Archive pour le Tag 'scolaires'

Trop de vacances scolaires ?

 Trop de vacances scolaires ?

 

Selon les comparaisons internationales menées par l’OCDE, la France fait partie du quart des pays dont la durée de l’année scolaire est la plus courte, n’excédant pas 36 semaines, alors que la médiane se situe à 38 semaines – et qu’un tiers des pays se situe au-delà de 40 semaines). Seuls deux pays ont une année scolaire moins longue que celle de la France, soit 35 semaines. Cela signifie-t-il que la France accorde bien plus de vacances l’été à ses élèves que les autres pays ? En réalité, avec ses presque 9 semaines de congés estivaux, la France ne se situe que dans la moyenne. Pour l’enseignement primaire, la longueur des « grandes vacances » varie du simple au double selon les pays : elle est de 13 ou 12 semaines pour 10 pays contre 6 semaines dans 5 pays.

Par Enseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité dans The Conversation

Les vacances d’été sont-elles un héritage de la France agricole ? La trace d’une époque où les enfants aidaient leur famille pour les moissons ? En réalité, le tempo qui s’est finalement imposé est celui des établissements secondaires qui n’accueillaient pourtant sous la Troisième République que 2% ou 3% d’une classe d’âge.

Comme l’a bien montré l’historien Antoine Prost, les nobles ne devaient pas « travailler » : cela aurait été « déroger » à leur rang. D’où, le plus souvent, un mode de vie en alternance : en ville, dans leur hôtel particulier, à la mauvaise saison ; à la campagne, dans leur château, durant la belle saison. À leur tour, nombre de bourgeois ont cherché à vivre noblement. Prendre des vacances, c’était montrer que l’on était au-dessus des travailleurs, que l’on se distinguait d’eux.

En définitive, au XIXe siècle, les enfants de la bourgeoisie et de l’aristocratie – qui étaient alors pratiquement les seuls à fréquenter les collèges et les lycées – rejoignaient donc leurs familles dans la deuxième moitié de l’été pour participer, non pas aux travaux des champs, mais aux réseaux de sociabilité qui se nouaient alors en particulier autour de la chasse (activité d’origine noble, privilège, même, sous l’Ancien Régime).

À partir de l’établissement de la IIIᵉ République, les grandes vacances de l’enseignement secondaire vont débuter de plus en plus tôt dans l’année, et durer plus longtemps. En 1875, il est décidé qu’elles commenceront désormais le 9 août ; puis, à partir de 1891, le 1er août. En 1912, le début des « grandes vacances » est avancé au 14 juillet ; mais elles durent toujours jusqu’au 1er octobre. On est donc passé de 1874 à 1912, d’un mois et demi de grandes vacances à deux mois et demi.

Pour les écoles primaires, où vont alors la très grande majorité des jeunes Français, l’arrêté du 4 janvier 1894 fixe la durée des vacances à six semaines. Mais il contient un ajout qui a son importance : « toutefois, la durée des vacances peut être portée à huit semaines, dans les écoles primaires élémentaires où sont organisées des classes de vacances ».

La prolongation de deux semaines va se faire pour différents motifs, et se généraliser. Elle est d’abord octroyée comme une récompense (pour les enseignants…). L’arrêté du 27 juillet 1896 l’accorde au personnel « qui aura contribué au fonctionnement de cours réguliers d’adultes et d’adolescents ». À la toute fin du XIXe siècle, un usage s’est créé : la durée normale des vacances est passée de six à huit semaines, comme le reconnaît l’arrêté du 21 juillet 1900.

En 1922, on ajoute quinze jours au mois et demi de vacances d’été. Elles vont du 1er août au 30 septembre. En 1938, elles sont alignées sur celles du secondaire et fixées du 15 juillet au 30 septembre. C’est le Front populaire. Les congés payés commencent souvent le 14 juillet. On institue donc des grandes vacances qui vont du 15 juillet au 30 septembre. « Il faut que les vacances des enfants et les congés des parents soient mis en harmonie », déclare Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale.

En 1959, les grandes vacances sont déplacées dans leur ensemble de deux semaines : elles commencent plus tôt, le 1er juillet, et finissent plus tôt, à la mi-septembre. Comme le premier trimestre s’est du coup allongé, il est décidé que 4 jours seront libérés à la Toussaint pour qu’il y ait une petite coupure.

Treize ans plus tard, en 1972, après les Jeux olympiques d’hiver de Grenoble, les vacances d’hiver sont instituées. Et, avec elles, le zonage (A,B,C) pour favoriser le développement du tourisme et la circulation lors des grandes « transhumances » afférentes.

À partir de là, on entre dans la problématique bien connue du 7+2 (7 semaines de classe suivies de 2 semaines de vacances, un rythme unanimement recommandé par les chronobiologistes), mais qui connaît bien des hauts et des bas.

