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SCIENCES PO GRENOBLE: encore de profs supposés Islamophobes victimes de terreur

SCIENCES PO GRENOBLE: encore de profs supposés Islamophobes  victimes de terreur

 

insidieusement l’islamo gauchisme pourtant non reconnu officiellement par la science pénètre l’université. En fait, une terreur qui s’installe à l’égard de ceux  qui ne se plient pas au discours radical et verbeux de certains sociologues. Discours d’ailleurs pseudo scientifique qui s’enivre de concepts fumeux SUR FOND DE SEMANTIQUE SOPHISTE. Ainsi deux enseignants de l’institut d’études politiques IEP de Grenoble sont accusés d’ Islamophobie et de dénonciation publique..

Les deux enseignants sont encore visés par des accusations d’islamophobie à l’Institut d’études politiques IEP de Grenoble font l’objet de mesures de protection susceptibles d’être renforcées, a déclaré ce lundi le ministre de l’Intérieur en déplacement à Gannat dans l’Allier.

Si cette évaluation « démontre qu’il y a un danger particulier », les deux enseignants « seront – évidemment il faudrait qu’ils l’acceptent – protégés par la police personnellement », a-t-il affirmé. « En attendant cette évaluation, des mesures sont prises pour les protéger » car « chacun dans ce pays doit pouvoir être protégé par la République lorsqu’il est mis en accusation », selon lui.

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Une enquête pour « injure publique » et « dégradation » a été ouverte par le parquet de Grenoble après un collage d’affiches jeudi à l’entrée de l’IEP sur lesquelles on pouvait lire: « Des fascistes dans nos amphis. L’islamophobie tue », avec les noms de ces deux professeurs.

L’islamo gauchisme se répand et se radicalise d’autant plus qu’il ne concerne qu’une partie de plus en plus réduite d’une petite élite activiste. Exactement le même phénomène que lors des luttes sociales avec la radicalisation qui croit d’autant plus que la mobilisation diminue. Même chose pour la société française qui a tendance à se droitiser car  trop déçue de la gauche tandis que des minorités agissantes s’enferment dans les discours de plus en plus extrémistes d’extrême-gauche.

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

La contamination de l’écriture inclusive à Sciences-po !

 

La pandémie de l’écriture inclusive continue de se développer de manière insidieuse même dans les institutions les plus hautes. Ainsi à l’occasion d’une épreuve à Sciences-po l’écriture inclusive «est encouragée» mais que «son non-usage ne sera pas pénalisé, les étudiant.e.s étrangers.ères  pouvant avoir davantage de difficultés à la mettre en œuvre»«Toutefois, un demi-point ‘‘bonus’’ sera attribué à celles et ceux qui tenteront de l’utiliser»,

Un enseignant en charge de ce cours magistral à précisé. «que ceux qui n’utiliseraient pas l’écriture inclusive lors du partiel seraient pénalisés». L’enseignant a fait comprendre qu’il n’y aurait pas de pénalité mais une petite valorisation.

Entre Berger- et Macron, le choc des deux réformismes »( Guy Groux , sociologue à Sciences Po)

Entre Berger- et Macron, le choc des deux réformismes »( Guy Groux , sociologue à Sciences Po)

 

Pour Guy Groux, sociologue, Centre de recherches politiques de Sciences Po, Cevipof, le projet de société de la première centrale syndicale française heurte de plein fouet celui du président de la République, l’affrontement entre un progressisme théocratique et un progressisme démocratique.

 

 

« Avant d’entamer un nouveau cycle d’échanges avec les partenaires sociaux, le premier ministre, Edouard Philippe, a évoqué, dans son discours du mercredi 11 décembre sur le régime universel des retraites, la question de l’âge pivot, ne tenant ainsi aucun compte des exigences de la CFDT dont l’adhésion au principe de la réforme était pourtant quasiment acquise.

Il ne s’agit pas d’un incident de parcours. Quelles qu’en soient les suites, cet épisode reflète les rapports ambigus tissés par l’exécutif, et surtout par Emmanuel Macron, avec la première organisation syndicale française. Certes, l’un et l’autre se veulent résolument réformistes, mais derrière les mots se cachent de profonds clivages quant au rôle des syndicats dans les mutations de la société française.

Pour Emmanuel Macron, la place des syndicats, c’est d’abord dans l’entreprise (et au mieux la gestion conventionnelle des professions). Le président de la République contredit ainsi ce qui constitue l’un des traits profonds voire historique de l’identité de la CFDT. Certes, pour celle-ci l’entreprise est à l’évidence un lieu privilégié de l’action syndicale mais, dans le même temps, elle revendique un rôle beaucoup plus sociétal : elle se veut porteuse de propositions qui concernent l’ensemble de la société et des champs aussi divers que le modèle de développement économique, la création de solidarités qui dépassent les corporatismes d’hier, le partage du pouvoir dans l’entreprise.

