Archive pour le Tag 'satellites ?'

Satellites: nettoyer l’espace des débris en orbite ?

Satellites:  nettoyer l’espace des débris en orbite ?

L’augmentation du trafic spatial, notamment due à l’arrivée de nouveaux acteurs privés et la démocratisation des technologies spatiales, se traduit par une augmentation exponentielle du nombre d’objets en orbite. Cette situation va poser de sérieux problèmes de sécurité si elle n’est pas rapidement prise en compte. Le principal danger réside dans les collisions entre satellites et débris spatiaux. Elles se produisent à des vitesses très élevées (entre 7 et 16 km/s) et la collision d’un seul objet peut générer une multitude de débris supplémentaires, créant un effet domino et aggravant le problème. On nomme ce processus le syndrome de Kessler, du nom du scientifique américain de la NASA ayant le premier alerté sur ce problème en 1978. Actuellement, nous ne pouvons observer depuis le sol que les objets en orbite de plus de 10 cm. On recense environ 35 000 objets supérieurs à cette taille en orbite, dont 9 000 sont des satellites actifs avec 5 200 satellites Starlink et 600 OneWeb. Le nombre de débris spatiaux dont la taille est supérieure à 1 mm est quant à lui estimé à environ 128 millions. Le risque de collision est particulièrement élevé dans certaines zones, comme l’orbite basse terrestre, où se concentrent la plupart des satellites.

par 

Expert débris spatiaux et responsable de l’initiative Tech 4 Space Care, Centre national d’études spatiales (CNES) dans The conversation 

La France s’est imposée comme l’un des pionniers dans la lutte contre la prolifération des débris spatiaux. En effet, dès 2008, la loi relative aux opérations spatiales a posé les bases d’une approche proactive, imposant aux opérateurs français de respecter un certain nombre de règles pour limiter leur impact environnemental.

Pour prévenir la création de nouveaux débris, il est par exemple essentiel de désorbiter les satellites en fin de vie. Cette opération, complexe et coûteuse, nécessite de réserver une partie de l’énergie du satellite pour le propulser dans l’atmosphère terrestre afin qu’il se désintègre grâce aux frottements de l’air.

De nombreux satellites lancés dans les premières années de l’ère spatiale n’ont malheureusement pas été désorbités et constituent aujourd’hui des « épées de Damoclès » en orbite, augmentant le risque de collisions et constituant une réserve de petits débris non traçables en cas de fragmentation.

Des start-up et des entreprises, notamment en France, travaillent sur les briques technologiques permettant de se rapprocher de ces débris, de synchroniser leur trajectoire avec celle du véhicule venant les ramasser, de les attraper et enfin de les désorbiter. L’opération est complexe et coûteuse.

Il existe aujourd’hui quelques projets d’active debris removal (ADR) en cours. On peut citer le projet ClearSpace-1 de l’Agence spatiale européenne (ESA) qui a pour ambition de désorbiter en 2026 un morceau d’étage de 112 kg du lanceur Vega. L’entreprise japonaise Astroscale développe aussi des activités d’ADR depuis 2013, avec un certain nombre de démonstrations en orbite déjà réalisées. Sa mission ADRAS-J, lancée le 18 février dernier, vise à se rapprocher d’un troisième étage de lanceurs japonais H-2A mis en orbite en 2009, et de se synchroniser avec cet étage pour valider la phase de rapprochement final. Astroscale a depuis peu monté une antenne en France pour développer une partie de ses activités aussi dans l’Hexagone. La start-up bordelaise Dark se positionne aussi sur l’interception de débris avec des solutions innovantes.

L’activité est en pleine expansion, mais a besoin d’un ancrage commercial afin de pouvoir vraiment « décoller ». Aujourd’hui, seuls les États financent cette thématique. Il n’est donc pas encore rentable d’un point de vue économique d’aller chercher un débris. Pour résoudre ce dilemme, il faudrait être capable de donner une valeur aux débris en valorisant leur recyclage et leur réutilisation. On pourrait aussi essayer d’estimer le coût économique d’une collision et de l’importante quantité de débris générés qui vont perturber des opérations spatiales. Ce manque à gagner déclenché par l’inaction doit être mis en regard du coût de l’intervention de nettoyage. Mais il est très difficile aujourd’hui d’estimer et de construire ces modèles économiques.