S’il faut allonger le nombre de semaines « travaillées » pour s’aligner sur la médiane des autres pays qui s’élève à 38 semaines contre 36 pour la France, le mieux serait de ne pas toucher aux petites vacances de deux semaines mais de raccourcir les grandes vacances de deux semaines.

La France est actuellement – et de loin – le pays où le nombre de journées « travaillées » par an est le plus faible, en particulier pour les communes qui ont choisi la semaine scolaire de quatre jours (et non plus de quatre jours et demi), et cela peut être considéré comme un problème effectif.

Mais le sujet est très sensible, voire clivant. Les enseignants sont très réticents, voire pour beaucoup d’entre eux très hostiles à une telle évolution, surtout s’il n’y a pas de contreparties, salariales ou autres. Les enseignants français font certes partie des enseignants qui ont le plus de vacances ; mais ils font aussi partie de ceux qui sont les moins bien rémunérés.

Interrogé le 22 juillet 2017 par Le Journal du dimanche, le ministre de l’Éducation nationale d’alors, Jean‑Michel Blanquer, a répondu :

« À chaque fois qu’on parle de l’enfant au XXIe siècle, on doit se poser la question des vacances d’été ou des vacances intermédiaires. C’est un sujet plus important que celui des rythmes hebdomadaires ».

Six ans plus tard, le débat se poursuit, le président de la République, en déplacement à Marseille, déclarant le 27 juin 2023 que les grandes vacances « détruisent en quelque sorte de l’apprentissage collectif » et sont une « hypocrisie française ».

Il « faut commencer par les élèves en difficulté et les faire rentrer avant les autres », estime le Premier ministre Gabriel Attal le 10 avril 2024 sur BFM TV, « ensuite on verra s’il y a d’autres évolutions ». Le Premier ministre précise alors qu’un dispositif sera mis en place « pour dire à la famille (d’un enfant en difficulté scolaire) soit il redouble, soit il fait sa rentrée avant les autres pour la préparer »

Il y avait déjà depuis quelques années des offres de rentrée anticipée pour des élèves, organisées notamment dans les zones d’éducation prioritaires, sur la base du volontariat (de part et d’autre). Il apparaît in fine que l’on en est resté là dans les faits, en deçà des annonces de 2023 et du printemps 2024.

Violences scolaires : question prioritaire

Violences scolaires : question  prioritaire

Trois agressions d’élèves très choquantes, dont l’une tout à fait tragique puisqu’elle a engendré la mort d’un collégien de 15 ans, se sont produites en ce début avril à la sortie d’établissements scolaires, suscitant une grande émotion. Vendredi 5 avril, quatre mineurs et un adulte ont été placés en garde à vue dans le cadre de l’enquête ouverte pour « assassinat et violences en réunion aux abords d’un établissement scolaire », en l’occurrence le collège des Sablons à Viry-Châtillon (Essonne). Trois jours auparavant, une collégienne de 13 ans a été rouée de coups – au point d’être momentanément dans le coma – à sa sortie d’un collège de Montpellier par deux mineurs de 14 et 15 ans et une mineure de 15 ans, élèves dans le même établissement. Mercredi 3 avril, à Tours, cinq jeunes filles âgées de 11 à 15 ans ont passé à tabac une collégienne de 14 ans en filmant la scène avec un iPhone. Le motif serait un conflit amoureux. La victime a eu le nez cassé. Ce n’est pas la première fois que des jeunes scolarisés se trouvent impliqués dans des affaires d’une telle violence. Longtemps, les agressions de ce type ont été traitées dans les médias comme de simples faits divers. En 1979, alors même pourtant qu’une enquête d’ampleur était alors menée pour la première fois dans l’Éducation nationale à propos des violences à l’école, on pouvait lire dans Le Monde les titres suivants : « Un collégien de 12 ans tue un camarade dans une bagarre à Aubervillers »« Un lycéen grenoblois de 17 ans blessé à coups de ciseaux en tentant de s’opposer à une tentative de racket ». Mais il faut attendre le début des années 1990 pour que les « violences à l’école » deviennent un thème en soi, récurrent et médiatisé.

 

par 

Enseignant-chercheur en histoire de l’éducation, professeur honoraire à Paris-Descartes, Université Paris Cité

dans the Conversation

On peut certes citer encore quelques drames qui viennent sur la place publique. Cependant, dans les années 1990, le regard et la réponse institutionnelle portés sur ces drames changent. Le 28 juin 1992, un lycéen âgé de 18 ans s’écroule dans un couloir du lycée technique de Châteauroux après une bagarre avec un autre élève de sa classe de première, inculpé de « coups et blessures volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Dans la cour du lycée d’Alembert de Saint-Etienne, un lycéen de 19 ans est blessé à mort par un couteau de chasse alors qu’il tentait de défendre l’un de ses camarades pris à partie par quelques jeunes. A la sortie du lycée Amiral-Ronarc’h à Brest, un lycéen de 16 ans est tué d’un coup de feu à l’issue d’une dispute par un lycéen de 16 ans.

