Archive pour le Tag 'Sécurité'

Page 3 sur 11

Ukraine : Comment garantir durablement la sécurité ?

Ukraine : Comment garantir durablement la sécurité ?

 

Ni le statut de neutralité, ni la perspective d’une future intégration à l’Union européenne ne suffiront à garantir la sécurité de l’Ukraine, estime, dans une tribune au « Monde », Jean-Sylvestre Mongrenier, docteur en géopolitique et spécialiste de la Russie.

 

Tribune. 

Tandis que Marioupol se consume sous les bombes, une grande bataille se prépare dans le Donbass. Simultanément, les forces russes maintiennent leur pression sur le port d’Odessa, soumis à un blocus naval, et sur le sud de l’Ukraine, partiellement conquis. En regard de ce drame géopolitique, l’espoir de pourparlers diplomatiques, avec pour objectif la négociation d’un statut de neutralité pour l’Ukraine, en lieu et place d’une intégration dans l’OTAN, laisse songeur.

Les partisans de la « finlandisation », terme en vogue il y a peu encore, en font une martingale. Mais quelle serait la réalité d’une « neutralité » imposée par les bombes russes, au nom de la fraternité slave-orthodoxe, après la mise à la découpe de l’Etat ukrainien et sa démilitarisation ?

Quelles garanties pour ce statut de neutralité si l’Ukraine ne pouvait pas même entretenir une armée nationale solide, étayée par des relations militaro-industrielles avec la Turquie et les puissances occidentales, sur un plan bilatéral et dans le cadre du partenariat OTAN-Ukraine ? Ainsi comprise, la neutralité serait des plus contingentes ; un préalable à l’assujettissement de l’Ukraine à l’arbitraire du Kremlin.

Certes, la partie ukrainienne demande à un certain nombre de puissances de s’associer à ce statut de neutralité, c’est-à-dire de fournir des garanties de sécurité qui seraient équivalentes à l’article 5 du traité de l’Atlantique Nord. Mais n’est-ce pas ce qui était prévu par le mémorandum de Budapest, signé le 5 décembre 1994 ? L’Ukraine renonçait à l’arme nucléaire et s’engageait à signer et ratifier le traité de non-prolifération. En contrepartie, la Russie, les Etats-Unis et le Royaume-Uni garantissaient la sécurité et l’intégrité territoriale du pays.

On sait ce qu’il est advenu ensuite, la Russie agressant l’Ukraine dès février 2014, pour se saisir manu militari de la Crimée puis déclencher une « guerre hybride » dans le Donbass. Huit ans plus tard, cette même puissance révisionniste conduit une guerre de haute intensité contre l’Ukraine, non pas « aux portes de l’Europe », mais au beau milieu du continent.

Rappelons qu’au moment du coup de force sur la Crimée, Kiev avait depuis plusieurs années levé sa candidature à l’OTAN pour se poser en « Etat non-aligné » (2010). A l’évidence, cela n’a pas empêché le Kremlin d’attaquer ce pays, la seule perspective d’un accord de libre-échange avec l’Union européenne suscitant l’ire de Poutine. Ne mêlons donc pas les causes et les conséquences : c’est l’agression russe qui explique la candidature de l’Ukraine à l’OTAN, non pas l’inverse.

 

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

Sondage sécurité : un mauvais bilan de Macron pour 62 % des Français

 

La sécurité est de loin le champ d’action qui mécontente le plus l’opinion publique. Macron est très sévèrement jugé sur cette question. D’après le baromètre Fiducial-Odoxa pour Le Figaro  62 % des Français considèrent comme «mauvais» le bilan de son quinquennat.

Déçus, ils jugent que son action n’a pas été à la hauteur en particulier en matière de lutte contre la délinquance (74 %) contre laquelle, pourtant, avait été déployée la «police de sécurité du quotidien» au début de la mandature. Considérée comme un «marqueur» pour lutter contre les délits et les incivilités pourrissant la vie des administrés, cette réforme est ressentie comme un échec total.

En cause sans doute le manque de moyens notamment de policiers sur le terrain mais aussi le laxisme de la justice.

