Archive pour le Tag 'savait'

Nathalie Loiseau sur une liste d’extrême droite : elle ne savait pas !

Nathalie Loiseau sur une liste d’extrême droite : elle ne savait pas !

 

 

Difficile de croire que Nathalie Loiseau, tête de liste la république en marche aux européennes ignorait  qu’elle avait figuré sur une liste syndicale d’extrême droite lorsqu’elle était à Sciences-Po Paris. Pourquoi ? Tout simplement c’est normalement l’un des objets de Sciences-po que d’étudier la politique. Nathalie Loiseau s’est présentée en 84 sous l’étiquette de l’UED, un syndicat issu du Groupe union défense (GUD) prônant l’union des droites, a révélé lundi le site d’information Mediapart. Or le GUD était clairement un mouvement d’extrême droite et il a été par la suite interdit. On ne peut pas reprocher à l’intéressée  d’avoir évolué depuis 35 ans. On peut se souvenir que certains responsables politiques ont par exemple soutenu clairement des régimes de dictature dans leur jeunesse (Staline, Mao, Pol Pot) avant de virer au centre-gauche même à droite. Par contre, on peut difficilement admettre le type de défense qu’elle adopte. Comment peut-on imaginer qu’un étudiant en quatrième année de Sciences-po (pour préparer l’ENA) ignore l’orientation idéologique d’une liste syndicale marquée à l’extrême droite. Son cabinet il y a quelques mois avait d’ailleurs indiqué que sa figuration sur la liste du GUD n’existait pas ! Peut-être l’intéressée n’a-t-elle jamais eu de vraies convictions extrémistes mais on se demande alors comment elle a pu atterrir comme candidate syndicale d’extrême droite.  Elle a expliqué au site d’information avoir été “approchée pour participer à une liste qui voulait accentuer le pluralisme à Sciences-Po, et qui cherchait des femmes” et ne s’est pas “plus que cela intéressée à cette liste”. “J’aurais sans doute dû regarder de plus près de quoi il s’agissait”, a-t-elle dit à Mediapart. Si on peut difficilement mettre en cause les engagements actuels de la tête de liste de la république en marche par contre on peut s’interroger sur la pertinence de son argumentation.

Alstom : « le gouvernement savait, dit Montebourg …..Mais lui aussi

Alstom : « le gouvernement savait, dit Montebourg …..Mais lui aussi

 

 

 

 

Un peu culotté Arnaud Montebourg qui sur BFM. Déclare « Pour moi, la fermeture de Belfort est la preuve de l’abandon par la classe dirigeante des dossiers industriels ». Déclare Montebourg étaient pourtant à leur ministre de l’économie quand à brader sa branche énergie au américain « L’un des anciens présidents d’Alstom était M. Tchuruk, qui avait théorisé la France sans usine », a-t-il poursuivi. « Nous avons eu ensuite Patrick Kron, qui contre un chèque de 4 millions d’euros est allé vendre en pièces détachées toute la branche énergétique d’Alstom. Il a fallu se battre, créer les conditions du blocage pour éviter qu’Alstom ne soit dévoré ». Selon Arnaud Montebourg, « le gouvernement le savait, il n’a strictement rien fait »….même lui qui était ministre de l’économie.

Dans son livre dans son livre « ,  Jean-Michel Quatrepoint, remet les pendules à l’heure. Extrait (site Atlantico)

