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Finances: Le livret A à toutes les sauces : pour le nucléaire, pour le logement, pour l’industrie, pour la défense !

Finances: Le livret A à toutes les sauces : pour le nucléaire, pour le logement, pour l’industrie, pour la défense !

En panne de financement et face à une dette colossale, quelques responsables politiques se rabattent systématiquement sur l’utilisation des fonds du livret A comme solution pour le financement des projets. Notons qu’au départ le livret A est destiné surtout au financement du logement. Justement un secteur qui connaît une crise sans précédent avec l’écoulement des prêts pour les candidats à l’accession. Un énorme décalage entre l’offre et la demande. Les candidats potentiels sont de plus en plus de l’accession en raison de la folie des prix de l’immobilier. La cible potentielle des futures acheteurs ne cesse de se réduire. La location est aussi victime de cette situation mais aussi du fatras de normes qui pratiquement génèrent des surcoûts impossibles à amortir pour les appartements et maisons à mettre en location.

Parallèlement on s’interroge aussi sur la possibilité maintenant de financer les projets de défense en sollicitant aussi le livret A.
Un livret A qu’on imagine d’une façon plus générale mettre la disposition de toutes l’industrie. Enfin le même livret pourrait servir à l’énorme besoin de financement d’EDF pour les centrales décidées par le gouvernement mais non financées.

Bref le signe qu’on décide de grandes orientations sans prévoir le financement en se rabattant sur des fonds normalement destinés au secteur du logement qui connaît pourtant une crise sans précédent.

Face aux difficultés de financement que rencontre cette filière, notamment ses startups et ses PME, et des dangers d’une mise en œuvre d’une taxonomie trop radicale au niveau européen qui exclurait l’industrie de la défense, quatre députés, dont le président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale Thomas Gassilloud (Renaissance), ainsi que le rapporteur du projet de loi de programmation militaire en cours d’examen, Jean-Michel Jacques (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et enfin Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) pourraient avoir trouvé une esquive imparable : « mobiliser une partie de l’encours non centralisé du livret A et du Livret de développement durable au service des entreprises contribuant à la souveraineté nationale, dont font partie les entreprises de la BITD (la base industrielle et technologique de défense, soit l’ensemble des industries de défense du pays Ndlr)», selon un amendement déposé mercredi à l’issue d’une discussion entre Bercy et les parlementaires.

Le livret A à toutes les sauces : pour le nucléaire, pour le logement, pour l’industrie, pour la défense

Le livret A à toutes les sauces : pour le nucléaire, pour le logement, pour l’industrie, pour la défense

En panne de financement et face à une dette colossale, quelques responsables politiques se rabattent systématiquement sur l’utilisation des fonds du livret A comme solution pour le financement des projets. Notons qu’au départ le livret A est destiné surtout au financement du logement. Justement un secteur qui connaît une crise sans précédent avec l’écoulement des prêts pour les candidats à l’accession. Un énorme décalage entre l’offre et la demande. Les candidats potentiels sont de plus en plus de l’accession en raison de la folie des prix de l’immobilier. La cible potentielle des futures acheteurs ne cesse de se réduire. La location est aussi victime de cette situation mais aussi du fatras de normes qui pratiquement génèrent des surcoûts impossibles à amortir pour les appartements et maisons à mettre en location.

Parallèlement on s’interroge aussi sur la possibilité maintenant de financer les projets de défense en sollicitant aussi le livret A.
Un livret A qu’on imagine d’une façon plus générale mettre la disposition de toutes l’industrie. Enfin le même livret pourrait servir à l’énorme besoin de financement d’EDF pour les centrales décidées par le gouvernement mais non financées.

Bref le signe qu’on décide de grandes orientations sans prévoir le financement en se rabattant sur des fonds normalement destinés au secteur du logement qui connaît pourtant une crise sans précédent.

Face aux difficultés de financement que rencontre cette filière, notamment ses startups et ses PME, et des dangers d’une mise en œuvre d’une taxonomie trop radicale au niveau européen qui exclurait l’industrie de la défense, quatre députés, dont le président de la commission de la défense de l’Assemblée nationale Thomas Gassilloud (Renaissance), ainsi que le rapporteur du projet de loi de programmation militaire en cours d’examen, Jean-Michel Jacques (Renaissance), Christophe Plassard (Horizon) et enfin Jean-Louis Thiériot (Les Républicains) pourraient avoir trouvé une esquive imparable : « mobiliser une partie de l’encours non centralisé du livret A et du Livret de développement durable au service des entreprises contribuant à la souveraineté nationale, dont font partie les entreprises de la BITD (la base industrielle et technologique de défense, soit l’ensemble des industries de défense du pays Ndlr)», selon un amendement déposé mercredi à l’issue d’une discussion entre Bercy et les parlementaires.

Le mot sobriété à toutes les sauces

Le mot sobriété à toutes les sauces

 

 

Audrey Tonnelier du « Monde » note l’évolution du discours et les incantations à la sobriété tant pour les particuliers que pour les entreprises. Reste pendant que les moyens concrets de cette sobriété demeurent à préciser et à mettre en œuvre. Sinon ce concept de sobriété demeurera un slogan ( (Ou un moyen de justifier de très fortes hausses). NDLR

 

 

 

C’est une petite phrase qui est passée inaperçue, prononcée lundi 29 août en fin de journée. « La sobriété vise certes à passer l’hiver, mais c’est surtout la condition sine qua non de la réduction de notre empreinte carbone à l’horizon 2050 », a lancé Agnès Pannier-Runacher devant un parterre de chefs d’entreprise réunis pour l’université d’été du Medef à l’hippodrome de Longchamp. Un vocable loin d’être anodin de la part de la nouvelle ministre de la transition énergétique, qui vient de passer quatre années à Bercy.

« Sobriété » : le mot est lâché. Et il est désormais sur toutes les lèvres, de la première ministre, Elisabeth Borne, qui a exhorté les entreprises à mettre en place des plans d’économie d’énergie, sous peine de pâtir de « rationnement », jusqu’au patron du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, qui s’est ouvertement dit partisan d’une « croissance sobre ». En passant par le ministre de l’économie Bruno Le Maire, mardi, qui a lancé un vibrant appel à « toutes et tous, pas uniquement les entreprises », afin de « faire preuve de plus de sobriété ».

Le même Bruno Le Maire pourtant, début mars, assurait : « Le ministre de l’économie n’est pas là pour dire : vous devez faire ceci ou vous devez faire cela. » Une position en ligne avec les principes qui furent longtemps ceux d’Emmanuel Macron, partisan de la libre entreprise et du libre choix, désireux de proposer à ses concitoyens des « jours heureux » et d’incarner une forme d’espoir face aux extrêmes, le chef de l’Etat ayant longtemps assimilé sobriété et décroissance. Il raillait le « modèle amish » des opposants à la 5G, en septembre 2020. S’il a prononcé le mot « sobriété » pour la première fois en février, dans son discours de Belfort, il s’est empressé d’ajouter qu’il ne fallait en aucun cas le relier à l’« austérité énergétique. »

Six mois plus tard, le ton a changé. Les répercussions de la guerre en Ukraine, la crise énergétique et l’urgence toujours plus grande de la transition climatique ont radicalement modifié la donne : c’est en annonçant « la fin de l’abondance » que le chef de l’Etat a lancé sa rentrée. Entre-temps, même les grandes entreprises s’y sont mises : le 26 juin, les patrons des trois énergéticiens français (TotalEnergies, EDF, Engie) signaient dans le JDD une tribune commune pour appeler à une « prise de conscience ». Ils prônaient « une action collective et individuelle pour que chacun d’entre nous – chaque consommateur, chaque entreprise – change ses comportements et limite immédiatement ses consommations énergétiques ». Un moyen, aussi, de s’acheter une image en responsabilité, et de pousser les pouvoirs publics à prendre leur part.

Alimentation : le bio à la mode… et à toutes les sauces

Alimentation : le bio à la mode… et à toutes les sauces

L’envie du bio, le besoin et même la demande ne cessent d’augmenter. Reste que se posent  de nombreuses questions sur le vrai caractère bio d’autant que la moitié de ces produits sont importés de l’étranger. Se pose aussi la question du prix qui n’est pas toujours justifié . Et il y a ce discours surdimensionné à l’égard des produits dits naturels

 

Leclerc a fait très fort dans une  pub : « on peut manger bio, boire bio, goûter bio, se laver bio sourire bio, s’hydrater bio, presser bio, assaisonner, picorer bio, mélanger bio etc. »  ne manque plus que respirer, penser, pisser bio.  Bref c’est la grande vague un taxe de la mode bio. Notons que sur la photo de la pub figurent des bananes lisses comme du plastique et qui ont dû échapper au traitement de DTT encore en vigueur dans de nombreuses exploitations bananières industrielles.

Subitement tout est devenu bio, même les prix qui ont pris un petit coup au passage. Certes on ne peut que ce réjouir sans doute de la tendance à vouloir manger et utiliser des produits plus naturels. Reste que le vrai bio constitue sauf rares exceptions une fumisterie ;  exemple quand des animaux sont élevés avec du soja au OGM provenant du Brésil ou d’ailleurs. Une partie non négligeable des engrais et autres pesticides s’évaporent avec l’eau et viennent arroser toutes les plantes sans distinction. Sans parler de la pollution  des nappes profondes.

Peut-on considérer qu’un produit est bio quand,  par exemple, il a effectué des milliers et des milliers de kilomètres, subi aussi des transformations sans parler de ses conditions réelles de production. Le vrai bio n’existe sans doute pas car tout est plus ou moins contaminé y compris par les l’emballage et les manipulations. Dans le bio encore plus qu’ailleurs les références constituent une véritable jungle et  sont complètement bidons. L’idéal est encore, quand c’est possible, de consommer des produits locaux dont on connaît les producteurs et ce n’est pas toujours une garantie suffisante. Pour un peu les grandes marques nous vendraient l’amour bio si elle pouvait !

Les territoires à toutes les sauces

Les territoires à toutes les sauces

 

 

 

Réarmer les territoires : le slogan lancé par Castex. Il n’y a guère que quelques dizaines d’années voire plus récemment qu’on se gave de cette expression à la mode : les territoires sans doute pour ne pas dire région, département, contrées ou pire province qui sent trop la cambrousse. Un mot condamné par la morale décentralisatrice; le problème c’est que le concept de territoire ne suffit pas à décrire la géographie économique, sociale ou tout simplement humaine.

En fait,  il y a bien sûr l’hypertrophie de la capitale où tout se décide toujours. Mais il y a cet objectif de métropolisation . C’est-à-dire cette volonté de réduire population et activités dans l’espace de 10 à 15 grandes métropoles. Les autres territoires ne représentent plus grand-chose. Mais pour les besoins de la cause qui consiste à discréditer le centralisme étatique français, on procède par un amalgame . Cest  la France en deux parties : d’un côté la région parisienne de l’autre les territoires.

Comme si les territoires étaient homogènes. Autre remarque, a-t-on fait un bilan un peu pertinent de la fameuse décentralisation engagée depuis Deferre ? Un bilan social, économique et même politique. Dans la plupart des cas,s’ installent en effet des sortes de baronnies transmissibles d’ailleurs à l’intérieur des familles politiques. Des baronnies sitôt  mises en place qui  ont construit ces luxueux hôtels de département, de région de communautés avec pléthore de services et de personnels.

Rien n’a réellement été supprimé ni même beaucoup décentralisé par contre on a empilé les structures aussi les mandats de ce petit peuple d’élus qui se partagent le fromage de la notoriété voire des finances.( 4 à 5000 € mensuels à chaque vice  président de communauté urbaine, plus évidemment d’autres petites indemnités,)… et jusqu’à une quinzaine de vice présidents par communauté urbaine !)

Prônant une nouvelle étape de la décentralisation, Jean Castex a commencé par annoncer des créations d’emplois dans les services départementaux de l’État. Première observation faut-il vraiment des créations d’emplois y compris en les localisant dans les fameux territoires. Deuxième observation, le flou artistique du contenu de ce que pourrait être un nouvel épisode de décentralisation.

La mode du bio à toutes les sauces

 

La mode du  bio à toutes les sauces

 

La percée du bio a été largement prise en compte par la grande distribution dont les parts de marché représentent  à peu près 50 %. Cette grande distribution en profite pour faire des marges substantielles de  20 % au-dessus des commerces spécialisés. Globalement, le budget des ménages consacrés aux produits bio est presque le double de celui des produits classiques. Avec la pomme de terre et la tomate, la pomme est l’un des trois produits bio frais les plus achetés en grande surface. Mais comme le montre l’enquête d’ UFC-Que Choisir, qui porte sur un panier de 24 fruits et légumes, le phénomène s’observe largement sur ces produits. En plus des pommes, les sur-marges les plus fortes sont appliquées sur les produits les plus consommés tels que les pommes de terre (+83%) et les tomates (+109%).  Résultat : sur les 24 fruits et légumes pris en compte, le budget annuel d’un ménage français s’élève à 657 euros en bio contre 379 euros en conventionnels. Et 41% de cet écart est directement imputable aux surmarges. L’association de défense des consommateurs, qui avait déjà épinglé la grande distribution pour ce même motif il y a deux ans, observe que les sur-marges n’ont baissé en moyenne que de 6%.  Comme d’habitude, Leclerc fait très fort avec en première page de sa pub : « on peut manger bio, boire bio, goûter bio, se laver bio, sourire bio, s’hydrater bio, presser bio, assaisonner, picorer bio, mélanger bio etc. »  ne manque plus que respirer, penser, pisser bio.  Bref, c’est la grande vague de la mode bio. Notons que sur la photo de la pub figurent des bananes lisses comme du plastique et qui n’ont dû échapper au traitement de pesticides interdits en Europe mais encore en vigueur dans de nombreuses exploitations bananières industrielles. Subitement tout est devenu bio, même les prix qui ont pris un coup au passage. Certes on ne peut que se réjouir sans doute de la tendance à vouloir manger et utiliser des produits plus naturels. Reste que le vrai bio constitue sauf rares exceptions une fumisterie ;  exemple quand des animaux sont élevés avec du soja au OGM provenant du Brésil ou d’ailleurs. Même chose pour les œufs élevés en plein air mais nourries avec des farines aux pesticides voire aux OGM  venant d’Ukraine par exemple . Une partie non négligeable des engrais et autres pesticides s’évaporent avec l’eau et viennent arroser toutes les plantes sans distinction. Sans parler de la pollution  des nappes profondes. Peut-on considérer qu’un produit est bio quand,  par exemple, il a effectué des milliers et des milliers de kilomètres, subi aussi des transformations sans parler de ses conditions réelles de production. Le vrai bio n’existe sans doute pas car tout est plus ou moins contaminé y compris par les l’emballage et les manipulations. Dans le bio encore plus qu’ailleurs les références constituent une véritable jungle et  sont complètement bidons. L’idéal est encore, quand c’est possible, de consommer des produits locaux dont on connaît les producteurs et ce n’est pas toujours une garantie suffisante. Pour un peu les grandes marques nous vendraient l’amour bio si elle pouvait ! ceci étant d’autres enquêtes ont démontré que certains produits de grande surface étaient davantage bios que ceux parfois vendus dans d’autres commerces. Bref, il serait temps de faire le ménage et de décider notamment d’un référencement compréhensible . 

Le bio et le local à toutes les sauces

Le bio et le local à toutes les sauces

 

 

On vient d’apprendre que de façon assez conséquente, des fraises du Lot-et-Garonne venaient en fait d’Espagne. C’est vrai pour de nombreux fruits et légumes. C’est même vrai pour les truffes du Périgord dont une grande partie vient aussi d’Espagne. Les produits français sont-ils pour autant meilleurs ? Sans doute pas forcément, tout dépend de la dose d’engrais et de pesticides qu’avalent les plantes. Il semblerait toutefois que les contrôles sanitaires français soient un peu plus sérieux qu’en Espagne au Maroc ou dans des zones encore plus exotiques. Pour les produits locaux c’est un peu la jungle. On peut très bien produire de la viande locale avec du soja aux OGM. Pas sûr donc que les aliments soient produits à proximité, sans excès chimique. Le bio existe bien sûr et se développe même à un rythme en France qui contraint à en importer massivement. S’agit-il alors vraiment de bio quand le produit justifie des transports et des emballages particulièrement polluants. Comme d’habitude, Leclerc fait très fort avec en première page de sa dernière pub : « on peut manger bio, boire bio, goûter bio, se laver bio sourire bio, s’hydrater bio, presser bio, assaisonner, picorer bio, mélanger bio etc. »  ne manque plus que respirer, penser, pisser bio.  Bref c’est la grande vague un taxe de la mode bio. Notons que sur la photo de la pub figurent des bananes lisses comme du plastique et qui ont dû échapper au traitement de DTT encore en vigueur dans de nombreuses exploitations bananières industrielles. Subitement tout est devenu bio, même les prix qui ont pris un petit coup au passage. Certes on ne peut que ce réjouir sans doute de la tendance à vouloir manger et utiliser des produits plus naturels. Reste que le vrai bio constitue sauf rares exceptions une fumisterie ;  exemple quand des animaux sont élevés avec du soja au OGM provenant du Brésil ou d’ailleurs. Une partie non négligeable des engrais et autres pesticides s’évaporent avec l’eau et viennent arroser toutes les plantes sans distinction. Sans parler de la pollution  des nappes profondes. Peut-on considérer qu’un produit est bio quand,  par exemple, il a effectué des milliers et des milliers de kilomètres, subi aussi des transformations sans parler de ses conditions réelles de production. Le total bio n’existe sans doute pas car tout est plus ou moins contaminé y compris par les l’emballage et les manipulations. Dans le bio encore plus qu’ailleurs les références constituent une véritable jungle et  sont complètement bidons. L’idéal est encore, quand c’est possible, de consommer des produits locaux dont on connaît les producteurs (et ce n’est pas toujours une garantie suffisante). Pour un peu les grandes marques nous vendraient l’amour bio si elles pouvaient ! A quand les capotes bio ?

 

 

 

Le bio à toutes les sauces

Le bio à toutes les sauces

Comme d’habitude, Leclerc fait très fort avec en première page de sa dernière pub : « on peut manger bio, boire bio, goûter bio, se laver bio sourire bio, s’hydrater bio, presser bio, assaisonner, picorer bio, mélanger bio etc. »  ne manque plus que respirer, penser, pisser bio.  Bref c’est la grande vague un taxe de la mode bio. Notons que sur la photo de la pub figurent des bananes lisses comme du plastique et qui ont dû échapper au traitement de DTT encore en vigueur dans de nombreuses exploitations bananières industrielles. Subitement tout est devenu bio, même les prix qui ont pris un petit coup au passage. Certes on ne peut que ce réjouir sans doute de la tendance à vouloir manger et utiliser des produits plus naturels. Reste que le vrai bio constitue sauf rares exceptions une fumisterie ;  exemple quand des animaux sont élevés avec du soja au OGM provenant du Brésil ou d’ailleurs. Une partie non négligeable des engrais et autres pesticides s’évaporent avec l’eau et viennent arroser toutes les plantes sans distinction. Sans parler de la pollution  des nappes profondes. Peut-on considérer qu’un produit est bio quand,  par exemple, il a effectué des milliers et des milliers de kilomètres, subi aussi des transformations sans parler de ses conditions réelles de production. Le vrai bio n’existe sans doute pas car tout est plus ou moins contaminé y compris par les l’emballage et les manipulations. Dans le bio encore plus qu’ailleurs les références constituent une véritable jungle et  sont complètement bidons. L’idéal est encore, quand c’est possible, de consommer des produits locaux dont on connaît les producteurs et ce n’est pas toujours une garantie suffisante. Pour un peu les grandes marques nous vendraient l’amour bio si elle pouvait !




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