Archive pour le Tag 'scolaire'

Page 5 sur 5

Échec scolaire? Le gadget du numérique !

Échec scolaire? Le gadget du numérique !

 

L’Institut Montaigne, think tank libéral, a parfois proposé des solutions innovantes pour améliorer la compétitivité. Mais cette fois en voulant généraliser l’introduction de tablettes numériques dans les écoles il confond sans doute gadgetisation, effort et pédagogie. On se demande même si l’objectif est de lutter contre l’échec scolaire ou d’aider au développement de Microsoft et autres sociétés informatiques spécialisées.  Une proposition qui vient s’ajouter à celle de gouvernement qui prévoit de doter tous les collèges de tablettes. Or plusieurs études ont déjà démontré que 99 % des élèves utilisaient déjà à leur domicile leur propre tablette, smartphone et autre ordinateur. Il est clair qu’aucun outil fut-il  numérique ne pourra remplacer l’effort nécessaire pour maîtriser les fondamentaux relatifs à la lecture,  à l’écriture et au calcul. Pire,  l’utilisation autorisée de calculette à l’école a contribué à diminuer les niveaux en mathématiques sans parler de logiciel comme celui de l’orthographe qui permet de s’affranchir des règles de l’orthographe et de la syntaxe. À cet égard,  il faut observer que dans les meilleures écoles des États-Unis où les cadres de Google, Apple ou Microsoft envoient  leurs enfants les outils informatiques sont strictement interdits précisément pour contraindre les élèves à effectuer l’effort nécessaire d’apprentissage. Pourtant L’institut Montaigne la voie de la réussite scolaire passerait par un usage plus répandu des outils numériques chez les élèves de 2 à 9 ans. : il faut faire attention à ne pas tomber dans le gadget miracle », avertit Sébastien Sihr, secrétaire général du SNUipp (le syndicat des enseignants du 1er degré). « Aucune recherche ne prouve que les outils numériques améliorent de manière mécanique et automatique l’apprentissage des enfants, relève-t-il. C’est un leurre de croire que parce qu’on va acheter des tablettes on va enrayer l’échec scolaire. Cela ne peut pas se substituer au travail pédagogique de l’enseignant ». Un raisonnement anticipé par le think tank. « On ne peut pas s’acheter une bonne conscience en achetant des tablettes et en les distribuant », concède Henri de Castries, président de l’Institut Montaigne, dans sa présentation du rapport. « Il faut, derrière, concevoir comment on va utiliser ces outils pour permettre aux enseignants de dispenser un enseignement de meilleure qualité, plus ciblé (…), pour qu’ils aient davantage d’interactions personnalisées avec les élèves qui ont des difficultés », recommande-t-il. Mais selon un rapport Pisa de l’OCDE publié l’année dernière, le lien entre accès aux outils numériques à l’école et de bons résultats scolaires n’est pas si évident. D’après ce document, les nouvelles technologies ne permettent pas de combler les écarts de compétences entre élèves favorisés et défavorisés.  Sans compter que l’abus d’écran ne serait pas recommandé pour les tout-petits. « Avant 3 ans, l’enfant se construit en agissant sur le monde (…). L’exposition passive à des images diffusées sur un écran peut au contraire freiner le développement du tout-petit enfant », met en garde le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Pour le secrétaire général du SNUipp, lutter efficacement contre l’échec scolaire passe surtout par la recherche. « La France est très en retard sur ce terrain. Or c’est précisément la recherche qui a permis de comprendre comment l’élève entre dans l’écriture et la lecture. C’est elle notamment qui peut aider à améliorer la formation professionnelle continue des enseignants, pour mieux les armer à cibler les points déterminants de l’apprentissage qui favorisent la réussite scolaire. »

