Archive pour le Tag 'Schäuble'

Risque d’une nouvelle crise financière mondiale (Schäuble)

Risque d’une nouvelle crise financière  mondiale (Schäuble)

Le très orthodoxe ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble lance un nouvel appel à la prudence financière dans un entretien avec le « Financial Times » et craint même une nouvelle crise financière mondiale.  Ce que reproche surtout Wolfgang Schäuble  c’est le déversement incontrôlé de liquidités par les grandes banques centrales, des liquidités qui faussent le cours des marchés et encouragent  l’endettement mondial. Pour lui, les risques d’une nouvelle bulle financière sont importants et leurs conséquences pourraient être encore plus néfastes que lors de la dernière crise. Un avertissement sur une la possibilité d’une nouvelle crise financière internationale -  Le jour même de son dernier Eurogroupe, ce lundi à Luxembourg, l’inflexible ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble lance dans un entretien avec le « Financial Times » une alerte sur une la possibilité d’une nouvelle crise financière internationale. Les bulles sont nombreuses, elles affectent  le marché des actions dont les hausses sont complètement déconnectées des réalités économiques. Il y a aussi les bulles obligataires du fait  des rachats massifs des banques centrales et qui faussent les prix. Ce déversement massif de liquidités encourage toutes les spéculations et nourrit l’endettement. En raison  de taux insignifiants voir négatifs de nombreuses institutions financières d’assurance présentent des risques de faillite. Il suffirait du défaut d’un ou deux très gros établissement pour qu’une crise systémique s’enclenche. Le problème, c’est que d’une certaine manière les banques centrales sont solidaires dans leur fuite en avant de l’argent facile. La banque fédérale américaine a pris les devants et a entraîné dans son sillage les autres banques centrales, la banque centrale européenne et la banque centrale chinoise notamment. Il y a plusieurs années que la Fed doit remonter ses taux mais elles ne le fait que de manière homéopathique pour ne pas provoquer un choc fatal tant à la sphère financière qu’à la sphère économique. La banque centrale européenne suit la même trajectoire. En Chine, le risque concerne surtout l’endettement privé qui atteint 200 % du PIB. Enfin un peu partout dans le monde toujours une bulle spéculative immobilière dans les zones très denses tandis qu’au contraire dans les zones rurales les prix continuent de s’écrouler. Le marché immobilier n’est plus destiné à réguler l’offre et la demande mais est devenu un enjeu spéculatif avec des prix complètement démentiels inaccessibles à la plupart des candidats au logement et transformé en hôtel pour touristes. Même si Janet Yellen, la présidente de la Fed, affirmait en juin dernier, qu’elle n’imaginait « pas de nouvelle crise financière de notre vivant », les inquiétudes montent chez les analystes alors que les valorisations des marchés boursiers américains (exubérante pour certaines valeurs, tel Apple, à 800 milliards de dollars) atteignent des sommets inégalés, que les marchés européens marchent sur leurs pas, que l’indice britannique a atteint son plus haut historique cet été, et qu’en Chine, dans un marché très opaque, les montant des dettes privées atteint 200% du PIB. Et il n’est pas certain que le système financier mondial soit vraiment  sain dans son ensemble. Chaque fois que les cours de bourse ont atteint des niveaux équivalents à ce qu’ils connaissent aujourd’hui, on a connu des krachs majeurs, comme en 1929 ou en 2000 avec l’explosion de la bulle internet, rappellent les observateurs.

BCE : Dombret (Buba) contredit Schaüble

BCE : Dombret (Buba) contredit Schaüble

 

