Archive pour le Tag 'Ségolène'

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Ségolène veut prolonger les centrales nucléaires prolongées de dix ans

Ségolène veut prolonger les  centrales nucléaires prolongées de dix ans

Face à la crise financière dramatique d’EDF pas d’autre solution que le prolongement des centrales actuelles ;  ce que vient de décider diamnche. , la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal , une prolongation la durée de vie des centrales nucléaires françaises de 40 à 50 ans. Cette annonce fixée par un décret pluriannuel de l’énergie serait quasiment rédigée.   Du côté d’EDF, cette mesure était attendue alors que la société s’apprête à lancer un grand carénage. Cette opération devrait représenter un coût de 50 milliards d’euros sur dix ans selon EDF. La Cour des Comptes tablerait plutôt sur un coût de 100 milliards d’euros sur 15 ans. De toute manière la situation financière d’EDF est dramatique.  Récemment le patron d’EDF à ouvert la porte à de nouvelles modalités de financement du nucléaire. Et pour cause !  L’entreprise est sans doute au bord de la rupture financière en tout cas à moyen et long terme du coup ;  il faudra sans doute envisager pour les prochaines années une augmentation de l’ordre de 50 % du prix de l’électricité. D’une manière générale,  le coût de l’électricité d’origine nucléaire a été complètement sous-estimé en France comme dans le monde. Discrètement mais sûrement le patron d’EDF ouvre le débat pour un changement des modalités de financement des centrales nucléaires. Il faut dire que la situation financière d’EDF est intenable. Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards. On objectera que la question du démantèlement permettra à EDF (et a à Areva) d’acquérir un savoir-faire pour intervenir sur l’énorme marché du démantèlement des centrales le monde. Enfin il faudra faire face à un besoin de financement de 200 milliards à terme pour le renouvellement du parc nucléaire. En clair EDF ne pourra  affronter  seule  ces défis même avec une augmentation régulière du prix de l’électricité  (de l’ordre de 50% en 10 ans)) ou par des seules suppressions d’effectifs. Ce que confirmait le patron d’EDF dans une interview du JDD.  « . En France, nos parts de marché reculent, donc on ne doit pas prendre de retard. Notre dette est élevée et nous devons faire des arbitrages sur nos activités futures. Nous n’avons plus les moyens de tout garder à l’étranger, ou de tout construire seuls »

La loi travail : Ségolène Royal conteste le 49.3…et Valls

La loi travail : Ségolène Royal conteste le 49.3…et Valls

 

La bataille concernant la loi sur le travail est engagée au sein du gouvernement. Ségolène Royal vient de prendre la tête de la contestation contre le contenu actuel du projet de loi relatif à la réforme du marché du travail et contre l’utilisation du 49-3,  finalement contre Valls. Ségolène Royal a évidemment bien compris que Manuel Valls entendait reprendre la main pour apparaître au sein du gouvernement comme le chantre de la réforme et du libéralisme. Pour preuve, le fait qu’il ait  écarté Emmanuel Macron l’heure pour la  présentation du projet de loi au profit de l’inexpérimentée ministre du travail Myriam El Khomri. La bataille est donc à plusieurs étages ;  Valls veut montrer qu’il est autant réformateur qu’Emmanuel Macron et même davantage, Ségolène Royal par ailleurs ne veut pas laisser à Valls le leadership de la modernité le fond comme sur la forme de la réforme. Hollande pour ce qui le concerne se tient pour l’instant en retrait estimant quand même qu’il convenait d’unir le maximum de forces de gauche sur ce projet et qu’il ne fallait  pas utiliser a priori le 4-3. Au-delà du fond,  Valls veut surtout aussi affirmer sans leadership sur la gouvernance, montrer sa détermination et son autorité non seulement vis-à-vis des autres membres du gouvernement mais aussi sans doute vis-à-vis de François Hollande. Ségolène Royal a donc  regretté dimanche que la menace de la procédure prévue par l’article 49.3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le projet de loi sur la réforme du code du travail ait été brandie avant même le débat parlementaire. Invitée du Grand Débat d’Europe 1-Le Monde-iTELE, la ministre de l’Ecologie a pris ses distances avec la tension suscitée, selon la presse, par cette question entre la présidence de la République et le Premier ministre, Manuel Valls. « C’est regrettable. On ne réforme pas bien un pays avec des tensions », a-t-elle dit. « On réforme un pays avec détermination, on réforme un pays avec imagination (…) en secouant les tabous (…), les lobbies de toute nature (…), les conservatismes. » « Ce n’est pas en commençant un débat parlementaire que l’on commence effectivement à dire, ‘si vous n’êtes pas d’accord, on mettra le 49.3′ », a-t-elle déclaré, tout en estimant que Myriam El Khomri avait peut-être été mal comprise. « Il faut faire attention à tous les raccourcis, toutes les caricatures. Jamais dans son interview la ministre du Travail ne dit pas qu’elle recourra au 49.3. Elle dit, ‘nous prendrons nos responsabilités’ », explique Ségolène Royal. « Donc je pense que cette polémique-là doit maintenant cesser. » Elle n’en estime pas moins que le projet de loi, qui sera présenté en conseil des ministres le 9 mars, doit encore être amélioré : « On voit bien la montée des objections, on voit bien l’incompréhension derrière un certain nombre de dispositifs. Donc il faut continuer à travailler. » Le débat parlementaire doit permettre, selon la ministre de l’Ecologie, de trouver un « juste équilibre » entre « nouvelle flexibilité » pour le marché du travail et acquis sociaux.