Pour remédier à ce problème, l’idée d’un service de dépannage, de remorquage et de réparation de satellites en orbite, et capable de capturer les débris spatiaux, est envisagée. Ce système s’articulerait autour d’engins spatiaux multifonctions. En plus de réparer les satellites en panne, ces engins captureraient des débris à la fin de leurs missions de réparation, les ramenant dans l’atmosphère terrestre pour les désintégrer. Ce modèle économique présente l’avantage de générer des revenus, grâce au service de réparation et à la valorisation potentielle de matériaux récupérés sur des débris.

La réglementation peut venir en aide à ce modèle économique. La règle stricte imposant que l’ensemble des objets mis en orbite doivent être désorbités à leur fin de vie avec une probabilité de 100 % oblige de fait à disposer de « systèmes » qui viendraient chercher les véhicules en panne. L’analogie avec les forfaits de dépannage sur les autoroutes n’est pas loin.

Il deviendrait alors moins cher de payer un service de dépannage qui viendra récupérer un véhicule en panne plutôt que de disposer soi-même de la capacité de dépannage. Cela peut favoriser une économie vertueuse qui nettoie les objets récemment mis en orbite, mais récupère aussi des objets issus de missions historiques et qui nous embêtent aujourd’hui.

Cependant, des défis subsistent. Le développement technologique de capture et de désorbitation des débris spatiaux est encore en cours. De plus, un cadre juridique international est nécessaire pour définir les responsabilités et les obligations des acteurs impliqués. La France plaide pour une action internationale concertée pour faire face à ce défi global. La collaboration entre les nations est indispensable pour développer des solutions technologiques et juridiques efficaces et garantir la sécurité de l’espace pour les générations futures.

En conclusion, la mise en place d’un modèle économique pour la dépollution spatiale est un enjeu crucial pour garantir la sécurité et la pérennité de l’exploration spatiale. Bien que des défis soient à relever, la collaboration internationale et l’innovation technologique peuvent permettre de les surmonter et d’assurer un avenir durable à l’espace.

Tremblement de terre : les satellites au secours des conséquences

Tremblement de terre : les satellites au secours des conséquences

Un séisme de magnitude 6,8 a frappé le Maroc à 11km d’Adassil le vendredi 8 Septembre 2023 à 23h11 heure locale. On déplore plus de 2 000 décès et autant de blessés avec un bilan qui pourrait encore s’alourdir. Depuis l’espace, on peut obtenir des informations cruciales pour guider les secours et l’aide humanitaire qui convoie eau et vivres, mais qui sont inaccessibles depuis le sol, en particulier en cas de catastrophes. Il s’agit de cartographier l’état des routes, des ponts, des bâtiments, et aussi – et c’est crucial ici – de repérer les populations qui tentent d’échapper aux effets de potentielles répliques en se regroupant dans des stades ou d’autres espaces ouverts.

par Emilie Bronner
Représentante CNES au Secrétariat Exécutif de la Charte Internationale Espace et Catastrophes Majeures, Centre national d’études spatiales (CNES) dans The Conversation

Afin de tourner rapidement les yeux des satellites vers les régions concernées, les Nations Unies (UNITAR) ont demandé l’activation de la charte internationale « Espace et catastrophes majeures » le samedi matin à 7h04 heure locale pour le compte de l’organisation humanitaire internationale FICR (Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge).

Dans la foulée, les satellites optiques et radar les plus appropriés de huit agences spatiales ont été programmés. Pour la France, il s’agit des satellites optiques Pléiades et Pléiades Neo (de haute et très haute résolution), qui fourniront de premières images dès demain matin, lors de leur passage au-dessus de la zone, le temps de charger le plan de vol. Des satellites radar viendront compléter les informations des satellites optiques, car ils fonctionnent aussi la nuit et à travers les nuages, et peuvent imager les glissements de terrain et les changements d’altitude, même très faibles.

Chaque année, des millions de personnes partout dans le monde sont touchées par des catastrophes, qu’elles soient d’origine naturelle (cyclone, tornade, typhon, tremblement de terre, glissement de terrain, éruption volcanique, tsunami, inondation, feu de forêt, etc.) ou humaine (pollution par hydrocarbures, explosion industrielle). L’intensité et la fréquence de ces évènements s’intensifient malheureusement avec le changement climatique, créant chaque jour un peu plus de sinistrés ou d’habitats précaires.

Dans le cadre de la charte internationale « Espace et Catastrophes majeures », on définit une catastrophe comme un événement de grande ampleur, soudain, unique et incontrôlé, entraînant la perte de vies humaines ou des dommages aux biens et à l’environnement et nécessitant une action urgente d’acquisition et de fourniture de données.

