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Sondage PME : 50 % se sentent menacées

Sondage PME : 50 % se sentent menacées

Selon une étude dont rend compte l’AFP,  une entreprise sur deux se sent menacée dans son existence.. Le chiffre exact est de 54 % sur l’enquête de janvier tandis que le chiffre n’atteignait en quelque sorte que 47 % dans l’enquête de septembre. Une évolution négative assez significative et qui rend compte de la dégradation de la situation économique.

 

En septembre bien entendu les opérateurs économiques étaient conscients de la baisse d’activité qui avait concerné l’ensemble l’activité en général et de certains secteurs en particulier. En moyenne donc l’activité économique  a accusé une baisse de l’ordre deux 10 % en 2020 mais pour certains secteurs la diminution peut atteindre 20 %, 50 % et même 80 % notamment dans l’hôtellerie restauration et le tourisme.

Le pessimisme est alimenté maintenant par la hausse presse exponentielle de la pandémie sous l’effet en particulier de la progression des variants du virus. Mais ce pessimisme se nourrit aussi de l’attentisme encore grandement renouvelé chez les investisseurs et les épargnants qui ne voient pas le bout du tunnel. Le plus inquiétant c’est que 30 % des entreprises envisagent des réductions de personnel conséquence mécanique de la baisse d’activité.

Un chef d’entreprise sur deux (49%) estime « ne pas être en capacité de supporter un troisième confinement », selon une enquête réalisée par la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) auprès de ses adhérents et publiée mardi.

Sur 2.400 dirigeants de PME et de très petites entreprises (TPE) qui ont répondu du 7 au 20 janvier à un questionnaire de leur organisation, 54% se déclarent en outre « inquiets sur la pérennité de leur entreprise », contre 47% lors d’une précédente enquête en septembre.

A 53%, ils considèrent que la mise en place du couvre-feu freine leur activité, et un tiers (33%) « ont le sentiment que leur entreprise est sous perfusion de l’Etat ». Interrogés sur l’évolution de leur chiffre d’affaires en novembre et décembre 2020 par rapport à la même période de 2019, les deux tiers (65%) disent qu’il a baissé, un sur cinq qu’il est stable et 15% font état d’une hausse.

Concernant leurs effectifs, ils sont en baisse dans 30% des cas, stables dans 61% des entreprises et en hausse dans 9%.« Pour 2021, les perspectives sont mitigées, mais pas catastrophiques. Si 52% des répondants prévoient une baisse de chiffre d’affaires dans les prochains mois, 48% anticipent un maintien ou même une hausse », relève l’organisation patronale dans un communiqué.

 

« De même, si 25% envisagent de réduire leurs effectifs, 66% pensent le maintenir et 9% prévoient de recruter », poursuit la CPME.

Autre signe d’inquiétude, les chefs des petites et moyennes entreprises sont de plus en plus nombreux à douter de leur capacité à rembourser leurs dettes ou à payer leurs charges.

Une entreprise sur deux a bénéficié de reports de cotisations fiscales ou sociales, et parmi celles-ci, plus d’une sur trois (36%) pense ne pas être en capacité de les rembourser, contre 28% en septembre.

Quant au prêt garanti par l’État (PGE), auquel 58% des PME et TPE répondantes disent avoir eu recours, près d’une sur deux (45%) parmi ces bénéficiaires pense ne pas pouvoir le rembourser, contre une sur trois (34%) il y a quatre mois.

Enfin, seul un quart (26%) des dirigeants de PME/TPE se sentent concernés par le plan de relance du gouvernement, et uniquement un sur dix dit en connaître les modalités.

Les réponses ont fait l’objet d’un redressement pour tenir compte d’une surreprésentation de l’hébergement-restauration et des salles de sport et d’une sous-représentation du bâtiment, précise la CPME.

L’OMC enfonce l’Airbus A350 pour se sauver ?

L’OMC enfonce  l’Airbus A350 pour se sauver ?

Curieusement l’OMC vient de se prononcer en faveur des États-Unis pour permettre la taxation de l’A 380 et de l’A  350 qui d’après l’OMC bénéficieraient de soutiens gouvernementaux. Comme si Boeing ne bénéficiait  pas du même soutien américain. La vérité sans doute c’est que l’OMC tente une opération séduction auprès des États-Unis qui veulent purement et simplement supprimé l’Organisation mondiale du commerce (OMC)

Dans le cadre de ce contentieux vieux de 15 ans, l’OMC a autorisé en octobre les Etats-Unis à taxer 7,5 milliards de dollars (6,7 milliards d’euros) de produits industriels et agricoles importés d’Union européenne comme le vin français, le fromage italien ou le whisky écossais.

L’UE attend une décision de l’OMC dans une affaire similaire concernant des subventions accordées à Boeing, qui doit être jugée au printemps, tout en appelant à un règlement international négocié du problème.

Dans ses conclusions publiées lundi, les trois membres du groupe de mise en conformité rejettent l’argument européen selon lequel la récente décision d’Airbus de mettre fin à la production de son très gros porteur A380 signifie que l’appareil ne peut plus être considéré comme une menace pour Boeing.

L’OMC ne juge plus que l’A380 a provoqué une baisse des ventes de Boeing mais considère toujours que le plus gros avion du monde continuera à réduire la part de marché de Boeing jusqu’à l’arrêt total de sa production, annoncé par Airbus pour la mi-2021.

Concernant l’A350, l’organisation basée à Genève estime que l’appareil a à la fois pesé sur le chiffre d’affaires de Boeing et réduit les perspectives de part de marché de l’avionneur américain sur le marché des biréacteurs long-courriers.

La Commission européenne a dit avoir pris note du rapport, tout en relevant un certain nombre d’erreurs juridiques.

L’exécutif bruxellois, dont le nouveau commissaire au Commerce, l’Irlandais Phil Hogan, a pris ses fonctions dimanche, examine les prochaines étapes, y compris la possibilité de déposer un nouveau recours.

Selon des sources européennes, la décision de l’OMC de ne plus considérer que l’A380 fait baisser le chiffre d’affaires de Boeing a pour conséquence un abaissement du plafond des mesures de rétorsion américaines auxquelles l’OMC a donné son feu vert en octobre.

Dans un communiqué, Airbus a déclaré que les Etats-Unis devraient réduire d’environ 2 milliards de dollars le montant des taxes qu’ils ont imposées en octobre.

De sources américaines, on juge que ces calculs ne sont pas pertinents, en arguant que seul le respect total par l’UE des recommandations de l’OMC, ou un accord négocié entre Bruxelles et Washington, serait à même d’annuler le feu vert de l’OMC à des sanctions.

L’Union européenne comme les Etats-Unis peuvent faire appel de la décision de l’OMC mais ces recours risquent de tomber dans un vide juridique.

L’Organe d’appel de l’OMC, qui examine les recours, cessera de fonctionner le 10 décembre, les Etats-Unis refusant de remplacer les juges qui y siègent !




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