Le premier « plan » d’envergure contre la violence à l’école date de 1992. La circulaire du 27 mai 1992 signée par Jack Lang (alors ministre de l’Éducation nationale) et par Paul Quilès (alors ministre de l’Intérieur) met en place pour la première fois dans l’histoire de l’école française une coopération entre Éducation et Police. Des groupes de suivi départementaux sont créés « autour du préfet et de l’inspecteur d’académie avec des représentants des services de la justice, de la police et de la gendarmerie ». Ces groupes départementaux doivent trouver des relais dans des groupes locaux de sécurité (GLAS) et des groupes opérationnels d’établissement (GOP). Ils ont pour ambition – dans le cadre de leur secteur territorial – « d’assurer la sécurité dans les établissements et leurs abords par la réalisation d’un diagnostic de sécurité et d’un plan d’action concret ».

Pour François Bayrou, le successeur de Jack Lang au ministère de l’Éducation l’école doit redevenir un « sanctuaire » comme il le proclame dès le début de l’année 1996 à l’Assemblée nationale :« La violence à l’école n’est pas la violence de l’école ; elle est le reflet de la société. Pendant des décennies, on a plaidé pour une école ouverte qui ne soit plus un sanctuaire, pour que la cité pénètre à l’école. Il faut prendre une position inverse, travailler à resanctuariser l’école ».

Et le soir même de ce discours du 5 février 1996, il préconise sur TF1 l’installation de clôtures autour des établissements. Mais au printemps 1997 Jacques Chirac dissout l’Assemblée nationale, un nouveau Premier ministre, Lionel Jospin, est nommé et s’appuie sur une majorité de gauche « plurielle ». Dans sa Déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale du 20 juin 1997, la violence à l’école figure en bonne place :

« La sécurité, garante de la liberté, est un droit fondamental de la personne humaine. L’insécurité menace d’abord les plus faibles et les plus démunis d’entre nous. Nous devons tout particulièrement la sécurité à nos enfants, notamment dans les établissements scolaires. Un plan spécial contre la violence sera mis en place dès la rentrée prochaine ».

Effectivement, un nouveau plan est annoncé le 5 novembre 1997 – le troisième en trois ans. Il diffère des précédents sur deux points :

  • il concentre les efforts sur neuf zones expérimentales pour en finir, est-il dit, avec « le saupoudrage des moyens qui a montré ses limites » ;
  • il change d’échelle quantitative en passant de quelque deux mille appelés (comme dans le plan Bayrou de 1996) à plus de 25000 emplois nouveaux (pour l’essentiel des emplois-jeunes du ministère de l’Éducation), auxquels doivent s’ajouter ceux du ministère de l’Intérieur, soit plus de 8000 « adjoints de sécurité » qui doivent être recrutés avant la fin de l’année.

La fonction de ces adjoints de sécurité est « d’apporter une aide à la sortie des établissements », selon le partage des tâches évoqué par Claude Allègre, ministre de l’Éducation nationale : « Je me charge du problème de la violence à l’intérieur de l’école et Jean-Pierre Chevènement, ministre de l’Intérieur, de l’extérieur ».

En quinze ans, de 1992 à 2006, pas moins de huit plans ou dispositifs ministériels de lutte contre les violences scolaires vont être annoncés. Quand on sait quel peut être le tempo des évolutions réelles dans le système scolaire, cela laisse dubitatif quant à une articulation possible avec le tempo ultrarapide des successions ininterrompues de ces « plans » ministériels, et très sceptique quant à la possibilité de leurs mises en place réelles, d’autant que leur continuité est loin d’être évidente.

Par ailleurs, en 2006, le phénomène du « happy slapping » fait irruption sur la scène scolaire et médiatique. Très à la mode chez certains adolescents en Angleterre, ce « jeu » consiste à gifler ou à boxer quelqu’un au hasard dans un lieu public sans aucune raison ; la scène (qui dure quelques secondes) est filmée à l’aide d’un portable, puis mise en ligne sur Internet et diffusée dans les heures qui suivent l’agression.

Le « Happy slapping » est apparu en France depuis quelques mois, et des dizaines d’adolescents en ont été victimes lorsque, le 24 avril 2006, il atteint pour la première fois une enseignante, professeure au lycée professionnel Lavoisier de Porcheville. L’un de ses élèves lui lance une chaise à la figure, l’accable de coups de poing et continue de la frapper au sol. La scène est filmée par un camarade de classe et diffusée quelques heures plus tard sur les portables de leurs relations.