Réforme scolaire :74% des enseignants contre

Réforme scolaire :74% des enseignants contre

Alors qu’une journée de grève s’annonce jeudi, 74% des enseignants du secondaire se disent opposés à la réforme, contre 26% qui disent l’approuver, selon IFOP. Parmi les mesures emblématiques sur lesquelles a porté le débat jusqu’à présent, seul l’apprentissage de la deuxième langue vivante dès la cinquième au lieu de la quatrième, trouve grâce aux yeux d’une majorité de professeurs (59% contre 41%). Les autres sont rejetées en bloc : le remplacement des options de latin et grec par un enseignement interdisciplinaire (74% s’y opposent, 26% l’approuvent), le remplacement de 20% des blocs horaires actuels par les enseignements interdisciplinaires (74% contre 26%) et la suppression des classes bilangues (87% contre, 13% pour). Une très large majorité des enseignants estime que la réforme ne contribuera pas à réduire l’échec scolaire en France (74%) ni à améliorer la situation globale du collège (81%). Enfin, 84% jugent que le gouvernement a eu tort de publier rapidement le décret et l’arrêté, ce que le SNES-FSU avait qualifié de « provocation ». La ministre de l’Education Najat Vallaud-Belkacem, elle, voit sa popularité auprès du corps enseignant du secondaire en pâtir. Alors que 23% d’entre eux disaient avoir une mauvaise opinion d’elle en septembre, ils sont désormais 57%.

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

Supprimer le redoublement scolaire, les notes et même les programmes ?

 

On s’inquiète parce que la France faiat redoubler environ 30% des élèves, on devrait plutôt s’inquiéter de ne pas en faire redoubler davantage car c’est le niveau qui en cause et qui place la France dans les profondeurs des classements internationaux. Même si le redoublement n’est pas La solution pour relever le nouveau général, il n‘empêche,  sa mise en cause s’ajoute à celle  des notes (approuvée par une majorité des parents !!) au-delà sans doute au principe même d’évaluation. Dès lors pourquoi ne pas supprimer aussi les programmes ? (dont il est vrai une grande partie en élémentaire voire en secondaire relève de l’ésotérisme).  28% des élèves de moins de 15 ans ont redoublé au moins une fois dans leur scolarité. Cette statistique place la France au 5e rang des pays de l’OCDE qui font le plus redoubler les élèves, derrière l’Espagne, le Portugal, la Belgique et le Luxembourg, selon un rapport du Conseil national d’évaluation du système scolaire. Le CNESCO planche actuellement sur la question de la réelle efficacité d’une méthode qui, selon le ministère de l’Education nationale, a aussi un coût élevé, estimé à 2 milliards d’euros par an. « Mon redoublement a été inutile. Je n’avais pas l’esprit au travail et cette sensation de perdre mon temps a été source de frustration personnelle et de tensions familiales », confie Thomas G., qui a redoublé la classe de seconde. « J’aurais pu passer directement en 1ère STG sans redoublement, puisque j’y suis allé à l’issue de ma deuxième seconde », poursuit cet élève déçu, qui déplore le manque de conseil et d’orientation de la part du personnel éducatif. Même sentiment pour Alexis C.: « J’ai d’abord choisi de m’orienter vers une 1ere scientifique, catastrophique au niveau des notes, avant de redoubler vers la filière économique et sociale. J’aurais dû prendre cette voie dès le départ. Mes notes ont décollé. » Le personnel enseignant, aussi, s’interroge. « On nous pousse à faire redoubler le moins possible, explique Thibaut M., professeur de français à Gagny, en Seine-Saint-Denis. Je pense pourtant que c’est une chance. Le redoublement est souvent un échec par manque de suivi, de motivation et de communication. Il faudrait un soutien individualisé

 

Chômage : le système scolaire responsable

Chômage :  le système scolaire responsable

 

Plusieurs facteurs explicatifs permettent de comprendre la tragédie du chômage en France mais le système scolaire porte une lourde responsabilité ; C’ est l’ enseignement qu’on peut tirer du jugement des Français sur l’état de l’éducation,  trop académique et pas assez adapté aux réalités professionnelles ; L’écroulement de l’apprentissage en est une autre preuve ( -8% en 2013 et -14% en 2014). Du coup, le système scolaire se traine en fin de classement dans les évaluations internationales et moins d’un Français sur dix pense que l’école est de meilleure qualité en France qu’à l’étranger, révèle une étude de la banque HSBC.  Après les Brésiliens (6%), les parents français semblent les moins confiants dans leur système scolaire puisqu’ils ne sont que 9% à penser qu’il est de meilleure qualité qu’à l’étranger, selon cette étude réalisée par l’institut Ipsos.   Les Singapouriens (75%) et les Indiens (55%) estiment eux qu’ils n’ont pas à rougir de leur école.   Paradoxalement, alors que les Américains ont le système scolaire le mieux noté parmi les 14 autres pays de l’enquête, 37% d’entre eux pensent que l’école est mieux ailleurs, 33% étant d’un avis contraire.   Pour les Français, c’est l’Allemagne qui offre la meilleure éducation, suivie des Etats-Unis et du Royaume-Uni. La France n’apparaît sur aucun podium.   L’enquête a été menée en ligne entre décembre 2013 et 2014 en France, Royaume-Uni, Turquie, Australie, Indonésie, Taïwan, Chine, Hong Kong, Singapour, Malaisie, Inde, Etats-Unis, Brésil, Canada et Mexique. Elle s’appuie sur les déclarations de 4.592 parents ayant au moins un enfant scolarisé de 23 ans.