Ségolène Royal demande « poliment » l’interdiction du glyphosate

 Ségolène Royal demande poliment l’interdiction du glyphosate

La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal n’a pas interdit le glyphosate mais  a demandé poliment vendredi à l’ANSES (Agence de sécurité sanitaire) le retrait des autorisations de mise sur le marché des herbicides contenant du glyphosate mélangé à des adjuvants à base d’amines grasses de suif (tallow amine), qui présentent des risques pour la santé, a annoncé le ministère. «Ségolène Royal demande à l’ANSES une réévaluation immédiate de l’ensemble des produits phytosanitaires contenant du glyphosate et des co-formulants de la famille des tallow amine et le retrait des autorisations de mise sur le marché des produits concernés présentant des risques préoccupants». Cette décision fait suite à l’expertise remise vendredi par l’ANSES sur ces produits, qui conclut d’abord, comme l’a jugé en novembre l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), que «les informations disponibles sur les risques du glyphosate seul ne justifient pas, à ce stade, un classement cancérogène probable». En revanche, l’ANSES estime que «le mélange du glyphosate avec certains co-formulants, notamment des co-formulants de la famille des tallow amines, peut présenter des risques particuliers pour les utilisateurs du grand public ou du monde agricole». Ségolène Royal avait saisi l’ANSES suite à des mises en garde sur les produits phytosanitaires contenant du glyphosate soulevés par le Centre international de recherche contre le cancer en 2015. En novembre, l’Autorité européenne de sécurité des aliments avait estimé «improbable» que le glyphosate seul présente un danger cancérogène pour l’homme, un avis qui avait suscité des critiques exprimées fin novembre par 96 scientifiques du monde entier dans une lettre ouverte. D’autant que quelques mois plus tôt, le Centre international pour le Cancer (CIRC), une agence de l’Organisation mondiale de la santé (OMC), avait au contraire déclaré cancérogène «probable» pour l’homme le glyphosate, aux côtés d’autres pesticides tels que le malathion ou le diazinon. L’autorisation de commercialiser en Europe des herbicides à base de glyphosate expire le 30 juin prochain. Reste à savoir si la demande sera exaucée et si elle vaudra uniquement pour les particuliers ou pour tout le monde !

 

Notre-Dame des Landes : Ségolène Royal veut un nouveau rapport

Notre-Dame des Landes : Ségolène Royal veut un nouveau rapport

 

Le bras de fer continue entre Manuel Valls et Ségolène Royal. Manuel Valls qui veut imposer à marche forcée le lancement du chantier du nouvel aéroport de Notre-Dame des Landes. Alors que Ségolène Royal elle est plus que réservée sur la pertinence de ce projet. Du coup Ségolène Royal a demandé que soit réalisé rapidement un rapport sur des projets alternatifs ou complémentaires.  On se souvient que la justice a prononcé une sorte de jugement de Salomon concernant les résidents de Notre-Dame des Landes ;  Elle  a en effet autorisé les expulsions mais sans contrainte financière. Le juge a pris en compte la protestation concernant ce projet mais tout autant les hésitations des pouvoirs publics ;  des hésitations qui constituent même des contradictions puisque Ségolène a manifesté son opposition à ce projet à l’inverse de Valls lui qui y est très favorable tandis que François Hollande souhaiterait un apaisement, autrement dit un report dans le temps. Jacques Bankir, ancien directeur des aéroports à Air France, contestait dans les Echos la pertinence de ce nouvel aéroport de Nantes» (d’autres experts également)  «  Une idée dépassée de hub provincial. Un aéroport grand comme Heathrow à Londres, le premier d’Europe, qui traite 70 millions de passagers sur 1.300 hectares. Cela dans l’espoir de traiter, peut-être, 7 millions de passagers vers 2030, alors que Nantes dispose d’un excellent aéroport, sacré en 2012 meilleur aéroport régional d’Europe. Une commission du dialogue a été instaurée et a rendu, en avril 2013, un rapport très raisonnable demandant que l’on étudie la possibilité de développer l’aéroport existant. L’administration s’est acharnée à démontrer que cela coûterait plus cher que de construire l’aéroport neuf. On peut toujours trouver les hypothèses qui vont bien. Par exemple, on ne tient pas compte du fait que les avions sont de plus en plus silencieux. On sous-estime aussi l’augmentation de capacité des avions, alors qu’il y a un net décalage entre croissance du nombre de passagers et stagnation du nombre de décollages. Or seul ce paramètre joue sur la saturation de la piste. On veut ignorer que bien des aéroports vivent avec une seule piste et en tirent quatre à cinq fois le trafic espéré à Nantes dans vingt ans : San Diego, Gatwick, Lisbonne, Genève. On prétend que le bruit augmentera à Nantes, mais on ne fait surtout rien pour diminuer la (faible) gêne actuelle, alors même que tous les constats objectifs faits à Londres, Paris ou ailleurs pointent la diminution du bruit d’une année à l’autre. On veut construire une aérogare de standing, là où Marseille et Bordeaux ont construit des extensions parfaitement adaptées aux low cost, pour une bouchée de pain. En France, Vatry, Metz-Nancy ont été des échecs patents. Un aéroport voulu par les politiques alors qu’il n’y a pas de marché, qui va remplacer 1.300 hectares de zones humides par du ciment sans aucun besoin, est une absurdité. Ainsi Lyon, avec sa belle plate-forme et ses deux pistes magnifiques, végète, à 100 kilomètres de Genève, qui prospère avec sa piste unique et tous les obstacles alentour. ». Pas étonnant devant ses arguments économiques et environnementaux si Ségolène s’interroge et si elle a demandé une étude portant sur» les grandes stratégies aéroportuaires sur l’ouest de la France, s’il y a des choses complémentaires, si on peut mettre des aéroports en réseau ».