En mars, la CFDT a produit avec la Fondation Nicolas Hulot, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde, un manifeste qui exige de « changer de modèle de développement » et qui, face au réchauffement climatique, met la question sociale et écologique au cœur de la société. On retrouve ici le ton de la CFDT des années 1970, qui dénonçait déjà les « dégâts du progrès », l’idéologie productiviste et les risques liés à l’industrie nucléaire.

Le soutien de la CFDT à la réforme actuelle des retraites fut a priori évident, et pour cause. Bien avant l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, elle revendiquait, lors d’un congrès tenu à Tours en 2010, la création d’un régime universel par points, à ses yeux plus équitable. On retrouve là le principe des « nouvelles solidarités » que la CFDT mit en avant dès les années 1980 dans une France touchée par des exclusions et des précarités sociales massives. Face à une protection sociale et une Assurance-maladie financées par les seuls revenus du travail, il s’agissait de faire appel à d’autres sources de revenus liés au capital ou au patrimoine, tout en brisant les séparations de statut entre secteurs privé et public, voire entre activités salariées ou non. Outre ses positions en faveur de retraites plus équitables, c’est dans ce cadre que se sont développées les luttes de la CFDT en faveur de la CSG, de la CMU ou du RMI. »

« CFDT et Macron, le choc des deux réformismes »( Guy Groux , sociologue à Sciences Po)

« CFDT et Macron, le choc des deux réformismes »( Guy Groux , sociologue à Sciences Po)

Pour Guy Groux, sociologue, Centre de recherches politiques de Sciences Po, Cevipof, le projet de société de la première centrale syndicale française heurte de plein fouet celui du président de la République, l’affrontement entre un progressisme théocratique et un progressisme démocratique.

« Avant d’entamer un nouveau cycle d’échanges avec les partenaires sociaux, le premier ministre, Edouard Philippe, a évoqué, dans son discours du mercredi 11 décembre sur le régime universel des retraites, la question de l’âge pivot, ne tenant ainsi aucun compte des exigences de la CFDT dont l’adhésion au principe de la réforme était pourtant quasiment acquise.

Il ne s’agit pas d’un incident de parcours. Quelles qu’en soient les suites, cet épisode reflète les rapports ambigus tissés par l’exécutif, et surtout par Emmanuel Macron, avec la première organisation syndicale française. Certes, l’un et l’autre se veulent résolument réformistes, mais derrière les mots se cachent de profonds clivages quant au rôle des syndicats dans les mutations de la société française.

Pour Emmanuel Macron, la place des syndicats, c’est d’abord dans l’entreprise (et au mieux la gestion conventionnelle des professions). Le président de la République contredit ainsi ce qui constitue l’un des traits profonds voire historique de l’identité de la CFDT. Certes, pour celle-ci l’entreprise est à l’évidence un lieu privilégié de l’action syndicale mais, dans le même temps, elle revendique un rôle beaucoup plus sociétal : elle se veut porteuse de propositions qui concernent l’ensemble de la société et des champs aussi divers que le modèle de développement économique, la création de solidarités qui dépassent les corporatismes d’hier, le partage du pouvoir dans l’entreprise.

En mars, la CFDT a produit avec la Fondation Nicolas Hulot, la Fondation Abbé Pierre et ATD Quart Monde, un manifeste qui exige de « changer de modèle de développement » et qui, face au réchauffement climatique, met la question sociale et écologique au cœur de la société. On retrouve ici le ton de la CFDT des années 1970, qui dénonçait déjà les « dégâts du progrès », l’idéologie productiviste et les risques liés à l’industrie nucléaire.

