Archive pour le Tag 'Sécurité'

Appel de Macron pour des garanties de sécurité

Ukraine -Appel international de Macron pour des garanties de sécurité

Parallèlement aux discussions entre les États-Unis et l’Ukraine qui ont abouti notamment à une proposition de cessez-le-feu de 30 jours et à la reprise de l’aide militaire américaine, avec une trentaine de pays Macron appelle à la mise en place d’un plan de garantie de sécurité à l’issue de l’arrêt des hostilités

Le président français Emmanuel Macron a appelé mardi les chefs militaires d’une trentaine de pays réunis à Paris à commencer à élaborer «un plan pour définir des garanties de sécurité crédibles» pour l’Ukraine en cas d’accord de paix avec la Russie, a indiqué l’Elysée.

«Face à l’accélération des négociations de paix», Emmanuel Macron a «précisé qu’il fallait aujourd’hui “passer du concept au plan” pour définir des garanties de sécurité crédibles, afin qu’une paix solide et durable soit possible en Ukraine», a fait savoir la présidence à l’issue de ce rendez-vous.

Selon la même source, les participants se sont accordés pour que que les garanties de sécurité «ne soient pas disjointes de l’Otan et de ses capacités», à l’heure où s’effectue pourtant un rapprochement entre Washington et Moscou.

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

Trump veut les terres et métaux rares de l’Ukraine mais sans accorder de sécurité

 

Donald Trump, qui répète sa volonté de mettre fin rapidement à la guerre entre l’Ukraine et la Russie – entrée cette semaine dans sa quatrième année -, entend en fait seulement  récupérer les milliards de dollars d’aides américaines apportées à Kyiv depuis le début du conflit, provoqué par une offensive russe dénoncée comme une invasion par les alliés de l’Ukraine.

S’exprimant mercredi devant des journalistes, le président américain a dit qu’il n’apporterait « pas beaucoup de garanties sécuritaires ». « L’Europe le fera », a-t-il ajouté.

Il a aussi réitéré qu’il fallait que l’Ukraine « oublie » son objectif d’intégrer l’Otan – une position perçue comme une concession majeure faite d’emblée à la Russie, de même que le rejet d’un retour aux frontières ukrainiennes de 2014, soit avant l’annexion par Moscou de la péninsule de Crimée.

Revenu au pouvoir le 20 janvier dernier, Donald Trump a opéré un revirement dans la position de Washington à l’égard de Moscou et de Kyiv, reprochant notamment à l’Ukraine d’être à l’origine de la guerre et de n’avoir pas scellé plus tôt un accord avec la Russie.

L’une des sources au fait de la venue de Volodimir Zelensky à Washington avait déclaré mardi que la question de livraisons d’armes supplémentaires à l’Ukraine était toujours en discussion entre l’administration Trump et Kyiv.

 

 

Ukraine : Une force de sécurité de 30 000 hommes pour Paris et Londres

Ukraine : Une force de sécurité de 30 000 hommes pour Paris et Londres

Londres et Paris réfléchissent actuellement à la mise en place d’une force assurant la sécurité de l’Ukraine après le cessez-le-feu. Une force qui comprendrait au moins 30 000 militaires.

 

Citant des «responsables occidentaux», plusieurs journaux, dont The GuardianThe Financial Times et The Times, indiquent que cette force serait principalement aérienne et maritime, avec une présence «minimale» sur le terrain, à l’écart de la ligne de front dans l’est du pays. Ce contingent militaire aurait pour objectif d’empêcher les attaques russes contre les villes, les ports et les infrastructures ukrainiennes, dans l’éventualité d’un cessez-le-feu conclu sous l’égide des États-Unis, écrit The Guardian.

Selon une source française proche des discussions qui a requis l’anonymat, le Centre de planification et de conduite des opérations (CPCO) de l’armée française planche effectivement sur la question des garanties de sécurité de l’Ukraine.

De fait, l’armée française serait obligée de déployer quasiment «tout ce dont elle dispose» comme équipements et armements pour sécuriser ces déploiements, a indiqué la source française à l’AFP. «Cela veut dire qu’on n’aurait plus grand-chose derrière en cas de dégradation de la situation», a ajouté la même source.

Un véritable aveu de l’indigence d’une armée française à caractère échantillonnaire et qui ne veut pas évoluer par manque de courage et de moyens consacrés à la défense

 

Sécurité-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dit le maire

Société-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dit le maire

 

C’est avec une certaine désinvolture que le maire écolo de Grenoble veut ignorer les critiques sur l’insécurité chronique dans sa ville. Une attitude évidemment irresponsable chez celui qui a toujours freiné l’installation de caméras et le développement des forces sécuritaires.

Après l’explosion mercredi soir d’une grenade dans un bar de Grenoble jetée par un homme armé d’un fusil d’assaut, les propos du maire écologiste publiés le matin même dans Libération, où il assume un complet détachement face aux critiques sur l’insécurité dans sa ville, font réagir.

Mercredi soir, un homme muni d’un fusil de type kalachnikov a pénétré dans le bar associatif Aksehir, avant de lancer à l’intérieur une grenade dégoupillée. Le premier bilan de l’explosion faisait état de 12 blessés, dont six en urgence absolue, semant la stupeur et la colère chez les riverains.
Dans Libé, le maire, lui, estime qu’il «faut résister au tourbillon médiatique» et minimise. «Des fusillades, il y en a partout», élude l’élu qui, depuis son élection en 2014 à la mairie de Grenoble, a toujours refusé d’armer la police municipale et s’oppose fermement au déploiement de caméras de vidéosurveillance. Selon lui, la vidéoprotection «ne sert à rien» en matière de lutte contre le narcotrafic.

Narcotrafic : un plan « Villes de sécurité renforcée »

Narcotrafic : un plan  « Villes de sécurité renforcée »

 Bruno Retailleau veut mettre en place une nouvelle stratégie contre le narcotrafic à travers des « Villes de sécurité renforcée », rapporte franceinfo. 25 villes sont concernées par ce dispositif. Le déplacement du ministre intervient deux jours après l’attaque d’un bar à la grenade dans le quartier du village olympique à Grenoble, qui a fait 15 blessés.

Parmi les 25 villes sélectionnées pour faire partie du dispositif « Villes sécurité renforcée », figure Grenoble. Bruno Retailleau n’a pas encore dévoilé le reste de cette liste.

Lors de sa venue, le ministre de l’Intérieur a mis en avant trois points stratégiques pour lutter contre le trafic de drogue. Un volet judiciaire : démanteler les réseaux et identifier les individus les plus dangereux. Il y a ensuite la dimension sécuritaire : le ministre veut reprendre le contrôle de l’espace public, avec des policiers et des gendarmes dans les immeubles, dans les rues, et sur les routes, avec des contrôles. Enfin, il y a l’aspect administratif : des contrôles dans les commerces pour s’assurer qu’il n’y a pas de blanchiment d’argent dans les livres de compte et vérifier qu’il n’y a pas d’étrangers en situation irrégulière.

 

Société-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dis le maire

Société-Critiques sur la sécurité à Grenoble : « je m’en fous » dis le maire

 

C’est avec une certaine désinvolture que le maire écolo de Grenoble veut ignorer les critiques sur l’insécurité chronique dans sa ville. Une attitude évidemment irresponsable chez celui qui a toujours freiné l’installation de caméras et le développement des forces sécuritaires.

Après l’explosion mercredi soir d’une grenade dans un bar de Grenoble jetée par un homme armé d’un fusil d’assaut, les propos du maire écologiste publiés le matin même dans Libération, où il assume un complet détachement face aux critiques sur l’insécurité dans sa ville, font réagir.

Mercredi soir, un homme muni d’un fusil de type kalachnikov a pénétré dans le bar associatif Aksehir, avant de lancer à l’intérieur une grenade dégoupillée. Le premier bilan de l’explosion faisait état de 12 blessés, dont six en urgence absolue, semant la stupeur et la colère chez les riverains.
Dans Libé, le maire, lui, estime qu’il «faut résister au tourbillon médiatique» et minimise. «Des fusillades, il y en a partout», élude l’élu qui, depuis son élection en 2014 à la mairie de Grenoble, a toujours refusé d’armer la police municipale et s’oppose fermement au déploiement de caméras de vidéosurveillance. Selon lui, la vidéoprotection «ne sert à rien» en matière de lutte contre le narcotrafic.

 

Sécurité routière :Davantage de contrôles concernant les stupéfiants ?

Sécurité routière :  Davantage de contrôles  concernant les stupéfiants ?

Le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot a annoncé jeudi sur RTL qu’allaient être menés «des contrôles de plus en plus importants» des chauffeurs, notamment «au niveau des stupéfiants», après la mort d’une lycéenne dans un accident de car scolaire jeudi matin près de Châteaudun (Eure-et-Loir). Un premier test salivaire aux stupéfiants du conducteur de 26 ans s’est «révélé positif», avait annoncé le parquet de Chartres, confirmant une information révélée par RTL.

