Ségolène Royale : « cette belle idée du courage » du bla-Bla pour exister
Ségolène sort un livre de recettes de cuisine politique « cette belle idée du courage », des mots creux mais qui ronflent, du bla-bla pour continuer d’exister quand on ne sait t pas quoi faire d’autre que de la politique. Elle regrette les zizanies au sein du gouvernement, le manque de courage. Elle regrette surtout de ne pas y être dans ce gouvrenement. Ce dimanche soir sur TF1, ce lundi matin dans Le Monde comme sur France Inter, Ségolène Royal exerce une sorte de droit d’inventaire critique de l’action du président de la République comme du gouvernement. Ainsi elle note que « depuis un an, le rapport au pouvoir n’a guère changé ». Elle juge qu’il « aurait fallu aller beaucoup plus vite : le mariage pour tous aurait dû être fait dernier, de même que la réforme de la décentralisation. Il fallait réformer par ordonnances dès le début ». Et elle regrette les « dissensions » et le manque « d’esprit d’équipe » : « Ce qui n’est plus supportable, ce qui n’est plus acceptable, ce sont les zizanies entre ministres. Il faut y mettre fin et sans doute restructurer Bercy car c’est le ministère clé vers lequel tous les regards sont tournés ». Et la vice-présidente de la BPI qui publie « Cette belle idée du courage » en profite pour appeler au courage le président et son gouvernement en citant notamment le non-cumul des mandats : « Il faut avoir le courage de le faire maintenant. Personne ne comprendrait qu’on attende la fin du quinquennat ». Et elle invite dans le même esprit à « ne pas reculer sur les class-actions ». Quant à entrer au gouvernement, « ce n’est pas d’actualité ». Et elle cite Roosevelt : « Faire ce que l’on à faire, là où l’on est, avec les moyens que l’on a. »