Le ministre de l’Éducation nationale, Gilles de Robien, prend la mesure de l’émotion du monde enseignant devant ces nouveaux « risques du métier » et les dangers encourus par les élèves. Dans le « guide pratique » envoyé à chaque enseignant par le ministère à la rentrée scolaire 2006 (« Réagir face aux violences en milieu scolaire »), un passage est dûment consacré aux blogs, qui « apparaissent aujourd’hui dans les établissements scolaires comme le moyen de diffuser des images et des messages violents à caractère diffamatoire, raciste, antisémite, pornographique » et un autre au « happy slapping » :

« Le “happy slapping” est un phénomène de plus en plus répandu, et banalisé par les élèves dans les établissements scolaires. Face à ces actes, le personnel doit rappeler à ceux qui filment comme à ceux qui regardent qu’il s’agit de non-assistance à personne en danger ; que les auteurs, les agresseurs et les personnes qui ont filmé risquent des condamnations pénales. »

Malgré cette succession de plans, le problème des violences à l’école n’est pas en voie de résolution, tant s’en faut. À la suite de la réunion interministérielle qui s’est déroulée le 4 avril dernier en présence de Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur, Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation nationale, et Eric Dupont-Moretti, ministre de la Justice, et qui a rassemblé recteurs, préfets et procureurs généraux, plusieurs nouvelles dispositions ont été annoncées.

Des « services de défense et de sécurité académique rassemblant l’ensemble des missions académiques liées à la sécurisation de l’espace scolaire », seront créés d’ici septembre 2024 « afin de répondre à l’objectif de renforcement de la prise en compte des enjeux de sécurité par l’institution ». Une « équipe mobile de sécurité nationale » composée d’une vingtaine d’agents expérimentés sera disposée à « intervenir sur tout le territoire en moins de 48 h en cas de crise aiguë autour d’une école ou d’un établissement ».

Un « réseau d’appui éducatif » permettant de déployer « une unité mobile d’assistants d’éducation pour protéger plusieurs enceintes scolaires avec des moyens supplémentaires afin d’apaiser le climat scolaire dans et autour des enceintes » sera expérimenté. Cette dernière mesure qui vise à répondre notamment à la sécurisation aux abords des établissements est montée au premier plan en raison des trois agressions dramatiques et fortement médiatisées de la semaine dernière. Elle est loin de faire l’unanimité car il peut apparaître que ce serait un dévoiement du rôle des agents prévus pour les composer (les AED, assistants d’éducation), qui ne sont pas formés pour être des « agents de sécurité ».

France : des résultats scolaires qui expliquent une partie de la crise française

France :  des résultats scolaires qui expliquent une partie de la crise française

 

Les résultats solaires de la France sont particulièrement mauvais, avec une tendance à la baisse encore plus marquée.

Ils expliquent une partie des crises du pays La France se classe à la 23e place du classement, alors qu’elle est 7e puissance mondiale. Les résultats sont surtout en régression en maths pour les élèves de 15 ans.  »En mathématiques, la forte baisse observée en France entre 2018 et 2022 est la plus importante observée depuis la première étude PISA  » en 2000, avec une baisse de » 21 points, contre une baisse de 15 points pour la moyenne », note l’OCDE.

. Malheureusement, les nouvelles ne sont pas bonnes pour la France. Elle termine à la 23e place de ce classement et chute lourdement en mathématiques. À l’échelle mondiale, les résultats du classement démontrent une baisse significative et généralisée post-crise du covid-19.

Pour rappel cette étude à consulter dans son intégralité sur le site de l’OCDE, évalue les élèves sur plusieurs épreuves. La première est un test de compréhension de l’écrit, suivi ensuite du test de culture mathématique, de celui de culture scientifique et enfin d’un exercice de pensée créative. Cette année, 85 pays faisaient partie de l’aventure avec pas moins de 8 000 élèves tirés au sort. En France, 355 établissements étaient concernés.

La France ne fait pas figure de bonne élève. Elle se situe dans la moyenne des pays de l’OCDE, avec 474 points en mathématiques, en dessous de la moyenne, à 480 points ; 474 points en compréhension de l’écrit alors que la moyenne se situe à 482 points ; 487 points en culture scientifique points alors que la moyenne est à 491 points.

Il faut retenir du classement Pisa 2023 (appelé 2022 car l’étude rend compte des résultats de l’an dernier en réalité) ceci : les résultats globaux sont en baisse, notamment du fait de la pandémie de Covid-19. Seulement trois pays parviennent à faire mieux qu’en 2019 : Singapour, le Japon, la Corée du Sud. Tous les autres ont de plus mauvais résultats.

 

Enseignement -Vacances scolaires : la fin des zones ?

Enseignement -Vacances scolaires : la fin des zones ?

Passer de trois à deux zones de vacances dans le calendrier scolaire est contesté mais est cependant soutenu par certains. l’idée est partagée par beaucoup de ceux qui planchent sur le sujet dans le cadre de la commission consacrée au calendrier scolaire, installée au printemps dernier. La question de la durée des vacances se pose aussi mais peut-être encore davantage le contenu même des études si l’on se fie au faible niveau des élèves français.