«J’en ai parlé cet après-midi avec mon collègue ministre de l’Intérieur»Bruno Retailleau«nous allons mener un certain nombre d’actions pour opérer des contrôles de plus en plus importants», a indiqué Philippe Tabarot. «Malheureusement, ce qui avait été fait (…) contre l’alcool auprès d’un certain nombre de chauffeurs il y a quelques années, devra se faire au niveau des stupéfiants», a-t-il ajouté. Un test sanguin de détection des stupéfiants a été effectué sur le conducteur de car dont les résultats, plus fiables qu’avec le test salivaire, seront connus «très probablement dans la nuit ou demain dans la matinée», a indiqué Philippe Tabarot.

Budget sécurité sociale : le Sénat vote un jour de travail non rémunéré

Budget sécurité social : le Sénat vote un jour de travail non rémunéré

 

Faire travailler tous les actifs sans rémunération pendant sept heures de plus par an pour renflouer la Sécurité sociale? C’est la mesure choc adoptée mercredi 20 novembre par le Sénat, qui plaide pour cette «contribution de solidarité», censée rapporter 2,5 milliards d’euros chaque année à destination de l’autonomie; cette mesure, qui viendrait s’ajouter à la «journée de solidarité» déjà pratiquée et fléchée  » théoriquement » vers le grand âge et le handicap. Le gouvernement s’est dit défavorable à cette proposition «à ce stade» mais ouvert pour la «retravailler» avec les partenaires sociaux.

La mesure n’est pas définitive à ce stade, loin de là: elle sera débattue la semaine prochaine lors d’une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs, chargés de trouver un compromis sur ce texte promis au 49.3 lors de son ultime passage à l’Assemblée nationale. Mais la Haute assemblée et son alliage majoritaire de droite et du centre, soutien précieux du gouvernement de Michel Barnier, a voulu imprimer sa marque sur les débats budgétaires inflammables de l’automne, alors que le gouvernement est en quête de 60 milliards d’euros pour combler le déficit. «Nous ne faisons pas cette proposition de gaîté de cœur», mais «aujourd’hui, il nous faut trouver des moyens» pour «financer le mur du grand âge, le virage domiciliaire et la transformation de nos Ehpad», a insisté la sénatrice centriste Élisabeth Doineau.

 

Sécurité économique : La menace américaine sur l’Europe

Sécurité économique : La menace américaine sur l’Europe

 

L’Europe doit se préparer à ce que les Etats-Unis privilégient la coercition à son égard au détriment de la coopération dans la guerre économique qu’ils livrent face à la Chine, analysent les chercheurs Matt Ferchen et Frans-Paul van der Putten, dans une tribune au « Monde ».

 

Jusqu’aux élections américaines, les pays qui représentaient les dangers les plus immédiats pour la sécurité économique européenne étaient la Russie et la Chine. Désormais, c’est le futur gouvernement américain qui fait peser la plus grande menace sur la nouvelle stratégie de l’Union européenne (UE) en la matière.

Dans leur combat contre le géant chinois, les Etats-Unis ont montré à l’Europe deux visages d’apparence opposée : l’un coercitif, l’autre coopératif. D’abord, sous la première administration Trump [2017-2021], alors que la guerre commerciale entre Washington et Pékin allait crescendo, les Etats-Unis ont contraint, non sans quelques manœuvres d’intimidation, les gouvernements et les entreprises d’Europe à prendre part à leur politique de découplage vis-à-vis de la Chine.

Ils ont notamment poussé les gouvernements européens à adopter des restrictions contre Huawei, le grand fournisseur chinois d’infrastructures 5G. Ensuite, sous l’administration Biden, les Etats-Unis ont tourné le dos à ces méthodes purement coercitives. Ils ont préféré la voie diplomatique, optant pour une coopération avec l’Europe, au nom d’une sécurité économique partagée et d’une atténuation des risques avec la Chine.

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Sécurité Sociale: Un déficit jusqu’à 30 milliards en 2025 !

Une prévision de déficit à  10,5 milliards d’euros, puis à 16 milliards en juin, il atteindra finalement 18,5 milliards d’euros, selon le dernier rapport de la Commission des comptes de la Sécurité Sociale . En 2025, «avant intervention de nouvelles mesures en recettes et en dépenses, le déficit des régimes de base et du Fond de solidarité vieillesse (FSV) pourrait atteindre 28,4 milliards d’euros. Il représenterait alors 0,9 point de PIB, après 0,6 point en 2024 et 0,4 point en 2023»

En 2025, le déficit de l’ensemble des régimes vieillesse de base et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) se dégraderait fortement, à hauteur de 4,7 milliards d’euros, pour atteindre 10,3 milliards. Quant au déficit de la branche maladie, il continuerait à se creuser à 18,7 milliards d’euros, avant mesures du PLFSS. La progression des dépenses continuerait ainsi à dépasser la croissance économique, autrement dit la capacité de l’économie  française à financer la sécurité sociale à taux constant de prélèvements publics.

Budget Sécurité sociale 2025 : Salariés, retraités et patrons vont payer

  Budget Sécurité sociale 2025 : Salariés, retraités et patrons vont payer

La mesure sans doute la plus spectaculaire concerne sans doute le report d’indexation des retraités sur l’inflation. Un report de six mois…. pour l’instant. Il faudra en effet attendre l’évaluation de cette politique financière par les institutions notamment par les agences de notation pour y voir plus clair concernant l’avenir. Par ailleurs l’indemnisation des arrêts maladie sera réduite et il y aura moins d’allégement des cotisations patronales sur les salaires bas.

Pour économiser 3,6 milliards d’euros, le gouvernement va reporter de six mois, au 1er juillet, la revalorisation des retraites, indexée sur l’inflation, qui intervient habituellement en janvier.

Parmi les économies à réaliser, le gouvernement souhaite que l’assurance-maladie rembourse moins les consultations médicales, et les complémentaires santé le fassent davantage. Globalement, la part de l’Assurance maladie descendrait à 60% contre 70% actuellement, mais les modalités restent à définir selon les types de consultations. Le gouvernement attend en tout cas un milliard d’euros de cette mesure.

Pour diminuer de 600 millions d’euros les dépenses liées aux arrêts maladie, l’exécutif entend baisser le plafond de remboursement. L’assurance-maladie versera toujours, à partir du quatrième jour d’arrêt, une indemnité équivalente à 50% du salaire journalier, mais dans la limite d’un plafond de 1,4 Smic, contre 1,8 auparavant. Le reste à charge est souvent compensé par les entreprises, mais une partie des Français devront mettre la main à la poche. La date d’entrée en vigueur n’est pas connue.

Le PLFSS 2025 prévoit de remonter les cotisations patronales entre 1 et 1,3 smic de deux points de pourcentage en 2025, puis de deux points supplémentaires en 2026. Ces cotisations baisseront en revanche pour les salaires compris entre 1,3 et 1,8 smic et remonteront au-delà. Cette réforme doit rapporter 4 milliards d’euros à la Sécurité sociale.

Le texte prévoit d’engager de nouvelles négociations avec les représentants des radiologues et des laboratoires d’analyses médicales pour faire baisser les tarifs de l’imagerie médicale et des analyses biologiques. .

Par ailleurs, pour prescrire certaines analyses de biologie médicale, d’imagerie médicale ou bons de transport sanitaire de patients, dont la liste sera définie par décret, le prescripteur devra remplir un formulaire permettant à l’Assurance maladie d’en évaluer la « pertinence ». Le projet de loi modifie aussi les modalités de négociations conventionnelles entre les taxis conventionnés et l’Assurance maladie, de manière à pouvoir mieux réguler les hausses de tarifs.

Sécurité sociale : un nouveau déficit de presque 20 milliards en 2024

Sécurité sociale : un nouveau déficit de presque 20 milliards en 2024

 

Alors qu’on cherche désespérément 20 milliards d’économies et 40 milliards de nouvelles fiscalités pour le budget 2025, la sécurité sociale apporte d’ores et déjà sa contribution négative pour 2024 avec un déficit qui va approcher les 18 milliards. Bref de quoi ternir encore un peu plus la situation déjà catastrophique du pays. Ce qui n’empêche nullement par exemple la nouvelle gauche populaire (NF P) de proposer un programme de dépenses de 50 milliards supplémentaires pour le budget 2025 ! Des propositions tellement hors-sol qu’elles ont été à peine évoquées dans les grands médias.

Le déficit de la Sécurité sociale atteindra 18 milliards en 2024, selon plusieurs sources ayant eu connaissance du projet de budget de la sécurité sociale (PLFSS 2025). Cette nouvelle estimation assombrit encore celle publiée en mai par la Commission des comptes de la Sécurité sociale, qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en tablant sur un déficit 2024 de 16,6 milliards, contre 10,5 milliards initialement programmés dans le budget adopté l’année dernière par le Parlement.

Par ailleurs, pour 2025, le gouvernement prévoit un déficit de 15,7 milliards d’euros, selon un avant-projet de PLFSS publié par le média Contexte, mercredi en début d’après-midi. En 2024, le dérapage du déficit de la Sécurité sociale est tiré par celui de la branche maladie, qui approcherait cette année les 14,6 milliards, contre 11,4 anticipés au printemps. Pour 2025, le gouvernement prévoit diverses mesures d’économies pour redresser la barre, atteignant 15 milliards d’euros.

