Archive pour le Tag 'Séc'

Caisse de retraite : bientôt à sec

Caisse de retraite : bientôt à sec

 

Comme c’était prévisible le régime général des retraites risque de connaître des graves difficultés financières. En réalité on s’est peu préoccupé de l’équilibre démographique pendant très longtemps et ce n’est qu’en 99 qu’on a commencés à percevoir les conséquences du papy boom. Ce n’est qu’à cette date qu’un fonds de réserve a été constitué en. Un fonds de réserve dont les actifs représentent environ 35 milliards mais dont 15 milliards seulement seront mobilisables en 2025.  Une goutte d’eau  quand on sait qu’il faut financer la retraites d’environ 13 millions de personnes dont la retraite du régime général est de l’ordre de 1000 euros. (Soit 150 milliards par an !) Bref en cas de dérive des fiances du régime génal pas de quoi financer un mois de retites ! Le fond de réserve pour les retraites (FFR) constitué en prévision du “papy-boom” ne pourra que très marginalement éponger le déficit du régime général, selon des prévisions du Conseil d’orientation des retraites (COR), publiées jeudi. Le FRR, qui a été crée en 1999 en prévision de l’arrivée massive des générations du “baby-boom” d’après-guerre à la retraite à partir de 2020, était doté d’une valeur d’actifs de 36 milliards d’euros à la fin de 2016. Mais il est “largement sous-dimensionné face aux déficits restant à couvrir”, selon le COR pour qui ce résultat n’est “pas surprenant” vu qu’on lui a retiré en 2010 ses sources de financement et détourné de son objectif premier. Alimenté à la base par des prélèvements sociaux ainsi que, entre 2000 et 2006, les excédents de la CNAV (Caisse nationale d’assurance vieillesse), il n’a plus d’autres sources de financement depuis la réforme des retraites de 2010 que le fruit de ses placements, dont le rendement annuel moyen est de 4,2%. Le FRR verse par ailleurs chaque année depuis 2011 et jusqu’en 2024 (date à laquelle il n’a plus d’objectif), 2,1 milliards d’euros à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (CADES) pour éponger les déficits des organismes chargés d’assurer les prestations du régime de base de l’assurance vieillesse.

Régime sec pour les anciens présidents

Régime sec pour les anciens présidents 

 

Le populisme est à la mode dans la plupart des composants politiques du pays dans la perspective de 2017. Au plus haut sommet de l’État ont fait dans le populisme monarchique. Ainsi François Hollande en prévision de 2017 évidemment remet-t-il en cause une partie des privilèges des anciens présidents de la république. Des privilèges qui peuvent effectivement se discuter dans la mesure où les intéressés ont accumulé des fortunes de différentes manières qui leur permettent de vivre largement sans l’aide financière de l’État. On peut comprendre évidemment que les mesures de sécurité de ses anciens présidents soient prises en compte par la collectivité, pour le reste c’est plus que discutable comme le sont d’ailleurs certains petits avantages que s’octroient  par exemple ministres, députés et sénateurs. Reste que les sommes en cause pour importante qu’elle soit demeurent  marginale par rapport aux dépenses ou à l’endettement de l’État. Une mesure qui aurait été mieux comprise si elle était intervenue au tout début du mandat de François Hollande. La disposition a été publiée discrètement mercredi au Journal Officiel. Elle instaure une dégressivité des moyens accordés aux anciens présidents de la République.  »Au-delà » de ces cinq années, le nombre des « collaborateurs permanents » passe de sept à trois, celui des agents de service de deux à un, selon ce décret. Pour les anciens présidents « investis avant le 15 mai 2012″, en l’occurrence Valéry Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, ce délai de cinq années « court à compter de la date d’entrée en vigueur du présent décret ». Avant cette réforme, un ancien Président percevait une dotation annuelle de 65.000 euros, mais bénéficiait également d’un appartement de fonction, d’une voiture avec chauffeurs, a le droit à sept collaborateurs, deux personnels de maison, aux billets de trains et avions gratuits… François Hollande avait demandé fin 2013 au vice-président du Conseil d’Etat, Jean-Marc Sauvé, et à Didier Migaud, Premier président de la Cour des Comptes, d’ »évaluer les moyens » mis à disposition par l’Etat pour les anciens présidents de la République en proposant des « évolutions ». Ce rapport, dévoilé par Mediapart le 20 septembre, chiffre les dépenses engagées à 10,3 millions d’euros annuels, dont l’essentiel (6,8 millions) pour les dépenses de protection.

(Avec agences)

Sécu: le déficit augmente, en cause le chômage

Sécu: le déficit augmente, en cause le chômage

Moins de croissance, davantage de chômage et moins de recettes de la sécu. Le cercle vicieux vaut pour tout ; Après avoir amorcé un fléchissement depuis deux ans, le déficit du régime général de la Sécurité sociale devrait à nouveau se creuser en 2013, atteignant 14,3 milliards d’euros, principalement en raison de la conjoncture économique.  Cette nouvelle prévision de la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS) est supérieure à ce que le gouvernement avait escompté et indiqué dans la loi de financement de la Sécurité sociale (LFSS) votée en fin d’année.  Le déficit avait alors été fixé à 11,4 milliards d’euros pour 2013 (11,7 milliards en tenant compte des remarques du Conseil constitutionnel, postérieures).  Dans le détail, les comptes de la branche maladie se dégraderaient fortement par rapport aux prévisions, à -7,9 milliards d’euros (-5,1 milliards prévus), estime la CCSS dans la synthèse de son rapport obtenue par l’AFP.  Pourtant, les dépenses de santé devraient être contenues en 2013, malgré un surcoût lié à l’épidémie de grippe, virulente en début d’année.  La progression de l’Ondam (objectif national des dépenses d’assurance maladie) a été fixé à +2,7% pour 2013. Or, les dépenses devraient être inférieures de 200 millions d’euros à cet objectif.  Le solde de la branche retraite s’établirait à -3,5 milliards et celui de la famille à -3,2 milliards. Seule la branche accidents du travail présenterait un excédent de 300 millions. « La réduction des déficits amorcée en 2011-2012 connaîtrait un coup d’arrêt en 2013″, car « les recettes sont affectées par le ralentissement très sensible de la masse salariale », souligne la CCSS.  En effet, le régime général est financé par les revenus du secteur privé au travers des cotisations et de la CSG (Contribution sociale généralisée).  Mais la hausse du chômage et donc le ralentissement de la masse salariale, prive le régime d’une partie de ses recettes.  Le taux de chômage a bondi à 10,4% au premier trimestre 2013, soit 0,3 point de plus qu’au trimestre précédant, atteignant un niveau inégalé depuis 1998, selon les chiffres de l’Insee publiés jeudi.  La progression de la masse salariale serait limitée à 1,3% en 2013 alors que le budget de la Sécu est basé sur une croissance de 2,3%.  Pourtant, les mesures décidées en 2012 par le gouvernement, comme la hausse du forfait social, ont apporté de nouvelles recettes, de l’ordre de 6 milliards d’euros, ce qui a permis de « compenser en partie » le ralentissement constaté par ailleurs.  En 2013, l’augmentation des prestations de retraite serait plus forte qu’en 2012 (4,2%), selon la CCSS, en raison d’un « pic de départs », lié à la montée en charge de la réforme de 2010 et à une augmentation des départs anticipés.  Mais paradoxalement, alors que le gouvernement a entamé une réforme des retraites, le déficit de la branche retraite est réduit par rapport à 2012 grâce notamment à la hausse des cotisations retraite, pour financer le départ à 60 ans des salariés ayant commencé à travailler tôt.  Les prestations familiales quant à elles ralentiraient en 2013, après la forte augmentation de 2012 liée notamment à la majoration de l’allocation de rentrée scolaire.  Le déficit de la branche famille se creuserait malgré tout de 700 millions d’euros, subissant l’impact du ralentissement de la masse salariale.  Le gouvernement a présenté cette semaine sa réforme de la politique familiale qui devrait permettre d’économiser 1,1 milliard d’euros en 2014 dans l’objectif de rétablir l’équilibre en 2016.  Hors régime général, le Fonds de solidarité vieillesse (FSV) qui finance le minimum vieillesse et les cotisations retraite des chômeurs, présenterait un déficit de 3 milliards d’euros, contre 2,5 milliards prévus.  En ajoutant le FSV, le déficit global est quasiment stable, à 17,3 milliards d’euros, par rapport à 2012 (17,5 milliards).  Il avait atteint 28 milliards en 2010, puis 20,9 en 2011.

 




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