Glissement de terrain à Munnar, en Inde. L’accès aux zones touchées est souvent difficile. Rakesh Pai/Flickr, CC BY-NC-ND
Cette charte a été créée par le Centre National d’Études Spatiales et l’Agence spatiale européenne en 1999, rejoints rapidement par l’Agence spatiale canadienne. Aujourd’hui, 17 agences spatiales membres s’unissent pour offrir gratuitement des images satellites le plus rapidement possible sur la zone sinistrée. Depuis 2000, la charte a été activée 837 fois dans plus de 134 pays. Elle est depuis complétée par des initiatives similaires (Copernicus Emergency ou Sentinel Asia).

Près des trois-quarts des activations de la charte sont dues à des phénomènes hydrométéorologiques : tempêtes, ouragans et surtout inondations qui représentent à elles seules la moitié des activations. Dans ces situations de crise imprévues, quand les sols sont endommagés ou inondés et les routes impraticables, les moyens terrestres ne permettent pas toujours d’analyser l’étendue du désastre et d’organiser au mieux les secours et l’aide humanitaire. En capturant la situation vue de l’espace, avec des satellites très haute résolution, le spatial apporte rapidement des informations cruciales.

Dans certains cas, la charte ne peut pas être activée. Soit parce que l’objet est hors cadre de la charte (guerres et conflits armés), soit parce que l’imagerie spatiale n’est parfois pas d’un grand intérêt (canicules, épidémies), soit car les phénomènes ont une évolution lente (sècheresses) qui est incompatible avec la notion d’urgence au cœur de la mission de la charte.

Les données satellites en réponse aux crises dans le monde
Dès la survenue d’une catastrophe, les satellites sont programmés pour acquérir dans un délai très court des images au-dessus des zones impactées. Plus d’une soixantaine de satellites, optiques ou radars, sont mobilisables à toute heure.

Selon le type de catastrophes, on mobilisera différents satellites, en se basant sur des scénarii de crise préétablis – parmi eux : TerraSAR-X/Tandem-X, QuickBird-2, Radarsat, Landsat-7/8, SPOT, Pléiades, Sentinel-2 notamment.

Les images optiques sont semblables à des photos vues de l’espace, mais les images radar par exemple sont plus difficilement interprétables par les non-initiés. Ainsi, suite à la catastrophe, les informations satellites sont retravaillées pour les rendre intelligibles et y apporter de la valeur ajoutée. Elles sont par exemple transformées en cartes d’impacts ou de changements pour les secouristes, en cartes de vigilance inondations pour les populations, en cartographie des zones brûlées ou inondées avec estimation des dégâts pour les décideurs.

Le travail collaboratif entre les utilisateurs de terrain et les opérateurs satellitaires est primordial. Des progrès ont été faits grâce aux innovations des technologies d’observation de la Terre (notamment la performance des résolutions optiques – passant de 50 à 20 mètres puis à 30 centimètres actuellement) et des logiciels de traitement des données 3D, mais également grâce au développement d’outils numériques pouvant coupler données satellites et in situ. De plus, les besoins de terrain ont contribué à l’évolution des processus d’intervention de la charte en termes de délai de livraison et de qualité des produits délivrés.

La gestion de l’urgence est bien sûr primordiale mais il est important pour tous les pays affectés d’envisager une reconstruction et l’avenir. En effet, dans le « cycle du risque », après le sinistre et l’urgence humanitaire, le retour à la normale va ouvrir le temps de la reconstruction, de la résilience, de la prévention et de l’alerte. On ne peut prévoir les catastrophes mais on peut mieux s’y préparer, surtout dans les pays où le malheur est récurrent, avec par exemple la construction antisismique, le déplacement des zones d’habitation en lieu sûr, la sensibilisation aux gestes de survie, la création de lieux de rassemblements sécurisés, entre autres.

Plusieurs initiatives, appelées « Observatoires de la Reconstruction », ont été menées après des catastrophes d’envergure, par exemple à Haïti en 2021, ou suite à l’explosion de Beyrouth en 2019. Le but : planifier des acquisitions d’images satellites coordonnées pour permettre une évaluation détaillée et dynamique des dommages aux zones les plus touchées (bâti, routes, agriculture, forêts, etc.), suivre la planification des reconstructions, réduire les risques et enfin réaliser un suivi des changements à l’horizon de 3-4 ans.