« La responsabilité des dirigeants d’Alstom, comme celle du conseil d’administration du groupe, est engagée. Ceux- ci n’ont pas anticipé l’évolution des marchés. Ils se sont laissé happer, pendant des années, par les querelles d’ego qui ont miné la filière nucléaire française. Pendant que les Gaulois d’Areva, d’Alstom et d’EDF s’étripaient, les concurrents, eux, s’activaient et se renforçaient. En ce qui concerne son secteur de production des turbines à gaz, Alstom n’a pas pris les décisions qui s’imposaient quand il en était encore temps. Enfin, ses dirigeants sont aussi coupables de n’avoir pas mesuré l’ampleur de l’offensive judiciaire américaine. À leur décharge, ils ne sont pas les seuls. BNP Paribas en sait quelque chose, qui doit s’acquitter de 9 milliards de dollars d’amende pour avoir effectué des transactions avec des pays sous embargo américain.  Qu’on le regrette, qu’on s’en offusque, importe peu. Notre classe dirigeante, tant au niveau des grandes entreprises que de la haute administration, a joué les autruches. Les États- Unis imposent au monde occidental de nouvelles normes dans le droit des affaires, découlant directement d’une évolution récente du Droit américain. Comme la première puissance mondiale contrôle, à travers sa monnaie, l’ensemble des transactions internationales, elle impose ses normes juridiques. Des entreprises comme Alstom n’ont pris conscience que très tardivement de cette évolution, impulsée il y a plus d’une décennie déjà et qui bouleverse certaines de leurs méthodes commerciales. L’État a sa part de responsabilité dans cet aveuglement. N’ayant pas vu venir l’offensive judiciaire américaine, il n’a pas vraiment adapté notre droit à ce nouveau paradigme. Il n’a pas su, non plus, élaborer, de concert avec les entreprises, une stratégie globale pour s’adapter à cette nouvelle donne de la guerre économique. Un État qui ne veut plus, ne peut plus jouer son rôle de stratège, d’arbitre, de fédérateur des intérêts de l’entreprise France. Au colbertisme si décrié depuis vingt ans, pourtant synonyme de la grandeur de la France, a succédé le laissez- faire total. Les Allemands chassent en meute. C’est leur force. Aux États- Unis, ce qui est bon pour les entreprises est bon pour le pays et vice- versa. Dans ses fonctions de secrétaire d’État, de 2009 à 2013, Hillary Clinton n’hésitait pas à peser de  tout son poids pour que les grandes entreprises américaines obtiennent des contrats. General Electric en a largement profité. En France, nos managers, sortis des grandes écoles de la République, ont par trop considéré les entreprises comme leur propriété personnelle, alors qu’ils n’en sont que des salariés mandataires. À l’image de Patrick Kron, ils détestent généralement l’État, oubliant tout ce qu’il a fait pour eux et pour l’entreprise qu’ils dirigent. Sans l’État, Alstom, société anonyme à l’actionnariat privé, serait mort en 2004. Sans les coups de pouce de la Coface et les commandes publiques, l’entreprise ne se serait pas maintenue dans le peloton de tête des géants de la construction électrique. Voilà pourquoi, en négociant en catimini son accord avec General Electric, Patrick Kron a une responsabilité, au moins morale. Il a voulu mettre tout le monde devant le fait accompli. Il a finalement réussi. La préparation d’un accord a fuité. Le scoop de l’agence Bloomberg, le 23 avril 2014, n’a fait que repousser l’échéance. Le pouvoir exécutif, de François Hollande à Arnaud Montebourg, en passant par Manuel Valls et Emmanuel Macron, a tenté de sauver les meubles. En négociant avec General Electric quelques aménagements pour préserver les intérêts d’EDF et d’Areva dans la maintenance des centrales nucléaires. Sur le fond, ces efforts n’ont rien changé à la cession, comme l’avouera Patrick Kron devant les actionnaires : « Il n’y a eu aucun changement depuis la divulgation du projet d’accord le 23 avril par Bloomberg, ni sur la nature de l’opération, ni sur son prix. » Dès le départ, c’est bien la vente de l’ensemble des activités dans le secteur énergie d’Alstom qui a été négociée pour 12,35 milliards d’euros. Tout le reste n’aura été qu’un habillage. Le scandale, c’est aussi et surtout la manière dont cette opération a été présentée, « vendue » à l’opinion publique, aux actionnaires, aux salariés et à la représentation nationale. Ce qui fera dire à certains députés qu’ils ont été « floués ». Tous les protagonistes y sont allés de leurs contre- vérités. De Jeffrey Immelt à Patrick Kron, en passant par Arnaud Montebourg et le gouvernement. Les uns ont menti par omission. Les autres, intentionnellement. Comme il fallait sauver la face, on a présenté, à l’été 2014, un accord entre égaux, un accord équilibré entre Alstom et GE l’acquéreur. Il a été vanté la création de trois co- entreprises, à 50/50, associant les deux groupes. Au passage, on a oublié de mentionner que General Electric récupérait à 100 % les deux tiers du pôle énergie d’Alstom, de loin l’activité la plus rentable du groupe… En focalisant l’attention sur les co-entreprises et la golden share de l’État français s’appliquant à la partie strictement nucléaire des activités du groupe, on a omis de mentionner quelques détails. Ceux- ci n’apparaîtront au grand jour que quelques mois plus tard… à la fin de l’année 2014. Ce sera fâcheux. Plus d’accord entre égaux. General Electric est bien le patron opérationnel. Dans la co-entreprise nucléaire, GE a même 80 % des actions, et non pas 50 %. Dans Alstom Grid et Alstom Énergies renouvelables, il a 50 % plus une action et une voix prépondérante au conseil d’administration. L’américain a le pouvoir de décision. Il contrôle la gestion, la trésorerie. Sans parler des management fees que s’octroie toujours le groupe majoritaire. On laisse aux Français la direction technique. Rien d’étonnant, c’est justement cela qui intéresse General Electric, les Français ayant des savoir- faire à lui apporter dans des domaines que l’américain avait abandonnés : hydraulique, nucléaire, charbon, éolien off shore. »

 

Bygmalion : Sarkozy savait

Bygmalion : Sarkozy savait

. Guillaume Lambert, directeur de la campagne de Nicolas Sarkozy pendant l’élection présidentielle de 2012, a indiqué aux enquêteurs de l’affaire Bygmalion que l’ancien président-candidat était bien au courant des « contraintes budgétaires » après une alerte d’un expert-comptable « La collecte des dernières informations relatives aux dépenses prévisionnelles ainsi que la prise en compte des dépenses engagées à ce jour font ressortir un total de dépenses budgétées de 23.150.971 euros, montant supérieur de 642.000 euros au plafond légal des dépenses autorisés », prévient-il. En clair, dès le 7 mars, la campagne était dans le rouge, sans « aucune marge de sécurité ». L’expert-comptable de la campagne se base alors sur une prévision de 15 meetings jusqu’au second tour. Il prône des renégociations des contrats et une « interdiction absolue d’engager toute dépense complémentaire », selon la source. En garde à vue début avril, l’ancien directeur de la campagne, Guillaume Lambert, a indiqué que Nicolas Sarkozy avait voulu relancer sa campagne après le deuil de l’affaire Merah, à la mi-mars, ont indiqué les sources. Selon ses propos rapportés à l’AFP, il l’a alors « informé » des « contraintes budgétaires » posées par la note de l’expert-comptable et Nicolas Sarkozy lui a répondu de n’ajouter que « de petites réunions publiques rassemblant aux alentours de 1.000 personnes, à coûts bas et maîtrisés ». Selon des sources proches du dossier, les enquêteurs disposent aussi désormais d’un courriel adressé à Guillaume Lambert dans lequel le directeur général de l’UMP, Eric Cesari, évoque le souhait de Nicolas Sarkozy de tenir une réunion publique chaque jour. Au final, plus de quarante meetings ont été organisés durant la campagne.

 

Parlementaires en Syrie : Hollande savait (Gérard Bapt )

Parlementaires en Syrie : Hollande savait (Gérard Bapt )

 

Dans uen interview au JDD confirme évidemment que tout le monde savait à propos de la délégation de parlementaires chez Assad.

Vendredi, le patron du PS Jean-Christophe Cambadélis a affirmé que « ni l’exécutif, ni le PS, ni l’Assemblée n’était au courant » de votre projet de voyage en Syrie. Confirmez-vous?
C’est faux. Avant mon départ, j’ai prévenu et rencontré les conseillers diplomatiques de quatre autorités : l’Elysée, les ministères des Affaires étrangères, de la Défense et de l’Intérieur. L’information a donc dû être remontée à François Hollande (ce dernier a affirmé, jeudi depuis Manille, ne pas avoir été informé, Ndlr). Par ailleurs, nous avons proposé à de nombreux députés de partir avec nous. La plupart ne pouvait pas pour des raisons d’agenda.

La commission des Affaires étrangères, présidée par Elisabeth Guigou, a-t-elle été informée?
Pas officiellement. Mon assistant a contacté celui d’Elisabeth Guigou, mais de toute façon, nous avions proposé à la majorité des élus de la commission de participer au voyage. Tout le monde, au sein de celle-ci, était en connaissance de cause. Quant à Bruno Le Roux (le patron du groupe PS, Ndlr), je n’ai pas eu le temps de l’informer car il devait alors gérer la loi Macron.

François Hollande, Manuel Valls et Jean-Christophe Cambadélis ont condamné votre initiative, et notamment la rencontre avec Bachar el-Assad…
Avant tout, je tiens à préciser que je n’ai pas rencontré le président syrien, à la différence de mes trois collègues. Il était convenu que je reste à mon hôtel à ce moment. Depuis mercredi soir, de nombreuses informations inexactes circulent.

Qui avez-vous personnellement rencontré sur place?
J’ai visité des camps de réfugiés et des hôpitaux. J’ai rencontré les professeurs et élèves du lycée français de Damas, les autorités religieuses du pays ainsi que des responsables d’associations comme la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge.

Vous n’avez pas rencontré de responsables politiques?
Si, mais pas Bachar el-Assad lui-même. Je me suis entretenu avec le ministre des Affaires étrangères syrien ainsi qu’avec le président de l’Assemblée nationale.

«Damas évoque le chiffre de 2.000 Français dans les rangs de Daech.»

François Hollande et Manuel Valls ont martelé jeudi qu’on ne peut parler avec le régime d’un dictateur, « d’un boucher », a même dit le Premier ministre. Comprenez-vous cette position?
Le Président et le Premier ministre sont dans leur rôle par rapport à la ligne politique qu’ils se sont donnés, par rapport à la ligne morale qu’ils souhaitent tenir. Mais leurs réactions et celles de l’ensemble du personnel politique prouvent qu’il y a beaucoup d’interrogations sur place. Je ne m’attendais pas une telle déferlante de réactions à mon retour.

Quel bilan tirez-vous de votre visite?
Je fais partie de la majorité socialiste. Aussi je partagerai d’abord mes analyses avec les représentants de l’Etat. Mais je peux souligner la gravité de la situation sur place. La souffrance civile est réelle là-bas. Le régime syrien doit résister aux assauts continus de Daech au Nord comme au Sud du pays. Jeudi encore, des centaines de chrétiens ont été enlevés par les islamistes.

Faut-il renouer un lien avec Bachar el-Assad pour lutter contre l’Etat islamique?
Ce n’est pas à moi de le dire, mais à l’exécutif. J’observe seulement des faits. L’armée régulière syrienne lutte chaque jour contre Daech, qui compte, nous a-t-on dit en Syrie, des ressortissants de 83 nationalités. A Damas, les autorités ont évoqué le chiffre de 2.000 Français dans les rangs des terroristes (le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve évoque 1.400 personnes, Ndlr). Si les Kurdes ont réussi à résister à l’Etat islamique à Kobané, ce n’est pas grâce au seul parachutage d’armes américaines. Ce constat fait, je note que plusieurs pays occidentaux ont rouvert leur ambassade à Damas, comme l’Espagne récemment. Et j’ai pu observer que les Américains y sont encore présents. J’ai ainsi croisé Ramsey Clark, ex-ministre de la Justice américain, dans un ascenseur. Ces éléments méritent d’être apportés au débat.

Affaire Bygmalion : Sarkozy savait (Millot)

Affaire Bygmalion : Sarkozy savait (Millot)

 

Dans une interview accordée à L’Express, la première depuis son inculpation, le co-fondateur de Bygmalion affirme qu’il est « difficile de penser que Nicolas Sarkozy n’était au courant de rien », alors que l’ancien chef de l’État et ses soutiens ne cessent de clamer qu’il ignorait tout d’une double facturation mise en place à la demande de l’UMP pour maquiller les fastueux frais de meetings du Président-candidat. À l’inverse de Guy Alvès, Bastien Millot a toujours nié devant les enquêteurs avoir eu connaissance de l’existence d’un système de comptabilité frauduleux établit à la demande de l’UMP. Proche de Jean-François Copé, il affirme qu’il s’est tenu éloigné des hommes de Nicolas Sarkozy et de la filiale de Bygmalion en charge des meetings du Président, Event and Cie. « Je n’ai jamais été avisé d’une quelconque facturation litigieuse avec l’UMP dans le cadre de la campagne présidentielle. Je n’ai participé à aucune réunion, à aucun moment, sur les dépenses de campagne ou leur répartition. Je suis donc totalement étranger à cette affaire », affirme celui qui a quitté Bygmalion à l’été 2013 pour devenir avocat au barreau d’Aix. Une mise à l’écart que le cofondateur de l’agence de communication justifie à l’aune des relations compliquées entre Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy dans les années 1990. « Il y avait régulièrement des tensions très fortes entre les deux hommes, dont j’ai été plusieurs fois une sorte de victime collatérale. Bref, il n’était un secret pour personne que je n’avais aucune proximité avec Nicolas Sarkozy ». L’une des missions de l’instruction conduite par les juges Tournaire, Van Ruymbeke et Le Loire est de mettre au jour la chaîne de responsabilité entre l’équipe de campagne, l’UMP et Bygmalion, via Event and Cie. Avec en creux la question de savoir si Nicolas Sarkozy était au courant. « Même vu de l’extérieur, difficile de penser que Nicolas Sarkozy n’était au courant de rien », estime Bastien Millot. « Quand on choisit de faire 44 meetings, que l’on décide de fournir les images clefs en main aux télévisions, qu’on exige de travailler avec tel réalisateur de télé, tel aménagement (…) qu’on fait venir les militants par trains et cars entiers, le candidat ne peut pas ignorer que la calculatrice tourne.

 

Cahuzac : Taubira savait

Cahuzac : Taubira savait

Christiane Taubira a reconnu, mercredi à la sortie du Conseil des ministres, avoir été tenue informée à plusieurs reprises de l’affaire Cahuzac. Et pourtant, elle était catégorique le 16 juillet devant la commission d’enquête parlementaire de l’affaire Cahuzac. « Que ça vous étonne ou que ça vous déplaise, (…) je n’ai jamais parlé de cette affaire, ni avec M. Valls, ni avec M. Moscovici », déclarait la garde des sceaux Christiane Taubira . Une affirmation que LeCanard enchaîné a mis en doute dans son édition de mercredi. Il revient sur la cinquantaine de rapports qu’aurait reçus le ministère de la Justice entre le 6 décembre 2010 et le 2 avril 2013. C’est en tout cas ce qu’indiquait Marie-Suzanne Le Quéau, directrice de l’entité de tutelle des parquets à la Chancellerie, la Direction des affaires criminelles et des grâces (DACG), lors de son audition par la commission le 9 juillet. Selon l’hebdomadaire, six de ces rapports portaient sur la plainte en diffamation de Cahuzac contre le site Mediapart, et « quarante-huit concernaient (…) la détention d’un compte en Suisse et le blanchiment ». Des rapports demandés au parquet général par la chancellerie, qui devrait avoir du mal à justifier, selon le journal, qu’elle les a commandés pour ne rien en dire à quiconque. « Il n’y a pas eu d’ingérence », a-t-elle donc assuré mercredi après le Conseil des ministres. Il n’y a « pas eu non plus d’entraves, il n’ y a pas eu d’instructions individuelles », a-t-elle ajouté. Elle a toutefois assuré :  »Je réaffirme tout ce que j’ai dit devant la commission d’enquête où j’ai déposé sous serment ».  »Il y a des remontées d’information qui se font du parquet général à la DSCG, il y en a de la DSCG à mon cabinet et il y en a de mon cabinet à moi-même », a précisé Christiane Taubira.

Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

Cahuzac : Bercy savait (Devedjian -UMP)

 

Devedjian -UMP, vice-président de la commission parlementaire sur l’affaire Cahuzac, a estimé aujourd’hui que le gouvernement, notamment Bercy, devait « nécessairement » savoir que Jérôme Cahuzac, alors ministre du Budget, avait un compte à l’étranger. Sur LCI, le député a assuré que les premières auditions, qui ont eu lieu hier, « font apparaître que nécessairement, le gouvernement, et en particulier Bercy, devaient savoir qu’effectivement Jérôme Cahuzac devait avait un compte à l’étranger ». L’ex-ministre a cité la date du 14 décembre, quand la Direction générale des Finances, « un organe de Bercy, lui demande de signer un document par lequel il déclare ne pas avoir et n’avoir jamais eu de compte à l’étranger ». « Il refuse de le signer, on n’en tire pas de conséquence », a ajouté le président du conseil général des Hauts-de-Seine. Comme on lui fait observer que le ministre de l’Economie Pierre Moscovici a qualifié d’ »exemplaire » l’administration fiscale dans cette affaire, M. Devedjian commente en souriant: « c’est un petit peu excessif ».  Interrogé sur l’atmosphère au sein de la commission d’enquête que préside le centriste Charles de Courson, M. Devedjian a répondu: « les parlementaires de la majorité trouvent ça un peu rugueux, mais ils sont loyaux ».

 

Cahuzac: Moscovici savait, il dément

Cahuzac: Moscovici savait, il dément

Selon l’hebdomadaire de droite, valeurs actuelles, le ministre de l’Economie, Pierre Moscovici, a su « avant le 31 décembre » que Jérôme Cahuzac, qui était alors son ministre délégué, avait détenu un compte en Suisse, grâce à une enquête diligentée par l’administration fiscale dès les premiers jours de l’affaire.  Le 7 décembre, trois jours après le premier article de Mediapart accusant M. Cahuzac, raconte Valeurs actuelles, le ministre de l’Economie et le directeur général des Finances publiques, Bruno Bézard, ont mis sur le dossier « une quinzaine de fonctionnaires » chargés d’enquêter sur la véracité de ces affirmations.   »Grâce aux excellentes relations nouées entre les hauts fonctionnaires du fisc français et les autorités suisses à l’occasion d’affaires politico-financières sensibles (…), la réponse parvient, semble-t-il, avant le 31 décembre », dit le journal.   »Une réponse fort désagréable pour le ministre délégué au Budget: oui, il a bien détenu un compte en Suisse à l’UBS », poursuit-il, en précisant: « Il semble que ce fameux compte, appelé compte maître ou compte racine, ait recélé plusieurs sous-comptes ».  Paru jeudi matin, cet article, qui ne cite aucune source, a été vivement critiqué par le ministère de l’Economie jeudi peu après midi. M. Moscovici va porter plainte contre Valeurs actuelles, selon son entourage.

Médiapart : « Hollande savait dès le premier jour que nos informations tenaient la route »

Médiapart : « Hollande savait dès le premier jour que nos informations tenaient la route »

 

Plenel de Médiapart a affirmé ce matin sur RMC que Hollande était au courant dès le premier jour des informations sur Cahuzac via l’avocat de Mediapart également ami de Hollande (et parrain de ses enfants). Une accusation grave laquelle Hollande répondra nécessairement ; On peut supposer que Mediapart ne s’engage pas sans preuves car c’est la crédibilité même du chef de l’Etat qui est en cause.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol