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Olaf Scholz défend Zelinsky

Olaf Scholz défend Zelinsky

Après les critiques acerbes de l’équipe de Donald Trump quant à la légitimité politique du chef de l’État ukrainien, le chancelier allemand a pris la défense de Zelinsky considérant même que c’est à l’Ukraine de décider du choix de ses orientations et de sa gouvernance. Une réponse en quelque sorte au plus excitéx de la bande de Trump qui suggéraient d’expédier Zelinsky en France. Trump lui-même avait traité Zelinsky de dictateur.

 

Olaf Scholz a donc riposté vendredi à Donald Trump, soulignant la souveraineté de l’Ukraine face à la Russie. C’est à l’Ukraine de «décider elle-même qui la gouverne», a lancé le chancelier allemand, lors d’un meeting électoral à Dortmund, dans l’ouest de l’Allemagne.

Il a de nouveau son soutien au président Volodymyr Zelensky. «Nous n’abandonnerons pas l’Ukraine, nous ne déciderons pas à sa place. Nous veillerons à ce que ce pays décide lui-même qui le gouverne», a-t-il ajouté. «Les frontières ne doivent pas être déplacées par la force», a continué Olaf Scholz, qui avait auparavant critiqué l’attitude du nouveau gouvernement américain, qui, selon lui, «ne fait que ce qui peut lui servir».

Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

Politique : l’Allemagne aussi en crise après l’échec de Scholz

 Olaf Scholz  , Premier ministre allemand perd aussi la confiance du Bundestag: 394 députés ont voté contre la confiance, tandis que 207 ont voté pour, avec 116 abstentions, a annoncé la présidente du Bundestag. De nouvelles élections législatives seront donc organisées en février

le avait implosé le 6 novembre, après le limogeage du ministre des Finances libéral, après des différends insurmontables sur la politique économique et budgétaire. Depuis, Olaf Scholz dirige un gouvernement minoritaire entre son parti social-démocrate et les Verts.

Les sondages lui accordent peu d’espoir. Résultat, l’Allemagne se dirige vers une alternance politique avec le camp conservateur CDU/CSU, mené par Friedrich Merz. Il est donné nettement gagnant, fort de 30 à 33% des intentions de vote. Le parti d’extrême droite, Alternative pour l’Allemagne (AfD), est crédité de 17 à 19,5%, mais les autres formations excluent toute coopération avec lui. Le SPD engrangerait 15% à 17% des voix, les Verts de 11,5% à 14%.

 

Dans l’état actuel des forces, un futur gouvernement mené par Friedrich Merz, en coalition avec le SPD, constitue le scénario le plus probable. Olaf Scholz a exclu la semaine passée de servir comme vice-chancelier dans un tel cas de figure. Sur ce point, les deux hommes sont d’accord.

 

Si la guerre en Ukraine jouera un rôle important dans les débats, la future campagne électorale va d’abord « tourner autour des questions économiques et sociales », anticipe Claire Demesmay, chercheuse associée au Centre Marc Bloch de Berlin. L’Allemagne est « en proie au doute, le modèle allemand est en crise », souligne-t-elle.

Menacée d’une deuxième récession annuelle d’affilée, l’Allemagne est aux prises avec une grave crise industrielle. Berlin redoute particulièrement des répercussions pour ses exportations avec l’élection de Donald Trump. « Et le SPD veut évidemment se positionner sur ces questions », ainsi que celle « extrêmement importante » des emplois industriels après des annonces en cascade de plans sociaux.

Européennes Allemagne : Scholz battu

Européennes Allemagne :  Scholz battu

 

Comme  en France grave revers pour le parti au pouvoir. Selon les enquêtes réalisées à la sortie des bureaux de vote pour ARD et ZDF, le SPD d’Olaf Scholz a obtenu 14% des suffrages, tandis que les conservateurs (CDU et CSU) sont arrivés premiers avec 29,5-30% et le parti nationaliste AfD, en seconde place, avec 16,5-16%.

Coopération Allemagne Russie : mea culpa d’Olaf Scholz

Coopération Allemagne Russie : mea culpa d’Olaf Scholz

La nouvelle réalité créée par la guerre en Ukraine implique de rendre l’Allemagne plus sûre et plus résistante, l’Union européenne plus souveraine et l’ordre international plus viable, analyse, dans une tribune au « Monde », le chancelier allemand Qui en creux critiqueAngela Merkel.

 

Tribune d’Olaf Scholz

 

La politique commence par la contemplation de la réalité. Surtout quand celle-ci ne nous plaît pas. La réalité, c’est notamment le retour de l’impérialisme en Europe. Nombreux sont ceux qui espéraient que les liens économiques étroits et les interdépendances réciproques nous permettraient d’assurer simultanément notre stabilité et notre sécurité. Cet espoir, Vladimir Poutine l’a anéanti aux yeux de tous avec sa guerre contre l’Ukraine.

En outre, l’état de notre Bundeswehr [l’armée allemande] et des structures de défense civiles, mais également notre dépendance trop forte vis-à-vis de l’énergie russe indiquent que nous nous sommes laissé bercer par un faux sentiment de sécurité. La politique, l’économie et de larges pans de notre société n’étaient que trop disposés à tirer des conséquences importantes de la formule d’un ancien ministre allemand de la défense, formule selon laquelle l’Allemagne n’aurait plus que des amis autour d’elle.

C’était une erreur.

Après le tournant historique qu’a constitué l’attaque de Poutine, rien ne sera plus comme avant. De ce tournant résulte un mandat d’action. Nous devons rendre l’Allemagne plus sûre et plus résistante, l’Union européenne (UE) plus souveraine et l’ordre international plus viable.

La nouvelle réalité, ce sont aussi les 100 milliards d’euros dont nous sommes convenus comme fonds spécial pour la Bundeswehr, et qui marquent le revirement le plus important de la politique de sécurité de l’Allemagne. Nous fournissons à nos soldates et nos soldats le matériel et les capacités dont ils ont besoin pour pouvoir défendre vigoureusement, en cette ère nouvelle, notre pays et nos partenaires de l’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN). Nous apportons notre soutien à l’Ukraine, et ce tant qu’elle en aura besoin : soutien économique, humanitaire, financier et en matière de livraison d’armes. Parallèlement, nous veillons à ce que l’OTAN ne devienne pas une partie belligérante. Enfin, nous mettons fin à notre dépendance énergétique vis-à-vis de la Russie. Nous avons déjà réduit nos importations de gaz russe de 55 % à 30 %.

Cela n’est pas chose facile, même pour un pays aussi prospère que le nôtre. Nombre de citoyennes et de citoyens souffrent déjà des répercussions de la guerre, en particulier des prix élevés de l’essence et des aliments. Beaucoup appréhendent leurs prochaines factures d’électricité, de fioul ou de gaz. Par conséquent, le gouvernement fédéral a débloqué des aides financières de plus de 30 milliards d’euros afin de soutenir les citoyennes et les citoyens.

Une allocation -chômage européenne (Olaf Scholz)

Une allocation -chômage européenne (Olaf Scholz)

Le ministre allemand des Finances, Olaf Scholz, propose la création d’un système d’assurance-chômage européen mais pas question qu’il soit financé par l’Allemagne. Il s’agirait d’un fonds auprès duquel pourrait emprunter les Etats pour financer le chômage. Mais pas question de la moindre solidarité financière européenne. Le seul intérêt serait pour les pays qui  auraient recours à ce fonds serait d’obtenir des taux plus favorables.  “ Si un Etat membre de la zone euro est confronté à une crise économique qui entraîne des licenciements massifs et coûteux en termes d’indemnités, il pourrait emprunter auprès de ce fonds de réassurance commun, précise-t-il. “Une fois la récession terminée, l’Etat en question remboursera les fonds qu’il a empruntés. En parallèle, tous les pays devraient faire en sorte que leurs filets de sécurité soient aussi prêts que possible à faire face à la crise”, souligne le ministre. Prié de dire si l’Allemagne se porterait garante de ce nouveau dispositif, il répond par la négative et ajoute: “Les réserves de l’Agence fédérale allemande de l’emploi resteront intactes et aucune dette ne sera mise en commun”. “Les choses fonctionnent de cette façon aux Etats-Unis. Les Etats financent l’assurance-chômage, mais alimentent un fonds fédéral. En temps de crise, ils peuvent emprunter de l’argent pour mieux répartir les coûts”. “Pourquoi ne devrions-nous pas appliquer cette expérience à la zone euro ? A mon avis, nous avons besoin de plus de solidarité dans la zone euro”, ajoute le ministre. Il se dit par ailleurs déterminé à instaurer une taxe sur les transactions financières et approuve l’idée de Paris, qui propose que les recettes viennent alimenter le budget de l’UE si tous les Etats membres la mettent en œuvre.




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