Notre Dame des landes : pédale douce de Ségolène Royal

Notre Dame des landes : pédale douce de Ségolène

 

Consciente des enjeux politiques la ministre de l’écologie Ségolène royale demande du temps au temps afin d’engager un dialogue constructif à propos du projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes. En souhaitant qu’ une réelle concertation se mette en œuvre Ségolène royale espère bien ainsi enjamber l’échéance de 2017 afin de ne pas contrarier les écolos. Au-delà de ses préoccupations politiciennes, Ségolène Royal contrairement à Manuel Valls notamment, n’a jamais été favorable à la création de cette nouvelle infrastructure près de Nantes. À juste titre elle considère que la perspective de ce nouvel aéroport doit être replacée dans une problématique de transport plus large incluant les conséquences de la ligne TGV  Paris Nantes. À cet égard de nombreux expert transport considèrent qu’en réalité ce projet d’aéroport s’inscrit surtout dans des préoccupations immobilières. L’objectif étend de récupérer les anciens terrains de l’actuel aérodrome aux fins de réaliser une très grosse opération urbanistique. La ministre de l’Ecologie a donc souhaité « que les élus locaux prennent leurs responsabilités, à eux de remettre les choses à plat, à la lumière des changements électoraux »« Le dialogue doit être renoué, je suis prête à aider les élus mais je ne prendrai pas d’initiatives s’il n’y pas localement de volonté de dialoguer. On ne va pas se substituer aux élus. »Même. Le juge, Pierre Gramaize, demande « du temps pour réfléchir et rédiger son rapport « . Un avis pourrait être rendu le 25 janvier. Le groupe de BTP Vinci réclame l’expulsion de onze familles et quatre exploitants agricoles du site. Des opposants au projet étaient rassemblés ce mercredi en fin de matinée devant le palais de justice de Nantes, en soutien aux personnes menacées d’expulsion.  Lors de l’ouverture de la conférence mondiale sur le climat (COP21), à Paris-Le Bourget, Mme Royal s’inquiétait déjà des volontés gouvernementales de débuter le chantier et d’évacuer la ZAD, la zone à défendre occupée par plusieurs centaines de militants écologistes: « A 30 jours de la COP avec les régionales, juste pour montrer l’autorité, mais l’autorité sur quoi ? », aurait-elle confié. « Elle est furax », aurait ajouté un membre de la délégation française. L’opposition de Ségolène Royal, ou à tout le moins sa prudence, n’est pas nouvelle. En mars 2015 déjà, dans une interview à BFMTV/RMC, la ministre avait suggéré un « référendum local au niveau départemental ». « Ouvrons les choses, au lieu de toujours se figer dans des postures, dans des conflits. Décompressons, ouvrons le jeu de la société, permettons que les gens s’expriment, faisons confiance à l’intelligence humaine, au dialogue démocratique, à la démocratie participative », avait-elle alors lancé, à l’appui de sa suggestion.

