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Un gouvernement de seconds couteaux

Un gouvernement de seconds couteaux

 

Un gouvernement pléthorique de 38 ministres dont la composition a nécessité un savant dosage des orientations politiques et des susceptibilités. Hormis Retailleau , et  encore, ce gouvernement est surtout composé de responsables de second voire de troisième niveau politique , une sorte de gouvernement de seconds couteaux pour ne pas effrayer d’entrer les trois grandes tendances qui dominent à l’Assemblée nationale ( et rassurer Macron). Un gouvernement qui n’est évidemment pas représentatif du résultat des législatives puisque ni le rassemblement national, ni le Front de gauche ne sont associés d’une manière ou d’une autre. Une exception toutefois Didier Migaud, autrefois socialiste surtout spécialiste de l’économie et qu’on envoie à la justice !

Ce n’est pas non plus un gouvernement d’experts. Certains connaissent les dossiers, d’autres un peu, d’autres pas du tout. Mais c’est la conséquence d’un dosage davantage de tendances politiques que de capacités d’expertise.

Évidemment la question la plus immédiate qui se pose est celle de savoir si ce gouvernement va résister ou non à l’examen du budget notamment avec le risque éventuel d’une motion de censure en cas de très fortes divergences.

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux pour un fiasco électoral

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux pour un fiasco électoral

Comme d’habitude les têtes de liste des élections européennes seront occupées essentiellement par des seconds couteaux.

En cause, le fait que la plupart des partis à gauche mais aussi à droite risquent d’enregistrer des résultats catastrophiques. Ce sera le cas d’abord pour le pouvoir avec les partis coalisées autour de Macron. Une défaite grave est également prévue pour le parti des Républicains. Mais à gauche ce sera sans doute aussi la débandade avec surtout l’écroulement des Insoumis. L’extrême droite va surtout profiter de cette élection traditionnellement peu fréquentée par les électeurs.

On pourrait assister un fiasco électoral avec environ  60 % d’abstention. Cela d’autant plus qu’il est bien difficile de comprendre les vraies orientations de la plupart des partis qui proposent souvent un cocktail européen, nationaliste et démagogique.

De gauche à droite, les principales têtes de liste pour les élections européennes : Jordan Bardella (RN), Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Raphaël Glucksmann (Place publique) et Valérie Hayer (Renaissance).

Lors du dernier scrutin, en mai 2019, le Rassemblement national (RN) était arrivé en tête des suffrages avec 23,34% des voix, contre 22,42% pour la liste de la majorité présidentielle, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. Les sondages réalisés jusqu’à présent donnent toujours le parti de Jordan Bardella en tête.

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février.

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

 

 

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux

Liste des élections européennes : surtout des seconds couteaux

Comme d’habitude les têtes de liste des élections européennes seront occupées essentiellement par des seconds couteaux.

En cause, le fait que la plupart des partis à gauche mais aussi à droite risquent d’enregistrer des résultats catastrophiques. Ce sera le cas d’abord pour le pouvoir avec les partis coalisées autour de Macron. Une défaite grave est également prévue pour le parti des Républicains. Mais à gauche ce sera sans doute aussi la débandade avec surtout l’écroulement des Insoumis. L’extrême droite va surtout profiter de cette élection traditionnellement peu fréquentée par les électeurs

De gauche à droite, les principales têtes de liste pour les élections européennes : Jordan Bardella (RN), Manon Aubry (LFI), Marie Toussaint (Les Ecologistes), Raphaël Glucksmann (Place publique) et Valérie Hayer (Renaissance).

Lors du dernier scrutin, en mai 2019, le Rassemblement national (RN) était arrivé en tête des suffrages avec 23,34% des voix, contre 22,42% pour la liste de la majorité présidentielle, selon les résultats définitifs publiés par le ministère de l’Intérieur. Les sondages réalisés jusqu’à présent donnent toujours le parti de Jordan Bardella en tête.

Le « rassemblement national » toujours en tête avec 30 %, Soit 11 points d’avance sur la majorité, tandis que les listes PS-Place publique et écologistes enregistrent une progression notable, selon un sondage Odoxa publié mardi 27 février.

À droite, la liste Les Républicains (LR) de François-Xavier Bellamy reste stable à 8,5% (-0,5 point), devant celle de Reconquête! de Marion Maréchal à 7% (+ 1 point) et Nicolas Dupont-Aignan (4 points, + 2 points).

 

Cette enquête a été réalisée par internet les 21 et 22 février 2024 auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas). La marge d’erreur est comprise entre 1,4 et 3,1 points. Lors du précédent scrutin en 2019, le RN était arrivé en tête avec 23,3% des voix, devant le parti présidentiel LREM (22,4%), EELV (13,5%), LR (8,5%), LFI (6,3%) et le PS (6,2%).

 

 

Mais ces intentions de vote peuvent encore évoluer, au fur et à mesure que les partis choisissent leurs têtes de liste. Franceinfo fait le point sur celles qui sont déjà connues et celles qui restent à définir.

Jordan Bardella, pour le Rassemblement national
L’eurodéputé et chef du Rassemblement national Jordan Bardella à Paris, le 9 novembre 2022. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
L’eurodéputé et chef du Rassemblement national Jordan Bardella à Paris, le 9 novembre 2022. (LE PARISIEN / ARNAUD JOURNOIS / MAXPPP)
Jordan Bardella a confirmé, début septembre 2023, qu’il serait à nouveau tête de liste du Rassemblement national aux européennes. L’eurodéputé de 28 ans a pour objectif d’améliorer encore son score de 2019, le parti étant arrivé en première position avec 23,34% des suffrages et 23 sièges. Encore relativement peu connu lors de la précédente campagne, le natif de Drancy (Seine-Saint-Denis) est devenu entre-temps président du RN et vice-président du groupe Identité et démocratie, le plus à droite du Parlement européen. Celui qui déclarait en 2019 à Marianne vouloir une « Europe des nations » plutôt qu’une « Union européenne carcérale » compte faire des élections « un grand scrutin de mi-mandat » contre Emmanuel Macron, rapporte Le Monde.

Valérie Hayer, pour Renaissance
L’eurodéputée Renaissance Valérie Hayer, lors d’un débat à Metz (Moselle), le 27 août 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
L’eurodéputée Renaissance Valérie Hayer, lors d’un débat à Metz (Moselle), le 27 août 2022. (JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP)
C’est finalement l’eurodéputée de 37 ans qui prendra la tête de la liste de la majorité présidentielle, selon les informations de France Télévisions. Cette relative inconnue était douzième de la liste macroniste en 2019. Elle a été officiellement désignée lors d’un bureau exécutif de Renaissance, jeudi 29 février. Elle aura pour mission de ne pas faire moins bien que le dernier score du camp présidentiel (22,42%), actuellement distancé par le RN dans les sondages. Après la nomination de Stéphane Séjourné, eurodéputé et président du groupe Renew Europe (centriste) au Parlement européen, comme ministre des Affaires étrangères, de nombreux noms ont circulé dans les rangs de la majorité, dont ceux d’Olivier Véran et de l’ancien ministre du Logement Julien Denormandie. Si Emmanuel Macron compte largement s’investir dans la campagne, le choix de Valérie Hayer s’annonce comme un signal, en pleine crise agricole. L’élue est née à Château-Gontier, en Mayenne, un département rural et elle est fille et petite-fille d’agriculteurs, souligne France Bleu Mayenne.

Marie Toussaint, pour Les Ecologistes
L’eurodéputé écologiste Marie Toussaint, lors d’un débat au Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin), le 19 avril 2023. (UNION EUROPEENNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé écologiste Marie Toussaint, lors d’un débat au Parlement européen à Strasbourg (Bas-Rhin), le 19 avril 2023. (UNION EUROPEENNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputée sortante, quatrième en 2019 de la liste des Ecologistes – le nouveau nom d’Europe Ecologie-Les Verts (EELV) –, a été désignée cheffe de file du parti par un vote interne en juillet 2023. Marie Toussaint, juriste de 36 ans, s’est notamment illustrée avec L’Affaire du siècle, un recours juridique contre l’inaction climatique de la France. Elle aura la tâche de mener une liste autonome, le parti écologiste ayant rejeté le principe d’une liste commune des partis de gauche. La Lilloise aura fort à faire pour réitérer la surprise de 2019 qui avait vu les écologistes se placer en troisième place du vote, avec 13,48% des suffrages. Traditionnellement pro-Européens, ils réclament que l’Union européenne fasse plus en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

François-Xavier Bellamy, pour Les Républicains
L’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy lors à Valence (Drôme), le 30 septembre 2023. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé Les Républicains François-Xavier Bellamy lors à Valence (Drôme), le 30 septembre 2023. (NICOLAS GUYONNET / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé François-Xavier Bellamy, déjà tête de liste Les Républicains (LR) en 2019, rempilera, a annoncé le patron du parti Eric Ciotti, le 15 janvier. Le nom du conservateur de 38 ans ne faisait pourtant pas l’unanimité. Le député du Pas-de-Calais Pierre-Henri Dumont appelait de ses vœux Michel Barnier à prendre la tête de liste, en octobre dans Le Point. Une demande déjà retoquée par l’ancien commissaire européen, selon Nice-Matin. Le parti de droite a pour objectif modeste de faire au moins autant que son score, pourtant décevant, de 8,48% en 2019. Officieusement, LR souhaite surtout faire mieux que Marion Maréchal « pour montrer que l’aventure Zemmour est finie », confiait un cadre du parti à franceinfo.