Créée à la demande de la fédération de parents FCPE, elle regroupe syndicats enseignants, associations de parents et d’élus. La majorité des participants veut un meilleur équilibre pour les rythmes des enfants et éviter les déséquilibres actuels, avec tantôt cinq semaines de cours entre deux périodes de vacances, tantôt onze semaines. Les chronobiologistes plaident pour une alternance entre sept semaines de cours et deux semaines de vacances. Un tel rythme pourrait être possible avec des vacances d’hiver et de printemps réduites à deux zones au lieu de trois, plaident les partisans de cette idée.

Le débat relance aussi la question des vacances d’été. « Il y a trop de vacances », avait lancé Emmanuel Macron l’été dernier. « Les élèves […] qui en ont besoin, il faut qu’on puisse les faire rentrer dès le 20 août pour leur permettre de faire du rattrapage. » Des industriels du tourisme s’inquiètent , eux, d’une réduction du nombre de semaines de vacances.

Vacances scolaires : la fin des zones

Vacances scolaires : la fin des zones ?

Passer de trois à deux zones de vacances dans le calendrier scolaire est contestée mais est cependant soutenue par certains. Elle est partagée par beaucoup de ceux qui planchent sur le sujet dans le cadre de la commission consacrée au calendrier scolaire, installée au printemps dernier.
La question de la durée des vacances se pose aussi mais peut-être encore davantage le contenu même des études si l’on se fie au faible niveau des élèves français.

Créée à la demande de la fédération de parents FCPE, elle regroupe syndicats enseignants, associations de parents et d’élus. La majorité des participants veut un meilleur équilibre pour les rythmes des enfants et éviter les déséquilibres actuels, avec tantôt cinq semaines de cours entre deux périodes de vacances, tantôt onze semaines. Les chronobiologistes plaident pour une alternance entre sept semaines de cours et deux semaines de vacances. Un tel rythme pourrait être possible avec des vacances d’hiver et de printemps réduites à deux zones au lieu de trois, plaident les partisans de cette idée.

Le débat relance aussi la question des vacances d’été. « Il y a trop de vacances », avait lancé Emmanuel Macron l’été dernier. « Les élèves […] qui en ont besoin, il faut qu’on puisse les faire rentrer dès le 20 août pour leur permettre de faire du rattrapage. » Des industriels du tourisme s’inquiètent , eux, d’une réduction du nombre de semaines de vacances.

Recul des ventes scolaires

Recul des ventes scolaires


D’après une étude de GFK,en raison de la baisse du pouvoir d’achat, les Français auraient réduit le volume des les achats de fournitures scolaires d’au moins 5 % en chiffre d’affaires mais de plus de 10 % en nombre de produits en cette rentrée de 2023.

La réduction en volume des achats découle de l’amputation du pouvoir d’achat des ménages mais aussi d’un phénomène de déconsommations qui commencent à se faire sentir.

La baisse des ventes est aussi le fait d’une «démocratisation de l’achat raisonné des consommateurs, qui ont tendance à faire l’inventaire des fournitures» achetées précédemment pour les «réutiliser», a observé lors d’une visio-conférence Samuel Gimenez, de GFK. Le bilan complet des ventes lors de cette rentrée des classes 2023 «sera disponible fin octobre», a encore précisé le panéliste.

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Vaccination des scolaires : pas pour l’instant (Jean-Michel Blanquer)

Le ministre de l’éducation n’envisage pas de vaccination obligatoire pour les enfants de plus de 12 ans mais il ne l’exclut pas non plus : « Nous ne fermons jamais aucune hypothèse », répond d’abord le ministre de l’Education, « ça a été le cas depuis le début de la crise sanitaire ». Les choses « varient parce que nous essayons d’être le plus adapté possible aux réalités que nous rencontrons, donc dans le futur on peut avoir ça ». Mais l’instauration d’un pass sanitaire obligatoire, « ça n’est pas du tout ma tendance naturelle », insiste Jean-Michel Blanquer.

La proportion de classes fermées à cause de cas de Covid parmi les élèves « est infime », a par ailleurs assuré le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer. « On n’a qu’un très petit nombre de cas », dit-il, sans être en mesure de donner un nombre exact, quelques jours après la rentrée. Il souligne qu’à La Réunion où les élèves ont repris les cours « deux semaines avant la métropole et où la situation sanitaire est comparable, on est en ce moment un peu en dessous de ce chiffre de 0,2

Santé Covid France : L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

Santé Covid France : L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

 

Face à la propagation rapide du variant Delta chez les enfants, une trentaine de médecins, scientifiques, enseignants, chercheurs, dont les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, alertent, dans une tribune au « Monde », sur la nécessité d’une « action ferme » pour protéger la santé des élèves.(Extrait)

 

Tribune

 

deux semaines de la rentrée, face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue pour protéger leur santé dans les établissements scolaires.

Le variant Delta se propage actuellement à grande vitesse chez les plus jeunes. Au Royaume-Uni, il s’est principalement diffusé à partir des enfants : plus d’un million d’élèves ont été absents au cours du dernier mois d’école. Aux Etats-Unis, 121 000 cas d’enfants et d’adolescents ont été rapportés la seule semaine dernière.