Pollution diesel: Ségolène Royal veut une réunion

Pollution  diesel: Ségolène Royal veut une réunion

Ségolène Royal était obligée de réagir, elle a donc demandé une réunion qui ne changera pas grand-chose mais  qui sauvera la face.  A propos, il semble bien que lors de la réunion technique ; les représentant français aient approuvé les décisions de la commission, propositions qui double les normes !  Ce projet adopté par un comité technique « a suscité une profonde incompréhension » et « n’est pas satisfaisant », a cependant déclaré Mme Royal dans un communiqué, ajoutant qu’ »une décision de cette importance doit être discutée et décidée en réunion des ministres, c’est-à-dire au niveau politique ». La Commission européenne a annoncé mercredi la mise en œuvre de nouvelles procédures de tests en condition réelle pour les véhicules à motorisation diesel, qui remplaceront à partir de 2016 les tests réalisés en laboratoire. La marge de tolérance accordée pour les émissions d’oxyde d’azote, qui pourront excéder le seuil actuel de 80 mg/km de 110% jusqu’en 2020, puis de 50% au-delà, a soulevé la colère des écologistes. L’eurodéputée Karima Delli a fustigé « les Etats-membres (qui) complotent dans le dos des citoyens pour autoriser les dépassements des plafonds autorisés ». Après le scandale des moteurs truqués de Volkswagen, « les citoyens vont se demander pourquoi leurs gouvernements préfèrent aider les constructeurs automobiles qui trichent lors des tests plutôt que de leur fournir un air propre à respirer », a pour sa part commenté Greg Archer, de l’ONG Transport and Environment, basée à Bruxelles et Londres. Pour Mme Royal, une « clarification » sur cette mesure est nécessaire « afin que son niveau d’ambition constitue un réel progrès et soit à la hauteur des attentes légitimes des citoyens de l’Union européenne en matière de qualité de l’air ».

Air France : Macron pour la clarté, Ségolène pour le bla-bla

Air France : Macron pour la clarté, Ségolène pour le bla-bla

Alors que Macron a condamné nettement la violence à Air France, Ségolène Royal, elle, privilégie le bla-bla. Ségolène souhaite en fait étatiser  le débat social avec un médiateur nommé par l’État pour déboucher sur compromis vraisemblablement bâtard ; compromis qui retardera encore un peu plus les restructurations indispensables pour que la compagnie retrouve la compétitivité nécessaire. Contrairement à ce que pense Ségolène il ne s’agit pas seulement d’un problème de pédagogie du dialogue mais d’une question économique aux réalités incontournables. Les images des dirigeants d’Air France torse nu, escaladant un grillage ont fait le tour du monde. Le lendemain, la presse internationale s’interroge sur l’impact de ces événements pour l’image de la France, tout en cultivant les clichés. A l’instar de l’agence de presse Associated Press qui décrit, dans sa dépêche, une France « où les syndicats » prennent « parfois les patrons en otage pour défendre leur point de vue ». Lors d’un entretien accordé à CNN jeudi 8 octobre, Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, a confié que ces « violences » étaient l’oeuvre de « quelques personnes isolées, extrêmement violentes ». Tout en prenant le soin de préciser à la télévision américaine qu’ « il ne s’agit pas de la France, (qu’) il s’agit de personnes stupides » et qu’elles « seront condamnées pour cela« . Il a également rappelé au journaliste Jim Bittermann que « le gouvernement a soutenu la direction » et que « tous les syndicats, au fond, ont condamné ces actes« . Après ces déclarations, la ministre de l’Écologie et de l’Environnement, Ségolène Royal, appelle à davantage de réflexion, et à l’apaisement quatre jours après les débordements. Vendredi matin, sur le plateau de iTélé, elle demande  d’ »éviter maintenant tous les mots qui blessent et ne servent pas la reconstruction d’une solution ». Et lance une petite pique, directement adressée au ministre de l’Économie : « Chercher à opposer les salariés les uns aux autres, ça n’a jamais marché ». Dont acte. Ségolène Royal a de nouveau rappelé son souhait de nommer un médiateur pour trouver une issue au conflit social  : Si le dialogue est difficile à renouer compte tenu de ce qui s’est passé, les dirigeants de l’entreprise et les organisations syndicales peuvent très bien se mettre d’accord sur le nom d’un médiateur qui réunirait un accord de toutes les parties prenantes et qui pourrait contribuer à renouer le fil du dialogue ». Les discussions entre la direction d’Air France et les représentants des deux syndicats de pilotes ont finalement repris en fin de matinée, dans les locaux de la compagnie aux Invalides.

Affaire Volkswagen : Ségolène Royal veut augmenter le carburant diesel

Affaire  Volkswagen : Ségolène Royal veut augmenter le carburant diesel

 