Terrorisme: Quel équilibre entre sécurité et liberté

Terrorisme: Quel équilibre entre sécurité et liberté

Contrairement à la doctrine actuelle, ce n’est pas par le déploiement secret de technologies de surveillance toujours plus intrusives mais par davantage de débats politiques et de coopération interservices et interétatiques que la France assurera sa sécurité.

Par Jacques Follorou du Monde

On savait que le procès historique des attentats du 13 novembre 2015, ouvert le 8 septembre 2021, irait au-delà de l’examen des seules responsabilités pénales. Sa durée exceptionnelle, neuf mois, disait déjà que la cour d’assises serait aussi un lieu de compassion et de compréhension d’une violence hors du commun pour la France. Mais se doutait-on que la justice accorderait l’onction de son décorum solennel à une doxa française sécuritaire qui mérite pourtant d’être discutée ?

Le 17 décembre, Patrick Calvar, patron de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) de 2012 à 2017, fut le dernier témoin à passer à la barre avant la trêve des fêtes. Quand ce Breton taiseux, né à Madagascar, s’exprime, il faut toujours tendre un peu l’oreille. Parce qu’il parle à voix basse, mais aussi parce qu’il incarne à bien des égards un discours dominant en matière de politique de sécurité. Or, ce fut le cœur de son audition. Pour lui, si « tout attentat est un échec », les attaques de novembre 2015 posent une autre question : « Voulons-nous plus de liberté ou plus de sécurité ? »

Pour expliquer le manque d’efficacité de 2015, dit-il, il faut pointer les obstacles juridiques qui brident le renseignement humain, notamment en matière d’infiltration de réseaux. Mais surtout, M. Calvar estime que le cadre légal actuel en matière de respect des libertés individuelles revient à se priver de puissants moyens technologiques permettant de déchiffrer les communications ou de surveiller des milliers de suspects en même temps. Ainsi, l’usage de la biométrie aux frontières aurait, assure-t-il, permis d’interdire le territoire européen à Abdelhamid Abaaoud, le coordinateur des attentats.

« Si vous voulez faire un contrôle frontière, il faut de la technologie, là vous aurez des résultats, a-t-il dit. Ces attentats questionnent des choix politiques (…), voulons-nous une société de plus grande surveillance ? Les technologies existent. Mais est-ce que nous voulons un peu moins de liberté ? » Tels seraient donc les termes du problème : moins de liberté pour plus de sécurité. Une équation qui appelle de nombreuses réserves.

Pour François Thuillier, ex-officier d’un service antiterroriste devenu chercheur au Centre d’études sur les conflits, l’efficacité n’est pas qu’une affaire de degré d’intrusion ou de surveillance des populations. « On ne peut pas faire une généralité de la question du contrôle biométrique. La préparation des attentats de novembre 2015 ne réside pas dans le seul franchissement de la frontière par Abaaoud, c’est un ensemble complexe de facteurs. En contrôlant la société, on croit bloquer la menace. Or, le renseignement technique est une fuite en avant qui maintient à distance de la cible, des nuances et des complexités humaines. »

 

Politique sécurité : l’escroquerie de Macron

Politique sécurité  : l’escroquerie de Macron

 

Macron n’a guère de scrupules on le sait pour affirmer tout et faire le contraire. Le fameux en même temps particulièrement dans le domaine de la sécurité terrain complètement négligé depuis cinq ans notamment même si les gouvernements précédents ont aussi leur part de responsabilité. Il faut en effet une certaine dose de culot pour annoncer un projet de loi de 15 milliards d’euros sur cinq ans destinés à combattre l’insécurité.

En fait, Macron n’a pas hésité un seul instant à reprendre les thèmes de la droite à son compte. De la même manière qu’un moment donné il a repris en sa faveur les thèmes de l’environnement pour ensuite lâcher Nicolas Hulot devenu infréquentable. Un seul exemple la reconversion au nucléaire du président hier mise sous le coude en raison de la présence de Nicolas Hulot au gouvernement.

 

Cette annonce de Macron est davantage celle d’un candidat que d’un président de la république qui découvre quelques semaines avant les élections l’intérêt de prendre en charge l’insécurité galopante dans le pays bien au-delà des statistiques officielles.

 

Et pour cause nombre de plaintes ne sont même pas reçues, ne sont pas instruites, ne sont pas suivies de sanctions ou même sont complètement ignorées. En outre, il n’existe même pas d’outils statistiques pour mesurer les incivilités du quotidien.