Manon Aubry, pour La France insoumise
L’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry, lors d’un meeting durant la campagne présidentielle de 2022 à Ploufragan (Côtes-d’Armor), le 10 février 2022. (EMMANUELLE PAYS / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputée La France insoumise Manon Aubry, lors d’un meeting durant la campagne présidentielle de 2022 à Ploufragan (Côtes-d’Armor), le 10 février 2022. (EMMANUELLE PAYS / HANS LUCAS / AFP)
C’est Manon Aubry elle-même qui a annoncé être la cheffe de file de La France Insoumsie (LFI) aux prochaines élections européennes lors dans un entretien à 20 Minutes publié fin janvier. L’eurodéputée de de 34 ans, qui est coprésidente du groupe de la gauche radicale au Parlement européen, avait récolté 6,31% des suffrages en 2019. La France insoumise à longtemps plaider toujours pour la création d’une liste commune à gauche en vue des élections européennes. En cause, les divergences des partis de gauche sur l’Europe, LFI étant largement plus méfiante vis-à-vis de l’Union européenne que le PS ou EELV. Manon Aubry défendait ainsi dans 20 Minutes une « rupture claire avec l’Europe libérale », estimant que l’UE « reste droguée au libre-échange, l’austérité et la marchandisation de tout ».

Raphaël Glucksmann, pour le Parti socialiste ?
L’eurodéputé et cofondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann, lors d’un meeting de lancement de la campagne pour les élections européennes à Paris, le 8 octobre 2023. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)
L’eurodéputé et cofondateur de Place publique, Raphaël Glucksmann, lors d’un meeting de lancement de la campagne pour les élections européennes à Paris, le 8 octobre 2023. (NICOLAS LIPONNE / HANS LUCAS / AFP)
Le cofondateur du mouvement Place publique, eurodéputé sortant, s’est officiellement lancé en septembre dans la course aux européennes. Raphaël Glucksmann, qui était à la tête d’une liste réunissant le Parti socialiste (PS), Nouvelle Donne et le Parti radical de gauche en 2019, rassemblera à nouveau les sociaux-démocrates derrière lui. Après des mois de discussions Place Publique et le PS ont finalement validé leur alliance dimanche 25 février, rapportait le parti à la rose sur X. L’eurodéputé, compagne de la journaliste Léa Salamé, s’est fait notamment connaître pour son engagement sur les questions liées aux droits humains, plus particulièrement au traitement des Ouïghours par la Chine. Coqueluche des médias depuis le début, il devra faire mieux que les 6,19% récolté par sa liste en 2019.

Léon Deffontaines, pour le Parti communiste français
Léon Deffontaines, tête de liste pour le PCF aux élections européennes de 2024, le 16 septembre 2023 à la Fête de l’Humanité au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
Léon Deffontaines, tête de liste pour le PCF aux élections européennes de 2024, le 16 septembre 2023 à la Fête de l’Humanité au Plessis-Robinson (Hauts-de-Seine). (MAGALI COHEN / HANS LUCAS / AFP)
C’est un inconnu du grand public de 27 ans que le Parti communiste français (PCF) a désigné début novembre pour mener sa liste autonome, hors du cadre de la Nupes. Ancien patron des jeunes communistes, Léon Deffontaines était l’un des porte-parole de Fabien Roussel lors de la campagne présidentielle de 2022. Originaire d’Amiens (Somme), celui qui espère marcher dans les pas de « son mentor », à promis sur le réseau social X d’ »aller à la reconquête de l’électorat populaire ». Le candidat communiste aura comme objectif de dépasser le seuil des 5%, alors que le PCF n’avait récolté que 2,49% des suffrages en 2019.