Andreas Dombret, membre du directoire de la Bundesbank (Buba) contredit totalement le ministre des finances allemand lequel estime qu’il faut abandonner rapidement la politique accommodante de la BCE en particulier concernant les taux. On constate donc que le débat sur cette question n’est pas limité entre certains états européens et l’Allemagne mais qu’il traverse aussi les sensibilités allemandes. L’argument du membre du directoire de la banque d’Allemagne paraît relativement fier car jusqu’à leur il n’y a pas de menace d’inflation, on est même loin des 2 %  d’inflation souhaitée. En cause évidemment,  une croissance encore relativement fragile même si on constate une légère amélioration. C’est d’ailleurs aussi la position de la Fed en fédéral américaine envisage aussi de reporter vers 2018 la nouvelle remontée des taux précisément en raison d’une croissance encore insuffisante Ces commentaires suggèrent que la Buba – qui a longtemps critiqué la politique ultra-accommodante de la BCE de rachats massifs d’obligations et de taux d’intérêt négatifs – ne devrait pas pousser à un brusque resserrement de la politique monétaire européenne lors de la prochaine réunion de la BCE cet automne. « Les signes d’un retournement durable en termes d’inflation sont ténus jusqu’à présent, » a-t-il dit à Pretoria. « Il y a donc dans l’ensemble un large consensus sur le fait qu’une politique monétaire expansionniste est très largement justifiée. » Andreas Dombret a toutefois précisé que les points de vue variaient au sein de la BCE sur le degré de soutien à apporter. « Les points de vue divergent cependant sur la vigueur avec laquelle la BCE doit appuyer sur la pédale de la politique monétaire et quels instruments elle doit utiliser », a-t-il dit.

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

BCE : abandonner les taux « trop bas » (Schäuble)

 

Vraiment incorrigible par son orthodoxie monétaire Wolfgang Schäuble, le ministre allemand des Finances, qui a encore critiqué la BCE et souhaité l’abandon rapide des taux bas. En plus avec des motifs complètement fallacieux puisqu’il considère que cette politique monétaire nuit à l’économie allemande. L’Allemagne qui  a largement bénéficié de cette politique monétaire puisque en 2016 elle a dégagé un bénéfice de leur de 300 milliards sur ces échanges extérieurs tandis que la France, elle, a enregistré 50 milliards de déficits. Pour 2017, les résultats dans ce domaine devraient être du même ordre. Le ministre des finances allemand se plaint du niveau de l’euro qui handicaperait l’économie allemande pourtant les résultats le contraire. En outre une remontée des taux serait de nature à soutenir encore un peu plus le niveau de l’euro. Le message contradictoire du ministre des finances allemand et destiné bien sûrs à la banque centrale européenne qu’il n’a jamais appréciée mais aussi à Merkel qui pourrait être tenté de répondre favorablement à la demande de certains partenaires européens d’accepter une politique monétaire et surtout budgétaire un peu plus accommodante. Schäuble  a donc de nouveau critiqué lundi la faiblesse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), ajoutant espérer que celle-ci y mette fin prochainement. « Elle ne me satisfait pas », a-t-il dit en référence à la politique de taux bas de la BCE. « Et j’espère qu’elle s’achèvera bientôt. » « Il y a des signes qui montrent que la situation s’améliore progressivement », a-t-il dit par la suite à propos de la fin de cette politique. « Personne ne met sérieusement en cause le fait que les taux d’intérêt sont trop bas pour la vigueur de l’économie allemande et le taux de change de l’euro, qui est en train d’augmenter », a-t-il estimé. Il a ajouté que la majorité des observateurs s’attendaient à ce que la BCE franchisse, lors de sa réunion de septembre, une étape supplémentaire vers la sortie de sa politique monétaire très expansionniste. Pourtant rien n’est sûr dans ce domaine et il se pourrait bien que la banque centrale européenne poursuive sa politique à commandant en matière de taux comme d’ailleurs s’apprête aussi à le faire la FED, banque centrale américaine  en raison notamment de la fragilité de la croissance.

Schäuble lâche sur les impôts

Schäuble lâche sur les impôts

Sans doute pour répondre aux critiques internationales, aussi pour nourrir la campagne électorale, l’austère  ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, juge envisageable que les baisses d’impôts promises par le gouvernement après les élections du 24 septembre soient supérieures aux 15 milliards d’euros évoqués jusqu’à présent.  »Nous prévoyons, au total, de faire davantage que corriger les impôts sur le revenu de 15 milliards d’euros », assure le ministre en allusion aux hausses « clandestines » imposées aux Allemands dues au fait que Berlin n’ajuste pas les tranches d’imposition en fonction de l’inflation, comme c’est le cas dans de nombreux autres pays européens. Wolfgang Schäuble précise que la CDU souhaite donner un coup de pouce supplémentaire aux jeunes familles pour leur permettre de faire construire un logement, tout en soutenant les programmes de recherche et développement dans les petites et moyennes entreprises. Il dit espérer pouvoir commencer dès 2020 à réduire la « taxe de solidarité » créée après la réunification allemande pour aider à la reconstruction des infrastructures de l’ex-Allemagne de l’Est.