Le soutien de la CFDT à la réforme actuelle des retraites fut a priori évident, et pour cause. Bien avant l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, elle revendiquait, lors d’un congrès tenu à Tours en 2010, la création d’un régime universel par points, à ses yeux plus équitable. On retrouve là le principe des « nouvelles solidarités » que la CFDT mit en avant dès les années 1980 dans une France touchée par des exclusions et des précarités sociales massives. Face à une protection sociale et une Assurance-maladie financées par les seuls revenus du travail, il s’agissait de faire appel à d’autres sources de revenus liés au capital ou au patrimoine, tout en brisant les séparations de statut entre secteurs privé et public, voire entre activités salariées ou non. Outre ses positions en faveur de retraites plus équitables, c’est dans ce cadre que se sont développées les luttes de la CFDT en faveur de la CSG, de la CMU ou du RMI. »

Réguler la haine par les algorithmes ? Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences-po

Réguler la haine par les algorithmes ?  Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences-po

Dans une interview sur le site Atlantico, Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences-po évoque la problématique de la régulation des propos de haine via les algorithmes

 Vous pointez du doigt avec ironie l’idée que le gouvernement accède aux algorithmes Facebook pour « réguler la haine » sur Internet. Au niveau purement technique, cette volonté de vouloir réguler les réseaux sociaux via une IA est-elle seulement crédible ?

Fabrice Epelboin : Il n’y a pas que le gouvernement à vouloir faire ça. Facebook en a l’ambition mais les premiers à vouloir faire ça sont les Chinois. Et les Chinois en sont encore à une approche humaine. Derrière les projets d’intelligence artificielle, ce que vous trouvez principalement c’est une armée de  »petites mains », le tout supervisé par des algorithmes. On appelle ça des IA mais il s’agit en réalité de programmes de « deep-learning », donc une sous-catégorie, qui observent le travail des « petites mains » pour apprendre et un jour les remplacer.

On remarque ce cas de figure dans de nombreux secteurs d’activité comme les banques par exemple. Le projet est de remplacer de nombreuses professions par le deep-learning. Pour certains métiers cela fonctionnera très probablement, pour d’autres il faut être plus circonspect. Mais une chose est certaine, ça n’est pas pour un avenir proche et l’on va d’abord passer par un traitement humain, et c’est le cas pour les réseaux sociaux.

Concernant cette volonté de lutte contre la haine, au milieu de plusieurs polémiques, quel est l’objectif principal du gouvernement selon vous ?

C’est assez drôle que cela survienne au moment de la polémique de la Ligue du Lol. On s’aperçoit que cette haine a été notamment construite au cours des années par des gens qui travaillent aux Inrocks ou à Libération. Nous sommes dans une situation où la haine a été instillée par les deux camps et on veut lutter contre ça à travers une loi qui se profile comme une loi de censure. Cette loi va faire en sorte qu’il y ait une autorité administrative qui décidera d’un point de vue arbitraire (car la décision ne sera pas judiciaire mais administrative) de supprimer la liberté d’expression à certains.

Est-ce qu’on va supprimer « la haine » ou est-ce qu’on va supprimer des adversaires ? Pour l’instant l’usage qui a été fait par ce camp de ce genre de pouvoir ne laisse pas présager que l’on s’attaque principalement à la haine. Pour l’instant on ne fait que l’instrumentaliser.

L’objectif est une loi de censure. La volonté est que l’Etat français, à défaut de la justice, soit en mesure de revenir sur ce qui se discute sur Internet et notamment les réseaux sociaux pour pouvoir, sur des critères plus ou moins transparents, supprimer la parole de certains.

La supprimer d’avantage que simplement ce qui tomberait sous le coup de la loi ?

Il n’y a pas de justice dans ce processus, il n’y a donc pas de loi. Il n’a pas de juge ou de procédure. Nous sommes dans la situation d’Hadopi mais en plus dangereux. Car autant, il est aisé de déterminer que vous téléchargez un MP3 de manière illégale sur une plateforme de peer-to-peer, autant déterminer la haine c’est bien plus discutable. Un juge peut le faire, nous sommes dans une démocratie, mais pas une autorité administrative.

Selon vous, la judiciarisation de toutes ces démarches serait-elle la solution ? Les moyens nécessaires (humains et économiques) ne seraient-ils pas disproportionnés ?

Sans même parler que nous n’avons pas les ressources humaines, non ça ne serait pas une solution non plus. Évidemment dans une volonté démocratique, ça serait la solution idéale mais nous n’en avons pas les moyens.

Si toutes les solutions proposées sont inapplicables, comment lutter contre ces phénomènes que sont par exemple le cyberharcèlement ?

En luttant contre ça, on lutte hélas contre une caractéristique humaine contemporaine. L’idée que le politique pourrait transformer la société d’un simple coup de baguette magique a vécu. Selon moi il faudrait avant tout comprendre comment nous en sommes arrivés là. C’est une opportunité unique. La Ligue du Lol vient de sortir mais ça n’est pas la seule organisation de ce type, au contraire. Il y a 10 ans, Twitter était le Far-West. Twitter a donné à tout ça une amplitude énorme. Le harcèlement, les carrières détruites, les gens poussés au suicide, ça a toujours existé, ça n’est pas un problème lié spécifiquement à Twitter.

Ce type de comportement est-il lié intrinsèquement à Internet ?

Pas du tout. C’est une caractéristique des sociétés humaines et une caractéristique de ce qu’on appelle les pervers narcissiques. Ces technologies ont permis à cette perversité de résonner et de s’enfermer au sein de groupes pour attaquer des personnes, avec souvent un intérêt personnel en ligne de compte.
Je fais personnellement de l’activisme et les techniques que l’on emploie peuvent être les mêmes. Simplement les cibles changent, nous on s’attaque aux puissants. C’est la grande différence.

Quelles solutions possédons-nous à ce problème ?

Je n’ai pas de solution miracle à ce qu’il se passe en ce moment mais il faudrait avant tout commencer par comprendre et mettre au jour le cheminement de la construction de la haine en France. Les responsables de la haine ne sont pas forcément dans le seul camp des « méchants ».

Un exemple frappant est le cas du community-manager de la campagne d’Emmanuel Macron. Il fait partie de la Ligue du Lol ! C’est absolument incroyable, nous avons affaire à un  Benalla du numérique. L’experte social-média de Hanouna, qui est aussi chroniqueuse dans ses émissions, est une ancienne de la Ligue du Lol ! On ne peut que remarquer à quel point Hanouna est capable de faire des « trending-topics » (sujets tendances) tous les soirs et déclencher des « raids » avec ses fans. On remarque une certaine similitude et un certain savoir-faire… D’où a-t-il hérité ce savoir-faire ? La réponse parait évidente aujourd’hui.

C’est ce genre de questions qu’il faut se poser et regarder notre société en face. Le numérique a apporté une puissance de feu considérable et a complètement transformé notre société. Il est temps de changer de prisme « camp du bien/camp du mal » et de voir la « Big Picture » dans son ensemble.

« Les démocraties ont besoin d’élites »… ou de technocrates ? (Mion, directeur de sciences-po)

 « Les démocraties ont besoin d’élites »… ou de technocrates ? (Mion, directeur de  sciences-po)

L’ancien énarque Frédéric Millon défend sa boutique de Sciences-po en considérant que la France a besoin d’élites. Il confond sans doute le concept d’élites avec celui de technocrates. Des technocrates qui bien sûr pullulent dans l’administration française mais aussi dans les entreprises grâces aux puissants réseaux d’influence constitués par les instituts d’études politiques, Sciences-po, l’ENA. Il ne craint pas d’ailleurs d’opposer les experts aux technocrates. Des experts qui seraient privés des connaissances des sciences sociales et politiques et même de la connaissance des réalités. On croit rêver évidemment. D’abord parce que nombre d’entreprises surtout publiques où  sera recasent les technocrates sont dans une situation de gestion catastrophique. Ensuite parce que les politiques issus de cette filière n’ont guère fait la démonstration de leurs connaissances des réalités sociales concrètes. Formatés  à peu près sur le même modèle, il se réfugie dans une dialectique scientiste et démagogique, en tout cas très approximative. De ce point de vue la France a davantage besoin d’experts, d’économistes et d’ingénieurs que d’anciens élèves d’instituts  politiques. Extrait de l’interview parue dans les Échos

Nos démocraties ont-elles encore besoin d’élites et d’expertise ?

Oui, les démocraties ont besoin d’élites. C’est un besoin absolument vital. Nemat Shafik, une Anglo-Egyptienne formée à Oxford qui a rejoint l’administration britannique et les institutions internationales et qui va prendre prochainement la tête de la London School of Economics (LSE), me disait récemment que sa priorité sera de réhabiliter le rôle et la place de l’expertise. C’est un combat que je partage, mais qui n’a rien d’aisé. D’abord parce que nous vivons dans un monde de l’immédiateté, de la communication instantanée via des réseaux sociaux qui nous poussent à condenser toute pensée en quelques signes. C’est le règne du raccourci. Ensuite, parce qu’il nous faut réinventer les voies qui permettront aux experts de se faire entendre de l’opinion et des décideurs. Les experts ont la tentation de vivre en vase clos, avec pour risque de se priver d’un rôle social. Regardez, par exemple, l’écart qui existe entre les experts et l’opinion publique sur une question comme les migrations. Le consensus des experts est qu’elles sont vertueuses. Toute la recherche, toute la littérature prouvent qu’accueillir des immigrés a un impact positif sur un pays. Et pourtant, le ressenti des populations, c’est un consensus exactement inverse ! Comment faire se rencontrer ces deux visions ? C’est l’une des questions majeures pour les décennies qui viennent pour nos démocraties.