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

Social-1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflets et carton rouges. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

« Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?

1er-Mai : des drones pour surveiller les manifestants…..Bientôt des rafales et des satellites ?


Les préfets font actuellement une sorte de concours de la plus grande soumission au pouvoir. Ici ou là ,ils interdisent les manifestations en se fondant sur les lois antiterroristes. D’autres interdisent les porte-voix et même les casseroles. Au stade de France, le pouvoir a interdit sifflet et carton rouge. On envisage maintenant d’utiliser des drones pour surveiller les manifestants. À quand le recours à des rafales et à des satellites.

« Compte-tenu des dégradations, des heurts avec les forces de sécurité intérieure et des sabotages des caméras de vidéoprotection constatés lors de certaines récentes journées nationales d’actions intersyndicales, le préfet de la Gironde a décidé de renforcer la sécurisation du parcours pour garantir le meilleur déroulement possible de cette importante manifestation », justifie la préfecture de Gironde dans un communiqué. « La captation d’images est strictement encadrée et sécurisée et ne peut pas, par exemple, viser l’intérieur des domiciles », précise-t-elle.

Les policiers et les gendarmes sont autorisés, par la loi du 24 janvier 2022 relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, à utiliser des drones avec caméras embarquées, notamment pour la prévention des atteintes à la sécurité des personnes et des biens et pour la sécurité des manifestations.

Thales et Airbus : 70 % du marché des satellites

Thales et Airbus : 70 % du marché des satellites

Sur un marché très concurrencé et très pointu ,71% de parts de marché ont été emportés par les sociétés Airbus et Thales. Cette performance commerciale souligne une nouvelle fois l’excellence de la technologie des deux constructeurs français soutenus par la France (CNES) et l’Europe (ESA). Notamment la technologie des satellites de télécoms entièrement électriques et aussi reconfigurables en orbite.

Au total, les commandes de satellites télécoms (marché ouvert et fermé) se sont élevées en 2021 à seulement 13 satellites de télécoms. Un marché estimé à un peu plus de 1,3 milliard d’euros. Loin des commandes des années 2014 et 2015 (plus de 20 satellites commandés) ou encore 2016 (plus de 15).

Par ailleurs, la  Commission européenne a annoncé mercredi avoir attribué deux contrats portant sur la conception des satellites Galileo de seconde génération à Airbus Defense and Space, une division du groupe aéronautique Airbus, et à Thales Alenia Space, coentreprise du groupe français d’électronique Thales et de l’industriel italien Leonardo.

Le montant total de ces deux contrats, de six satellites chacun, s’élève à 1,47 milliard d’euros, a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.

« La Commission lance ainsi la deuxième génération de Galileo, le système européen de positionnement par satellite », a indiqué l’exécutif européen. La Commission européenne a précisé que la mise en orbite de ces premiers satellites de seconde génération était prévue pour la fin 2024.

Images satellites : Ne pas confier le cloud public aux Gafam

Images satellites : Ne pas confier le cloud public aux Gafam 

 

Simon Gascoin et Olivier Hagolle, chercheurs au Centre d’études spatiales de la biosphère, plaident, dans une tribune au « Monde », pour la mise en place d’un service public européen de traitement des données satellitaires.

 

Tribune.

Les satellites sont utilisés pour le suivi de l’environnement depuis les années 1980. Si les principaux programmes d’observation de la Terre étaient jusqu’alors majoritairement américains, l’Union européenne a frappé un grand coup en lançant le programme Copernicus, qui est à ce jour le projet le plus ambitieux pour le suivi de notre planète depuis l’espace. Il y a actuellement une flotte de huit satellites européens en orbite appelée Sentinel, qui photographient sans relâche la Terre dans de multiples longueurs d’onde et à une cadence infernale.

A la genèse du programme, la Commission européenne a souhaité que l’accès aux données Sentinel soit « total, ouvert et gratuit » afin de maximiser l’exploitation des données pour le bénéfice de la société. En d’autres termes, le programme est un service public financé par les impôts des Européens. Mais cela n’interdit pas – au contraire – la création de services commerciaux adossés à ces données.

Cette position n’était pas évidente au tournant du XXIe siècle où le modèle économique alternatif (l’utilisateur achète les images) était souvent privilégié par les agences spatiales en Europe. Au total, l’Union européenne a investi 8 milliards d’euros dans ce programme de 2008 à 2020.