En France, dans les Landes, à la veille des vacances, le taux d’incidence en milieu scolaire dépassait déjà, de très loin, celui des adultes, même chez les 3-5 ans. Cet été, les clusters se sont multipliés de façon alarmante dans les centres aérés et les colonies de vacances. Le 2 août, le taux d’incidence chez les 0-9 ans était déjà très élevé, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 dans trois régions, alors que leur taux de positivité est le double de celui de la population générale.

Le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire. Aux Etats-Unis, jusqu’à 1,9 % des enfants testés positifs sont hospitalisés dans certains Etats. Dans celui de Géorgie, 7 enfants sur 100 000 sont actuellement à l’hôpital pour Covid-19. En France, au cours de l’année écoulée, 1,2 % des 0-9 ans testés positifs ont été hospitalisés et le nombre d’hospitalisations est aujourd’hui le double de celui de l’année dernière à la même date, celui des 10-19 ans, le quadruple.

Le Covid-19 peut aussi entraîner des complications à moyen terme. Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants. Des séquelles ou des complications à long terme de la maladie, peut-être encore inconnues, ne peuvent en outre être exclues. Enfin, si les décès demeurent très rares, ils existent et sont autant de drames dont le nombre pourrait augmenter avec une circulation virale plus importante.

 

Les alertes se multiplient partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… les pédiatres et les sociétés savantes appellent à protéger davantage les moins de 12 ans. A notre tour, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme.

Des mesures efficaces de prévention des contaminations doivent être adoptées dès la rentrée. Le protocole publié le 28 juillet définit un cadre de fonctionnement des établissements scolaires avec quatre niveaux de mesures : il faut, sans plus tarder, définir leur niveau territorial d’application, les indicateurs épidémiologiques, ainsi que les seuils déclenchant le passage d’un niveau à l’autre.

Covid : la prochaine vague via les scolaires ?

Covid : la prochaine vague via les scolaires ? 

 

La prochaine vague pourrait bien être largement alimentée par la rentrée scolaire du fait en particulier que le taux d’incidence est plus élevé chez les moins de 20 ans que dans le reste de la population.. C’est l’avis de l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, qui n’a pas caché son inquiétude quant au risque d’une circulation accrue du coronavirus chez les plus jeunes après la rentrée des classes. Des propos confirmés sur RMC par Lili Bouadma, réanimatrice à l’hôpital Bichat et également membre du Conseil scientifique, qui a dit craindre « une rentrée d’épidémie pédiatrique ».

Covid France : L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

Covid France : L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

 

Face à la propagation rapide du variant Delta chez les enfants, une trentaine de médecins, scientifiques, enseignants, chercheurs, dont les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, alertent, dans une tribune au « Monde », sur la nécessité d’une « action ferme » pour protéger la santé des élèves.(Extrait)

 

Tribune

 

deux semaines de la rentrée, face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue pour protéger leur santé dans les établissements scolaires.

Le variant Delta se propage actuellement à grande vitesse chez les plus jeunes. Au Royaume-Uni, il s’est principalement diffusé à partir des enfants : plus d’un million d’élèves ont été absents au cours du dernier mois d’école. Aux Etats-Unis, 121 000 cas d’enfants et d’adolescents ont été rapportés la seule semaine dernière.

En France, dans les Landes, à la veille des vacances, le taux d’incidence en milieu scolaire dépassait déjà, de très loin, celui des adultes, même chez les 3-5 ans. Cet été, les clusters se sont multipliés de façon alarmante dans les centres aérés et les colonies de vacances. Le 2 août, le taux d’incidence chez les 0-9 ans était déjà très élevé, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 dans trois régions, alors que leur taux de positivité est le double de celui de la population générale.

Le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire. Aux Etats-Unis, jusqu’à 1,9 % des enfants testés positifs sont hospitalisés dans certains Etats. Dans celui de Géorgie, 7 enfants sur 100 000 sont actuellement à l’hôpital pour Covid-19. En France, au cours de l’année écoulée, 1,2 % des 0-9 ans testés positifs ont été hospitalisés et le nombre d’hospitalisations est aujourd’hui le double de celui de l’année dernière à la même date, celui des 10-19 ans, le quadruple.

Le Covid-19 peut aussi entraîner des complications à moyen terme. Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants. Des séquelles ou des complications à long terme de la maladie, peut-être encore inconnues, ne peuvent en outre être exclues. Enfin, si les décès demeurent très rares, ils existent et sont autant de drames dont le nombre pourrait augmenter avec une circulation virale plus importante.

 

Les alertes se multiplient partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… les pédiatres et les sociétés savantes appellent à protéger davantage les moins de 12 ans. A notre tour, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme.

Des mesures efficaces de prévention des contaminations doivent être adoptées dès la rentrée. Le protocole publié le 28 juillet définit un cadre de fonctionnement des établissements scolaires avec quatre niveaux de mesures : il faut, sans plus tarder, définir leur niveau territorial d’application, les indicateurs épidémiologiques, ainsi que les seuils déclenchant le passage d’un niveau à l’autre.

Covid 19: L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

Covid 19: L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

 

Face à la propagation rapide du variant Delta chez les enfants, une trentaine de médecins, scientifiques, enseignants, chercheurs, dont les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, alertent, dans une tribune au « Monde », sur la nécessité d’une « action ferme » pour protéger la santé des élèves.(Extrait)

 

Tribune

 

deux semaines de la rentrée, face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue pour protéger leur santé dans les établissements scolaires.

Le variant Delta se propage actuellement à grande vitesse chez les plus jeunes. Au Royaume-Uni, il s’est principalement diffusé à partir des enfants : plus d’un million d’élèves ont été absents au cours du dernier mois d’école. Aux Etats-Unis, 121 000 cas d’enfants et d’adolescents ont été rapportés la seule semaine dernière.

En France, dans les Landes, à la veille des vacances, le taux d’incidence en milieu scolaire dépassait déjà, de très loin, celui des adultes, même chez les 3-5 ans. Cet été, les clusters se sont multipliés de façon alarmante dans les centres aérés et les colonies de vacances. Le 2 août, le taux d’incidence chez les 0-9 ans était déjà très élevé, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 dans trois régions, alors que leur taux de positivité est le double de celui de la population générale.

Le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire. Aux Etats-Unis, jusqu’à 1,9 % des enfants testés positifs sont hospitalisés dans certains Etats. Dans celui de Géorgie, 7 enfants sur 100 000 sont actuellement à l’hôpital pour Covid-19. En France, au cours de l’année écoulée, 1,2 % des 0-9 ans testés positifs ont été hospitalisés et le nombre d’hospitalisations est aujourd’hui le double de celui de l’année dernière à la même date, celui des 10-19 ans, le quadruple.

Le Covid-19 peut aussi entraîner des complications à moyen terme. Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants. Des séquelles ou des complications à long terme de la maladie, peut-être encore inconnues, ne peuvent en outre être exclues. Enfin, si les décès demeurent très rares, ils existent et sont autant de drames dont le nombre pourrait augmenter avec une circulation virale plus importante.

 

Les alertes se multiplient partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… les pédiatres et les sociétés savantes appellent à protéger davantage les moins de 12 ans. A notre tour, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme.

Des mesures efficaces de prévention des contaminations doivent être adoptées dès la rentrée. Le protocole publié le 28 juillet définit un cadre de fonctionnement des établissements scolaires avec quatre niveaux de mesures : il faut, sans plus tarder, définir leur niveau territorial d’application, les indicateurs épidémiologiques, ainsi que les seuils déclenchant le passage d’un niveau à l’autre.

Covid: L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

Covid: L’urgence d’une stratégie pour protéger les scolaires

 

Face à la propagation rapide du variant Delta chez les enfants, une trentaine de médecins, scientifiques, enseignants, chercheurs, dont les épidémiologistes Dominique Costagliola et William Dab, alertent, dans une tribune au « Monde », sur la nécessité d’une « action ferme » pour protéger la santé des élèves.(Extrait)

 

Tribune

 

deux semaines de la rentrée, face à un variant Delta fortement contagieux et circulant intensément chez les enfants et les adolescents, une action ferme est attendue pour protéger leur santé dans les établissements scolaires.

Le variant Delta se propage actuellement à grande vitesse chez les plus jeunes. Au Royaume-Uni, il s’est principalement diffusé à partir des enfants : plus d’un million d’élèves ont été absents au cours du dernier mois d’école. Aux Etats-Unis, 121 000 cas d’enfants et d’adolescents ont été rapportés la seule semaine dernière.

En France, dans les Landes, à la veille des vacances, le taux d’incidence en milieu scolaire dépassait déjà, de très loin, celui des adultes, même chez les 3-5 ans. Cet été, les clusters se sont multipliés de façon alarmante dans les centres aérés et les colonies de vacances. Le 2 août, le taux d’incidence chez les 0-9 ans était déjà très élevé, dépassant le seuil de 200 pour 100 000 dans trois régions, alors que leur taux de positivité est le double de celui de la population générale.

Le taux d’hospitalisation des 0-19 ans augmente dans les pays où le variant Delta est majoritaire. Aux Etats-Unis, jusqu’à 1,9 % des enfants testés positifs sont hospitalisés dans certains Etats. Dans celui de Géorgie, 7 enfants sur 100 000 sont actuellement à l’hôpital pour Covid-19. En France, au cours de l’année écoulée, 1,2 % des 0-9 ans testés positifs ont été hospitalisés et le nombre d’hospitalisations est aujourd’hui le double de celui de l’année dernière à la même date, celui des 10-19 ans, le quadruple.

Le Covid-19 peut aussi entraîner des complications à moyen terme. Selon la littérature scientifique et les données gouvernementales britanniques, entre 2 % et 8 % des enfants infectés présentent des symptômes persistants. Des séquelles ou des complications à long terme de la maladie, peut-être encore inconnues, ne peuvent en outre être exclues. Enfin, si les décès demeurent très rares, ils existent et sont autant de drames dont le nombre pourrait augmenter avec une circulation virale plus importante.

 

Les alertes se multiplient partout dans le monde. Aux Etats-Unis, au Canada, en Inde, au Royaume-Uni, en Italie, en Espagne… les pédiatres et les sociétés savantes appellent à protéger davantage les moins de 12 ans. A notre tour, aujourd’hui, de tirer la sonnette d’alarme.

Des mesures efficaces de prévention des contaminations doivent être adoptées dès la rentrée. Le protocole publié le 28 juillet définit un cadre de fonctionnement des établissements scolaires avec quatre niveaux de mesures : il faut, sans plus tarder, définir leur niveau territorial d’application, les indicateurs épidémiologiques, ainsi que les seuils déclenchant le passage d’un niveau à l’autre.

Ecole : fermeture pour quatre semaines demandée par les médecins scolaires

Ecole : fermeture pour quatre semaines demandée par les médecins scolaires

Le syndicat majoritaire des médecins de l’Éducation nationale, le SNMSU-UNSA Éducation, demande «la fermeture de tous les établissements scolaires à partir du 8 février, pour la durée des vacances de février des trois zones géographiques.»

Quatre semaines de portes closes, donc, qui «visent à ralentir la circulation du virus (…) afin de tenter d’éviter (…) un confinement, ce qui va à l’encontre de l’intérêt des élèves»En ce sens, les médecins de l’Éducation nationale font valoir que l’autorisation des déplacements pendant les vacances scolaires favorise «le brassage des populations», et demandent au ministre de «tenir compte de l’avis des médecins de l’Éducation nationale qui sont experts de la promotion de la santé à l’école».

Vacances scolaires : une durée d’un mois ?

Vacances scolaires : une durée d’un mois ?

 

Parmi les différentes hypothèses qui vont alimenter le plan de reconfinement qui sera rapidement maintenant décidé par les pouvoirs publics figure en particulier la délicate question l’école. Il paraît en effet peu probable qu’on procède à des mesures plus riches fictives pour des secteurs d’activité économique déjà plombés par les limitations d’ouverture et de mobilité.

 

Du coup, il reste la sphère privée pourrait être un peu plus contrainte encore qu’on voit mal pourrait militer en matière de mobilité puisque le couvre-feu interdit déjà de se déplacer après 18 heures. Mais il serait peut-être possible de prendre des mesures plus draconiennes pour les week-ends. La grande question est celle de l’ouverture ou non des établissements d’enseignement.

 

Or si on maintient l’enseignement primaire ouvert ses sans doute pour des questions pédagogiques et d’intérêts scolaires mais tout autant et peut-être davantage pour des questions économiques afin que les parents puissent continuer de travailler. Compte tenu certitudes sur la crise sanitaire qui risque de s’emballer, les pouvoirs publics pourraient être tentés de faire quelque sorte une expérience de fermeture des établissements scolaires en prolongeant les vacances d’hiver jusqu’à un mois.

« Avoir un enfant scolarisé augmente votre risque d’être contaminé, s’il est en lycée ou collège », rappelait le professeur Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique, la semaine dernière sur France Inter. Il citait l’exemple de l’Irlande, qui avait gardé les écoles ouvertes et a dû les refermer au moment de l’arrivée du variant anglais.

La chercheuse Vittoria Colizza, directrice d’un laboratoire spécialisé dans la modélisation des épidémies à l’Inserm, affirme aussi, au « Monde », que l’ouverture des collèges et des lycées « a un effet significatif sur la circulation du virus et sur le nombre d’hospitalisations ».

Hommage à Samuel Paty : près de 800 incidents dans les établissements scolaires

Hommage à Samuel Paty : près de 800 incidents dans les établissements scolaires

 

Près de 800 incidents, sur plus de 12 millions d’élèves, ont été signalés autour de la minute de silence en hommage à l’enseignant Samuel Paty, assassiné par un terroriste le 16 octobre, selon un nouveau bilan communiqué par le ministère de l’Education nationale jeudi 3 décembre. Dans un premier temps, 400 incidents avaient été remontés juste après, les 2 et 3 novembre. Du 4 à la fin novembre, 393 faits supplémentaires ont été signalés, « en partie en raison du délai de remontée des signalements », précise le ministère.

Selon ce bilan détaillé, établi dans le cadre du dispositif « faits établissement » qui recense, analyse et transmet au niveau national « les situations d’atteinte au principe de laïcité », 48% de ces incidents ont eu lieu au collège,  23% en primaire, 18% en lycée général et technologique et 11% en lycée professionnel.  La majorité des faits (90%) ont été commis par des élèves, seule une soixantaine d’incidents impliquant des parents.

 

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