Ce plan contre l’insécurité constitue de la part de Macron une véritable escroquerie intellectuelle et politique.En plus avec un horizon à 2030 !

«Après avoir redonné des moyens au ministère de l’Intérieur pendant les cinq ans écoulés, le président de la République a dessiné une modernisation profonde et sans précédent de l’administration que j’ai l’honneur de diriger. La réflexion a remplacé le réflexe habituel», assure pourtant Gérald Darmanin.

Au-delà des 10.000 créations de postes dans la police et la gendarmerie, qui devraient aboutir à la fin de l’année 2022, Emmanuel Macron a ainsi annoncé vouloir un «doublement des forces de police en action sur le terrain pour la sécurité d’ici à 2030». Cela va se traduire par des réorganisations dans le travail, avec notamment la suppression des «tâches indues ou périphériques», comme celles qui relèvent de l’administratif par exemple.

Santé-Vaccin obligatoire, ceinture de sécurité, même combat ?

Santé-Vaccin obligatoire, ceinture de sécurité, même combat ?

L’obligation de s’attacher en voiture a mis du temps avant d’être acceptée en Allemagne. Pour l’hebdomadaire Der Spiegel, les discussions des années 1970 sur le sujet sont comparables aux débats actuels concernant l’obligation vaccinale.

Notons que l’obligation vaccinale et l’interdiction d’alcool au volant constituent une comparaison encore plus pertinente car dans les deux cas c’est aussi la vie des autres qui est en danger .NDLR

 

Doit-on sacrifier sa liberté individuelle au profit de la sécurité de tous ? En Allemagne, cette question est au cœur des débats publics, depuis la prise de position du chancelier Olaf Scholz, début décembre, en faveur d’une obligation vaccinale contre le Covid-19. Partisans d’une telle mesure, le ministre-président de Bavière conservateur Markus Söder et le ministre des Finances libéral Christian Lindner l’ont, entre autres, comparée au port de la ceinture de sécurité, devenue obligatoire à l’ouest du pays en 1976.

“Le combat culturel sur l’obligation de la ceinture de sécurité rappelle fortement les débats actuels sur la vaccination obligatoire”, approuve Der Spiegel. À la fin des années 1970, l’utilisation de la ceinture en voiture n’allait pas de soi outre-Rhin, mais la modernisation des voitures et la multiplication des accidents a poussé les autorités à agir. À l’époque – “et c’est toute l’ironie de l’histoire” –, la vaccination contre la variole était imposée.

« Une injection passait encore, mais donner des consignes aux automobilistes était considéré comme trop intrusif.”

 

Présidentielle 2022 : et pourquoi pas le droit de vote dès la maternelle ?

Présidentielle 2022 : et pourquoi pas le droit de vote dès la maternelle ?

 

 

À défaut d’une campagne électorale de haut niveau, on doit se satisfaire d’un débat démagogique et au ras des pâquerettes. Ainsi par exemple les promesses d’augmentation de salaire des différentes catégories sociales. Ainsi récemment concernant le droit de vote que la candidate socialiste veut ramener à 16 ans. Une proposition également soutenue par député François Jolivet (LREM). L’objectif est évidemment de rabattre une clientèle électorale jeune en espérant qu’elle récompensera les auteurs de la proposition.

Un débat évidemment surréaliste car on a déjà bien du mal en France à élever le niveau de responsabilité de jeunes gens de 18 ans . Pourquoi pas aussi le vote à 14 ans, à 12 ans voir à la maternelle.

 On comprend évidemment que la candidate socialiste à la ramasse dans les sondages se laisse aller à la pire démagogie dans nombre de domaines. On comprend moins que la république en marche rejoigne le mouvement général de complaisance vis-à-vis de la nullité du débat.  À moins évidemment que dans les rangs de la majorité on commence à s’inquiéter quant aux certitudes de réélection de Macon. Lors d’un débat organisé à Midi Libre sur le thème des jeunes et l’Europe, la députée européenne Irène Tolleret (LREM) s’était curieusement elle aussi dit favorable à un «droit de vote à 16 ans». L’eurodéputée marcheuse rappelle cette semaine que «ces jeunes ont une conscience politique, une capacité de mobilisation. Pourquoi ne pas leur donner le droit de vote ?».

La candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, en rajoute une couche. Dans une interview à Franceinfo ce lundi matin, la maire de Paris va jusqu’à suggérer «qu’il faudrait aussi permettre aux jeunes d’être éligibles». Elle estime notamment que le droit de vote dès 16 ans permettrait de «prendre conscience de ce que cela signifie d’être dépendant des autres», et de la «fragilité de la démocratie». Et pourquoi pas effectivement un président de la république de 16 ans et même de 8 ans ?

Sécurité routière : Zemmour complètement à côté de la plaque

Sécurité routière : Zemmour complètement à côté de la plaque

 

De toute évidence Zemmour dans sa démarche populiste a commis une grave erreur en essayant de flatter les automobilistes et en s’attaquant aux vertus de la sécurité routière. Visiblement il ne connaît pas grand-chose à la problématique. Les facteurs explicatifs de l’insécurité sont très majoritairement liés à la vitesse et à l’alcool ( maintenant aussi à la drogue). Certes d’autres éléments ont sans doute contribué à améliorer les chiffres de la sécurité comme les progrès techniques de la voiture ou des infrastructures.

 

Mais il est évident que le permis à points comme les radars ont été les mesures les plus radicalement efficients. C’est ainsi qu’on a pu passer par exemple en d’une trentaine d’années de 9000 morts à 2500 ; ce qui évidemment est encore trop.

.

Parmi les réactions aux propos d’Éric Zemmour, celle de Jean-Yves Lamant, vice-président de la Ligue contre la violence routière, interrogé ce dimanche par RTL, est sans appel : «Les spécialistes disent que c’est le permis à points, combiné avec les radars, qui a permis de diviser par deux le nombre de morts entre 2002 et 2012».

Contenants alimentaires : l’agence nationale de sécurité dénonce la présence de bisphénol A

Contenants alimentaires : l’agence nationale de sécurité dénonce la présence de bisphénol A

Le bisphénol A est un produit chimique utilisé notamment dans la fabrication de plastiques, classé par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) comme un perturbateur endocrinien, capable d’interférer avec notre système hormonal. Il est interdit en France depuis 2015 dans les contenants alimentaires, mais aussi depuis 2020 dans les tickets de caisse. Le nom des entreprises et organisations professionnelles mises en cause n’a pas été communiqué. L’Autorité de la concurrence assure les avoir notifiées «il y a quelques jours» de la procédure engagée.

Sécurité sociale : encore un trou 35 milliards en 2021

Sécurité sociale : encore un trou 35 milliards en 2021

Après un quasi équilibre en 2019, les comptes de la sécurité sociale dérivent complètement et pas seulement en raison de la crise du Covid . Le déficit prévisionnel du seul régime général et du FSV atteindrait34,5 milliards d’euros. Une importante dégradation par rapport à la situation «proche de l’équilibre» en 2019 : la crise sanitaire a mis un coup d’arrêt brutal à près d’une décennie d’amélioration des comptes, entre 2010 et 2019.

 . En 2021, les recettes des régimes de base et du FSV devraient s’envoler à 529,3 milliards d’euros, en forte progression par rapport aux quelque 497,2 milliards d’euros de 2020.

Climat et sécurité: Thèmes de l’Union économique du Sud

Climat et sécurité: Thèmes de l’Union économique du Sud

 

 

Neuf pays du Sud de l’Union européenne vont se réunir en Grèce, avec la participation de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, pour traiter des questions climatiques et sécuritaires. Seront traités aussi les questions migratoires et les rapports avec la Turquie.

Selon l’Elysée, la réunion sera l’occasion d’une «forme de retour d’expérience» sur le mécanisme européen de protection civile et «la nécessité d’avoir désormais recours plus directement à ce dispositif» mis en place il y a deux ans pour «renforcer notre force de frappe collective» contre les incendies. Le sommet d’Athènes devrait également déboucher sur la réaffirmation «d’engagements sur la lutte contre la déforestation et sur la gestion des forêts en Méditerranée et en matière de protection civile», selon la même source.