Pour un parlement de la zone euro (Schäuble)

Pour un parlement de la zone euro (Schäuble)

 

 

Conjointement avec la création d’un fonds européen de sauvetage, Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, souhaite l’approfondissement de l’intégration des pays de la zone euro, avec notamment la création d’un Parlement réservé aux pays membres du bloc monétaire. Dans un entretien publié jeudi par La Repubblica, Wolfgang Schäuble dit avoir abordé cette idée, qui va de pair avec son projet de création d’un fonds continental de sauvetage.  Emmanuel Macron, lui souhaite aussi davantage d’intégration politique et économique notamment pour relancer les investissements et la croissance « Nous pourrions renforcer les mécanismes », a déclaré Schäuble au quotidien italien. « Nous pourrions créer un Parlement de la zone euro, composé de membres du Parlement européen, qui auraient des pouvoirs consultatifs sur le Mécanisme européen de stabilité (MES) ». A quatre mois des élections législatives allemandes du 24 septembre, les partis politiques allemands divergent sur la réponse à apporter à Emmanuel Macron, qui souhaite lui aussi approfondir l’intégration européenne et propose notamment la création d’un budget commun de la zone euro et d’un ministère des Finances responsable de ce budget. Un tel projet passerait par une modification des traités européens et Wolfgang Schäuble a rappelé à ce propos qu’il serait illusoire de penser qu’on puisse obtenir un accord unanime des gouvernements européens, certains étant tenus d’organiser des référendums pour de tels sujets. Le ministre allemand se dit toutefois ouvert à la discussion sur les modalités d’un approfondissement de l’intégration

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble pour Macron

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble  pour  Macron

 

Si officiellement la Merkel soutient Fillon, par contre, le très rigoureux ministre des finances décerne un brevet de compétence à Macron. Soutien de poids de la part l’ hortodoxe  ministre des finances allemand particulièrement attaché au respect des équilibres financiers mais soutien  qui pourrait être un handicap vis-à-vis de certains électeurs français qui entretiennent des rapports approximatifs avec la gestion financière et l’économie. Le ministre allemand des Finances a rompu mardi la neutralité officielle de mise, concernant l’élection présidentielle française, en indiquant qu’il préférait le centriste Emmanuel Macron à François Fillon, pourtant proche de lui sur le plan politique. « Ne me mettez pas en difficulté, vous savez quelle est ma famille politique », a déclaré Wolfgang Schäuble en référence au fait que son parti conservateur, la CDU d’Angela Merkel, était un parti « frère » au plan européen des Républicains, le mouvement de M. Fillon. Mais « si j’étais français, si j’étais habilité à voter (…) je voterais probablement pour Macron », a déclaré ce vétéran de la politique de 74 ans, qui jouit d’une image d’intégrité, lors d’un débat organisé par l’hebdomadaire allemand Der Spiegel. « Fillon, ce n’est pas tant les affaires en tant que telles, c’est sa réaction, ses attaques à l’égard de la justice et autres choses semblables », a-t-il dit.

Schäuble défend l’épargne des Allemands contre Mario Draghi

 

 

Quel paradoxe, le ministre allemand des finances conteste vivement la politique monétaire accommodante de la banque centrale européenne conduite par Mario Draghi. Il lui reproche en particulier les taux très bas qui progressivement vont rogner  l’épargne ;   la BCE reproche à l’Allemagne de ne pas utiliser ses énormes excédents commerciaux pour relancer la croissance. Mais le ministre allemand attribue la croissance des excédents commerciaux à la politique de la BCE qui fait baisser l’euro et rend l’économie allemande encore plus compétitive. Un reproche paradoxal. Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a de nouveau exprimé ses critiques à l’encontre du président de la Banque centrale européenne (BCE), Mario Draghi, avant l’audition de ce dernier au Bundestag la semaine prochaine, rapporte samedi le quotidien Bild. Schäuble a incité les membres de la commission des Finances du Bundestag à mettre Draghi en difficulté sur la politique monétaire mercredi prochain, précise l’article, qui cite des participants à une réunion qui a eu lieu cette semaine. Mario Draghi doit s’exprimer mercredi devant les commissions des Finances et du Budget de la chambre basse du Parlement allemand. Sa dernière visite au Bundestag remonte à 2012.Au début du mois, le ministre des Finances d’Angela Merkel a rejeté les critiques de Mario Draghi visant l’excédent commercial allemand, expliquant que la décision de la BCE de ne pas modifier sa politique monétaire avait fait baisser l’euro, favorisant ainsi les exportations allemandes. Selon l’institut d’études économiques Ifo, l’excédent courant allemand pourrait atteindre 278 milliards d’euros cette année. Il dépasserait celui de la Chine pour devenir le plus important du monde, un déséquilibre pointé du doigt par la BCE et d’autres institutions. Les relations entre la banque centrale et le gouvernement allemand sont tendues depuis longtemps déjà, Berlin critiquant la politique monétaire ultra-accommodante de l’institut d’émission en lui reprochant de saper à la fois l’épargne des Allemands et les marges des banques. Wolfgang Schäuble a en outre attribué à la BCE une part de responsabilité dans la montée du parti populiste anti-immigration AfD (Alternative pour l’Allemagne), qui a fortement progressé lors des récents scrutins régionaux.

(Avec Reuters)

 

Une Europe de la défense ? (Wolfgang Schäuble)

Une Europe de la défense ? (Wolfgang Schäuble)

 

Progressivement l’Europe semble sortir de son long sommeil, écrasée à la fois par l’ampleur du phénomène migratoire, par l’enjeu du terrorisme et la situation de guerre contre l’État islamique. D’une certaine manière ces différents éléments ont mis l’Europe politique entre parenthèses à tel point d’ailleurs que la commission européenne ose à peine faire les gros yeux aux pays qui prennent  des libertés avec les objectifs communs de rigueur budgétaire. On a bien été contraint par exemple de trouver une solution pour la Grèce même si le mot réduction de la dette et encore tabou, on convient qu’on pourrait en allonger la maturité ce qui reviendrait au même. En Espagne, en Italie des voix s’élèvent de plus en plus contre cette rigueur budgétaire qui étouffe la croissance. La France, elle, ne dit rien mais continue sur sa trajectoire de déficit et d’endettement. Il faut dire que la question des migrants et du terrorisme ont fait passer au second plan  la problématique de réduction des déficits ; même l’Allemagne commence à comprendre qu’il convient de faire le lien entre la vague migratoire et la politique de défense. Jusque-là l’Allemagne s’était montrée très discrète sur la nécessité d’affronter de face les facteurs explicatifs de la vague migratoire. Or le ministre allemand des finances, le très les orthodoxe Wolfgang Schäuble,  prend enfin position sur ces sujets. Il estime même que des moyens beaucoup plus considérables doivent être affectés à la défense européenne. Quand on connaît l’influence du ministre des finances allemand en Europe il s’agit de toute évidence d’une avancée. Une évolution qui n’est sans doute pas sans rapport avec les réticences qu’avaient manifestées Schäuble par rapport à l’accueil massif des réfugiés outre-Rhin. L’Europe de la Défense se ranimerait-elle à Berlin? C’est du moins ce que laisse entendre le ministre allemand des Finances dans un entretien paru ce 27 décembre. « Nous allons devoir dégager beaucoup plus de moyens pour des initiatives de défense européennes communes», a déclaré Wolfgang Schäuble dans l’édition dominicale du magazine Bild. « A terme, notre but doit être une armée européenne commune. Les moyens affectés aux 28 armées nationales pourraient être employés beaucoup plus intelligemment s’ils étaient mis en commun », a-t-il ajouté. La création Défense européenne, souvent qualifiée de « serpent de mer » revient au cœur des discussions depuis les attentats de Paris.  En novembre, peu après les attaques terroristes survenues dans la capitale française, Laurent Fabius et Jean-Yves Le Drian, respectivement ministres des Affaires étrangères et de la Défense ont réuni leurs homologues allemands, polonais, italiens et espagnols lors d’une réunion qui débouché sur une déclaration commune. Plus d’un mois plus tard, la prise de position de Wolfgang Schäuble cible en outre l’afflux de réfugiés provenant du Proche-Orient et d’Afrique. Pour tenter d’endiguer ces mouvements de population, le doyen du gouvernement allemand estime que Berlin doit s’impliquer davantage dans les opérations de « politique étrangère et de sécurité » afin de « stabiliser » ces régions. L’Allemagne compte près d’un million de nouveaux arrivants pour la seule année 2015.

Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

Immigration : Wolfgang Schäuble contre Merkel

 

 

Cette fois le ministre des finances Wolfgang Shaw  lâche Merkel et se prononce contre l’immigration massive en Allemagne. Il rejoint ainsi les propositions du ministre de l’intérieur. Le ministre de l’Intérieur Thomas de Maizière propose en effet d’examiner plus en profondeur le cas des réfugiés syriens qui entrent sur le territoire allemand et, dans certains cas, de suspendre le droit au regroupement familial. Depuis novembre 2014, les Syriens qui arrivent en Allemagne sont considérés, sans examen individuel des cas, comme des réfugiés de guerre au sens de la convention de Genève. Ceci leur donne droit à un permis de séjour et au regroupement familial. Thomas de Maizière veut suspendre ce principe et permettre des examens individuels des cas. Dans certains cas, le regroupement familial ne sera plus permis. La proposition a fait bondir les Sociaux-démocrates et la chancelière qui l’a bloquée. Mais la proposition de Maizière avait déjà provoqué une onde de choc au sein de la CDU. Jusqu’ici, le parti de la chancelière était pourtant resté plutôt fidèle à Angela Merkel. Mais le fossé a commencé à se creuser. La semaine passée, la CDU avait accepté les « zones de transit » voulues par la CSU pour « trier » les réfugiés aux frontières. Cette proposition a été écartée lors du sommet de la « grande coalition. » La proposition du ministre de l’Intérieur a fait l’effet d’un révélateur. Certes, durant le week-end, seule la CSU et son président Horst Seehofer, qui incarne la « ligne dure », avait soutenu Thomas de Maizière. Mais entretemps, Wolfgang Schäuble, jusqu’ici fort discret sur le sujet, a donné le signal de la révolte. Dimanche 8 novembre au soir, le ministre fédéral des Finances sur ARD a clairement approuvé l’initiative de son collègue de l’Intérieur. Et il est allé plus loin. « Notre capacité d’accueil n’est pas illimitée », a indiqué Wolfgang Schäuble. Et de reprendre un discours jusqu’ici plutôt courant dans la bouche de Horst Seehofer : « Nous devons envoyer un message clair au monde : nous sommes prêts à aider, mais nos possibilités sont limitées. » Cette mesure est clairement un défi ouvert à la chancelière qui, jeudi, lors du sommet de la coalition, avait refusé de placer une « limite haute » chiffrée à l’accueil des réfugiés comme le demandait la CSU.

Comment obliger le parlement français à adopter des réformes ? (Wolfgang Schäuble)


 

C’est un peu le questionnement de orthodoxe ministre des fiances allemand Schäuble qui mer les pieds dans le plat comme i a coutume de le faire. Finalement il laisse entendre que le pays serait mieux dirigé par la troïka que par le gouvernement actuel. Wolfgang Schäuble est un coutumier du fait. Le ministre des Finances allemand a pour habitude de jeter des pavés dans la mare, notamment dans le cadre du feuilleton grec. Il s’est encore illustré jeudi soir depuis Washington en s’exprimant sur un sujet ô combien sensible: les réformes à mener sur le territoire français.  « La France serait contente que quelqu’un force le Parlement, mais c’est difficile, c’est la démocratie », a-t-il ainsi déclaré lors d’un débat dans la capitale américaine, après avoir évoqué les réformes selon lui « très réussies » menées en Espagne sous la supervision de la troïka. « Si vous en parlez avec mes amis français, que ce soit (le ministre des Finances) Michel Sapin ou (de l’Economie) Emmanuel Macron, ils ont de longues histoires à raconter sur la difficulté à convaincre l’opinion publique et le Parlement de la nécessité de réformes du marché du travail », avait déclaré auparavant ce chantre de la discipline budgétaire. Nombreuses sont les voix à avoir réclamé davantage de réformes de la part de Paris. En premier lieu celle de Bruxelles. Ainsi Pierre Moscovici, le commissaire européen en charge des Affaires économiques et monétaires, avait affirmé, lors d’une interview accordé les 5 février dernier à BFMTV et BFM Business, que « l’effort de réformes doit se poursuivre ».   »Il y a sans aucun doute dans les cartons du gouvernement français, dans les possibilités les potentialités de la France, d’autres réformes qui peuvent être accomplies. Ce que la Commission européenne attend c’est d’avoir une visibilité sur non pas une réforme mais sur tout un processus de réformes », développait-il.   »Je sais que le président François Hollande n’a pas l’intention de s’arrêter de réformer et qu’il pense que tout son quinquennat est un quinquennat d’action et bien maintenant parlons-en », ajoutait-il. En ce sens, L’exécutif Français a envoyé mercredi dernier son programme national de réforme (PNR), un document attestant de la mise en œuvre de ses actions futures et passées. Paris espère ainsi que ces réformes permettront de créer 800 à 900.000 emplois supplémentaires d’ici à 2020 et 4 points de PIB en plus

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

Réponse à Mélenchon : « Merkel plus fort que Napoléon » (Schäuble)

 

Si la presse allemande a répondu presque aussi vertement à Mélenchon qui demandait à Merkel  « de la fermer » à propos de la France, le  gouvernement allemand , lui a plutôt employé la manière  diplomatique avec humour. Témoin cette déclaration de Schäuble, le ministre des finances  « Merkel est plus fort que Napoléon », allusion à Sarkozy souvent représenté en empereur en Allemagne et qui a essuyé un refus pour sa rencontre avec Merkel. Un des plus ardents défenseurs de Merkel, le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, a donc  loué le style de gouvernement de la Chancelière, moins spectaculaire mais « bien plus efficace que Napoléon », a-t-il déclaré dans la Süddeutsche Zeitung. Pourquoi cette référence historique et visait-il quelqu’un dans le contexte actuel ? Nicolas Sarkozy, souvent croqué en Napoléon par les caricaturistes et dont le style est l’anti-modèle de la Chancelière ? Nul ne le sait. En tout cas, le nouvel homme fort de l’UMP, qui espérait pouvoir s’afficher à côté de Mme Merkel lors du congrès de la CDU et y prononcer un discours, a été prié ces derniers jours par Berlin de rester à la maison.

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

Une crise de confiance en France (Schäuble, Allemagne)

 

 

Schäuble, le ministre allemand des finances a bien identifié le facteur explicatif majeur de la crise française : la crise de confiance. Le gouvernement est aujourd’hui tellement discrédité qu’il ne peut plus rien entreprendre qui soit de nature à renverser le sentiment que la France s’enfonce et dans tous les domaines (pas seulement économiques). Du coup le pilier central de la reprise, à savoir l’investissement est gelé hypothéquant ainsi toute reprise avant 2 ou 3 ans au moins. Quand on traverse une crise de confiance, ce n’est pas très simple de s’en sortir». Dans une interview croisée avec son homologue français Michel Sapin aux Echos et au Handelsblatt, le ministre des Finances allemand Wolfgang Schäuble identifie l’un des principaux problèmes de la France: la crise de confiance. Le ministre estime que si son pays réussit économiquement par rapport à son voisin, c’est parce que «nous avons réussi quelque chose qui est maintenant décisif en France: nous avons regagné la confiance. Le principal en matière d’économie, c’est la psychologie».  Wolfgang Schäuble voit ainsi d’un bon œil la mise en place du pacte de responsabilité par la France qui, «avec ses baisses de charges et d’impôts», est «le bon chemin» à suivre car «il crée une nouvelle confiance. Le climat devient meilleur en France et quand le climat est meilleur, les investissements et la demande privée augmentent».  Michel Sapin confirme de son côté qu’il ne demandera pas à Bruxelles un nouveau délai pour réduire le déficit de la France. «Je ne suis pas là à quémander encore un peu de temps. Ce que je souhaite, c’est que dans le respect de règles européennes, nous puissions trouver avec les autres le bon timing qui nous permette de réduire nos déficits, réduire nos dépenses tout en soutenant la croissance». Le ministre français assure que la France fait des économies «absolument drastiques dans les budgets de l’État, des collectivités locales et de la sécurité sociale» mais il admet qu’il lui reste des efforts à faire pour atteindre le niveau de son homologue allemand.

Grèce : Schäuble dicte encore ses conditions

Grèce : Schäuble dicte encore ses conditions

Désormais les institutions européennes deviennent inutiles puisque l’Allemagne décide tout ou presque. Notamment le très orthodoxe ministre de finances allemand Schäuble  cette fos pour la Grèce. . Après six années de récession, deux plans d’aide pour plus de 240 milliards d’euros depuis 2010, la Grèce s’apprête à sortir la tête de l’eau.  Des efforts que le ministre allemand des Finances Wolfgang Schäuble reconnaît. « Personne ne conteste le fait que la Grèce a fait de nets progrès, plus que l’auraient cru beaucoup de pays », a-t-il souligné dans le quotidien régional « Rheinische Post » de ce samedi 11 janvier. Mais le ministre conservateur d’Angela Merkel est prêt à toutes éventualités « Si d’ici à la fin 2015, la Grèce a rempli toutes ses obligations et est parvenue à un excédent budgétaire primaire (hors service de la dette) et si un besoin de financement est encore nécessaire, alors nous sommes prêts à faire quelque chose », a-t-il indiqué.  « Nous verrons en milieu d’année » si un troisième plan d’aide à la Grèce, après ceux de 2010 et de 2012, est nécessaire, a-t-il ajouté. Pour le moment, Athènes doit « remplir ses obligations ». M. Schäuble, qui avait déjà assuré en décembre que les Européens ne laisseraient pas tomber la Grèce, a souligné que le montant d’une nouvelle aide éventuelle serait « une somme beaucoup plus petite que les aides apportées jusqu’à présent ». La Grèce, qui a pris le 1er janvier la présidence tournante de l’Union européenne, est toujours en crise économique avec notamment un taux de chômage important, de 27,8% en octobre.

 

Allemagne: Schäuble reste ministre des Finances ou le maintien de l’orthodoxie monétaire

Allemagne: Schäuble reste ministre des Finances ou le maintien de l’orthodoxie monétaire

La reconduction de Schäuble comme ministre des finances, c’est l’assurance d’un maintien de l’orthodoxie monétaire. Finalement une mauvaise nouvelle pour l’Europe car l’objectif sera de maintenir cet euro fort qui profite surtout à l’Allemagne et enfonce les autres. Certes l’euro fort protège le pouvoir d’achat mais il détruit les emplois dans la mesure où les productions nationales ne sont pas compétitives. L’euro fort est une monnaie pour les pays exportateurs comme l’Allemagne pas comme les France dont la croissance repose surtout sur la consommation. Autant dire que la BCE prendre encore moins de risques pour relancer l’économie et que l’Europe politique risque d’être en panne pour des années encore. La chancelière conservatrice (CDU), qui va entamer mardi son troisième mandat à la tête de la première économie européenne, a également annoncé que Ursula von der Leyen, ancienne ministre de l’Emploi et mère de sept enfants, deviendra la première femme à occuper le poste de ministre de la Défense dans un gouvernement allemand.  La nomination de M. Schäuble (CDU) était attendue depuis plusieurs jours après des fuites en ce sens dans la presse. Mme Merkel a souligné qu’elle se réjouissait de la poursuite de (leur) coopération.  Le nom de « Wolfgang Schäuble est associé à la stabilité de l’euro et à la politique qui l’accompagne et à tout ce qui est important en Europe », a affirmé Mme Merkel.  S’ils n’ont pas toujours été sur la même longueur d’onde, une complicité s’est forgée entre eux depuis 2009 –date à laquelle M. Schäuble a pris ce poste–, au fil de la crise de l’euro qui a placé l’Allemagne sur le devant de la scène en Europe.  Au sujet de Mme von der Leyen, la chancelière a souligné au sujet de cette femme présentée comme sa dauphine potentielle, qu’elle s’était « toujours intéressée aux questions internationales ». Le ministère de la Défense est « une tâche stimulante, c’est également une tâche extrêmement exigeante, mais je lui fais confiance pour réussir tout cela très bien », a-t-elle ajouté.  Parmi les autres portefeuilles attribués dimanche soir, l’ancien ministre de la Défense, Thomas de Maizière, également très proche de Mme Merkel, passe à l’Intérieur, un poste qu’il a déjà occupé, qu’il connaît bien et qu’il apprécie.  Hermann Gröhe, l’ancien secrétaire général de la CDU, va prendre en charge le ministère de la Santé, alors que Joanna Wanka reste ministre de l’Education.  Peter Altmaier, remplacé par une sociale-démocrate à l’Environnement, devient ministre en charge de la Chancellerie.  Quelques minutes plus tôt, le parti frère bavarois de la CDU, la CSU, avait annoncé que son secrétaire général Alexander Dobrindt prenait la tête d’un ministère des Transports et des Infrastructures numériques.  Hans-Peter Friedrich (CSU), ministre de l’Intérieur sortant, prendra l’Agriculture.  Le SPD avait annoncé en début d’après-midi que son chef, Sigmar Gabriel, prenait en charge un grand ministère de l’Economie et de l’Energie, alors que Frank-Walter Steinmeier retrouvait le poste de ministre des Affaires étrangères qu’il avait occupé dans le premier gouvernement Merkel (2005-2009), déjà issu d’une grande coalition.  Andrea Nahles (SPD) sera ministre du Travail et donc chargée de mettre en application la création d’un salaire minimum généralisé en Allemagne, principale revendication de son parti figurant au programme de gouvernement de la coalition.

 

Allemagne-Schäuble : « les augmentations dimpôts ne mènent à rien »

Allemagne-Schäuble : « les augmentations dimpôts ne mènent à rien »  

Dans un entretien publié par le magazine Focus, ce dimanche 27 octobre, Wolfgang Schäuble précise que l’objectif est de ne plus émettre de dette nouvelle à partir de 2015 et de ramener son niveau à moins de 60% du PIB, contre 80% à peu près actuellement, en l’espace de 10 ans. Le ministre des Finances allemand ne fait aucune mention du projet de rembourser les plus de 2.000 milliards d’euros de dettes de l’Allemagne, auquel il se référait encore pas plus tard qu’en juin. « Notre planification financière à moyen terme jusqu’en 2017 nous donne de la marge de manœuvre mais on ne peut compter sur ça que si nous poursuivons sur cette voie favorable à la croissance », explique le ministre. « Nous pensons que les augmentations d’impôt ne mènent à rien de bon, c’est sur cette base que nous négocions ». L’Union chrétienne démocrate (CDU) de la chancelière Angela Merkel a remporté les élections du 22 septembre sans difficulté mais n’a pas la majorité suffisante pour gouverner seule. Elle poursuit des discussions avec les sociaux démocrates du SPD qui veulent augmenter les impôts et stimuler l’investissement en particulier dans les infrastructures. Wolfgang Schäuble a fait part de son souhait de rester ministre des Finances du futur gouvernement de coalition. La nouvelle orientation qu’il prend ce dimanche pourrait de ce point de vue donner les coudées franches à la CDU pour discuter du financement de ces projets. Par ailleurs, Welt am Sonntag écrit dimanche que le nouveau gouvernement pourrait avoir plus de membres que le précédent, qui en comptait 16. Il ajoute que le SPD réclame sept à huit ministères, tandis que le Spiegel parle de sept ministères, le SPD envisageant toutefois, selon lui, de renoncer aux Finances.

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