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Sarkozy : Bettencourt: la procédure va durer

Sarkozy : Bettencourt: la procédure va durer

La chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Bordeaux aura le 25  avril  à examiner des demandes d’annulation de mises en examen de Pascal Wilhelm, ancien gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt, et de l’entrepreneur Stéphane Courbit.  Le premier réclame qu’une première mise en examen prononcée le 13 juin 2012 pour abus de faiblesse soit annulée afin qu’il soit simple témoin assisté, et l’annulation de sa nouvelle mise en examen du 11 février 2013 pour escroquerie. M. Courbit réclame lui l’annulation de sa mise en examen du 19 février pour escroquerie et recel d’abus de faiblesse.  Ils sont notamment poursuivis dans le cadre d’un investissement de 140 millions d’euros réalisé par Liliane Bettencourt, en situation de faiblesse psychique, dans la société de M. Courbit et sous la supervision de M. Wilhelm, fin 2010 et début 2011.  Toutes les autres parties de ce dossier portant sur les abus de faiblesse possiblement commis aux dépens de Mme Bettencourt depuis septembre 2006 sont convoquées et invitées à s’exprimer à cette audience.  C’est l’occasion que pourrait saisir l’avocat de l’ex-chef d’Etat, Me Thierry Herzog, qui avait annoncé dès la mise en examen pour abus de faiblesse de son client, le 21 mars, son intention de « former immédiatement un recours » contre la mise en examen.  Il ne l’a cependant pas encore fait. Après une semaine de violente agitation médiatique autour de cette mise en examen, M. Sarkozy avait soudain annoncé qu’il « suspendait tout recours », en attendant un avis demandé le 27 mars par la ministre de la Justice Christiane Taubira au Conseil supérieur de la magistrature (CSM) sur les commentaires exacerbés suscités par l’affaire.  Or, le CSM, qui avait aussitôt indiqué qu’il se réunirait « très prochainement » pour préparer cet avis, ne l’a toujours pas rendu. Et même, il a fait savoir jeudi qu’il procédera « dans les prochaines semaines », à une analyse générale sur les mises en cause de magistrats ou de décisions de justice, sans « aborder des procédures  en cours ». Une analyse qui nécessitera de nombreuses auditions.  Autant dire que si M. Sarkozy tient son engagement de ne pas présenter de recours avant l’avis du CSM, il n’aura sans doute pas l’occasion de le faire avant que le dossier, achevé et transmis au parquet par les juges fin mars, en soit au moins au stade des réquisitions du parquet.  Or celui-ci a déjà fait connaître son intention de requérir, d’ici à la date-butoir de fin juin, un non-lieu à l’égard de M. Sarkozy, les charges semblant peu démontrées. Cela n’empêchera pas les juges d’instruction de prononcer son renvoi devant un tribunal correctionnel, s’ils le veulent vraiment. Mais le parquet pourrait pousser ses certitudes jusqu’à faire appel d’un tel renvoi, et ce serait alors d’autres juges, ceux de la cour d’appel, qui trancheraient en définitive.  Demander spécifiquement l’annulation de la mise en examen de son client dans ce contexte plutôt favorable pourrait être un risque pour Me Herzog. Ce genre d’annulation est en effet rarissime, et un arrêt de confirmation de la mise en examen par la chambre de l’instruction pourrait s’accompagner de commentaires explicatifs dont l’ex-chef d’Etat se passerait bien.  Même s’il ne sollicite pas spécifiquement l’annulation de sa mise en examen, rien n’empêche cependant Me Herzog de présenter d’autres remarques et demandes d’annulation dans ce dossier.  L’ex-président Sarkozy et son avocat ont jusqu’à la veille de l’audience pour déposer leur mémoire, et pourraient bien faire durer le suspense jusque-là.  Le 25 avril aussi, la chambre de l’instruction aura à examiner, après deux renvois précédents, le dossier des nullités concernant les écoutes réalisées par le majordome de Mme Bettencourt dans le salon de celle-ci, et leur publication par la presse.

 

Paradis fiscaux : Sarkozy et le G20 avaient pourtant réglé la question !

Paradis fiscaux : Sarkozy et le G20 avaient pourtant réglé la question !

 

L’ancien président de la République s’est en effet réjoui d’un tel exploit, en 2009. « La France s’est battue, pour que les paradis fiscaux, le secret bancaire, la fraude organisée, ce soit terminé. Les paradis fiscaux, la fraude bancaire, c’est terminé. Et je me battrai à Pittsburgh pour qu’il y ait des sanctions », affirmait-il le 23 septembre 2009, à New York, la veille d’un sommet du G20 à Pittsburgh, dans une interview diffusée sur TF1 et France 2.  Quelques heures après la déclaration du chef de l’Etat, les pays du G20 s’engageaient pour de bon à lutter contre les paradis fiscaux. Ils ont ainsi établi une liste noire de pays, basée sur des critères de l’OCDE en matière d’échanges de données bancaires, dans lesquels leurs banques avaient interdiction de s’installer. Une semaine plus tard, fin septembre 2009 donc, Nicolas Sarkozy était de retour en France. Et les banques françaises disaient avoir entendu le message : “les banques françaises ont pris la décision d’engager la fermeture de leurs filiales et de leurs succursales dans les paradis fiscaux d’ici mars 2010″, annonçait la Fédération bancaire française.  Où en est-on, trois ans plus tard ? Comme l’a révélé vendredi dernier Le Monde dans le cadre de l’Offshore Leaks, aucune banque française n’a de filiale dans un pays inscrit sur la liste noire des paradis fiscaux. Mais les critères d’inscription sur cette liste sont décriés par toutes les ONG. « La liste de 2009 reposait sur des critères de l’OCDE (l’Organisation de coopération et de développement économiques, Ndlr), mais ils étaient extrêmement lâches, permettant aux Etats pointés du doigt d’en sortir rapidement », décrypte ainsi pour le JDD.fr Guillaume Duval, rédacteur en chef d’Alternatives économiques. Ainsi, en avril 2012, comme le soutenait Les Echos, la BNP reconnaissait avoir des filiales aux Philippines et à Brunei.  Au niveau mondial, le constat est glaçant. L’évasion fiscale représenterait au moins 5.500 milliards d’euros selon le Fonds monétaire international (FMI), voire de 17.000 à 26.000 milliards si l’on en croit l’ONG Tax Justice Network. Concernant la France, on devrait y voir plus clair dans quelques jours. François Hollande a décrété que les banques française devront rendre publique la liste de toutes leurs filiales. Une loi sur les banques est en ce moment votée au Parlement. Et la liste noire devra être revue.

Bettencourt : non-lieu pour Sarkozy ?

Bettencourt : non-lieu pour Sarkozy ?

 

 

Le 28 mars dernier, les trois juges d’instruction en charge de l’affaire Bettencourt ont estimé qu’après plus de deux ans de procédure, l’information judiciaire était désormais terminée, et avaient communiqué au parquet le dossier de la procédure. Seuls les juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël peuvent décider du renvoi ou non de l’ancien chef de l’Etat devant le tribunal correctionnel et ne sont pas dans l’obligation de se conformer aux réquisitions du parquet. Si les juges ne sont pas tenus de suivre à la lettre les recommandations du parquet, ces dernières peuvent pourtant influer sur la décision de renvoyer ou non Nicolas Sarkozy devant le tribunal correctionnel. Et si cela était le cas, les avocats de Nicolas Sarkozy pourraient s’appuyer sur l’orientation donnée par le procureur de la République devant le tribunal. La tendance de ce réquisitoire peut également permettre aux défenseurs de Nicolas Sarkozy de contrer, notamment auprès de l’opinion publique, les arguments mis en avant par le juge Jean-Marc Gentil, cible des critiques des UMP dénonçant une enquête partiale et à charge du magistrat bordelais. Nicolas Sarkozy pourrait même envisager de lancer une requête de nullité pour essayer d’annuler sa mise en examen. Même si, jusqu’à présent, la cour d’appel a toujours validé le travail du juge Gentil dans cette affaire. Le parquet doit désormais faire savoir dans les trois mois quelle est sa position concernant les poursuites visant les 12 personnes mises en examen dans l’affaire Bettencourt, soit en faveur d’un renvoi devant le tribunal, soit pour un non-lieu, comme cela semble être le cas pour l’ex-président. Son avis n’a pas à être suivi par les magistrats instructeurs, qui peuvent passer outre, auquel cas le parquet pourrait encore faire appel de leur décision devant la Cour d’appel, qui trancherait alors en dernier ressort.  L’ex-chef de l’Etat a clamé son innocence, estimant que cette mise en examen était injuste. Selon son avocat Me Thierry Herzog, il ne s’est rendu au domicile des Bettencourt qu’une seule fois pendant sa campagne électorale, le 24 février 2007, et ne s’y est entretenu qu’avec l’époux de Mme Bettencourt, André, décédé neuf mois plus tard.

Copé : »1.300 chômeurs de plus par jour» ; Non 952.pour Hollande et 560 pour Sarkozy

Copé : »1.300 chômeurs de plus par jour» ; Non  952.pour Hollande et 560 pour Sarkozy

 

Pour parvenir à ce résultat, France-Info prend les données de Pôle Emploi et sur le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (les personnes qui n’ont pas du tout travaillé, NDLR).François Hollande étant arrivé au pouvoir en mai 2012, nous sommes partis de ce mois-là en notant le nombre de demandeurs d’emploi à cette époque (2.927.600). Ensuite, nous avons noté le dernier chiffre disponible, celui de février 2013 (3.187.700). Puis, nous avons fait la différence entre ces deux chiffres : 3.187.700 – 2.927.600 =  260.100 demandeurs d’emploi supplémentaires.  Enfin, nous avons divisé ce chiffre par le nombre de jours écoulés entre fin mai 2012 et fin février (273 jours).  260.100 chômeurs divisés par 273 jours = 952 chômeurs supplémentaires par jour.  Jean-François Copé a exagéré le bilan de ces neuf mois.   On peut se demander à présent quelle était la progression du nombre de demandeurs d’emploi sur les neuf mois qui ont précédé l’arrivée de François Hollande à l’Elysée, de septembre 2011 à mai 2012.  Le même calcul nous conduit à trouver qu’il y avait 560 demandeurs supplémentaires par jour sur cette période de la fin du mandat de Nicolas Sarkozy. Ce qui représente une progression moindre que celle que nous connaissons actuellement.  