Alors que l’industrie du diesel est largement menacée par le vraisemblable durcissement du contrôle des normes de pollution, Ségolène Royal en profite pour l’enfoncer  un peu plus en proposant une augmentation du carburant diesel et même un alignement du prix sur l’essence en cinq ans. Autant dire que les avantages liés à l’utilisation d’un véhicule diesel risquent d’être totalement annulés. Sur le fond pour une fois Ségolène Royal n’a sans doute pas porteur si on prend en considération les préoccupations environnementales. Ceci étend le PS est à la tête du gouvernement depuis 2012 et on se demande pourquoi il a attendu autant pour mettre en place une politique qui permettrait une transition énergétique douce et progressive,  d’une part vers des véhicules à essence,  d’autre part vers des véhicules électriques ou hybrides. Par ailleurs Ségolène Royal cultive quand même l’ambiguïté avec sa rhétorique ambiguë d’ »écologie positive » en ne se prononçant pas sur la fin du diesel. Certes la fin du diesel ne peut pas être réalisée en quelques années mais sur 15 ou 20 ans, le temps d’amortir le parc en circulation,  la transition et parfaitement possible. Mais cette transition devient de plus en plus difficile à gérer au fur et à mesure qu’on recule la décision. Cette  affaire Volkaswagen  qui a trafiqué 11 millions de ses véhicules diesel en y installant des logiciels tricheurs visant à contourner les normes de pollution, a donc  provoqué un véritable tremblement de terre écologique. «C’est intolérable, inadmissible», a fustigé la ministre de l’Écologie Ségolène Royal, estimant qu’il fallait, «comme pour toute crise, en tirer les conséquences». Un enseignement sur lequel semble avoir déjà commencé à plancher l’hôte de l’hôtel de Roquelaure, qui envisage d’augmenter les taxes sur le diesel. «C’est une question qui se pose bien évidemment. On ne peut pas à la fois dire qu’il faut sortir du diesel et voir qu’il y a encore un avantage de 15 centimes de fiscalité (dessus). Il va falloir programmer, pour que ce soit neutre pour le contribuable: je ne veux pas qu’un sujet écologique soit un prétexte pour augmenter les impôts», a-t-elle lancé sur le plateau de C Politique.  Relancée par la journaliste, l’ex-élue poitevine a poursuivi: «C’est une discussion qui est sur la table. Nous aurons des réunions avant le débat sur la loi de Finances. Ce qu’il faut, c’est programmer les choses sur cinq ans. Il faut sortir de l’avantage donné au diesel sur cinq ans et le faire intelligemment, c’est-à-dire qu’il faut en contrepartie donner des bonus beaucoup plus importants pour l’achat de voitures propres», a-t-elle encore espéré, tandis qu’EELV a appelé à la suppression des aides au diesel, voire à son interdiction, d’ici 2025.

Diesel : Ségolène Royal en pleine contradiction.

Diesel : Ségolène  Royal en pleine contradiction.

‘L’inénarrable Ségolène est encore prise en pleine contradiction. D’un coté elle ne souhaite pas qu’on avantage le diesel, par la fiscalité évidemment, d’un autre, elle ne veut pas non plus d’une évolution de cette fiscalité sur le carburant et ne veut pas envisager même dans dix ans le diesel au nom des intérêts franaçis. On ne peut nier que le diesel notamment chez PSA représente uen activité significative et concoure à l’emploi pour autant li seraiat temps de concilier intérêts environnementaux et intérêts industriels. En 15 ou 20 ans (le temps d’amortir le parc diesel existant), on peut facilement prévoir la suppression du diesel et prévoir la reconversion industrielle. Ne pas prévoir déchéance c’est s’exposer aux normes extérieures au pays. Voir par exemple l’affaire Volkswagen qui avait mis en place uen tricherie pour échapper aux normes américaines plus contraignantes. L’appel d’Europe Ecologie-Les Verts à interdire le diesel d’ici dix ans, en plein scandale provoqué par le scandale Volkswagen, n’est « pas sérieux », a estimé vendredi la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, qui juge plus pertinent d’aider les véhicules propres. Lors de son premier meeting de campagne pour les régionales en Ile-de-France, mercredi, la secrétaire nationale d’EELV, Emmanuelle Cosse, a appelé à supprimer les aides au diesel en cinq ans et à l’interdire « dans l’ensemble du pays d’ici 2025″. Le diesel est régulièrement combattu par les écologistes mais ces propos ont trouvé une résonance particulière après la révélation d’une manipulation des tests sur les émissions polluantes des véhicules du groupe Volkswagen. Des tests aléatoire seront menés sur une centaine de véhicules en France afin d’apporter des garanties aux acheteurs et commenceront la semaine prochaine.  Invitée à réagir à la proposition des écologistes, Ségolène Royal a répondu : « Ce n’est pas sérieux ».  En utilisant sa dialectique approximative habituelle «On ne peut pas traiter des problèmes de cette gravité-là en lançant des slogans idéologiques au dépens des intérêts français », a-t-elle ajouté sur Europe 1, rappelant que le diesel comptait pour plus de la moitié des ventes en France. « Ce qu’il faut, c’est ne plus avantager le diesel, ça c’est évident », a-t-elle ajouté. Alors que les écologistes réclament la suppression de la « niche diesel », référence au taux réduit de la taxe intérieure sur la consommation dont il bénéficie, Ségolène Royal avait prévenu durant l’été qu’elle ne souhaitait pas d’alignement à court terme de la fiscalité de l’essence et du diesel. Elle avait dit exclure l’idée soumise par des parlementaires d’un alignement progressif d’ici 2020. Un débat est en cours sur le sujet au sein du gouvernement, comme l’a dit sur RMC le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert, mais il n’est « pas nouveau » et fait plutôt l’objet d’une discussion qu’il n’est une option pour l’heure.

Cultures OGM- transposition des règles: le flou de Ségolène

Cultures OGM- transposition des règles: le flou de Ségolène 

 

En fait il s’agit de transposer des règles européennes qui ne servent à peu près à rien puisque le principe est de laisser chaque État décider ce qu’il veut par rapport au zoo j’ai. À noter aussi que Ségolène Royal a refusé l’étiquetage de production animale nourrie avec des zoos j’ai renvoyé en curieusement cette question à un débat européen. Débat européen qui pourrait laisser la responsabilité à chaque État. Bref on tourne en rond et Ségolène Royal joue la montre et l’ambiguïté. L’Assemblée nationale a voté, dans cette nuit au terme d’une première lecture, le projet de loi transposant les nouvelles règles européennes d’autorisation de mise en culture des OGM. Ce texte sur « l’adaptation au droit de l’UE en matière de prévention des risques » transpose notamment une directive européenne adoptée en début d’année et relative à la mise en culture des OGM. Elle permet aux États membres d’interdire cette mise en culture, même en cas de feu vert de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) Les réfractaires pourront invoquer des raisons socio-économiques, environnementales ou liées à l’utilisation des terres agricoles. Les États membres autorisant les cultures devront aussi prendre des mesures pour prévenir la contamination des cultures non-OGM, notamment dans les pays voisins. Le MON810, seul OGM actuellement autorisé dans l’UE, est cultivé dans trois États: 110.000 hectares en Espagne, 9.000 au Portugal et 3.000 en République tchèque. Plusieurs orateurs ont déploré le « tournant majeur » de la directive européenne (UDI), « dangereuse pour nos choix de société » (écologistes), le PRG jugeant la « liberté de manœuvre probablement préjudiciable, car tous les Etats n’ont pas les mêmes armes économiques et démocratiques pour faire face aux pressions des industriels ». Ni l’écologiste Brigitte Allain ni l’UDI Bertrand Pancher n’ont réussi à faire adopter un étiquetage obligatoire des produits alimentaires issus d’animaux nourris par des OGM. La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a renvoyé notamment à l’aboutissement « des réflexions en cours au niveau européen ».

Migrants –Syrie : Ségolène « va réfléchir »… au secours !

Migrants –Syrie : Ségolène « va réfléchir »… au secours !

 

 

On peut être rassuré car Ségolène va réfléchir sur le problème de la Syrie et les moyens de tarir les flux migratoires. En préambule à cette réflexion, elle a déversé  un flot de banalités leur de son passage dans le Grand jury RTL. Certes elle se félicite de la générosité allemande mais se garde bien de préciser la politique française dans ce domaine. Et pour cause elle veut en même temps rassurer les Français en difficulté. Avec une lucidité et un courage rares, elle déclare qu’il faut réfléchir aux moyens de tarir la source de ces migrations ! Bref des propos du café du commerce qui a défaut de contenu occupe l’espace médiatique « . Ségolène Royal a donc salué sans bémol l’action de la chancelière allemande dans le dossier des réfugiés. Celle-ci n’a pas hésité à ouvrir les portes de son pays à ceux qui fuyaient la guerre, annonçant même jusqu’à 800.000 personnes accueillies à terme. « Ce qui prouve que l’on doit affronter ces difficultés au-delà des clivages politiques », a jugé la ministre de l’Écologie, de l’Énergie et du Développement Durable dans Le Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI. Une pique dirigée vers la droite, au sein de laquelle « il y a beaucoup d’approximations dans les propos« , pense l’ancienne candidate à l’Élysée.  Concernant l’exemple allemand d’unité dans la décision d’accueillir des réfugiés, la ministre ne croit pas « qu’il faille renter dans une comparaison entre les différents pays européens, ou les différents leaders européens ».  Ségolène Royal a évoqué le double sentiment qui peut traverser une personne. Ainsi « il y a un mouvement de générosité » mais les gens se demandent aussi si leurs problèmes ne passeront pas dès lors au deuxième plan. Pour répondre à cette interrogation, la ministre a souhaité être rassurante. « Le gouvernement n’oublie pas tous les Français qui sont en difficulté », affirme-t-elle. « La France est assez forte, puissante et suffisamment bien organisée », a-t-elle clamé.  Bien qu’en faveur de l’accueil des réfugiés qui ont fui leur pays d’origine, Ségolène Royal insiste sur le fait que la solution à long terme est le règlement de la situation sur place. Il faut ainsi selon elle réfléchir à « comment tarir à la source ces migrations de la peur« . Le vrai problème est donc de s’attaquer au problème de la guerre en Syrie pour satisfaire l’envie de ces réfugiés de retourner dans leur pays.  Si en filigrane de l’intervention militaire est évoquée par la ministre, avec la nécessité du « rétablissement de la sécurité dans ces pays », la question tourne autour d’une intervention au sol en complément de frappes aériennes probables. « Ce sont des décisions lourdes qui doivent être prises dans la coordination internationale », a estimé Ségolène Royal. En ajoutant qu’ »il est bien évident que rien n’est tabou ».

Fermeture de Fessenheim : Ségolène Royal patauge encore davantage

Fermeture de Fessenheim : Ségolène Royal patauge encore davantage

 

 

Après son couac, puis son  rétro pédalage Ségolène s’enfonce encore davantage dans le dossier de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. D’un côté, elle affirme que l’engagement de Hollande de fermer la centrale de Fessenheim d’ici la fin de son mandat sera respecté. D’un autre elle précise que cette fermeture interviendra qu’avec la mise en service de la nouvelle centrale de Flamanville Or  personne n’est en capacité de dire quand cette centrale sera opérationnelle. Certainement pas avant 2018. Du coup nécessairement la fermeture de la centrale de Fessenheim sera aussi reportée. Plus exactement par le gouvernement qui succédera à celui de Hollande. Un bel exemple en tout cas l’hypocrisie. La procédure permettant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim débutera dès 2016 et le processus sera irréversible avant la fin du quinquennat, même si son arrêt n’est pas effectif avant cette échéance, a dit mercredi Ségolène Royal. La fermeture de Fessenheim (Haut-Rhin) se fera « au plus tard en 2018″, mais EDF devra dire dès l’année prochaine comment elle va s’y prendre, a ajouté la ministre de l’Ecologie à la sortie du Conseil des ministres. Un décret sera pris pour « engager ce processus dès l’année prochaine », a précisé le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, à l’issue du conseil des ministres, soulignant lui aussi que ce processus serait « irréversible ».   »La procédure devra commencer dès l’année prochaine et donc les engagements présidentiels seront tenus », a dit Ségolène Royal au lendemain d’une polémique avec les écologistes sur ce dossier, qui réclament la fermeture de la plus vieille centrale nucléaire de France avant l’élection de 2017.Ségolène Royal a dit ne pas comprendre les vives critiques suscitées par les propos qu’elle avait tenus la veille au sujet des conséquences pour Fessenheim du report à fin 2018 de l’ouverture de l’EPR de Flamanville (Manche). La loi sur la transition énergétique, adoptée en juillet, prévoit le plafonnement de la production d’énergie nucléaire à son niveau actuel, ce qui imposera la mise à l’arrêt d’une centrale – a priori la centrale alsacienne – lors du lancement de l’EPR de Flamanville. Or EDF a annoncé la semaine dernière que la mise en service de Flamanville n’interviendrait pas avant 2018.

Fessenheim : une nouvelle « approximitude » de Ségolène

Fessenheim : une nouvelle « approximitude » de Ségolène

Encore une fois Ségolène s’est singularisée avec une nouvelle bavure. Elle a en effet affirmé que Fessenheim ne fermerait qu’après l’ouverture de Flamanville. Compte tenu de nouveaux incidents techniques Flamanville n’ouvrira pas avant 2018. Du coup la promesse de Hollande  de fermer Fessenheim d’ici 2007 est remis en cause par la déclaration de Ségolène. Ségolène qui n’est pas à son premier essai en matière de bavures et d’»appromixitude». D’une certaine manière c’est même sa marque de fabrique ;  l’essentiel pour elle est de parler chaque jour ou presque sur tous les sujets quitte  à dire souvent n’importe quoi et  le contraire le lendemain. Mais elle le dit avec l’aplomb d’une posture  quasi princière,   posture qui lui confère un statut de folle du roi dont la mission principale et de paix l’espace médiatique. La fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim  »d’ici à la fin » du quinquennat, en 2017, « reste l’objectif » du gouvernement, a déclaré mardi soir une source gouvernementale. Ségolène Royal « n’a pas parlé de 2018 pour la fermeture de Fessenheim », a assuré cette source, après que la ministre de l’Écologie a déclaré que, « quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer ». À des journalistes qui l’interrogeaient sur les conséquences pour Fessenheim du report de l’ouverture de l’EPR de Flamanville, Ségolène Royal avait expliqué mardi que la loi avait prévu un plafonnement de la production d’énergie nucléaire. « Ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer. Donc, Flamanville va ouvrir d’ici à 2018. Et donc en effet, Fessenheim devra fermer », a-t-elle dit. En fin d’après-midi, sur Twitter, Mme Royal a néanmoins tenu à assurer que « la fermeture de Fessenheim n’est pas reportée, elle doit être organisée dans le cadre de la nouvelle loi. Il n’y a aucun sujet de polémique« , alors que ses premiers propos, interprétés comme un possible report, avaient été fraîchement accueillis dans les milieux antinucléaires, chez Europe Ecologie-Les Verts, mais aussi à Berlin.

Ségolène Royal- Fessenheim : couac et rétropédalage

Ségolène Royal- Fessenheim : couac et rétropédalage

 

Un gros couac et rétro pédalage de Ségolène à propos de la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. Un procédé habituel chez Ségolène qui a ainsi l’art de faire parler deux fois d’elle. Et très souvent car elle parle de tout et surtout de rien.  Sa méthode:  une grosse bourde et après avec un démenti. Une bourde pas complètement innocente car on sait que Ségolène n’a jamais été favorable à la fermeture de Fessenheim. Pour satisfaire les écolos Hollande avait d’ailleurs convenu de retenir la formule ambiguë « Fessenheim sera fermée d’ici la fin du quinquennat ». En réalité il est peu vraisemblable que la dite centrale soit fermée, la responsabilité en incombera au gouvernement suivant c’est-à-dire au gouvernement de droite qui maintiendra en service cet équipement. Or la ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, a implicitement confirmé mardi que la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) ne fermerait pas d’ici la fin du quinquennat de François Hollande, comme le chef de l’Etat s’y était engagé. Cette annonce a suscité de vives critiques de responsables d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV), notamment de l’ancienne ministre du Logement Cécile Duflot et du député Denis Baupin, pour qui la décision de fermeture « doit être prise maintenant ».  La loi sur la transition énergétique, adoptée en juillet, prévoit le plafonnement de la production d’énergie nucléaire à son niveau actuel, ce qui imposera la mise à l’arrêt d’une centrale – a priori la centrale alsacienne – lors du lancement de l’EPR de Flamanville. EDF a annoncé la semaine dernière que la mise en service de Flamanville n’interviendrait pas avant 2018, mettant à mal la promesse de François Hollande de fermer Fessenheim d’ici 2017.   »Il y a l’application de la loi, donc c’est assez simple maintenant puisqu’il y a un plafonnement de la production d’énergie nucléaire à 63,2 gigawatts, ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer », a dit Ségolène Royal à la presse en marge d’un déplacement à Strasbourg. « Donc Flamanville va ouvrir, puisque c’est 2018, et donc en effet Fessenheim devra fermer », a-t-elle ajouté. Fessenheim est la doyenne des centrales nucléaires françaises et sa fermeture est un engagement de campagne du chef de l’Etat, pressé par les écologistes de passer aux actes. Alors qu’il annonçait peu après son élection une fermeture fin 2016, François Hollande ne mentionnait plus en mars dernier que « l’horizon de la fin du quinquennat ». Le député écologiste Noël Mamère a estimé que cette annonce était « un très mauvais signe » à l’approche de la conférence sur le climat COP 21 à Paris. Il a jugé « cocasse » d’indexer la fermeture de Fessenheim sur la construction de l’EPR de Flamanville qui accumule les retards et dont « on ne sait même pas s’il ouvrira en 2018″.   »Il y a des élections présidentielles en 2017 et si d’aventure le président de la République n’est pas réélu, qu’il s’agisse de la droite, nous savons très bien ce qui se passera : il n’y aura pas de fermeture de Fessenheim », a-t-il dit sur iTélé.

 

COP 21 : « Bartolone dénigre » ( Ségolène Royal)

COP 21 :  « Bartolone dénigre » ( Ségolène Royal)

 

Comme d’habitude Ségolène Royal ne prend pas de pincettes pour renvoyer Claude Bartolone dans ses baskets. Claude Bartolone qui avait émis des observations sur les conséquences de l’organisation de la COP 21 en matière de circulation des parisiens. Mais ces observations dont certaines justifiées t ont été considérées par Ségolène comme un dénigrement de ses équipes voir même du pays. Suprême injure au centralisme et à ses six élites Bartolone avait osé proposer que certaines réunions se tiennent en dehors de Paris. « C’est un peu dommage que Claude Bartolone dénigre le travail de l’organisation » de la COP 21, s’est donc  agacée Ségolène Royal sur I-Télé ce mercredi. La ministre de l’Ecologie répondait au président (PS) de l’Assemblée nationale, qui s’était inquiété mardi sur notre antenne d’éventuels « désagréments » que pourraient subir les Franciliens.  « Nous allons avoir la chance extraordinaire d’accueillir un évènement mondial où j’espère qu’il y aura de véritables décisions pour sauver la planète » avait déclaré Claude Bartolone sur BFMTV et RMC mardi. « Je ne voudrais pas que, pour les habitants de la région Ile-de-France, cela se traduise par des tracas supplémentaires », avait poursuivi la tête de liste socialiste aux régionales dont les dates coïncident avec la COP 21 (1er et 2nd tours les 6 et 13 décembre). « Il y a un travail considérable qui est fait », a rétorqué la ministre de l’Ecologie. « C’est un peu dommage que Claude Bartolone dénigre toutes les équipes qui travaillent depuis deux ans sur l’organisation de cette conférence ». « On est là pour constituer une équipe de France, capable d’accueillir une conférence climat qui va être regardée dans le monde entier, qui va faire rayonner la capitale, la région Ile-de-France et le pays tout entier « , a ajouté Ségolène Royal. « C’est une chance extraordinaire « . Claude Bartolone, tête de liste pour les élections régionales en Ile-de-France, avait dit avoir écrit à Manuel Valls pour le sensibiliser aux éventuels « désagréments » que pourraient vivre les Franciliens pendant l’organisation de la COP 21 en décembre. Le député de Seine-Saint-Denis avait suggéré la possibilité d’ »horaires décalés » pour les Franciliens au travail mais aussi des mesures dans les transports. « Pourquoi ne pas envisager, sur l’axe Châtelet-Roissy, notamment sur les RER B et C, un certain nombre de prises en charge par l’Etat de la gratuité dans les transports pour éviter un report sur la route? »  De même, « pourquoi ne pas envisager qu’un certain nombre de réceptions officielles n’aient pas lieu dans Paris intramuros », avait-il avancé sur notre antenne mardi.

 

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