Rentrée scolaire – réforme des notes : 59% des Français contre

Rentrée scolaire – réforme des notes : 59% des Français contre

 

 

Après l’inutile réforme des rythmes scolaires, c’est l’inutile reforme de notes qui est contestée par l’opinion. En fait le gouvernement porte davantage attention à la forme qu’au fond de l’enseignement  pourtant en pleine décomposition si l’on en juge par les classements internationaux. A la limite pourquoi encore des notes ? D’autant qu’on rechigne à faire redoubler les élèves ! Un système qui en fin de scolarité mène tout droit à pôle emploi ! Le système de notation-sanction en France n’est peut-être pas parfait, pourtant il semble convenir à la majorité des Français. Selon un sondage réalisé par le CSA pour RTL à l’occasion de la rentrée scolaire, la majorité d’entre eux ne juge « pas du tout » ou « pas vraiment » nécessaire de réviser la manière de noter les élèves. Pourtant, c’était l’un des chantiers en cours de l’ancien ministre de l’Éducation Benoît Hamon qui voulait éviter ce système de notation dit « sanction ». Un chantier qui sera peut-être abandonné par Najat Vallaud-Belkacem, héritière du portefeuille de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Car cet avis, partagé par 59% des Français, semble faire dans cette majorité l’unanimité entre les différentes classes sociales, que l’on soit ouvrier (55%), cadre (59%) ou profession intermédiaire (59%).  De plus, les sympathisants de droite et de gauche sont plutôt d’accord, puisque 59% des partisans du PS sont du même avis que les 69% des adeptes de l’UMP.  C’est surtout chez les jeunes de 18-24 ans que le débat est partagé puisque 50% d’entre eux sont pour la révision quand l’autre moitié la rejette.

 

Niveau scolaire : ça baisse encore

Niveau scolaire : ça baisse encore

 

Pendant que le gouvernement s’intéresse aux rythmes scolaires et aux acticités récréatives , la baisse du niveau scolaire continue. Les mauvais élèves étaient plus nombreux en 2013 qu’en 1999 dans les classes de CE2, alors que, parallèlement, le nombre de très bons élèves a diminué en 14 ans, selon une étude publiée mardi par le ministère de l’Education nationale. « En 1999, les 10% les plus faibles ne parvenaient pas à dépasser un certain score global; en 2013, 12,7% des élèves se situent en deçà de ce même score », selon les résultats de l’enquête réalisée par la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (Depp) du ministère. Plus globalement, l’étude montre que le niveau général des élèves entrant en CE2 a légèrement baissé en 14 ans, le taux de réussite moyen passant de 66% en 1999 à 64% en 2013. « Si on regarde les résultats à 14 ans d’intervalle en début de CE2, on peut être un peu déçu, parce que les résultats des mêmes enfants à 14 ans d’intervalle en entrée au CP étaient nettement meilleurs », selon la directrice de la Depp, Catherine Moisan. Une enquête de la Depp publiée en 2013 avait révélé une forte amélioration du niveau moyen des élèves à leur entrée en CP entre 1997 et 2011, le taux de réussite moyen passant de 66% à 74%. Mais, selon la dernière étude du ministère, cette amélioration ne se répercute pas sur les résultats des élèves deux ans plus tard. Selon l’étude, le niveau des élèves a surtout baissé en orthographe et en vocabulaire, ainsi qu’en résolution de problèmes mathématiques, confirmant les lacunes mises en évidence chez les élèves entrant en 6e.   »Le niveau en calcul mental ou posé reste extraordinairement stable et il y a une hausse importante des compétences en soustraction. Par contre, il y a une baisse sur la résolution de problèmes », précise Catherine Moisan. En français, les taux de réussite en vocabulaire et en orthographe sont passés respectivement de 61% à 55%, et de 74% à 69% entre 1999 et 2013. Selon la Depp, « il est possible que le niveau de maîtrise des compétences en vocabulaire, expression orale et calcul se soit dégradé en 14 ans en début de CP, provoquant ainsi la dégradation observée en CE2″. « L’enjeu fondamental de la lutte contre les inégalités scolaires n’est pas réductible à une réforme des rythmes mais concerne en priorité la pédagogie, les conditions d’enseignement et le fonctionnement de l’école », a réagi dans un communiqué le SNUipp-FSU, principal syndicat du primaire. « Faire de la grande section (de maternelle) un ‘pré-CP’ focalisé sur les premiers déchiffrages n’améliore pas la réussite scolaire ultérieure », estime le syndicat, qui réclame en outre «un plan ambitieux de formation continue » des enseignants, des classes moins surchargées, et plus d’aide aux élèves en difficulté.