Sarkozy : une bataille juridique mortelle politiquement

Sarkozy : une  bataille juridique mortelle politiquement

 

 

Ce n’est pas tant le verdict qui va tuer politiquement Sarkozy que la durée de la procédure.  En effet pendant des mois voire sans doute des années (si on ajoute les autres affaires dans lesquelles il est impliqué), le soupçon va gangréner sa crédibilité. De ce point de vue il y a une grande hypocrisie a affirmer que la mise en examen garantit la présomption d’innocence ; dans une société médiatisée comme aujourd’hui le verdict moral est rendu bien avant la verdict des autorités juridiques. Exemple alors que Cahuzac n’est même pas mis en examen, un sondage démontre que 70% des français souhaitaient désormais sa démission, autant dire sa mort politique.  A cet égard, le fait de rendre publique une mise en examen est déjà une condamnation et il y aurait sans doute lieu de revoir des procédures qui ne sont plus adaptées au temps médiatique actuel . On peut penser que le durcissement des rapports entre Sarkozy et le juge gentil va de part et d’autre nécessiter de muscler le dossier  avec des éléments supplémentaires ; Du coup le bouclage du dossier par le juge d’instruction risque de s’étaler sur toute l’année 2013. Le procès pourrait ne pas débuter avant 2014 ; pourraient suivre les procédures d’appel et de cassation ; autant dire que Sarkozy est englué dans ce piège juridique pour des années. Une longue bataille juridique s’ouvre donc pour Nicolas Sarkozy après sa mise en examen pour « abus de faiblesse » au préjudice de la milliardaire Liliane Bettencourt en 2007. L’instruction concernant ce volet de l’enquête sur la fortune de l’héritière de L’Oréal devrait s’achever d’ici un à trois mois, selon une source proche de l’enquête. Mais l’appel annoncé par l’ancien chef de l’Etat pourrait retarder la fin de l’instruction des juges bordelais, et son issue pour Nicolas Sarkozy, à savoir un non-lieu ou un renvoi devant la justice. S’il est renvoyé en correctionnelle, un procès de Nicolas Sarkozy pourrait s’ouvrir, au plus tôt, au premier semestre 2014 dans la juridiction de Bordeaux, dit-on de source judiciaire. En cas de renvoi, seul le parquet peut faire appel de la décision des juges et ainsi suspendre la saisine des tribunaux. L’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog, a annoncé vendredi qu’il demanderait l’annulation de la mise en examen de son client, la jugeant non seulement « injuste » mais aussi « incohérente sur le plan juridique ». Il a six mois pour déposer ce recours en nullité. Si la chambre de l’instruction ne répond pas favorablement à sa demande, il pourra alors se pourvoir en cassation. Mais,devenu une stratégie de défense, le recours en nullité aboutit rarement, selon les spécialistes du droit. L’ancien directeur général du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn, mis en examen pour proxénétisme aggravé en bande organisée dans l’affaire dite du Carlton de Lille, et la maire socialiste de Lille, Martine Aubry, poursuivie pour homicides et blessures involontaires dans l’affaire de l’amiante, ont tous deux déposé des requêtes en annulation. « Ça devient une démarche classique, mais les juges supérieurs considèrent que le travail de l’instruction, c’est aux juges d’instruction de le mener, et qu’eux ne sont là que pour veiller à ce que le droit soit bien appliqué », explique Didier Rebut, professeur de droit et membre fondateur du Club des juristes. « C’est très rare que ça aboutisse », ajoute-t-il. Pour reconnaître la nullité d’un acte, les juges de la chambre de l’instruction doivent en effet mettre en évidence des irrégularités de procédure. Dans le cas d’une mise en examen, ils doivent prouver « l’impossibilité que les faits relevés correspondent à la qualification pénale envisagée », explique Didier Rebut. Mais en aucun cas ils n’ont « à se substituer aux juges d’instruction ». L’abus de faiblesse est défini dans le code pénal comme « l’abus frauduleux de l’état d’ignorance ou de la situation de faiblesse » d’une personne, due à une « particulière vulnérabilité » qui est « apparente ou connue de son auteur », pour la conduire à un acte qui lui est « gravement préjudiciable ». Il est puni de trois ans d’emprisonnement et de 375 000 euros d’amende.  Dans cette affaire, les juges soupçonnent Nicolas Sarkozy d’avoir abusivement bénéficié en 2007 de versements de la part de Liliane Bettencourt, qu’une expertise versée au dossier a jugée en état de démence sénile depuis 2006. L’enquête, qui a mis au jour de nombreux abus de la fortune de la milliardaire, a permis de découvrir des retraits en espèces de plusieurs millions d’euros sur ses comptes suisses en 2007-2009. Ces retraits, notamment deux de 400 000 euros en 2007, pourraient avoir servi à financer la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy cette année-là. Mais « ce n’est pas l’infraction la plus facile à caractériser », souligne Didier Rebut, qui voit dans ce délit « la roue de secours du délit électoral », à savoir le financement illégal d’une campagne, frappé d’une prescription de trois ans. « Il faut non seulement démontrer l’existence d’un abus, d’une faiblesse, et montrer la connaissance, par l’auteur, de la faiblesse de la victime », ajoute-t-il. Or, pour l’avocat de Nicolas Sarkozy, le dossier est « vide », l’ancien chef de l’Etat, qui nie toute malversation, n’ayant reconnu l’existence que d’une visite « de courtoisie » au domicile de la milliardaire en février 2007. « Tous les témoins décrivent le même rendez-vous, ce rendez-vous a eu lieu le 24 février 2007, il n’y en a eu aucun autre, et Monsieur Sarkozy avait rendez-vous avec Monsieur André Bettencourt », a répété vendredi Me Thierry Herzog. « Je mets au défi quiconque de dire que ce que je dis n’est pas l’exacte vérité », a-t-il ajouté.

 

Sarkozy : climat tendu chez le juge

Sarkozy : climat tendu chez le juge

« Ne vous inquiétez pas, je n’en resterai pas là ». Voilà comment, selon Le Monde, Nicolas Sarkozy aurait réagi quand le magistrat lui a annoncé, vendredi, sa mise en examen pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt. . Les dernières minutes des neuf heures d’audition ont été très tendues entre le juge Jean-Michel Gentil et Nicolas Sarkozy. « c’est une injustice, vous ne pouvez pas dire ça ! Je vous le redis, c’est une injustice », a lâché l’ex-président après sa mise en examen, selon les informations d’Europe 1. Et quand le magistrat conclut un peu plus tard par un « voilà, c’est terminé », la réponse de l’ancien président est cinglante: « non, ce n’est pas terminé ». C’est alors qu’il aurait lâché sa fameuse phrase. Le juge Gentil aurait demandé à sa greffière de noter l’incident et de l’inscrire sur le procès-verbal d’audition, provoquant la colère de l’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Thierry Herzog. Le magistrat aurait finalement accédé à la demande du conseil. Me Rémi Barousse, avocat du juge Gentil, a remarqué que « l’Etat de droit est le fondement de la démocratie, et que se faire ainsi vilipender, montrer du doigt, est le signe d’un Etat de droit pas encore complètement digéré et accepté, où l’ancien souverain semble quelque chose de sacré et d’intouchable ». Cet avocat, ami et ex-collègue magistrat de Jean-Michel Gentil, a rappelé que celui-ci travaille de manière collégiale dans cette affaire : « Toutes les décisions sont prises à trois », a-t-il remarqué. Il a estimé que « le juge a sans doute été un peu outré de la violence des attaques contre lui », mais « qu’il continuera à instruire son dossier jusqu’au bout ».

Affaire Sarkozy : le juge porte plainte contre Guaino

Affaire Sarkozy : le juge porte plainte contre Guaino

 

 

Le juge Jean-Michel Gentil va porter plainte contre Henri Guaino, après les propos que le député UMP a tenus sur lui vendredi matin, a indiqué samedi son avocat à l’AFP, confirmant une information de RTL. « Il m’a mandaté pour étudier une plainte pénale contre M. Guaino, suite aux propos qui ont été tenus hier matin sur Europe 1, où les propos ont été tout à fait inadmissibles. On a accusé M. Gentil de porter atteinte à la République, d’être le déshonneur de la Justice et des institutions et j’en passe », a déclaré Me Rémi Barousse à l’AFPTV. « M. Guaino sera cité devant le tribunal correctionnel pour répondre des infractions qui lui sont reprochées », a-t-il déclaré.   »Je précise que c’est tout à fait périphérique au dossier dont a pu être saisi M. Gentil, qui a été injurié par quelqu’un qu’il ne connaît pas, qui est tout à fait extérieur au dossier et qui semble aussi avoir des connaissances assez sommaires en matière de procédure pénale », a-t-il ajouté. Evoquant le juge Gentil, qui est, outre son client, son ami et ancien collègue magistrat, Me Barousse a observé: « Il est magistrat, mais comme toute personne, il a le droit de défendre ses droits, il a le droit à ne pas être injurié publiquement et à ne pas être outragé publiquement. Donc il a le droit de se défendre comme toute personne ». « C’est quelqu’un d’extrêmement sérieux, compétent et travailleur et totalement impartial et indépendant. J’entends des commentaires, ou j’ai pu lire des commentaires, où on le soupçonne de connivence politique mais je peux affirmer que tout cela est absolument faux », a conclu l’avocat.  Henri Guaino, proche de Nicolas Sarkozy, a estimé vendredi que le juge Jean-Michel Gentil avait « déshonoré la justice » en mettant en examen l’ex-chef de l’Etat pour abus de faiblesse. « Je conteste la façon dont il fait son travail (…), je la trouve indigne, je trouve qu’il a déshonoré un homme, les institutions, la justice », a notamment déclaré M. Guaino. Il a aussi qualifié de « grotesque, insupportable » la qualification d’abus de faiblesse retenue. « Cette décision est irresponsable, elle n’a pas tenu compte des conséquences qu’elle pouvait avoir sur l’image du pays, de la République, de nos institutions », a-t-il insisté, avant de demander au juge « de venir expliquer aux Français pourquoi (…) il a pris une décision aussi lourde de conséquences ».

Bettencourt-Sarkozy : la justice et la démocratie discréditées

Bettencourt-Sarkozy : la justice et la démocratie discréditées

 

Incontestablement la justice se ridiculise une fois de plus en montrant ses contradictions. L’affaire Bettencourt – Sarkosy a été étouffée pendant des années (par l’intermédiaire du juge Courroye) uniquement parce que  l’ancien président de la république était encore au pouvoir. Après la défaite de Sarkozy la machine judicaire, pilotée par la gauche cette fois, a relancé l’affaire avec un objectif clair: discréditer l’ancien locataire de l’Elysée. Juridiquement, les faits reprochés justifient cette mise en examen mais c’est la raison politique qui l’a emporté. Même chose pour l’affaire Cahuzac, sans les révélations de Médiapart, le dossier aurait sans doute été enterré. Sil suffit d’un changement de juge d’instruction pour modifier le courant d’une enquête, c’es t sans doute que la justice est très malade ; malade comme toutes les institutions de sa collusion avec la sphère politique. Sarkozy n’est pas plus coupable aujourd’hui qu’hier mais le vent judicaire a tourné, un vent de gauche. La ficelle est un peu grosse. Cette mise en examen de Sarkozy va jeter un voile sur celle de Cahuzac et faire la Une pendant des semaines et des mois. Il est en effet vraisemblable que la procédure va durer des mois et des années, juste le temps nécessaire pour tuer définitivement les velléités de retour de l’ancien président en 2017. La dimension politique ne saurait évidemment exonérer Sarkozy de sa responsabilité qui a de toute évidence bénéficié des largesses de madame Bettencourt, sans doute davantage que d’autres. Un financement bien entendu inadmissible  Au-delà de la justice c’est aussi la démocratie qui est en cause car il est évident que ces dons de milliardaires ne sont pas complètement gratuits ; ils constituent en quelque sorte un investissement afin par exemple d’éviter le zèle des contrôle fiscaux. D’où la difficulté pour tous les pouvoirs en place d’imposer ces règles fiscales à ces milliardaires qui peuvent délocaliser leurs revenus grâce à l’armée de fiscalistes qui les assistent et à la bienveillance du pouvoir. Pour donner le change, on veut imposer un impôt supplémentaire, la fameuse taxe 75% alors qu’il suffirait d’appliquer réellement les principes fiscaux. Cahuzac, maintenant Sarkosy, le discrédit sur la démocratie et nos institutions risque d’être général.

Sarkozy : mise en examen, pas un hasard (Wauquiez)

Sarkozy : mise en examen, pas un hasard (Wauquiez)

 

Pour Laurent Wauquiez, il ne fait aucun doute que la mise en examen de Nicolas Sarkozy pour abus de faiblesse dans l’affaire Bettencourt est le fruit d’un complot politique. « Je trouve la ficelle un peu grosse. On a un président de la République qui est en grande faiblesse. Des Français qui sondage après sondage disent clairement qu’ils ont une grande nostalgie de Nicolas Sarkozy, et comme par hasard, on tombe maintenant ave la soi-disant mise en examen avec de Nicolas Sarkozy. En plus la semaine où une information judiciaire est ouverte sur M. Cahuzac. Je ne crois pas au hasard des calendriers », a affirmé le vice-président de l’UMP sur Europe 1. « Déjà, par le passé, on a connu des tentatives de manipulation judiciaire autour de Nicolas Sarkozy. J’attends très sereinement que la justice fasse son travail et je suis sûr qu’elle le fera dans le sens de l’innocence de l’ancien président de la République », a poursuivi le député-maire du Puy-en-Velay. « Je trouve que le calendrier ne peut pas permettre de croire un seul instant que tout ceci soit le fruit du hasard. Je me méfie de cette utilisation à des fins politique de la justice. »

Sarkozy mis en examen : pourquoi ?

Sarkozy mis en examen : pourquoi ?

A la suite d’au moins quatre confrontations entre l’ancien chef de l’Etat et plusieurs membres du personnel de Liliane Bettencourt, Nicolas Sarkozy a été mis en examen pour abus de faiblesse à l’encontre de cette dernière jeudi soir, selon le parquet de Bordeaux. Les confrontations se sont déroulées dans la plus grande discrétion, pour vérifier si Nicolas Sarkozy s’était rendu une ou plusieurs fois chez l’héritière de L’Oréal pendant sa campagne en 2007. L’ex-majordome des Bettencourt, Pascal Bonnefoy est arrivé à la mi-journée au Palais de justice de Bordeaux. La confrontation avec au moins quatre membres du personnel de Liliane Bettencourt, dont Pascal Bonnefoy, qui avait commencé en début d’après-midi, s’est terminée aux environs de 17 heures. En décidant de mettre Nicolas Sarkozy en examen, le juge d’instruction Jean-Michel Gentil estime que des « indices graves et concordants » au sens du code pénal, démontrent que l’ancien chef de l’Etat aurait commis un abus de faiblesse aux dépens de Liliane Bettencourt en lui demandant de l’argent pour financer sa campagne. En novembre dernier, Nicolas Sarkozy avait été placé sous le statut de témoin assisté, faute de charges suffisamment lourdes contre lui. Si les faits sont avérés, Nicolas Sarkozy risque trois ans de prison et 375.000 euros d’amende. Me Thierry Herzog, l’avocat de l’ancien chef de l’Etat, a donc qualifié cette décision d’ »incohérente sur le plan juridique, et injuste ». « Je saisirai en conséquence immédiatement la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Bordeaux pour former un recours et pour demander la nullité, notamment de cette mise en examen », a-t-il déclaré.  Me Gillot, l’avocat de Pascal Bonnefoy, a expliqué au micro d’Europe 1 pourquoi il n’est pas surpris par la mise en examen de Nicolas Sarkozy. « Ça me surprend à moitié dans la mesure où il ne faut pas oublier que Nicolas Sarkozy est au centre de ce dossier depuis son début. Je rappelle qu’il avait reçu – à l’époque où l’affaire était en cours d’enquête – Liliane Bettencourt à l’Élysée, ainsi que Patrice de Maistre. On a aussi appris que l’entourage de Liliane Bettencourt était informé à l’époque par l’Élysée de la position du parquet et de l’avancement de l’enquête. Et puis il y a bien entendu ces soupçons importants de financement illicites de sa campagne électorale de 2007″, détaille Me Gillot.  Cette mise en examen intervient après cinq ans d’enquête ayant troublé sa présidence et alors qu’il n’excluait plus un éventuel retour en politique. De son côté, Nicolas Sarkozy a toujours affirmé s’être rendu au domicile des Bettencourt une seule fois pendant sa campagne présidentielle de 2007, pour y rencontrer brièvement André Bettencourt, le mari de l’héritière de l’Oréal, décédé en novembre de la même année. Mais le juge Jean-Michel Gentil, qui depuis le mois de novembre multiplie les auditions avec le personnel de la milliardaire, a entendu plusieurs membres affirmer avoir vu Nicolas Sarkozy à plusieurs reprises chez Liliane Bettencourt.  Seize personnes ont déjà été mises en examen par le juge Gentil et ses deux collègues depuis deux ans et demi dans cette affaire, partie d’une plainte, déposée fin 2007 par Françoise Bettencourt Meyers, la fille de Liliane, pour des abus de faiblesse à l’encontre de sa mère.

 

Mise en examen de Sarkozy: les réactions

Mise en examen de Sarkozy: les réactions

La mise en examen jeudi soir de Nicolas Sarkozy pour « abus de faiblesse » dans le dossier Bettencourt a suscité la colère de l’UMP qui a dénoncé « un acharnement judiciaire », tandis que la gauche est restée discrète.  L’Elysée, pour sa part, a opposé un non catégorique aux demandes de réactions.  Premier à donner le ton à l’UMP , le député Lionel Luca par un tweet accusateur: « La seule chance de FH (François Hollande) en 2017, c’est d’éliminer par tous les moyens la possibilité d’une candidature du seul adversaire qui peut le battre ».  En moins de 140 caractères, M. Luca a mis en cause le vainqueur de Nicolas Sarkozy le 6 mai dernier, ouvrant la porte à la théorie du complot.  Un credo repris, avec moins de virulence toutefois, par Geoffroy Didier, co-président du collectif UMP « la droite forte », qui s’est dit sur BFMTV « choqué » par « l’acharnement judiciaire contre Nicolas Sarkozy ».  Pour lui, il y a « un traitement à part à l’endroit de Nicolas Sarkozy, un homme parfaitement intègre ».   »Sans doute pour avoir dit un certain nombre de vérités, sans doute pour avoir condamné les dérives du milieu judiciaire, aujourd’hui certains ont décidé de régler des comptes personnels avec Nicolas Sarkozy », a-t-il accusé.  Christian Estrosi, député-maire UMP de Nice et membre de l’association « Les amis de Nicolas Sarkozy », a dénoncé des « ‘méthodes au relent politique évident », en ajoutant toutefois « espérer que la justice de notre pays ne permettra pas longtemps encore l’instrumentalisation de cette affaire ».  Il a fait remarquer que la mise en examen de Nicolas Sarkozy était intervenue « 48 heures après la mise en cause d’un ministre socialiste », Jérôme Cahuzac, contraint de démissionner de son poste de ministre du Budget. « Sans doute pour faire compensation », a glissé M. Estrosi.  Mais au-delà, aucun des ténors de l’UMP ne s’est exprimé. Le président du parti, Jean-François Copé, qui a prévu de réagir vendredi matin sur France 2, a eu un entretien téléphonique dans la soirée, selon son entourage, avec l’ancien chef de l’Etat.  Rien n’a filtré de cette conversation.  Valérie Debord, déléguée générale adjointe de l’UMP, a elle aussi parlé sur BFMTV « d’acharnement contre Nicolas Sarkozy », estimant qu’ »un certain nombre de personnes voudraient voir Nicolas Sarkozy à terre ».   »Coup de tonnerre », s’est exclamée sur Twitter, Christine Boutin, présidente du Parti chrétien- démocrate. « Est-ce que cela va régler les problèmes des Français? Non! Nous devenons fous! », a-t-elle ajouté.   »S’ils étaient avérés, les faits qui motivent l’enquête du juge Gentil seraient particulièrement graves puisqu’il s’agirait d’un abus de faiblesse sur une femme âgée et diminuée, dans le cadre du financement illégal d’une campagne électorale », a commenté la présidente du Front nationale, Marine Le Pen, dans un communiqué.  Elle a aussitôt demandé que l’ex-président quitte le Conseil constitutionnel, dont il est membre de droit, « sa situation judiciaire l’empêchant aujourd’hui d’exercer cette fonction avec l’impartialité et la neutralité requises ».   »Nicolas Sarkozy opère, via cette affaire judiciaire, un retour dans la vie publique certainement assez différent de celui qu’il s’était imaginé », a-t-elle ironisé.  A gauche, le porte-parole du Parti socialiste, David Assouline, a jugé que l’objet de la mise en examen de M. Sarkozy était « grave pour un ancien président de la République », tout en appelant au respect de la présomption d’innocence.   »On peut défendre la présomption d’innocence sans dénigrer la justice », a répliqué à l’UMP, sur twitter, le député Olivier Faure, proche du Premier ministre Jean-Marc Ayrault.  Jean-Luc Mélenchon, co-président du parti de gauche, a lui aussi insisté sur le motif de la mise en examen « extrêmement grave moralement ». Pour lui, « la racine des problèmes est dans un modèle démocratique où l’argent règne sur tout ». « Vivement l’heure du coup de balai général sur le système et la refondatiuon de notre République », a-t-il ajouté dans un message à l’AFP.

 

Sondage : Sarkozy devant Hollande

Sondage : Sarkozy devant Hollande

Les Français préfèrent Nicolas Sarkozy à François Hollande, et Jean-Marc Ayrault à Martine Aubry, selon un sondage Ifop pour Paris Match publié mardi. Interrogés pour savoir qui ils préfèrent, de François Hollande ou Nicolas Sarkozy, 53% des sondés ont répondu Nicolas Sarkozy et 44% François Hollande. 3% ont répondu n’avoir aucune préférence entre les deux hommes. Ces données révèlent un renversement de tendance, car dans les sept enquêtes identiques menées depuis novembre 2011, c’est à chaque fois François Hollande qui apparaissait comme le préféré (entre 54 et 56% le plus souvent), alors que son prédécesseur à l’Elysée n’était préféré que par un peu plus de 40% des Français le plus souvent. 86% des sympathisants de droite ont dit préférer Nicolas Sarkozy, et 83% des sympathisants de gauche, François Hollande. D’autre part, à Martine Aubry, vers laquelle penchent 43% des sondés, les Français préfèrent à 53% le Premier ministre Jean-Marc Ayrault. 4% n’ont pas de préférence. L’écart s’est toutefois réduit puisque lors de la dernière enquête identique, remontant à juin 2012, 68% des personnes interrogées répondaient « Jean-Marc Ayrault » et 30% seulement « Martine Aubry ».

 

Qatar : après le PSG , Sarkozy ?

Qatar : après le PSG , Sarkozy ?

Le Quatr continue dinvestir en France, dans les affaires, au PSG et maintenat chez nos politiues, Sarkosy seraiat visé. « The Financial Times »,  l’affirme : Nicolas Sarkozy serait courtisé depuis quelque temps déjà par plusieurs fonds souverains, dont celui du Qatar, pour prendre la tête d’un fonds d’investissement. Une structure basée à Paris, qui pourrait être forte de 500 millions d’euros. L’ancien président n’y aurait qu’un rôle « non exécutif », se contentant, selon, le quotidien britannique, d’« ouvrir des portes » et d’« initier » des opérations grâce à ses « relations ». Info ou intox ? Ces révélations tombent en tous cas à point nommé pour l’ex-chef de l’Etat. Sa vraie-fausse interview la semaine dernière à « Valeurs actuelles » avait donné l’impression qu’il fourbissait ses armes en vue de la prochaine présidentielle. En déclarant à l’hebdomadaire qu’il pourrait être « obligé » de revenir à la politique, « pas par envie » mais par « devoir », Nicolas Sarkozy avait, de fait, replongé, un peu à la surprise générale, dans le maelstrom politicien qui lui procure pourtant « un ennui mortel ». Comme si l’envie de remettre à sa place François Fillon et d’en découdre avec François Hollande était la plus forte. Quitte à rompre, dix mois à peine après avoir quitté l’Elysée, la cure médiatique qu’il s’était imposée. Et de s’affranchir de la retenue qui sied à un ancien président. Ces « confessions » s’étant accompagnées d’une critique en règle de l’action de son successeur, ce que ni François Mitterrand ni Jacques Chirac ne s’était aventuré à faire après leur départ du Château. Et de propos plutôt mal venus sur le Mali en beau milieu d’une intervention militaire française à hauts risques dans ce pays.  Selon le « JDD », son entourage assure depuis que ces réflexions n’avaient pas vocation à se retrouver dans la presse, que Nicolas Sarkozy en aurait été « abasourdi ». Et que la faute en revenait à son très influent conseiller Patrick Buisson. Soit. Mais l’image d’un homme pressé de prendre sa revanche risque de rester. Ce qui ne peut être que contreproductif, près des deux tiers des Français (62 %), selon un récent sondage BVA, ne souhaitant pas pour le moment son come-back.

 

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Tapie et – Sarkozy. : Liaisons financières dangereuses d’après l’Express

Tapie et – Sarkozy. : Liaisons financières  dangereuses d’après l’Express

 

L’Express rappelle le nouveau contexte : Tapie, nouveau propriétaire de la presse quotidienne du Sud-Est, qui ressuscite comme possible candidat à la marie de Marseille. Nicolas Sarkozy, candidat pourquoi pas à la présidentielle de 2017. Contexte donc très politique. Et voilà que des juges avancent dans une enquête qui les concerne tous les deux.  En toile de fond, une question à 241 millions d’euros : Nicolas Sarkozy est-il intervenu dans le fameux arbitrage qui a rapporté cette fortune à Bernard Tapie ? Un trésor pour les juges selon L’Express qui révèle 18 dates extraites de ces agendas. Les dates et les heures des dix-huit rendez-vous de Sarkozy et Tapie entre janvier 2007 et novembre 2010. Selon ces agendas, les deux hommes se rencontraient régulièrement, surtout en 2007, l’année où s’est dénoué le contentieux autour d’Adidas. Parfois, ces rendez-vous recoupent – « étrangement » souligne l’Express – le calendrier des discussions autour de l’arbitrage.   Etrangement ou coupablement, il y a une différence et il appartient à la justice de faire la différence. Des juges qui recherchent d’éventuels « détournements de fonds publics » et « complicité de faux ». En clair, ils vérifient si l’arbitrage Adidas n’a pas été faussé. L’Express confirme aussi que Christine Lagarde, ex-ministre de l’Economie, aujourd’hui directrice générale du FMI, devra répondre très prochainement et dans la même affaire aux questions de la Cour de Justice de la République : dans quelles conditions a-t-elle accepté le recours à l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit lyonnais, pourquoi n’a-t-elle pas suivi les recommandations de ses services à Bercy qui déconseillaient cette solution ? Faute de réponses convaincantes, elle pourrait être mise en examen. En cas de trucage avéré, l’arbitrage pourrait être remis en cause. Il deviendrait difficile de ne pas annuler cet artibrage et de ne pas ordonner la restitution des sommes allouées à Bernard Tapie. Vingt ans de bataille judiciaire féroce effacés d’un seul coup. On n’en est pas encore là, mais à lire le dossier de l’Express, ce scénario n’est plus tout à fait impensable.

 

Raffarin critique Sarkozy

Raffarin critique Sarkozy

Jean-Pierre Raffarin se livre dans l’Etat de l’opinion, une revue éditée par TNS Sofres en collaboration avec Le Seuil, à une véritable charge sur l’ancien président et la façon dont il a mené sa campagne de 2012. L’ancien Premier ministre identifie cinq raisons pour analyser l’échec, et ajoute, selon un blog du Monde, que « si une seule de ces cinq occasions avait été saisie, la victoire eut été possible ». Jean-Pierre Raffarin reproche notamment à Nicolas Sarkozy sa stratégie de droitisation et sa pratique trop personnelle du pouvoir, qui l’a coupée des réalités. Le sénateur de la Vienne estime aussi que l’ancien chef de l’Etat aurait dû changer de Premier ministre à l’automne 2010 et qu’il a fait cadeau du Sénat à la gauche.

 

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