Sciences Po Grenoble: la directrice enfonce un professeur accusé d’islamophobie
L’ambiance est pour le moins délétère à Sciences-po Grenoble après les accusations publiques de deux professeurs pour Islamophobie. L’enquête n’est même pas encore terminée que la directrice enfonce un des professeurs jugeant ses propos très critiques. Une manière aussi de donner raison aux gauchistes notamment de l’UNEF.
«Je pense qu’il y a un ton qui est extrêmement problématique dans ses propos, avec des idées qui sont développées parfois un peu rapidement, et donc un rappel à l’ordre et une incitation au dialogue ont été entreprises», par la direction, a expliqué Mme Saurugger. La directrice de Sciences-po Grenoble.
Le problème c’est que l’inspection générale diligentée à cet effet n’interprète pas de cette manière.
«La directrice commente des choses, moi je ne me fie pas à ces commentaires, ni qui que se soit, je me fie à l’Inspection générale», a commenté dans la foulée sur BFMTV Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, en référence à la mission d’inspection diligentée par son ministère. Sur le fond de l’affaire elle a dit regretter l’attitude du syndicat étudiant dont elle estime que le rôle est «d’être dans la médiation, pas de jeter les gens en pâture sur les réseaux sociaux».