Présidentielle 2022 : le plan sécurité de Xavier Bertrand

Présidentielle 2022 : le plan sécurité de Xavier Bertrand 

 

En matière de sécurité, Demain, si on ne fait rien, certains feront justice eux-mêmes. Et après-demain, ce sera la guerre civile», a déclaré Xavier Bertrand qui a présenté ses propres mesures en indiquant que : «Toute personne qui commet un délit ou un crime doit avoir la certitude qu’elle sera sanctionnée».

- Donner la possibilité aux procureurs de prononcer «sans passer par un juge du siège, des peines d’amende ou des travaux de réinsertion pour tout délit dont la peine d’encourue est de moins de cinq ans.»

  • Rétablir les courtes peines de prison, «même inférieures à un mois».
  • Acter le «rajeunissement de la délinquance», en ramenant la majorité pénale à 15 ans. «.
  • Appliquer la comparution immédiate aux «mineurs récidivistes de plus de 15 ans» pour permettre à la justice de «passer plus rapidement».
  • Mettre en place des «peines minimales obligatoires pour les récidivistes et pour les crimes et délits les plus graves» : «Tous ceux qui seront reconnus coupables d’agression sur les forces de l’ordre, les pompiers, les magistrats, les maires, seront passibles d’une peine minimale d’un an de prison ferme avec comparution immédiate et mandat de dépôt». Ce point fera l’objet d’une «modification constitutionnelle nécessaire» à laquelle Xavier Bertrand se dit «prêt».
  • Passer de 60.000 à 80.000 places de prison «au minimum» en reconvertissant des «sites désaffectées en centres de détention pour les délinquants les moins dangereux». «Les communes qui accepteront d’en accueillir verront leur dotation globale de fonctionnement fortement augmenter».
  • Mettre un terme «définitif» aux aménagements de peine «quasi automatiques». Ils ne seront accordés «qu’à ceux qui présenteront un comportement irréprochable et toutes les garanties de réinsertion et de non-récidive».
  • Instaurer l’expulsion automatique pour «tout détenu étranger à l’issue de sa peine de prison».

Santé:Pour une vraie sécurité mondiale ( Sandro Gozi)

Santé:Pour une vraie  sécuritémondiale ( Sandro Gozi)

 

 

Sandro Gozi, député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen se prononce pour une vraie sécurité sanitaire mondiale.(Dans l’Opinion, extrait)

Tribune

 

 

Le G20 Santé s’est ouvert dimanche 5 septembre à Rome. Les enjeux sont grands : sortir de la crise de la Covid-19 par le haut, éviter qu’elle ne se reproduise et prévenir les risques sanitaires futurs. Le coût humain et économique de la pandémie doit entraîner des mesures urgentes, pensées sur le long terme, pour que demain nous puissions collectivement faire face à d’éventuelles autres crises sanitaires.

Pour ce faire, nous avons élaboré différentes propositions au sein du G20 Health and Development Partnership (G20HDP). Nous proposons ainsi à l’UE d’insérer l’évaluation et le contrôle parlementaire dans le cadre du semestre européen pour déterminer les performances sanitaires et le degré de préparation de chaque Etat membre face à une éventuelle pandémie, pour anticiper et nous préparer au mieux aux risques de l’avenir.

Nous souhaitons par ailleurs améliorer la résilience et augmenter les financements de nos systèmes de santé. Il est en effet impossible aujourd’hui de réfléchir à un renforcement de ces derniers sans réfléchir en parallèle à de nouveaux mécanismes de financements. Pour cela, nous demandons de renforcer les mécanismes existants de gouvernance de la Santé et de créer un nouveau mécanisme de financement de la santé : le Fonds mondial pour la Santé.

La présidence italienne du G20 doit être l’occasion de garantir cette nouvelle feuille de route et ce nouveau calendrier afin de construire une réponse solide et correctement financée. L’an prochain, l’Allemagne sera à la tête du G7 et la France aura la présidence du Conseil de l’UE : ce sont là des opportunités uniques pour renforcer cette nouvelle architecture de la santé.

Dans cette optique, nous sommes plusieurs parlementaires des États du G20 à avoir fait parvenir une lettre commune au Président du Conseil italien, Mario Draghi, aujourd’hui à la tête du G20. Nous lui demandons de :

- soutenir le concept d’un cadre commun d’indicateurs pour promouvoir la responsabilité et le contrôle indépendants de la gouvernance, du financement durable et de la gestion des risques ;

- appeler le G20 à créer un nouveau mécanisme de financement de la santé, le Conseil mondial de financement de la santé indépendant de la direction et du contrôle de l’OMS, à l’instar de l’indépendance de la Cour des comptes de l’UE ;

- soutenir la recommandation du rapport du G20 sur le HLIP (High Level Independant Panel) selon laquelle les pays doivent s’engager à une nouvelle base de financement multilatéral pour la sécurité sanitaire mondiale, basée sur des critères préétablis ;

- soutenir les activités visant à garantir un financement important pour faire face aux futures menaces pour la sécurité sanitaire mondiale, conformément à la récente déclaration du G8 ;

- s’engager à intensifier rapidement la mise au point de vaccins, de produits thérapeutiques et de services de santé, et à garantir un accès équitable à ces produits, ainsi qu’à renforcer les capacités de fabrication durables par le biais de stratégies coordonnées entre les secteurs public et privé ;

- exhorter le G20, sous la prochaine présidence indonésienne (2022), à convoquer une réunion des banques multilatérales de développement (BMD), d’institutions universitaires et du secteur des sciences de la vie et de la pharmaceutique afin d’établir des projets pilotes régionaux pour promouvoir les sciences et technologies de la santé et l’innovation ;

- renforcer une infrastructure durable de recherche et développement afin d’améliorer la préparation et la réponse rapide aux épidémies futures et aux épidémies émergentes, en s’appuyant sur le partage immédiat et en temps utile des pathogènes à potentiel pandémique et d’informations connexes afin de garantir des délais de livraison efficaces pour les nouveaux vaccins, les nouvelles thérapies et les nouvelles technologies ;

- reconnaître que la résistance aux antimicrobiens et les maladies non transmissibles, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, constituent une menace pour la sécurité sanitaire mondiale ;

- promouvoir et renforcer les capacités nationales à conduire la transformation des systèmes et services de santé à l’ère numérique : il est en effet indispensable de soutenir la transformation numérique mondiale et le partage des données dans les domaines ayant le plus d’impact sur les résultats sanitaires et la sécurité sanitaire mondiale, en soutenant des initiatives mondiales telles que l’Académie de l’OMS et l’Académie de la santé ;

- investir en priorité dans la gouvernance, les politiques et les capacités qui favorisent les transformations numériques, car les investissements échouent en raison d’une insuffisance de ressources.

Les pandémies constituent une menace réelle pour nos sociétés et pour l’économie mondiale. Il est temps de changer de paradigme. Le prix économique et humain de cette crise nous exhorte à prendre nos responsabilités et doit nous pousser à bâtir un système de santé ambitieux au niveau international. Une feuille de route claire et précise est plus que nécessaire.

Sandro Gozi est député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen

Sont cosignataires de cette tribune :

- Alan Donnelly (Animateur – Partenariat du G20 pour la santé et le développement)

- Dame Angela Eagle (Labour – Membre de la Chambre des Communes – Ambassadrice mondiale G20HDP)

- Donatella Conzatti (Italia Viva – Membre du Parlement italien)

Pour une vraie sécurité sanitaire mondiale ( Sandro Gozi)

Pour une vraie  sécurité sanitaire mondiale ( Sandro Gozi)

 

 

Sandro Gozi, député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen se prononce pour une vraie sécurité sanitaire mondiale.(Dans l’Opinion, extrait)

Tribune

 

 

Le G20 Santé s’est ouvert dimanche 5 septembre à Rome. Les enjeux sont grands : sortir de la crise de la Covid-19 par le haut, éviter qu’elle ne se reproduise et prévenir les risques sanitaires futurs. Le coût humain et économique de la pandémie doit entraîner des mesures urgentes, pensées sur le long terme, pour que demain nous puissions collectivement faire face à d’éventuelles autres crises sanitaires.

Pour ce faire, nous avons élaboré différentes propositions au sein du G20 Health and Development Partnership (G20HDP). Nous proposons ainsi à l’UE d’insérer l’évaluation et le contrôle parlementaire dans le cadre du semestre européen pour déterminer les performances sanitaires et le degré de préparation de chaque Etat membre face à une éventuelle pandémie, pour anticiper et nous préparer au mieux aux risques de l’avenir.

Nous souhaitons par ailleurs améliorer la résilience et augmenter les financements de nos systèmes de santé. Il est en effet impossible aujourd’hui de réfléchir à un renforcement de ces derniers sans réfléchir en parallèle à de nouveaux mécanismes de financements. Pour cela, nous demandons de renforcer les mécanismes existants de gouvernance de la Santé et de créer un nouveau mécanisme de financement de la santé : le Fonds mondial pour la Santé.

La présidence italienne du G20 doit être l’occasion de garantir cette nouvelle feuille de route et ce nouveau calendrier afin de construire une réponse solide et correctement financée. L’an prochain, l’Allemagne sera à la tête du G7 et la France aura la présidence du Conseil de l’UE : ce sont là des opportunités uniques pour renforcer cette nouvelle architecture de la santé.

Dans cette optique, nous sommes plusieurs parlementaires des États du G20 à avoir fait parvenir une lettre commune au Président du Conseil italien, Mario Draghi, aujourd’hui à la tête du G20. Nous lui demandons de :

- soutenir le concept d’un cadre commun d’indicateurs pour promouvoir la responsabilité et le contrôle indépendants de la gouvernance, du financement durable et de la gestion des risques ;

- appeler le G20 à créer un nouveau mécanisme de financement de la santé, le Conseil mondial de financement de la santé indépendant de la direction et du contrôle de l’OMS, à l’instar de l’indépendance de la Cour des comptes de l’UE ;

- soutenir la recommandation du rapport du G20 sur le HLIP (High Level Independant Panel) selon laquelle les pays doivent s’engager à une nouvelle base de financement multilatéral pour la sécurité sanitaire mondiale, basée sur des critères préétablis ;

- soutenir les activités visant à garantir un financement important pour faire face aux futures menaces pour la sécurité sanitaire mondiale, conformément à la récente déclaration du G8 ;

- s’engager à intensifier rapidement la mise au point de vaccins, de produits thérapeutiques et de services de santé, et à garantir un accès équitable à ces produits, ainsi qu’à renforcer les capacités de fabrication durables par le biais de stratégies coordonnées entre les secteurs public et privé ;

- exhorter le G20, sous la prochaine présidence indonésienne (2022), à convoquer une réunion des banques multilatérales de développement (BMD), d’institutions universitaires et du secteur des sciences de la vie et de la pharmaceutique afin d’établir des projets pilotes régionaux pour promouvoir les sciences et technologies de la santé et l’innovation ;

- renforcer une infrastructure durable de recherche et développement afin d’améliorer la préparation et la réponse rapide aux épidémies futures et aux épidémies émergentes, en s’appuyant sur le partage immédiat et en temps utile des pathogènes à potentiel pandémique et d’informations connexes afin de garantir des délais de livraison efficaces pour les nouveaux vaccins, les nouvelles thérapies et les nouvelles technologies ;

- reconnaître que la résistance aux antimicrobiens et les maladies non transmissibles, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, constituent une menace pour la sécurité sanitaire mondiale ;

- promouvoir et renforcer les capacités nationales à conduire la transformation des systèmes et services de santé à l’ère numérique : il est en effet indispensable de soutenir la transformation numérique mondiale et le partage des données dans les domaines ayant le plus d’impact sur les résultats sanitaires et la sécurité sanitaire mondiale, en soutenant des initiatives mondiales telles que l’Académie de l’OMS et l’Académie de la santé ;

- investir en priorité dans la gouvernance, les politiques et les capacités qui favorisent les transformations numériques, car les investissements échouent en raison d’une insuffisance de ressources.

Les pandémies constituent une menace réelle pour nos sociétés et pour l’économie mondiale. Il est temps de changer de paradigme. Le prix économique et humain de cette crise nous exhorte à prendre nos responsabilités et doit nous pousser à bâtir un système de santé ambitieux au niveau international. Une feuille de route claire et précise est plus que nécessaire.

Sandro Gozi est député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen

Sont cosignataires de cette tribune :

- Alan Donnelly (Animateur – Partenariat du G20 pour la santé et le développement)

- Dame Angela Eagle (Labour – Membre de la Chambre des Communes – Ambassadrice mondiale G20HDP)

- Donatella Conzatti (Italia Viva – Membre du Parlement italien)

- Didier Baichère (LREM – Député français)

- Elmar Brok (CDU – Ambassadeur mondial G20HDP)

- Lord Cunningham of Felling (Labour – Membre de la Chambre des Lords – Ambassadeur mondial G20HDP)

- Véronique Trillet-Lenoir (Renew – Députée européenne).

Sécurité routière : nombre de morts en baisse

Sécurité routière :  nombre de morts en baisse

Baisse  de 5% par rapport à juillet 2019 avec 313 morts, selon les chiffres publiés jeudi 19 août par la Sécurité routière. Par rapport à juillet 2019, la mortalité est particulièrement en hausse chez les automobilistes (153 tués, sept personnes de plus) et des moins de 18 ans (23, soit cinq de plus), précise le communiqué.

Mais, selon l’Observatoire national interministériel de la sécurité routière, 20 personnes de plus ont été tuées en comparaison avec le mois de juillet 2020 (+7%), année dont les données ont subi les effets de la crise sanitaire du Covid-19. En pleine période estivale, « cette accidentalité s’inscrit dans le contexte d’un trafic plus important en juillet 2021 par rapport à juillet 2020, de l’ordre de +10% », détaille la Sécurité routière. En outre-mer, 30 personnes ont été tuées dans un accident de la route en juillet 2021, contre 27 en juillet 2020 et 24 en juillet 2019.

Repenser la sécurité routière

 

Repenser la sécurité routière

 

Alors que le nombre de tués stagne, celui des blessés ne cesse d’augmenter. Aussi est-il temps que la sécurité routière renoue avec une vision politique globale et structurée, estime l’avocat Vincent Julé-Parade dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

Après le rapport de la Cour des comptes du 1er juillet et à l’heure d’une nouvelle vague de départs en vacances, il est impératif de nous interroger sur l’avenir de la politique publique en faveur d’une meilleure sécurité routière. Vingt ans après l’élévation de la lutte contre l’insécurité routière au rang de cause nationale par Jacques Chirac, que reste-t-il de l’efficacité de cette politique publique ? Le nombre de tués stagne mais, depuis huit ans, la France connaît une augmentation du nombre de blessés. Le renforcement perpétuel du contrôle-sanction automatisé semble montrer ses limites.

Il est indispensable que la sécurité routière redevienne un volet de la politique publique à vision longue, globale et structurée. Parmi les propositions formulées par la Cour des comptes, la réorganisation de la délégation à la sécurité routière dans l’échiquier du gouvernement m’apparaît être un point essentiel, bien que très technocratique a priori.

Aujourd’hui, la sécurité routière doit retrouver sa dimension interministérielle. Seule une action coordonnée entre l’ensemble des ministères concernés (ministère de l’intérieur certes, mais également de l’écologie et des transports, de la justice, sans oublier l’éducation nationale, la jeunesse, mais aussi l’économie) permettra de redonner une vision globale et pérenne à cette politique publique. Pour ce faire, il convient d’aller plus loin que la préconisation de la Cour des comptes et de rattacher directement la délégation à la sécurité routière au premier ministre.

L’heure n’est plus aux déclarations d’intention à l’occasion de ponctuels comités interministériels, mais à l’organisation d’un plan d’action global.

Il est tout aussi essentiel d’axer la communication autour du nombre de blessés graves. Si la route tue moins aujourd’hui, elle blesse plus, elle mutile et brise des vies. Elle touche plus certaines catégories d’usagers, notamment les piétons et les cyclistes. La seule référence au nombre de tués est aujourd’hui dépassée. Parler des blessés graves, c’est aussi et surtout parler du bilan humain dramatique permanent. Je reste convaincu que le poids des conséquences corporelles de l’insécurité routière pourrait, de plus, favoriser l’adhésion collective souhaitée par la Cour des comptes.

Certes, la peur du gendarme doit naturellement être maintenue, voire renforcée s’agissant de l’alcool au volant. Mais pour ce faire, il faut nécessairement plus de moyens humains pour assurer l’efficience des contrôles. Là encore, la Cour des comptes appelle fort justement à un renforcement de la présence des forces de l’ordre sur le bord de nos routes. De même, le rôle du système pénal doit aussi être accentué. Dernier maillon de la chaîne contrôle-sanction, qu’il me soit permis de considérer qu’il lui reste encore à faire pour le voir jouer pleinement son rôle.

12345...11



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol