Archive pour le Tag 'saucisson ?'

EDF: un nouveau redécoupage du saucisson nucléaire

EDF: un nouveau redécoupage du saucisson nucléaire

 

On avait envisagé de couper le saucisson en deux avec d’un côté la production d’électricité des centrales et de l’autre la distribution et la commercialisation. Bref comme d’habitude, les activités les moins rentables dans le giron de l’État et le reste au privé. On objectera que la production pourrait être assurée dans de meilleurs conditions de compétitivité mais encore faudrait-il tenir compte des énormes boulets aux  pieds d’ EDF ( endettements antérieures, gestion des déchets, investissements nouveaux type EPR, grand carénage de l’ensemble du parc) une bricole de 200 à 300 milliards.  Maintenant on réfléchit un autre découpage avec un EDF bleu nationalisé à 100 % et un EDF vert pour la commercialisation. Une bonne combine pour les capitaux privés qui par exemple contraignent EDF à acheter l’électricité des éoliennes deux fois le prix ou de vendre sous le prix du marché la fourniture d’électricité nucléaire.Une manière d’extrenaliser  les profits et inversement de faire internaliser par  EDF les énormes charges d’infrastructure.

 

EDF : découpage en rondelles de saucisson

EDF : découpage en rondelles de saucisson

 

En France, quand on ne sait pas gérer une entreprise publique, en général on procède à des réformes de structures. Bref, on bricole l’organigramme en espérant un miracle de l’éclatement des activités. Cette réforme est grandement poussée par le très grand gestionnaire ministre de l’environnement,  Hulot. Il pousse notamment la séparation des activités du nucléaire pour en favoriser l’extinction progressive des autres activités. Bref on mettrait seulement dans le même panier l’endettement et le dépérissement du nucléaire, dans les autres paniers les énergies renouvelables et les activités rentables. La banque suisse UBS avait élaboré un scénario fictionnel opérant une séparation entre, d’une part, le réseau, les services clients et les énergies renouvelables, et de l’autre, les actifs nucléaires et thermiques ainsi que les activités britanniques et italiennes. Certes EDF est une immense cathédrale dont la gestion est loin d’être exemplaire, en outre dont on a complètement sous-estimé pendant longtemps le sur endettement. Un surendettement qui va s’accroître avec les opérations de grand carénage, la gestion des déchets et le démontage progressif des centrales arrêtées. Il y a cependant dans cette entreprise un potentiel technique immense, on est encore loin d’avoir mis à jour et surtout développé les nouvelles ressources énergétiques. S’il faut effectivement exiger plus et mieux de la part d’EDF notamment en matière de compétitivité on ne peut réduire cette entreprise à la gestion d’une dette ingérable et à la gestion d’une énergie devant disparaître

SNCM: reprise en rondelles de saucisson ?

SNCM: reprise en rondelles de saucisson ?

 

Finalement il pourrait être possible d’éviter l’amende Bruxelles de 400 millions mais en découpant l’ancienne activité de la SNCM. Cette amende rendait évidemment impossible toute possibilité de reprise. L’Union européenne a en effet  autorisé la France à transférer « en plusieurs lots » la délégation de service public (DSP) accordée à la SNCM pour la desserte maritime entre la Corse et le continent, a annoncé mercredi le secrétaire d’Etat en charge des Transports, Alain Vidalies. C’est une « étape importante » en vue d’une éventuelle reprise de la compagnie maritime, a indiqué le secrétaire d’Etat devant l’Assemblée nationale. « Cela va effectivement dans le bon sens », a réagi la direction de la SNCM ce 17 décembre. Renouvelée en septembre 2013 pour une durée de dix ans, la DSP maritime entre la Corse et le continent est partagée entre la SNCM et La Méridionale La SNCM a été placée en redressement judiciaire fin novembre, à la demande de la direction de compagnie. Notamment par son actionnaire majoritaire Transdev, qui avait accéléré le placement en cessation de paiement de la société en réclamant le remboursement immédiat de toutes ses créances, soit 117 millions d’euros, tout en sachant pertinemment que la compagnie n’était pas en mesure de les honorer. L’Etat, actionnaire à 25% de la compagnie, considérait également que le redressement judiciaire était la seule solution pour annuler les condamnations européennes à rembourser des aides publiques jugées illégales pour plus de 400 millions d’euros. Jusqu’à présent, les éventuels repreneurs de la compagnie étaient refroidis d’une part par les incertitudes juridiques qui demeurent sur le maintien ou non de l’amende en cas de reprise. D’autre part, ils réclamaient la garantie de pouvoir conserver la délégation de service public pour la desserte Corse-Méditerranée. Il semble que la décision de Bruxelles annoncée aujourd’hui lève le doute au moins sur ce deuxième point.  Baja Ferries et son président, Daniel Berrebi, armateur français d’origine tunisienne, a notamment déjà dit son intérêt pour ce dossier en juin et affirmé avoir un plan pour sauver ce qui peut l’être de la SNCM. Chroniquement déficitaire, la SNCM emploie environ 2.000 salariés, dont 1.500 en CDI, et fait vivre de nombreux sous-traitants sur le port de Marseille.

 




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