrons, et je ne vais pas décider toute seule », a souligné l’ancienne présidente de la région Poitou-Charentes. Interrogée sur sa politique en matière d’énergie nucléaire, elle a confirmé la fermeture de la centrale alsacienne de Fessenheim avant la fin du quinquennat, comme s’y est engagé François Hollande. « Cette feuille de route est parfaitement claire, donc les choses seront faites comme cela a été dit », a-t-elle assuré. A la question de savoir si d’autres centrales devraient fermer pour atteindre l’objectif de ramener à 50% l’électricité d’origine nucléaire à l’horizon 2025 en France, Ségolène Royal a répondu : « On verra ce qu’il faudra faire. (Mais) l’urgence est qu’il faut d’abord monter en puissance sur les énergies renouvelables (…) je pense que la priorité est le développement des énergies durables ». Elle n’a pas voulu commenter une information selon laquelle Manuel Valls aurait promis à Europe Ecologie-Les Verts de ne pas construire de nouveau réacteur EPR après celui de Flamanville (Manche), déclarant : « C’est à lui de confirmer. Je n’ai pas d’avis sur le sujet. » Sur un autre sujet controversé, l’exploitation des gaz de schiste, elle a exclu de l’autoriser « dans l’état actuel des technologies (…) parce que ce sont des technologies dangereuses ». Mais elle a aussi estimé qu’il ne fallait « jamais fermer des perspectives de recherche » sur de nouvelles techniques. S’agissant du nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes à Nantes, dont elle n’a jamais été un chaud partisan, la nouvelle ministre de l’Ecologie a réaffirmé qu’il fallait d’abord attendre le résultat des recours engagés avant de prendre une décision. « J’ai toujours pensé que le dialogue devait se renouer autour d’un projet qui a été élaboré avant même que le TGV Nantes-Paris existe et qu’il fallait peut-être mettre les choses à plat. »

 

Sondage Ségolène Royal à l’écologie : 59% pour l’Ecologie

Sondage Ségolène Royal  à l’écologie : 59% pour l’Ecologie

 

Alors que Valls ne bénéficie que d’un soutien de 41%, retour en fanfare et véritable résurrection politique pour Ségolène Royal qui s’est par ailleurs prononcée contre l’écotaxe.  Six Français sur dix approuvent la nomination de Ségolène Royal comme ministre de l’Ecologie, selon un sondage IFOP pour le Journal du dimanche. 59% des sondés approuvent ce choix (19% « tout à fait » et 40% « plutôt »), contre 41% qui désapprouvent.  Dans le détail selon cette étude, les sondés proches du PS sont favorable à ce choix à 81%, tandis qu’ils approuvent à 67% chez les sympathisants d’Europe Ecologie-les Verts.  Sondage effectué par téléphone les 4 et 5 avril sur un échantillon de 969 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.

 

Ségolène Royal demande au gouvernement d »aller plus vite » ; dans le mur ?

Ségolène Royal demande au gouvernement d »aller plus vite » ; dans le mur ?

L’ex -candidate à la présidentielle dresse un bilan plutôt sévère de l’an I du quinquennat et notamment des cent premiers jours; elle ne fait que récupérer les crtiques de la majorité des français et n’avence guère de propositions précises et crédibles.    »Il aurait fallu aller beaucoup plus vite : le mariage pour tous aurait dû être fait l’été dernier, de même que la réforme de la décentralisation. Il fallait réformer par ordonnances dès le début », affirme-t-elle au Monde.  Sur l’emploi, priorité des priorités, elle assène: « Il y a l’idée que les réformes faites dans (ce) domaine (…) ne sont pas à la hauteur des enjeux ».  Car selon celle qui est devenue vice-présidente de la Banque publique d’investissement (BPI), « les emplois d’avenir et les contrats de génération, c’est très bien, mais tout le monde sait que cela ne suffit pas. Il faut impérativement une bataille globale sur l’emploi ».  Pour expliquer la perte de confiance subie par l’exécutif, Mme Royal invoque « le sentiment que du temps a été perdu ».  Le non-cumul des mandats, « il faut avoir le courage de le faire maintenant », déclare encore Mme Royal, qui demande aussi de ne « pas reculer sur les class actions ».   »Beaucoup de choses ont été faites », reconnaissait-elle sur TF1, mais « on est dans une phase où il faut maintenant accélérer, fixer sans doute deux trois grandes priorités bien claires ».  Dans deux autres domaines encore Mme Royal se montre peu amène avec l’exécutif conduit par son ancien compagnon François Hollande: « Depuis un an, le rapport au pouvoir n’a guère changé, et, en matière de « mutation écologique, « c’est l’inertie depuis un an alors que les collectivités locales agissent beaucoup ».  Autre pique lancée au gouvernement de Jean-Marc Ayrault: « les zizanies entre ministres », dit-elle sur France-Inter. « Il faut que le gouvernement trouve vraiment un esprit d’équipe. Qu’il n’y ait plus de dissensions », lance-t-elle.  Qu’en est-il de son propre avenir politique, alors que François Hollande a récemment évoqué l’hypothèse d’un remaniement gouvernemental ? Mme Royal assure que l’hypothèse de son entrée au gouvernement n’est « pas d’actualité » et qu’elle sera candidate à sa succession à la tête du conseil régional de Poitou Charentes en 2015  Mais, elle livre, au passage, une dernière remarque, à décrypter comme une critique ou comme une requête : « Ce n’est un mystère pour personne qu’il y a des domaines où une restructuration est nécessaire, comme par exemple la vaste galaxie de Bercy ».  Dans son dernier opus « Cette belle idée du courage » qui sort mercredi (Grasset) – un hommage à une vingtaine de personnalités comme Nelson Mandela, Lula, Jean Jaurès ou encore Soeur Emmanuelle – elle n’en dit guère plus mais confie en filigrane qu’elle a puisé « courage » et « énergie » auprès de ces « passeurs de courage » pour continuer à avancer.  Celle qui a subi les sérieux revers d’un maigre résultat à la primaire socialiste de 2011 et d’un échec cuisant aux législatives de 2012 à La Rochelle intitule d’ailleurs l’introduction « panser ses plaies et repartir ».   »L’effet décapant d’une défaite peut éroder jusqu’aux raisons de se battre ou, au contraire, les fortifier (…) et permettre d’inscrire le moment douloureux dans une perspective plus large, en cherchant à faire primer le destin collectif sur la mésaventure personnelle », écrit-elle, semblant pencher pour la deuxième voie. On se souvient qu’au soir de la défaite du 6 mai 2007, devant des supporters sonnés, elle avait lancé à Solférino : « Quelque chose s’est levé qui ne s’arrêtera pas! ». « Femme debout » était le titre d’un autre ouvrage, en 2009.

 

Ségolène Royal se donne « le temps de la réflexion » ; enfin !

Ségolène Royal se donne « le temps de la réflexion » ; enfin !

Ségolène va se donner du temps pour réfléchir ; il était temps ; elle aurait dû commencer par cela avant même d’être candidate à  la présidence de la république. Platitude, banalité, arrogance auront caractérisé son parcours qui lui  revient en pleine figure. Certes, on doit déplorer le lamentable tweet de Trierweiler, encore une qui confond l’essence des choses et leur forme. L’attitude de Forlani est tout aussi détestable et témoigne du peu d’ancrages des valeurs chez certains socialistes qui confondent carrière et intérêt général.  La présidente PS de la région Poitou-Charentes Ségolène Royal, battue dimanche soir aux législatives, a indiqué lundi qu’elle allait se donner le « temps de la réflexion », en précisant qu’elle prendrait « un autre chemin », en harmonie avec les responsables du pays.   »Je me donne le temps de la réflexion », a-t-elle répondu à La Rochelle à des journalistes, qui l’interrogeaient sur ses projets après sa défaite face au dissident socialiste Olivier Falorni dans la première circonscription de Charente-Maritime.   »Ma détermination reste intacte », a-t-elle cependant ajouté: « Il ne faut jamais se laisser abattre par les trahisons et par les méchancetés. »   »Il faut être capable de dépasser ses épreuves et ses itinéraires personnels pour (…) se remettre au service du collectif, au plan national et au plan local, parce que l’un ne va pas sans l’autre », a-t-elle déclaré.   »Il faut que je reprenne un autre chemin », a encore dit l’ex-candidate PS à la présidentielle de 2007, en soulignant qu’elle le ferait « en étroite harmonie et coordination avec les responsables du pays », sans livrer davantage de précisions.  En dépit des propos de circonstances de responsables du PS, personne ne supporte plus Ségolène, victime surtout d’elle-même, de sa superficialité et de sa pathétique superbe.

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