 

Rythme scolaire : Hollande étale sur 2 ans la réforme ; encore une belle pagaille !

Rythme scolaire : Hollande étale sur 2 ans la réforme ; encore une belle pagaille !

 

Même principe que pour le mariage homosexuel, le consensus mou et une belle pagaille. Les maires choisiront les nouveaux rythmes scolaires, 2013 ou 2014. Et les parents qui ont des enfants dans des établissements aux rythmes scolaires différents, ils font commente ?  Le chef de l’Etat, qui s’exprimait devant les maires réunis en Congrès, a donc  annoncé que la réforme des rythmes scolaires s’étalerait finalement sur « deux ans ». Le projet, qui prévoit notamment la semaine de quatre jours et demi, devait être appliqué à la rentrée 2103. Ce sera au choix, soit 2013, soit 2014. Les maires avaient réclamé ce délai, car ils vont devoir financer la prise en charge des enfants l’après-midi. A ce sujet, François Hollande a d’ailleurs annoncé qu’une enveloppe de 250 millions d’euros serait allouée aux collectivités qui choisiraient d’appliquer la réforme dès 2013.  C’est une petite surprise qu’avait réservé le chef de l’Etat aux maires. Le ministre de l’Education nationale Vincent Peillon avait en effet réaffirmé jeudi dernier que la réforme entrerait en vigueur à la rentrée 2013. Mais le chef de l’Etat a donc décidé d’infléchir la position du gouvernement, en permettant aux maires de différer l’entrée en vigueur de la semaine de 4,5 jours dans le primaire d’un an, s’ils le souhaitent. « Je suis d’accord avec ce que vous me proposez : cette réforme s’étalera sur deux ans », a-t-il expliqué. « Ceux qui veulent le faire pour la rentrée 2013 pourront le faire, les autres » pourront mettre en œuvre la réforme à la rentrée 2014. Le président de l’Association des maires de France, Jacques Pélissard (UMP), avait déclaré auparavant « qu’une application généralisée dès la rentrée 2013 serait prématurée ». « La rentrée 2014 serait plus réaliste ». Il avait exprimé « l’inquiétude » des maires, notamment parce que « les communes auront de nouvelles charges à supporter alors que leurs ressources ne progressent plus ». Les collectivités locales redoutent effectivement de devoir assumer un coût supplémentaire pour les activités péri-scolaires et les transports scolaires engendré par le retour à la semaine de 4,5 jours, abandonnée en 2008. Selon l’Association des maires des grandes villes de France (AMGVF), le coût de la réforme pour les collectivités locales s’élève à 600 millions d’euros pour l’ensemble des enfants en année pleine. Afin de répondre à cette inquiétude, le chef de l’Etat a promis qu’une enveloppe de 250 millions d’euros serait mise à disposition des collectivités qui choisiraient d’appliquer la réforme dès 2013.  « Je pense aux communes rurales et aux villes les plus en difficulté », a justifié le président de la République.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol