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LE CONSEIL SCIENTIFIQUE POUR UNE « STRATÉGIE RÉGIONALE »

LE CONSEIL SCIENTIFIQUE POUR UNE « STRATÉGIE RÉGIONALE »

 

Fortement bousculé par des prédictions jugées trop négatives par le milieu politique,  le conseil scientifique se fait désormais beaucoup plus discret. Pire, il tend à s’aligner sur la ligne du pouvoir qui veut transférer la responsabilité du confinement aux élus  locaux. La vérité c’est que le conseil scientifique se contredit complètement. Le seuil critique qu’il avait annoncé pour mars avril est en train de se confirmer. On voit mal quelle serait la vraie compétence des élus locaux pris entre les intérêts électoralistes et les nécessités sanitaires. Comme si finalement la circulation du virus s’arrêtait aux frontières des départements, des régions ou des zones urbaines.

 

Après avoir préconisé un « confinement strict » au mois de février, le Conseil scientifique considère désormais que la stratégie à adopter doit être celle de l’approche territorialisée, au cas par cas. Le journal Le Parisien révèle que dans un avis du 11 mars dernier, le Conseil scientifique recommandait au gouvernement d’opter pour une « stratégie anticipée, régionale, ajustée et ciblée » pour lutter contre le Covid-19.

Selon le quotidien francilien, les membres du Conseil scientifique écartent désormais l’idée de ne protéger que les publics fragiles afin d’épargner les plus jeunes. Ils écartent également la mise en place d’un confinement strict à l’échelle nationale, tout comme l’idée d’alterner périodes de confinement et de déconfinement.

Islamo- gauchisme et réalité scientifique

Islamo- gauchisme et réalité scientifique

 

 

C’est au motif que l’islamo-gauchisme n’est pas une réalité scientifique que nombre de chercheurs surtout d’extrême gauche que  le concept et même le mot sont contestés. Certes le mot islamo- auchisme n’est pas nécessairement un choix sémantique très pertinent pour rendre compte de la montée des thèses radicales et de ses liens avec l’islamisme. Des rapports peuvent exister entre les deux. Il serait  sans doute été plus opportun de parler de la question fondamentale de la liberté d’expression et d’étude au sein de l’université d’une part, de traiter les facteurs explicatifs de l’islamisme et de ses soutiens d’autre part.

Le CNRS a botté un peu vite en touche  en refusant d’engager une réflexion sur le terme contesté au motif qu’il ne correspond à aucune réalité scientifique. Or la réalité scientifique est conférée par les études menées sur le sujet. Le refus d’accepter les recherches mêmes sur le thème inapproprié ne supprime pas pour autant le phénomène. Nombre de sujets des disciplines sociologiques, économiques, politiques n’ont pas encore fait l’objet d’études (où l’on fait de manière tardive)  sans pour autant que cela élimine la problématique et la réalité.

 

La discipline sociologique a apporté évidemment beaucoup de choses à la compréhension des phénomènes sociaux mais les recherches comme les discours sont parfois confus et beaucoup trop bavards. De ce point de vue, la référence au caractère scientifique peut souvent se discuter d’autant que la matière est très évolutive (le rapport aux thèses de Bourdieu par exemple ).

 

En outre le caractère scientifique est parfois discutable car il s’agit de sciences molles fortement influencées par la culture, les opinions des chercheurs eux-mêmes. On voit  bien par exemple que l’économie est le plus souvent l’objet de querelles de religion entre la gauche et la droite, la question de la dette par exemple (  encore que parfois elle traverse ce clivage) .

On ne peut nier que dans la période l’opinion en France a tendance à s’éloigner de la gauche alors que les partis, organisations et institutions qui la représentent ont tendance eux à se radicaliser. Le phénomène classique du gauchisme qui affecte la société y compris l’université.

 

VERS UN RECONFINEMENT ? (Comité scientifique )

VERS UN RECONFINEMENT ? (Comité scientifique )

Le président du Conseil scientifique Jean-François Delfraissy a été interrogé mercredi soir sur France 2 au sujet de la propagation de l’épidémie de Covid-19 en France, et d’un possible reconfinement si la situation ne s’améliorait pas. On est loin en effet de l’objectif des 5000 contaminés par an que souhaiter le président macro pour alléger le dispositif restrictif des libertés. Hier on encore atteint 25 000 contaminations. En outre il y a maintenant la sérieuse menace du virus britannique beaucoup plus contaminant.

 

« On a le variant, et le deuxième point c’est qu’on a une épidémie qui se poursuit en France« , rappelle Jean-François Delfraissy.

Il souligne toutefois que la France est « bonne élève en ce moment », comparée à ses voisins européens, mais « ça risque de ne pas durer », car les chiffres du Covid-19 dans le pays stagnent sur une fourchette haute: « on est dans une situation un peu intermédiaire, mais on arrive à des chiffres qui sont préoccupants ».

 

Forte reprise de l’épidémie après les fêtes ? (Conseil scientifique)

Forte reprise de l’épidémie après les fêtes ? (Conseil scientifique)

 

Le conseil scientifique estime qu’il faut s’attendre à une reprise incontrôlée de la pandémie sitôt après les fêtes. “Si les mesures de santé publique restrictives prises depuis octobre 2020 (couvre-feu, confinement partiel…) ont eu pour effet de diminuer considérablement la circulation du virus SARSCoV-2, on ne constate plus d’amélioration de la situation épidémiologique depuis début décembre et on constate même une légère dégradation”, constate le Conseil scientifique.

“Dans ce contexte, et alors que depuis le 15 décembre le dispositif de santé publique a été allégé avec un couvre-feu de 20h à 6h du matin, il est possible qu’un surcroît de contaminations intervienne en fin d’année, notamment à l’occasion des fêtes, propices à des rassemblements familiaux et amicaux”, dit le groupe présidé par Jean-François Delfraissy.

Cette hausse des contaminations pourrait entraîner une “reprise incontrôlée” de l’épidémie et une forte augmentation des hospitalisations, des placements en réanimation et des décès.

Devant ce risque, le Conseil scientifique propose trois solutions : un “renforcement préventif” rapide, strict et possiblement de courte durée, des mesures pour limiter les contaminations pendant la deuxième semaine des congés de fin d’année dès le 28 décembre, une réponse différée et adaptée au surcroît de contaminations intervenues en fin d’année (limitation d’activités sociales ou économiques pouvant favoriser des contaminations) et une réponse plus tardive visant à limiter les effets d’une reprise de l’épidémie.

Cette dernière piste, prévient-il, “présente le risque d’intervenir trop tardivement et de conduire ensuite à des mesures plus sévères, plus longues et/ou restrictives que celles entrant en vigueur plus tôt”.

« Pour des garanties de la rigueur scientifique »

« Pour des garanties de la rigueur scientifique »

 

Un collectif de près de 90 sociétés savantes académiques et médicales demande, dans une tribune au « Monde », un élargissement des prérogatives de l’Office français de l’intégrité scientifique dans la loi de programmation de la recherche.

 

Tribune. La crise sanitaire actuelle a mis le sujet de l’intégrité scientifique au cœur de l’actualité. La cacophonie des prises de position de scientifiques et médecins dans les médias, la mise en avant d’articles scientifiques de qualité douteuse ou la rétractation d’articles publiés dans des revues prestigieuses ont fait s’interroger le public sur la validité du travail de l’ensemble des chercheurs et chercheuses. Or pour que la société bénéficie des avancées scientifiques, nos compatriotes ont besoin de confiance en la recherche et les responsables politiques de résultats fiables pour guider leur action.

 

Un malentendu s’est installé, qui reflète une méconnaissance de la manière dont la recherche progresse et le savoir se construit. Croyant peut-être nourrir le débat, les médias ont donné la parole à des tenants de positions contradictoires, sans préciser si elles reflétaient le consensus scientifique ou étaient celles d’une petite minorité. Le débat contradictoire ne décrédibilise pas la science, bien au contraire, mais le consensus scientifique n’est jamais la recherche du juste milieu. Il n’est pas un compromis entre les positions des uns et des autres : il est fondé sur l’analyse des données et fait abstraction des idéologies et des opinions personnelles. La méthode scientifique passe l’intuition au filtre rigoureux de méthodologies explicitées, validées et contrôlées par les pairs. Loin d’être un carcan intellectuel, elle est garante de la fiabilité des avancées de la science.

A ce malentendu s’ajoute un autre phénomène. La communauté scientifique dénonce depuis longtemps le fait que les financements et carrières des personnels de recherche sont basés sur une compétition individuelle et une course effrénée à la publication, parfois au détriment de la qualité des articles et de la construction collective du savoir. La Loi de programmation de la recherche actuellement en discussion au Parlement ne rompt hélas pas avec cette philosophie. Couplé à un contrôle insuffisant de l’intégrité scientifique, ce phénomène a engendré des dérives dans toutes les disciplines : données inventées, modifiées ou passées sous silence, plagiat, graphiques trompeurs, auteurs de complaisance, publication dans des revues scientifiques douteuses ou conflits d’intérêts passés sous silence. Si les fraudes volontaires restent très rares, des pratiques critiquables se sont suffisamment développées pour mettre en péril l’édifice de la connaissance.

Coronavirus France: nouvelle vague ? (Comité scientifique)

Coronavirus France: nouvelle vague ? (Comité scientifique)

 

L’hypothèse d’une nouvelle vague du virus n’est plus exclue par le comité scientifique. En cause,  le fait que la propagation du Coronavirus est nettement repartie depuis les vacances et l’amplification de la mobilité. Pour preuve, toute la partie ouest de la France largement épargnée par la crise sanitaire au début et maintenant toucher du faite de l’avenue de nombreux vacanciers dont beaucoup prennent des libertés avec les mesures barrières.. L’épidémie liée au nouveau coronavirus a “redémarré” en France, a prévenu mardi Jean-François Delfraissy, président du conseil scientifique COVID-19, en insistant sur la nécessité de respecter les mesures barrière pour éviter de basculer dans une véritable reprise épidémique.

“On est dans quelque chose de fragile. Il faut que les Français comprennent que rien n’est gagné, que le virus continue à circuler de façon importante”, a-t-il souligné sur BFMTV et RMC.

“C’est nos propres comportements, notre distanciation, les mesures barrières qu’on va prendre ou ne pas prendre qui nous conduiront à rester soit sur la ligne de crête, soit à basculer”, a-t-il insisté, en citant l’exemple de l’Espagne, où la résurgence des cas de contamination a entraîné de nouvelles restrictions dans de nombreuses régions du pays -notamment à Barcelone – moins d’un mois après la levée de l’état d’urgence dans le pays.

“On est dans une période un peu limite et (…) on pourrait très vite basculer”, a-t-il mis en garde en soulignant que si “les chiffres sont inquiétants (…) inversement aucun de ces indicateurs non plus n’est totalement au rouge” pour l’instant.

Rappelant que l’épidémie “n’a jamais cessé en France”, car même si le confinement a fortement ralenti la circulation du virus SARS-CoV-2, “il ne l’a pas arrêtée”, Jean-François Delfraissy a estimé que la multiplication des clusters ces dernières semaines – pas seulement liée selon lui à l’amélioration de la détection – et l’apparition du virus dans des régions jusque là relativement épargnées, comme l’Ouest et le Sud-Ouest notamment, démontrent que l’épidémie “a redémarré” et que la France se trouve “sur une ligne de crête un peu instable”.

Haro sur Raoult du Conseil scientifique et de l’HAS

Haro sur Raoult  du Conseil scientifique et de l’HAS

 

Un guerre de gros sous ! On comprend évidemment que certaines institutions et certains mandarins réagissent avec vigueur après les propos du professeur Raoult de Marseille concernant la crise sanitaire. Ce dernier a en effet nettement dénoncé l’incompétence de nombre de responsables, voir leurs liens de consanguinité avec des industries pharmaceutiques qui les financent. Le professeur Raoult a même parlé de liens financiers entre ces industries pharmaceutiques et certains de ces experts. En clair il a mis en cause les conflits d’intérêts qui expliquent d’ailleurs l’ampleur des controverses et même la haine qu’a suscité  le professeur Raoult chez certains de ses confrères.

Il faut dire qu’il s’agit sans doute de questions d’ego et de lutte entre des mandarins en recherche de poste prestigieux mais aussi et surtout de questions économiques. Que peut peser en effet l’IHU du professeur Raoult ? Quelques dizaines de millions pas plus face à la déferlante de la puissante industrie américaine Gilead qui s’en étude pourtant probante vient d’obtenir de leur la diffusion de son médicament remdesivir même si aucune étude n’a démontré la plus grande efficacité que la chloroquine ( voir sur WIKI).  Mais Gilead, c’est 100 milliards de chiffres d’affaires et des milliards de dividendes. Nombre de labos et d’experts mangent dans cette gamelle de financement par les industries pharmaceutiques. Et les querelles méthodologiques, souvent incompréhensibles, sont aussi là pour rendre  encore plus opaque les évaluations. Témoin le fait que plus grande revue scientifique the Lancet a avoué s’être complètement plantée à propos de ces évaluations.

Retour du coronavirus à l’automne ? d’après le conseil scientifique

Retour du  coronavirus à l’automne ?  d’après le conseil scientifique

Le Conseil scientifique chargé d’éclairer le gouvernement sur le Covid-19 juge «extrêmement probable» une augmentation de la circulation du coronavirus à l’automne, et préconise donc de conserver les données de santé recueillies pendant l’épidémie.

Selon le Conseil scientifique, «une intensification de la circulation du SARS-CoV-2 dans l’hémisphère nord à une échéance plus ou moins lointaine (quelques mois, et notamment à l’approche de l’hiver) est extrêmement probable». «Dans ce contexte, il nous paraît essentiel de conserver les données à des fins de recherche et de suivi épidémiologique», insiste le Conseil scientifique. Elles sont selon lui «une source d’information unique (…) afin de comprendre la dynamique de propagation du virus, et d’apprécier l’impact des différentes mesures de contrôle de (sa) circulation».

Au niveau mondial, la pandémie ne recule pas mais «continue de s’accélérer», a prévenu lundi l’Organisation mondiale de la santé. «Il a fallu plus de trois mois pour que le premier million de cas soit signalé. Le dernier million de cas a été signalé en seulement huit jours», a-t-il dit. Cela démontre que la pandémie «continue de s’accélérer». «Nous savons qu’elle est bien plus qu’une crise sanitaire, c’est une crise économique, sociale et, dans de nombreux pays, politique. Ses effets se feront sentir sur des décennies», a-t-il ajouté.

 

Second tour des municipales : imbroglio politique et scientifique

Second tour des municipales : imbroglio politique et scientifique

Le conseil scientifique se montre très circonspect sur les conditions d’organisation d’un second tour des élections municipales. Il exige notamment des mesures draconiennes en matière d’hygiène et craint surtout les effets de la campagne électorale par rapport au respect des mesures barrière. On notera toutefois une contradiction puisque lors du premier tour, officiellement le même conseil scientifique avait considéré que le scrutin ne présentait aucun danger sur le plan sanitaire alors que dès le lendemain été décidé le confinement général.

Une étude récente plus ou moins pertinente tend à démontrer que l’organisation de ce premier tour n’a eu aucun effet sur l’accroissement de la pandémie. On s’est fié pour cela sur les chiffres des infectés passant notamment l’hôpital. Une étude discutable car il aurait fallu comparer un échantillon de personnes ayant voté avec un échantillon de personnes s’étant abstenu pour éventuellement constater des variations dans la diffusion de la maladie. À trop vouloir prouver, on ne prouve rien.

 D’ailleurs la question comporte sans doute des dimensions scientifiques mais surtout politiques. La république en marche a du mal à se remettre de la claque reçue lors de ces élections et souhaiterait bien un report à la rentrée. Le problème c’est qu’un report à la rentrée pourrait justifier juridiquement de refaire le premier et le deuxième tour. Le pouvoir espère qu’à la rentrée le contexte politique lui sera plus favorable. À l’inverse l’opposition voudrait capitaliser sur les succès indéniables engrangés lors du premier tour.

 

École : les folles recommandations du conseil scientifique

École : les folles recommandations du conseil scientifique

On sait que le conseil scientifique s’est opposé à une reprise de l’école en mai proposant un report jusqu’en septembre. Le conseil scientifique s’est couché devant le gouvernement et des livres des orientations particulièrement floues et illusoires du type :, «les élèves et le personnel devront s’organiser pour respecter la règle de distanciation sociale». Dans plusieurs établissements pour des classes de 30 à 35 élèves, on a calculé que la distanciation ne permettait que d’accepter huit élèves ! Notons que le conseil scientifique demande aussi que Les établissements soient. nettoyés plusieurs fois par jour. Autre recommandation complètement surréaliste, les directions d’école devraient faire en sorte que les élèves d’une classe ne croisent pas ceux d’une autre classe. Et, «si c’est possible», qu’ils déjeunent tous à leurs bureaux qui devront être notamment écartés d’un mètre en classe. Pour aller à l’école, «une multiplication de l’offre» devrait «permettre de réduire la densité des élèves dans les transports scolaires». Concernant les tests, le Conseil scientifique considère qu’un dépistage massif des élèves et de l’ensemble du personnel «n’est pas envisageable», car il concernerait plus de 14 millions de personnes et devrait être renouvelé toutes les semaines pour être efficace. Des recommandations absolument abracadabrantes, impossible d’en la pratique à respecter et qui feront porter la responsabilité et les risques d’abord sur l’enseignant ensuite sur les maires et autres élus locaux

Le ministre de l’Éducation nationale a précisé que cette note sur les écoles servirait de «base» pour «l’élaboration du protocole sanitaire annoncé pour donner un cadre sûr au déconfinement scolaire». Un plan que le premier ministre Édouard Philippe doit présenter mardi après-midi et qui s’éloignera peut être de ce que recommande le Conseil scientifique. «Nous, on fait des recommandations d’un point de vue sanitaire, le gouvernement, lui, fait des arbitrages qui prennent en compte toutes les autres dimensions», rappelle l’un des membres du Conseil, l’épidémiologue Arnaud Fontanet, rappelant que le confinement, efficace pour limiter la circulation du nouveau coronavirus, a d’importantes conséquences négatives sociétales et économiques.

Pour Philippe Vincent, secrétaire général du SNPDEN-Unsa, syndicat des chefs d’établissements, les recommandations du Conseil seront, en l’état, «très difficiles à réaliser»«Les élèves se croisent forcément dans les établissements. Les rentrées et sorties décalées ont peu de sens, à moins qu’on multiplie le nombre de bus scolaires. Quant au nettoyage des locaux plusieurs fois par jour, c’est infaisable. On réenclenche la machine à défiance. Peut-être s’agit-il de décourager les parents d’envoyer les élèves à l’école?», suggère-t-il.

Port du masque dans les collèges et lycées: ridicule (conseil scientifique)

Port du masque dans les collèges et lycées: ridicule  (conseil scientifique)

Le  conseil scientifique est bien contraint de manger son chapeau, il avait préconisé de reporter la rentrée en septembre. Macron a décidé que l’école reprendrait début mai. Du coup le conseil scientifique essaye d’accommoder ces orientations contradictoires ajoutant ainsi du flou au flou déjà ambiant.  Une jolie pagaille en perspective dans les lycées et les collèges surtout dans des quartiers difficiles. Le conseil scientifique veut en effet imposer le port du masque. On voit mal les élèves se soumettre à cette contrainte pendant toute leur présence à l’école, sans parler des chahuts prévisibles. Un conseil scientifique dont les chapeaux à plumes n’ont sans doute pas mis les pieds dans certains collèges depuis des années voir des dizaines d’années. “

“Le Conseil scientifique considère que pour les collégiens/lycéens pour lesquels la compréhension est bonne et l’éducation au port de masque est possible, le port de masque doit être obligatoire”, ajoute-t-il.

“Pour les élèves en école de maternelle le port de masque est impossible. Pour les élèves en école de l’élémentaire, il existe un continuum de compréhension en fonction de l’âge sans que l’on puisse précisément fixer un âge où la compréhension serait suffisante pour recommander le port du masque de façon adaptée, d’autant qu’ils apparaissent comme faiblement transmetteurs. Le rôle des parents est ici essentiel.”

Ces recommandations portent sur la période allant jusqu’aux vacances d’été, le 4 juillet.

“Avec cette note du Conseil scientifique, nous avons la base pour l’élaboration du protocole sanitaire annoncé pour donner un cadre sûr au déconfinement scolaire”, a estimé le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer sur Twitter.

“Ce protocole national sera la référence de tous les acteurs pour la préparation de rentrée”, a-t-il ajouté.

Le président de l’Académie nationale de médecine, Jean-François Mattei, a déclaré samedi sur franceinfo que son institution était “globalement favorable à la réouverture des écoles”, à condition de prendre des précautions sanitaires et de disposer d’un stock de masques suffisant, notamment pour les adultes. Exactement le contraire de ce qu’avait dit le conseil scientifique précédemment ou l’instrumentalisation lamentable d’un comité composé de chapeaux à plume surtout préoccupée de problématiques existentielles.

Réouverture des écoles : le conseil scientifique en complète contradiction avec la position du chef de l’État

Réouverture des écoles : le conseil scientifique en complète contradiction avec la position du chef de l’État 

 

 

On sait que le conseil scientifique constitué pour une grande part de chapeaux à plumes est surtout une institution instrumentalisée par le gouvernement pour justifier sa politique. Ainsi ce conseil scientifique a-t-il dans une note du 20 avril fortement déconseillé la réouverture des écoles et autres lycées avant le 1er septembre. Or le gouvernement s’appuie sur ce conseil scientifique pour donner une légitimité à la reprise des cours  en mai.

Aujourd’hui le conseil scientifique acte la décision du gouvernement et mange son chapeau. Mais dans une note  , qui n’avait donc pas été rendu public jusqu’ici, le conseil scientifique constate que « le risque de transmission est important dans les lieux de regroupement massif que sont les écoles et les universités, avec des mesures barrière particulièrement difficiles à mettre en œuvre chez les plus jeunes ». Et « propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre ».

En complète contradiction avec la position du chef de l’État qui, le 13 avril, avait surpris tout le monde en annonçant la réouverture des établissements. Le conseil scientifique avait été installé par Macron lui-même, le 12 mars, pour servir de support scientifique à la décision politique. Ce jour-là, le chef de l’État avait annoncé la fermeture des établissements scolaires, suivant les recommandations, précisément, dudit conseil.

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

Premier tour des municipales : Macron tire le parapluie du comité scientifique

 

Il y a quelque chose de surréaliste dans les propos de Macron qui tente de justifier l’irresponsable décision d’organiser le premier tour des élections municipales. Pour cela,  il tire le parapluie du comité scientifique

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenus», révèle Emmanuel Macron dans le Point  à propos des élections municipales. 

Et bizarrement le comité scientifique dès le lendemain des élections présidentielles aurait conseillé un confinement généralisé. La vérité c’est qu’il y a longtemps que le comité scientifique, composée pour une grande part de chapeaux  à plumes, est instrumentalisé par le pouvoir politique pour cacher ses hésitations et ses contradictions.

La décision ou non d’organiser des élections ne relève pas de la responsabilité d’un comité scientifique surtout à quelques jours près.

«Si le Conseil scientifique m’avait dit que les maintenir mettrait la santé des Français en danger, je ne les aurais pas maintenues. J’assume totalement la décision. Si le Conseil scientifique nous éclaire par des avis, il y a tout au long de cette crise un ordre politique et un ordre scientifique. Les choix politiques sont faits par le pouvoir démocratique», affirme-t-il. Le problème ,c’est que Macon ne saurait représenter le pouvoir démocratique. Juridiquement sa représentativité ne peut être discuté mais politiquement il est depuis longtemps très minoritaire dans le pays et ne peut donc se référer à ce pseudo pouvoir démocratique. Et d’ajouter en toute mauvaise foi que les Français contaminés ce jour-là l’ont été davantage dans les bars que dans les bureaux de vote ! Un curieux argumentaire, pas très élégant en plus !

Coronavirus, l’absence de masque : une « grande erreur » (George Gao, scientifique chinois )

Coronavirus, l’absence de masque  : une « grande erreur »  (George Gao, scientifique chinois )

George Gao, le directeur général du Centre chinois de contrôle et de préventions des maladies, a répondu aux questions du journaliste Jon Cohen, qui le sollicitait depuis deux mois. Dans cet entretien publié par la revue américaine « Science », il revient notamment sur la gestion de la crise par la Chine.

Quels enseignements peuvent tirer les autres pays de la gestion du Covid-19 par la Chine ?

La distanciation sociale est la stratégie fondamentale dans le contrôle de toutes les maladies infectieuses, et plus encore des infections respiratoires. D’abord, nous avons déployé des « stratégies non pharmacologiques », dans la mesure où nous ne disposons d’aucun inhibiteur ou médicament spécifique, ni de vaccin. Deuxièmement, il faut faire en sorte d’isoler tous les malades. Troisièmement, placer en quarantaine les cas contacts : nous avons consacré beaucoup de temps à leur identification et à leur isolement. Quatrièmement, interdire tous les rassemblements. Et cinquièmement, restreindre les déplacements, d’où l’instauration de la quarantaine, ou « cordon sanitaire », comme on dit en français.

Le confinement a débuté en Chine le 23 janvier à Wuhan puis fut étendu à des villes voisines de la province du Hubei. D’autres provinces chinoises ont mis en place des mesures moins strictes. Comment la coordination de ces dispositifs s’est-elle faite, et quel rôle ont joué les « contrôleurs » de quartier chargés de surveiller leur application localement ?

Il faut avant tout que les mesures soient comprises et fassent consensus. Pour cela, il faut une forte volonté politique, aussi bien à l’échelon local que national. Il faut que contrôleurs et coordinateurs impliquent étroitement la population. Les contrôleurs doivent connaître l’identité des cas contacts, mais aussi des cas présumés. Les contrôleurs de proximité doivent être très vigilants, leur rôle est essentiel.

Quelles sont les erreurs commises actuellement par d’autres pays ?

La grande erreur aux Etats-Unis et en Europe est, à mon avis, que la population ne porte pas de masque. Ce virus se transmet par les gouttelettes respiratoires, de personne à personne. Les gouttelettes jouent un rôle très important, d’où la nécessité du masque – le simple fait de parler peut transmettre le virus. De nombreux individus atteints sont asymptomatiques, ou ne présentent pas encore de symptômes : avec un masque, on peut empêcher les gouttelettes porteuses du virus de s’échapper et d’infecter les autres.

Il existe d’autres mesures de lutte contre l’épidémie. La Chine fait ainsi un usage intensif des thermomètres à l’entrée des commerces, des immeubles et dans les stations des transports en commun.

En effet. Partout où vous allez en Chine, il y a des thermomètres. La prise de température généralisée permet de ne pas laisser entrer quiconque présente de la fièvre. Car la stabilité de ce virus dans l’environnement est une question-clé, qui reste à ce jour sans réponse. S’agissant d’un virus à enveloppe, on est tenté de penser qu’il est fragile et particulièrement sensible à la température ou à l’humidité des surfaces. Cependant, des résultats obtenus aux Etats-Unis et des études chinoises laissent penser qu’il serait très difficile à détruire sur certaines surfaces. Il pourrait être capable de survivre dans de nombreux environnements. Sur ce point, nous attendons des réponses scientifiques.

A Wuhan, des personnes testées positives mais peu atteintes par la maladie ont été placées en quarantaine dans des infrastructures ad hoc, avec interdiction de recevoir la visite de leurs proches. Est-ce une démarche dont devraient s’inspirer les autres pays ?

Les personnes infectées doivent être isolées. Le Covid-19 ne peut être enrayé qu’à condition de faire disparaître les sources d’infection. C’est pour cela que nous avons construit des hôpitaux de campagne et aménagé des stades en hôpitaux.

De nombreuses questions demeurent autour de l’émergence de la maladie en Chine. Des chercheurs chinois font état d’un premier cas apparu le 1er décembre 2019. Que dites-vous de l’enquête du « South China Morning Post » [quotidien hongkongais] qui estime, sur la base d’un rapport interne de l’Etat chinois, que des cas s’étaient déclarés en novembre déjà, avec un premier cas le 17 novembre ?

Il n’existe aucune preuve solide de l’existence de foyers épidémiques dès le mois de novembre. Nous poursuivons nos recherches pour mieux comprendre les origines de la maladie.

Les autorités sanitaires de Wuhan ont établi un lien entre de nombreux cas et le marché de fruits de mer de Huanan, qu’elles ont fait fermer le 1er janvier. Leur hypothèse était qu’un virus s’était propagé chez l’homme à partir d’un animal ayant été vendu, et peut-être découpé aussi, sur ce marché. Dans votre article paru dans la « NEJM » cependant, où vous faites notamment un historique de la maladie, vous affirmez que quatre des cinq premiers patients infectés n’avaient aucun lien avec le marché de Huanan. Considérez-vous ce marché comme le berceau probable de la maladie, ou bien comme une fausse piste, une chambre d’amplification plutôt que le foyer premier ?

C’est une excellente question. Vous travaillez comme un véritable détective. D’emblée, tout le monde a pensé que ce marché était à l’origine de la maladie. Aujourd’hui, je ne sais pas si c’est là que le virus est apparu, ou seulement un endroit où il a trouvé à se propager. Deux hypothèses subsistent, c’est à la science de trancher.

La Chine a été critiquée également pour avoir tardé à partager le génome du virus. C’est le « Wall Street Journal » qui, le 8 janvier, a rendu publique l’existence d’un nouveau coronavirus ; l’information n’est pas venue des équipes de chercheurs de l’Etat chinois. Pourquoi ?

Le Wall Street Journal avait vu juste. L’OMS avait été informée du séquençage, et je crois que quelques heures seulement se sont écoulées entre la parution de l’article et l’annonce officielle. Pas plus d’une journée en tout cas.

Pourtant, on peut voir dans une base de données de génomes viraux en accès libre que le premier séquençage proposé par des scientifiques chinois date du 5 janvier. Trois jours se sont donc écoulés pendant lesquels vous saviez forcément qu’il s’agissait d’un nouveau coronavirus. Cela ne changera plus le cours de l’épidémie aujourd’hui, mais il faut reconnaître que quelque chose est arrivé avec l’annonce du séquençage.

Je ne le crois pas. Nous nous sommes empressés de partager l’information avec la communauté scientifique, mais c’est un sujet de santé publique, et nous devions donc attendre l’annonce des pouvoirs publics. Personne ne veut provoquer une panique, n’est-ce pas ? Et personne, nulle part dans le monde, n’aurait pu prédire que ce virus allait entraîner une pandémie. C’est la première pandémie de l’histoire qui ne soit pas causée par un virus influenza [virus de la grippe].

Il a fallu attendre le 20 janvier pour que des équipes chinoises déclarent officiellement avoir des preuves d’une transmission interhumaine. Pourquoi, selon vous, les épidémiologistes en Chine ont-ils eu tant de mal à voir ce qu’il se passait ?

Nous n’avions pas encore de données épidémiologiques détaillées. Et nous étions confrontés depuis le début à un virus violent et sournois. C’est la même chose en Italie et dans le reste de l’Europe, et aux Etats-Unis. « C’est juste un virus », voilà ce que les scientifiques, comme tous les autres, se sont dit au début.

La propagation est aujourd’hui extrêmement ralentie en Chine, où les nouveaux cas seraient pour l’essentiel importés. Vous confirmez ?

Tout à fait. Pour l’heure, nous n’avons plus de transmission locale, mais notre problème vient désormais des cas importés. Un très grand nombre de personnes infectées arrivent désormais en Chine.

Que se passera-t-il quand la vie normale reprendra son cours en Chine ? Pensez-vous qu’une part suffisante de la population a été infectée, de telle sorte qu’une immunité collective éloigne le virus ?

L’immunité collective n’est pas encore atteinte, c’est une certitude. Mais nous attendons des résultats plus probants des recherches d’anticorps, qui nous diront exactement combien de personnes ont été infectées.

Quelle stratégie, alors ? Gagner du temps en attendant que des traitements efficaces soient mis au point ?

Exactement, et nos scientifiques planchent à la fois sur un vaccin et sur des médicaments.

Pour de nombreux chercheurs, le remdesivir serait le plus prometteur des médicaments actuellement à l’étude. Quand pensez-vous avoir des résultats d’essais cliniques pour la Chine ?

Des équipes chinoises ont-elles mis en place des modèles animaux suffisamment solides pour l’étude de la pathogenèse et les tests de médicaments et de vaccins ?

Pour l’heure, nous utilisons à la fois des singes et des souris transgéniques possédant des récepteurs de l’ACE2, qui sont les points d’entrée du virus chez l’homme. La souris est un modèle très largement utilisé en Chine dans l’évaluation des traitements médicamenteux et des candidats vaccins, et je crois que deux études chez le singe devraient paraître prochainement. Je peux vous dire en tout cas que notre modèle simien est au point.

Que pensez-vous du nom de « China virus », ou « Chinese virus » [virus chinois, de Chine], employé par le président américain Donald Trump pour désigner le nouveau coronavirus ?

Parler de virus chinois est vraiment une mauvaise idée. Ce virus vient de la planète Terre. Il n’est pas l’ennemi d’un individu ou d’un pays en particulier : c’est notre ennemi à tous.

 (Article traduit de l’anglais par Julie Marcot)

Jon Cohen est journaliste au magazine Science. Spécialisé dans la biomédecine, il est reconnu pour sa couverture des épidémies (VIH/sida, SRAS, Ebola). Il a également fait de nombreux reportages sur la génétique, la recherche sur les primates, l’évolution, le bioterrorisme, le financement de la recherche, l’éthique, la biologie reproductive, les batailles de crédit et les médias eux-mêmes. Ses articles ont été récompensés notamment par l’Académie nationale des sciences des Etats-Unis et la Société américaine de microbiologie.

La référence exacte de cet article initialement paru dans la revue américaine Science est : « Not wearing masks to protect against coronavirus is a ‘big mistake’, top Chinese scientist says », Jon Cohen, 27 mars 2020, Science (doi : 10.1126/science.abb9368), https://www.sciencemag.org/news/2020/03/not-wearing-masks-protect-against-coronavirus-big-mistake-top-chinese-scientist-says

Mairie de Paris– : le choix entre un oligarque et un scientifique créatif

Mairie de Paris– : le choix entre un oligarque et un scientifique créatif

 

Très proche de Macron, Griveaux  pensait bien que la charge de maire de Paris lui revenait de droit du fait  précisément de sa proximité avec le chef de l’État. Du reste, le sulfureux comité de désignation des candidats REM l’avait désigné par avance. Le problème, c’est que Villani a à juste raison contesté cette procédure de désignation bureaucratique. Sur le fond,  il s’agit de savoir si les sélecteurs parisiens sont prêts à se satisfaire d’un oligarque prétentieux et sans beaucoup d’originalité  ou s’ils sont prêts à confier les clés de la ville un scientifique créatif comme Villani. Il semble bien que Villani n’ait  guère apprécié le piège dans lequel il est tombé dans l’appareil de la république en marche. Certes il a été élu député grâce à cette étiquette mais il n’avait pas besoin de ce mandat compte tenu de sa réputation scientifique internationale. Villani s’est aperçu que la république en marche était une sorte d’armée sans idée avec la discipline en plus. Pas vraiment l’idée qu’il se faisait de la politique, lui qui préfère la démocratie participative, la créativité et le dynamisme.  . Le mathématicien star a indiqué mercredi qu’il fera connaître ses intentions le 4 septembre. Comme le révélait déjà le JDD, les préparatifs pour sa candidature dans la capitale vont en fait bon train. S’il confirme celle-ci, Cédric Villani entrerait en dissidence contre La République en marche (LREM) et Benjamin Griveaux, officiellement choisi par le parti présidentiel en juillet. Le mathématicien ne gênerait pas seulement les siens, mais aussi la gauche. Notamment Anne Hidalgo, la maire sortante.

Avec Cédric Villani candidat, c’est Benjamin Griveaux, l’ancien porte-parole du gouvernement, qui est directement mis en danger. Certes, le mathématicien sera alors « exclu [de LREM] dans la minute », selon les termes de Stanislas Guerini, le patron du parti. Mais cela n’arrêtera pas le député qui a qualifié, la semaine dernière dans Paris Match, de « vicier » la procédure d’investiture interne.

Jeudi matin, lors d’un point presse, Benjamin Griveaux semblait d’ailleurs un peu décontenancé. « Nos équipes ont travaillé tout l’été, échangé sur les propositions que je souhaitais faire à Cédric », des échanges consignés « dans la lettre de trois pages » adressée le 23 août et qui restait pour l’heure sans réponse.

En fait il semble bien que Benjamin Rigaud constate lui-même son manque de popularité scellée parisiens. Un cadre de la majorité, cité par l’AFP, n’a « pas le sentiment que Benjamin Griveaux fait son trou, mais que Villani fait le sien ». Et de rappeler que l’enjeu est de taille : « Une partie de la victoire des municipales se jouera à Paris […] Je ne vois pas le président de la République laisser Paris » à l’opposition.

Au vu des scores d’En marche à Paris lors de la présidentielle et des législatives de 2017, Benjamin Griveaux pouvait faire figure de favori pour défaire la maire socialiste Anne Hidalgo.

Le 4 juillet, lors de son grand meeting organisé dans le cadre de la campagne interne à LREM, Cédric Villani lançait à la tribune : « Je peux être le premier maire écologiste de Paris. » Et de porter une proposition forte sur le sujet : « Je le dis à la maire sortante : l’avenir de l’écologie à Paris ne s’écrira pas à coup de com’ et d’arbres plantés entre le béton et le bitume. J’assumerai de réinstaurer des quotas d’espaces verts dans chaque opération d’aménagement. »

Les propos ne visaient pas seulement Anne Hidalgo, mais s’adressaient aussi aux électeurs écologistes. Depuis 20 ans, les Verts ne cessent de progresser à Paris, aux élections nationales comme locales. Aux municipales de 2008, Denis Baupin faisait 6,78% et, en 2014, Christophe Najdovski parvenait à la troisième place avec 8,86%.

Pour 2020, Europe Ecologie-Les Verts, crédité de 13 à 15% dans les sondages, a désigné David Belliard comme tête de liste. Ce dernier souffre toutefois d’un certain déficit de notoriété. A l’inverse du médaillé Fields.

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