Hélène Thouy, pour le Parti animaliste
Hélène Thouy, la cofondatrice du Parti animaliste, lors d’une manifestation contre la chasse à Laillé (Ille-et-Vilaine), le 13 novembre 2021. (THOMAS BR?GARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)
Hélène Thouy, la cofondatrice du Parti animaliste, lors d’une manifestation contre la chasse à Laillé (Ille-et-Vilaine), le 13 novembre 2021. (THOMAS BR?GARDIS / OUEST-FRANCE / MAXPPP)
Comme en 2019, c’est Hélène Thouy, coprésidente du Parti animaliste, qui conduira une liste autonome lors des élections européennes. Agée de 40 ans, l’avocate bordelaise avait réuni 2,16% des suffrages en 2019. Cette fois, la formation politique qui défend les droits des animaux vise les 5% et au moins trois sièges d’eurodéputés, selon Ouest-France. « Cela nous semble atteignable », estimait Catherine Hélayel, la coprésidente du parti, auprès du quotidien régional en octobre.

Marion Maréchal, pour Reconquête
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux européennes 2024, prononce un discours aux Journées des conservateurs à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 14 octobre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)
Marion Maréchal, tête de liste de Reconquête aux européennes 2024, prononce un discours aux Journées des conservateurs à Asnières-sur-Seine (Hauts-de-Seine), le 14 octobre 2023. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)
La nièce de Marine Le Pen représentera le parti d’Eric Zemmour lors du scrutin de juin. L’ancienne députée Front national, parti qu’elle a quitté en 2017 avant de rejoindre Reconquête en 2022, a été désignée comme cheffe de file en septembre. A 34 ans, Marion Maréchal portera la ligne anti-européenne et souverainiste défendue par le programme d’Eric Zemmour, qui veut notamment « reprendre le contrôle des frontières » et instaurer la « supériorité du droit français » sur le droit de l’UE. Elle devra dépasser la barre des 5%, sans quoi son parti se retrouverait sans eurodéputé.

Nathalie Arthaud, pour Lutte ouvrière
La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 6 juin 2023. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)
La porte-parole de Lutte ouvrière Nathalie Arthaud, lors d’une manifestation contre la réforme des retraites à Paris, le 6 juin 2023. (SAMUEL BOIVIN / NURPHOTO / AFP)
C’est la quatrième fois que la porte-parole de Lutte ouvrière (LO) portera les couleurs du parti d’extrême gauche aux élections européennes. Candidate malheureuse aux élections présidentielles de 2012, 2017 et 2022, la trotskiste de 53 ans a annoncé à l’AFP début octobre qu’elle serait cheffe de file aux européennes, accompagnée par Jean-Pierre Mercier, le deuxième porte-parole de LO. Elle n’avait récolté que 0,78% des voix en 2019. Alors que LO estime que l’Union européenne a été créée pour « régler les petites et grandes affaires de la classe capitaliste », le parti ne se prononce pas pour un Frexit, qualifié de « diversion ».

D’autres candidats en lice
Plusieurs formations politiques plus confidentielles se sont lancées officiellement dans la course. Le président de l’Union populaire républicaine François Asselineau, a annoncé en décembre son intention de mener une liste du parti d’extrême droite. L’UPR, qui milite pour une sortie de la France de l’UE, avait obtenu 1,2% des suffrages en 2019. C’est le cas du parti Les Patriotes, dont le président et ancien membre du FN Florian Philippot sera la tête de liste. Il avait recueilli 0,65% des suffrages en 2019. De son côté, le maire de Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) Jean-Christophe Fromantin a annoncé au Figaro son intention de mener une liste composée d’élus locaux. Le conservateur, un temps passé par l’UDI, veut redonner du pouvoir aux collectivités locales et faire entendre leur voix dans l’UE. Le patron du Parti radical de Gauche Guillaume Lacroix a annoncé à l’AFP son intention de présenter une liste unique à l’AFP fin novembre. Le parti s’est allié avec Régions et peuples solidaires début février, qui réunit plusieurs partis régionalistes français, rapporte Ouest-France.

Le patron de la fédération des chasseurs Willy Schraen a annoncé la constitution d’une liste Alliance rurale le 5 décembre à Paris, rapporte le Point . Il n’a pas encore précisé sa position sur cette future liste. Le Parti pirate, qui avait récolté 0,13% des voix en 2019, sera représenté par la conseillère municipale de Strasbourg (Bas-Rhin) Caroline Zorn, rapporte Rue89. Candidat malheureux à la primaire écologiste en 2022, Jean-Marc Governatori a annoncé à Midi libre en août qu’il serait tête de liste de son parti Ecologie au centre pour les européennes. Enfin, le parti pan-européen Volt a choisi le Lillois Sven Franck comme tête de liste.

Présidentielle 2022 : les seconds couteaux du parti républicain contestent les sondages

Présidentielle 2022 : les seconds couteaux du parti républicain contestent les sondages

 

 

La  droite s’étant  nettement réveillée au cours d’élections régionales, les prétendants se font plus nombreux pour l’échéance de 2022. Du coup pour tenter de piéger Bertrand, Pécresse et Vauquiez notamment souhaitent désormais une primaire élargie à la droite et au centre.

L’idée est évidemment d’écarter Xavier Bertrand, nettement tête dans les sondages, qui pour l’instant récuse cette procédure qui en général ne fait pas émerger le meilleur mais le plus consensuel et le plus médiocre. Une logique d’ailleurs qui s’applique aussi bien à droite que chez les écolos. Chez les écolos aussi celui qui est le mieux placé dans les sondages devra se soumettre à des primaires qui pourraient choisir  Éric Piolle le maire de Grenoble, candidat potentiel des verts ayant le moins de chances de figurer en 2022

Deux ministres, seconds couteaux, pour animer le débat

Deux ministres, seconds couteaux, pour animer le débat

 

Le gouvernement avait promis initialement de désigner une personne et un organisme indépendants pour animer le débat national. Finalement après le refus de la présidente de la commission nationale du débat public, le gouvernement choisit la bonne vieille méthode de l’encadrement politique. En plus par deux ministres qui sont des seconds couteaux du gouvernement. En outre pas spécialement représentatifs de cette France profonde qui a exprimé sa colère ou qui la soutient. En effet,  l’une, secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique, est une énarque, quant à l’autre Sébastien Lecornu, le ministre chargé des Collectivités territoriales, c’est l’archétype de l’oligarque qui n’a pratiquement jamais travaillé que dans la politique. Peut-être quand même conscient de la dérive de l’animation du débat, le gouvernement a décidé de compléter ces deux ministres avec trois personnalités qui seront désignées respectivement par le Sénat, par l’assemblée nationale et par le conseil économique et social environnemental. Le problème c’est qu’on se demande bien avec quels moyens ces cinq personnalités vont pouvoir travailler. Certes on souhaite que le débat soit décentralisé le plus possible notamment au niveau des mairies. Reste qu’il faudra bien synthétiser et dégager des priorités avec l’appui d’une logistique. Or en l’état de l’organisation, cette logistique pourrait être le contrôle du préfet. En clair,  le pouvoir souhaite gagner du temps avec un débat dont les Français n’attendent pas grand-chose mais en plus il entend l’encadrer non seulement sur la définition des thèmes mais aussi sur les suites à donner à cette consultation.

 

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Primaire à gauche: le bal des seconds couteaux

Pas vraiment de quoi s’enthousiasmer avec la liste des prétendants à 2017 : sans doute 30 ou 40 candidats maintenant si on ajoute ceux  de gauche et de droite. Dernière annonce en date à gauche, celle de Benoît Hamon, qui s’ajoute à celle la frondeuse Marie-Noëlle Lienemann, de l’écologiste François de Rugy, le président du Front démocrate Jean-Luc Bennahmias et le membre du conseil national du PS Gérard Filoche. Autant de candidats de second rang qui n’ont jamais brillé par leur pertinence et leur charisme. Après ce sera sans doute à Arnaud Montebourg de se déclarer. Le porte-parole d’Arnaud Montebourg, François Kalfon, a confirmé sur RMC la candidature de l’ex ministre à la primaire PS de janvier prochain. Il a déclaré qu’il « y a ceux qui feuilletonnisent leur candidature, là ce n’est pas le genre de la maison (…) Il a déjà écrit sur son carton d’invitation qu’il allait proposer un projet alternatif pour la France ». Ben voyons ! Le porte-parole de Montebourg a ainsi confirmé la candidature de l’ex ministre socialiste à la primaire PS.  » Arnaud Montebourg se présente pour constituer une alternative à François Hollande qui est le candidat officiel mais qui n’arrive pas à s’imposer comme candidat naturel « . « Il y aura une primaire, on exposera nos idées, les conditions du rassemblement pourront se poser le cas échéant au second tour », a-t-il dit, ajoutant: « Arnaud Montebourg n’est pas encore candidat, s’il veut me soutenir il a encore quelques jours pour le faire ».  »Ma conviction, c’est que le président de la République (François Hollande) aujourd’hui, au regard de la déception qu’il a créée dans son propre camp, n’est plus dans cette situation, c’est trop tard, de créer cette relation de confiance avec les Français », a-t-il indiqué.

(Avec AFP)




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