Comment définir le populisme ?

Comme la volonté de proposer à l’opinion des réponses simples, voire simplistes, au mépris de la complexité, en faisant appel à l’émotion plus qu’à l’intelligence. C’est ce qu’on a vécu lors de la campagne du Brexit. Une campagne pendant laquelle certains ont sciemment menti. La capacité à susciter la peur et l’angoisse l’a emporté.

Les écoles comme la vôtre, qui forment les élites, n’ont-elles pas leur part de responsabilité ?

Notre responsabilité est pleinement engagée pour contribuer à rénover la légitimité des futurs décideurs. Nous devons intervenir à deux niveaux, le recrutement, d’une part, et le contenu de la formation, d’autre part. A nous, d’abord, de faire en sorte que celles et ceux que nous formons et qui ont vocation à rejoindre l’élite ne soient pas tous issus du même petit monde parisien. Sciences Po a atteint aujourd’hui près de 30 % de boursiers et nos nouveaux admis proviennent de 1.020 lycées à travers le monde. Mais nous devons poursuivre notre recrutement dans tout le pays, tous les pays, toutes les couches de la société. Pourquoi cette nécessité de diversité et de mixité ? Parce que l’apprentissage n’est pas que vertical, il est aussi, voire avant tout, horizontal. On apprend avec ses pairs et on apprend de ses pairs, au sein d’une communauté humaine. Attirer les talents les plus divers n’impose d’ailleurs nullement que nous abaissions nos niveaux d’exigence. A nous, en second lieu, de repenser en profondeur nos méthodes pédagogiques et nos formations pour que nos étudiants acquièrent une vraie expérience du terrain. A Sciences Po, les sciences sociales nous apportent des clefs essentielles de compréhension et un enracinement dans la réalité.

L’ENA se justifie-t-elle encore ?

L’ENA est-elle la source de tous nos maux ? Non. Elle demeure sans doute la moins mauvaise des réponses pour le recrutement des hauts cadres de l’Etat. Le contenu de l’enseignement dispensé à l’ENA est-il convaincant ? On entend souvent que les élèves apprécient les stages, mais peu les cours. Je salue le travail de Nathalie Loiseau pour répondre à ce défi. Le problème est que les jeunes qui sortent de l’ENA donnent l’impression d’être déconnectés de la réalité. C’est là-dessus qu’il faut travailler, et ce travail commence en amont de l’ENA.

Copé prof à Sciences Po : ou la dégénérescence de la race politicienne

Copé prof à Sciences Po : ou la dégénérescence de la race politicienne

 

 

On explique très bien le phénomène de dégénérescence quand les populations ne se croisent plus, c’est valable pour les animaux comme pour les hommes. Et  avec Copé , nous en avons un excellente exemple, ancien élève de science po, celui qui a plombé les fiances de l’UMP, autorisé le détournements de fonds, il   vient expliquer aux petits nouveaux de sciences Pô commente gérer les politiques publiques dans un monde mondialisé ( comprendre dans un monde où les dessous de tables sont devenus internationaux ). Copé qui vient expliquer le rôle des lois ! non il n’y’a pas lieu d’en rire, Montebourg va bien  expliquer l’économie aux Etats Unis et Sarko la mondialisation à Dubaï. Science po dont le rôle est surtout de fournir à la classe  politiques les aspirants oligarques ne sert de toute manière à pas grand-chose ( comme l’ENA, comme nombre d’instituts politiques)°. Dès lors pourquoi ne pas permettre à un ancien élève impliqué dans le non respect des lois d’en expliquer le fonctionnement à des élèves qui eux mêmes ne les appliqueront qu’à la marge, les détourneront quand ils sont le privé, .ne les mettront pas œuvre quand il sont dans le public ( plus de la moitié des lois ne sont pas ou mal appliquées) C’est un peu comme si Dieudonné intervenait sur l’égalité raciale ou Johnny Halliday sur l’évolution des concepts philosophique depuis Platon.  Notons que Copé n’enseigne pas depuis hier, Jean-François Copé avait obtenu un poste de maître de conférences dans l’école parisienne entre 1990 et 1993, mais en économie et finances locales. Selon un élève , c’est pourtant son passé politique qui ressort le plus souvent : « Il mène son cours comme il mène une conférence politique. C’est-à-dire qu’il tient des discours très généraux », explique-t-il. Il attend quoi cet élève,  que Copé parle concrètement des problématiques, juridiques économiques et sociales ? Il  a du se tromper de classe ou même d’école.

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