 

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

Sondage: Immigration, sécurité… 75 % au moins pour les mesures Retailleau

D’après un sondage Odoxa-Backbone pour Le Figaro publié ce jeudi, une large majorité de Français est favorable au rétablissement du délit de séjour irrégulier (79 %), au durcissement des conditions d’octroi des titres de séjour pour les sans-papiers (78 %), puis au remplacement (69 %) de l’aide médicale d’État (AME) par une aide médicale d’urgence (AMU).

Ce plébiscite se retrouve également sur les enjeux sécuritaires. Huit personnes interrogées sur dix sont ainsi favorables au retour des «peines planchers » – dispositif installé en 2007 par Nicolas Sarkozy avant d’être supprimé par son successeur socialiste.

Sécurité : Bruno Retailleau hausse encore le ton !

 

Sécurité : Bruno Retailleau hausse encore le ton !

Avant de se répandre dans les médias, le nouveau ministre de l’intérieur commence par parler dans une grande interview au Figaro. Ce n’est pas le premier ministre de l’intérieur qui promet de terroriser les fauteurs de troubles. Le problème c’est que souvent l’action n’est pas à la hauteur de l’enjeu, on pense en particulier à l’insécurité et au trafic de drogue. Dans ce domaine comme dans d’autres, on se gave trop souvent de mots. Et le nouveau ministre de l’intérieur devrait éviter de ce saouler de son propre discours.

 

LE FIGARO.- Vous devenez ministre pour la première fois à 64 ans , en assumant la charge du ministère de l’Intérieur. Quelle est votre première impression en entrant à l’hôtel de Beauvau ?

BRUNO RETAILLEAU.- Je ressens un sentiment d’humilité et d’urgence. Je suis aussi animé par le même esprit de vérité que le premier ministre : jamais je ne raconterai d’histoires aux Français. Ils sont fatigués du « tout à l’ego ». Je ne suis pas là pour faire semblant mais pour faire vraiment. Sur le front sécuritaire comme sur le front migratoire, la cote d’alerte est atteinte. Je n’aurai donc qu’un seul mot d’ordre : rétablir l’ordre. L’ordre dans les rues, l’ordre aux frontières, l’ordre dans les esprits aussi, car il nous faut revenir à des évidences simples : un policier n’est pas une assistante sociale, un délinquant n’est pas une victime, un pays n’est pas un hall de gare. …

 

Sécurité sociale : le trou s’agrandit encore

Sécurité sociale : le trou s’agrandit encore

 

 

 

D’après la Cour des Comptes, les comptes de la Sécu vont se dégrader davantage que prévu en 2024. La Sécurité sociale qui prévoit un déficit de 16,6 milliards en 2024, contre 10,5 milliards initialement programmés dans le budget de la Sécurité sociale 2024. Une dégradation qui s’explique par le déficit des retraites, qui atteindrait alors 14 milliards, et celui de la santé, 3 milliards. Cette détérioration est d’autant plus « préoccupante qu’elle repose sur des prévisions de croissance économique considérées comme optimistes », a déclaré Pierre Moscovici, premier président de la Cour des comptes.

 

 


Les soins de ville notamment sont en train de déraper par rapport à l’objectif fixé par le budget 2024 de la Sécurité sociale et risquent de creuser de 500 millions d’euros supplémentaires le déficit prévu. Il existe « un risque élevé de dépassement du sous-objectif des soins de ville au vu de la progression de ces dépenses au cours des six premiers mois de l’année 2024 », écrit le comité d’alerte sur l’évolution des dépenses d’assurance maladie, dans son dernier avis dévoilé par le quotidien Les Echos.

Ce comité d’experts est chargé de suivre tous les six mois l’écart entre les dépenses réelles de l’Assurance maladie et l’objectif fixé par la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS), votée chaque automne au Parlement. La LFSS prévoyait que les soins de ville représentent en 2024 une dépense de 108,4 milliards d’euros. Mais sur les six premiers mois de l’année, « les dépenses brutes effectives » liées aux soins de ville ont progressé de +5,7% par rapport à la même période en 2023, soit 1,5 point supplémentaire par rapport à l’objectif fixé de +4,2%, analysent-ils.

La « plupart » des soins de ville concernés L’écart concerne « la plupart » des postes de soins de ville : biologie médicale, transports de patients, honoraires des médecins spécialistes, des masseurs-kinésithérapeutes, arrêts maladie, médicaments et dispositifs médicaux, indique le comité, observant la « dynamique » du volume des prises en charge.

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