Ce choix fut payant puisque le programme Copernicus est un succès. En 2019, la plate-forme de distribution des données Copernicus comptait près de 300 000 utilisateurs inscrits. Les données distribuées ont permis de nombreuses avancées scientifiques et techniques pour le suivi du climat, des ressources en eau, des écosystèmes ou des catastrophes naturelles comme les incendies, les inondations et les séismes.

Les images Sentinel sont de plus en plus souvent utilisées par les médias, comme pour cette enquête récente du Monde sur l’expansion militaire chinoise. Des services commerciaux ou gratuits ont vu le jour dans le domaine de l’agriculture de pointe notamment. Enfin, les observations et connaissances générées par ces satellites irriguent nos sociétés et ont sans doute contribué à renforcer la prise de conscience environnementale.

 

Un bémol cependant est que la Commission européenne n’a pas suffisamment anticipé les défis liés à la distribution de ce déluge de données. Chaque jour, les satellites Sentinel produisent 12 téraoctets de données. Dès le lancement des premiers Sentinel, les points d’accès aux données mis en place par l’agence spatiale européenne ont été rudement mis à l’épreuve.

Nouvelles Technologies: : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

Nouvelles Technologies: : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

 

Un projet pharaonique d’Amazon qui pourrait accélérer la domination américaine dans le numérique et rendre caduques des projets comme le câble ou la 5G dans le mobile.  Avec le lancement de 3000 satellites, le projet d’Amazon visera les  Etats-Unis, puis dans le monde entier, et pourrait alimenter des réseaux sans-fils et 5G. Le projet ciblera en priorité les foyers, ainsi que les écoles, hôpitaux, entreprises et d’autres organisations, et pourra rétablir les télécommunications en cas de catastrophe naturelle. Plusieurs entreprises se sont déjà positionnés sur le créneau de l’internet depuis l’espace.

Une constellation. Amazon a obtenu l’approbation des autorités américaines pour déployer une constellation de 3 236 satellites en orbite basse, afin de fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde. Le géant du commerce en ligne va investir 10 milliards de dollars dans ce projet baptisé Project Kuiper, a-t-il annoncé.

 

« Nous avons entendu tellement d’histoires récemment sur les personnes qui ne peuvent pas travailler ou étudier parce qu’ils n’ont pas d’internet fiable à la maison », a déclaré Dave Limp, vice-président d’Amazon.  »Kuiper va changer cette situation. Nos 10 milliards d’investissements vont créer des emplois et les infrastructures américaines vont nous aider à combler le fossé », a-t-il estimé.

Ces annonces interviennent alors que le mastodonte SpaceX du milliardaire américain Elon Musk a déjà déployé la constellation Starlink, qui compte quelque 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42 000. En Europe, le gouvernement britannique, associé au conglomérat indien Bharti, a été choisi comme repreneur de l’opérateur de satellites en faillite Oneweb, qui porte un projet similaire.

 

Technologies- Internet haut débit : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

Technologies-  Internet haut débit : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

 

Avec le lancement de 3000 satellites, le projet d’Amazon visera les  Etats-Unis, puis dans le monde entier, et pourrait alimenter des réseaux sans-fils et 5G. Le projet ciblera en priorité les foyers, ainsi que les écoles, hôpitaux, entreprises et d’autres organisations, et pourra rétablir les télécommunications en cas de catastrophe naturelle. Plusieurs entreprises se sont déjà positionnés sur le créneau de l’internet depuis l’espace.

Une constellation. Amazon a obtenu l’approbation des autorités américaines pour déployer une constellation de 3 236 satellites en orbite basse, afin de fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde. Le géant du commerce en ligne va investir 10 milliards de dollars dans ce projet baptisé Project Kuiper, a-t-il annoncé, jeudi 30 juillet, lors de la publication de très bons résultats trimestriels.

 

« Nous avons entendu tellement d’histoires récemment sur les personnes qui ne peuvent pas travailler ou étudier parce qu’ils n’ont pas d’internet fiable à la maison », a déclaré Dave Limp, vice-président d’Amazon.  »Kuiper va changer cette situation. Nos 10 milliards d’investissements vont créer des emplois et les infrastructures américaines vont nous aider à combler le fossé », a-t-il estimé.

Ces annonces interviennent alors que le mastodonte SpaceX du milliardaire américain Elon Musk a déjà déployé la constellation Starlink, qui compte quelque 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42 000. En Europe, le gouvernement britannique, associé au conglomérat indien Bharti, a été choisi comme repreneur de l’opérateur de satellites en faillite Oneweb, qui porte un projet similaire.

 

Internet haut débit : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

Internet haut débit : lancement de plus de 3 000 satellites par Amazon

 

Avec le lancement de 3000 satellites, le projet d’Amazon visera les  Etats-Unis, puis dans le monde entier, et pourrait alimenter des réseaux sans-fils et 5G. Le projet ciblera en priorité les foyers, ainsi que les écoles, hôpitaux, entreprises et d’autres organisations, et pourra rétablir les télécommunications en cas de catastrophe naturelle. Plusieurs entreprises se sont déjà positionnés sur le créneau de l’internet depuis l’espace.

Une constellation. Amazon a obtenu l’approbation des autorités américaines pour déployer une constellation de 3 236 satellites en orbite basse, afin de fournir de l’internet à haut débit partout dans le monde. Le géant du commerce en ligne va investir 10 milliards de dollars dans ce projet baptisé Project Kuiper, a-t-il annoncé, jeudi 30 juillet, lors de la publication de très bons résultats trimestriels.

 

« Nous avons entendu tellement d’histoires récemment sur les personnes qui ne peuvent pas travailler ou étudier parce qu’ils n’ont pas d’internet fiable à la maison », a déclaré Dave Limp, vice-président d’Amazon. « Kuiper va changer cette situation. Nos 10 milliards d’investissements vont créer des emplois et les infrastructures américaines vont nous aider à combler le fossé », a-t-il estimé.

Ces annonces interviennent alors que le mastodonte SpaceX du milliardaire américain Elon Musk a déjà déployé la constellation Starlink, qui compte quelque 300 satellites en orbite et ambitionne d’en lancer jusqu’à 42 000. En Europe, le gouvernement britannique, associé au conglomérat indien Bharti, a été choisi comme repreneur de l’opérateur de satellites en faillite Oneweb, qui porte un projet similaire.

 

 

Militarisation de l’espace : pour mieux protéger les satellites ?

Militarisation de l’espace : pour mieux protéger les  satellites ?

La militarisation de l’espace décidée par la France serait destinée à protéger nos satellites, y compris de « manière active », a assuré samedi soir Emmanuel Macron.  Sans doute pour  imiter le président américain, Macron a en effet décidé d’une militarisation de l’espace. Une orientation pleine de risques. En effet il est clair que d’autres grandes puissances vont reprendre à leur compte cette stratégie qui consiste en fait à mettre sous la tutelle militaire un espace qui devrait prioritairement servir le progrès scientifique, socio économique voire environnemental. On comprend évidemment que la défense prenne en compte la dimension spatiale mais ce n’est pas une raison pour  militariser cet espace. Ce mauvais exemple américain et français sera forcément suivi par celui de la Chine, de l’Inde, de la Russie voire de l’Iran. Cette espèce de mimétisme de Macron concernant Trump est inquiétante. Cela n’a pas beaucoup d’incidence quand par exemple Macron signe sous les yeux des caméras les décrets en présence de deux ministres potiche mais ça devient grave quand Macron prend des initiatives douteuses au plan international, un domaine qu’il maîtrise peu. Pour preuve Macron s’est voulu président du monde sitôt son élection. Mais cela n’a duré que six mois car rapidement il a été discrédité, rapidement il s’est fâché  avec la plupart des grands de ce monde y compris Trump et Merkel. Par ailleurs Macron l’un des premiers présidents à n’avoir jamais effectué son service militaire et sa culture dans ce domaine est très superficielle. Emmanuel Macron a cependant  annoncé samedi la création en septembre prochain d’un commandement dédié à l’espace, un domaine essentiel aux opérations militaires et devenu un champ de confrontation entre puissances. «Pour assurer le développement et le renforcement de nos capacités spatiales, un grand commandement de l’espace sera créé en septembre prochain» au sein de l’armée de l’Air qui «deviendra à terme l’armée de l’Air et de l’Espace», a déclaré le chef de l’Etat lors de la traditionnelle réception donnée au ministère des Armées à la veille de la parade annuelle sur les Champs-Elysées.Qualifiant l’espace de «véritable enjeu de sécurité nationale, par la conflictualité qu’il suscite», Emmanuel Macron avait assuré l’an dernier vouloir doter la France d’«une stratégie spatiale de défense». Celle-ci est désormais prête, a-t-il affirmé samedi. «Nous renforcerons notre connaissance de la situation spatiale, nous protégerons mieux nos satellites, y compris de manière active», a-t-il souligné.




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