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2017 : Sarkozy annonce son retour

2017 : Sarkozy annonce son retour

Sarkozy reviendra, c’est une évidence à moins que … les socialistes parviennent à la coincer juridiquement dans les différentes affaires qui le concerne. Il n’ya guère photo entre Hollande et Sarkozy, ce dernier crédité dans les sondages d’environ 57% et hollande plombé à 27%. On peut faire confiance aux socialistes pour plomber le retour de Sarko qui il faut le dire s’est un peu emmêlé les pieds (et les mains) dans certaines affaires financières ; Sarko à droite n’a aucun concurrent, Copé toujours aussi impopulaire est l’équivalent de Désir pour le PS, Fillon pris dans es contradictions ne décolle pas, les quadras de l’UMP quant à eux se neutralisent. Seul Juppé parvient à se détacher un peu mais très loin de Sarko. A gauche Hollande ses définitivement discrédité, il est à peu prés certain qu’il ne parviendra même pas au second tour (comme Jospin). Quant au FN ou au front de gauche, ils demeureront des partis de protestation car si certaines (pas toutes) de leurs critiques semblent fondées leurs projets ne paraissent pas crédibles. Faute d’offre politique nouvelle, c’est un boulevard qui s’ouvre pour Sarkozy. Pas forcément bon signe pour un pays qui aurait tellement besoin de renouveau. Du coup  l’ex-Président de la République continue de distiller des petites phrases en ce sens. Cette fois, c’est L’Express qui rapporte les propos de l’ex-chef de l’État, invité jeudi à une conférence à Lagos au Nigeria. Une personne présente dans le public a demandé à Nicolas Sarkozy s’il comptait « revenir au Nigeria comme président de la République? ». Réponse de l’intéressé : « J’ai été passionné par ma tâche pendant 5 ans. J’ai une éternelle reconnaissance envers les Français. » Pour la suite, « ils décideront », a-t-il répondu. L’entourage de l’ex-chef d’État a toutefois minimisé cette déclaration. « La question était posée sur le ton de l’humour. Il y a répondu de la même façon. D’ailleurs, il a ensuite ajouté: ‘ceux qui veulent que je revienne vont être ravis. Ceux qui ne le veulent pas aussi. Je contente tout le monde’ », précise un proche dont L’Express rapporte les propos. Dès mercredi soir, le retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique française était déjà au cœur de l’actualité. L’hebdomadaire Le Point rapportait en effet des propos de Nicolas Sarkozy précisant ses intentions. « La question n’est pas de savoir si je veux ou ne veux pas revenir. Je ne peux pas ne pas revenir. Je n’ai pas le choix. C’est une fatalité. Une fatalité », a-t-il ainsi déclaré selon le magazine.

 

Sondage : 46% pour Sarkozy, 27% pour Hollande

Sondage : 46% pour  Sarkozy, 27% pour Hollande

Finalemenet comme Hollande mène à peu près la même politique que Sarkozy, les français préféreraient avoir Nicolas Sarkozy (46%) plutôt que François Hollande (27%) à l’Elysée, selon un sondage IFOP pour le Figaro Magazine publié ce mercredi.  A la question « des deux personnalités suivantes, laquelle préféreriez-vous comme président de la République ? », 46% des sondés répondent Nicolas Sarkozy, 27% François Hollande tandis que 27% ne se prononcent pas.  Dans le détail, 59% des électeurs de François Hollande au second tour de la présidentielle 2012 maintiennent leur choix, 11% choisissent Nicolas Sarkozy tandis que 30% ne se prononcent pas.  Parmi les électeurs de Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle 2012, 92% des sondés maintiennent leur choix.  Autre enseignement de l’étude, 27% des sondés préfèrent que Nicolas Sarkozy soit candidat de l’UMP à la présidentielle 2017, contre 17% pour Alain Juppé et 10% pour François Fillon.  8% choisissent « une autre personnalité » tandis que 38% n’en choisissent aucune, selon ce sondage.  Parmi les sympathisants de l’UMP, 71% choisiraient Nicolas Sarkozy, 15% Alain Juppé, 7% François Fillon, 3% une autre personnalité et 4% aucune de ces personnalités.  

 

Sarkozy pourrait créer un nouveau parti

Sarkozy pourrait créer  un nouveau parti

Eviter  de supporter le discrédit de l’UMP, divisée et ternie par Copé et surtout éviter des primaires, voilà ce qui pourrait conduire Sarkozy à créer un nouveau pari.  .  Il ne s’agit, pour l’heure, que d’une piste parmi d’autres mais cela reste une piste sérieuse évoquée avec ses proches et quelques ténors de l’UMP, dont Jean-Pierre Raffarin et Alain Juppé, poursuit Le Nouvel Observateur. Dans l’esprit de Sarkozy, ce nouveau « Rassemblement » lui permettrait de dépasser le cadre de l’UMP dont il juge l’image très abîmée et de ne pas être, le cas échéant, « le candidat de l’UMP », statut qu’il juge trop réducteur, trop étriqué. Dans son idée, ce parti pourrait bien entendu bénéficier du soutien unanime de l’UMP. En outre, ce nouvel appareil lui permettrait de régler à sa manière la question de la primaire pré-présidentielle qui figure dans les statuts de l’UMP. Si l’ex-chef de l’État n’est pas vraiment opposé à l’idée de se soumette à une primaire, pour montrer qu’il peut se plier à un exercice démocratique, il n’est pas vraiment satisfait par cette solution, qui le lierait trop à l’image de l’UMP. De son côté, Alain Juppé confirme la rumeur mais le maire de Bordeaux estime au contraire qu’il faut « redynamiser l’UMP » et tient toujours à ce que les primaires aient lieu « début 2016″.

 

Sondage: Sarkozy devant Fillon

Sondage: Sarkozy devant  Fillon

 

 Une majorité de Français (49%) juge Nicolas Sarkozy « plus capable de remporter l’élection présidentielle de 2017″ que François Fillon (40%), selon un sondage BVA pour ITélé et le Parisien à paraître samedi. Dans le détail, 67% des sympathisants de droite jugent l’ancien chef de l’Etat plus capable que son ancien Premier ministre (29%). Ce chiffre atteint 70% parmi les sympathisants UMP (28% pour Fillon). Parmi les sympathisants UDI, 63% optent pour Nicolas Sarkozy, 36% pour François Fillon. Parmi ceux du FN 61% désignent l’ancien président, 28% l’ancien chef du gouvernement (entre 4% et 11% des personnes interrogées, sympathisantes de droite, ne se prononcent pas). Les sympathisants de gauche optent au contraire majoritairement pour François Fillon (53%) face à Nicolas Sarkozy (30%). 17% ne se prononcent pas. A la question: diriez-vous que l’attitude de François Fillon vis à vis de Nicolas Sarkozy est «  »trop agressive, trop complaisante ou bien équilibrée », 42% des sondés répondent « bien équilibrée », 40% « trop agressive » et 11% « trop complaisante » (7% ne se prononcent pas). Mais parmi les sympathisants de droite, ils sont une majorité (57%) à juger son attitude « trop agressive », un chiffre qui atteint 66% parmi les sympathisants UMP.

 

Bettencourt : Woerth va payer pour Sarkozy

Bettencourt : Woerth va payer pour Sarkozy

 

Une tradition bien française, les seconds couteaux payent pour les frasques de leur patron, Juppé pour Chirac, Donnedieu de Vabres pour Balladur, maintenant Worth sans doute pour Sarkozy. Son ex-ministre et trésorier de campagne Eric Woerth, est renvoyé devant le tribunal correctionnel, ainsi que neuf autres personnes. Ils ont raison les juges, Sarkozy pourrait redevenir Présidente de la République, autant être prudent !  Les juges Jean-Michel Gentil, Cécile Ramonatxo et Valérie Noël avaient mis en examen Nicolas Sarkozy le 21 mars, sous le soupçon d’avoir profité de la faiblesse psychique de Liliane Bettencourt, avérée depuis septembre 2006, pour se faire remettre de l’argent destiné à financer sa campagne électorale de 2007.  A l’appui des soupçons, notamment, une ou deux visites du futur président au domicile de la milliardaire début 2007. Mais ces éléments ne font pas une preuve. L’ensemble des protagonistes du dossier avaient estimé depuis que les charges pesant sur M. Sarkozy étaient trop faibles pour le renvoyer devant un tribunal. Dans leur ordonnance de 267 pages, les juges affirment cependant que l’ex-président « avait connaissance de l’état de vulnérabilité particulièrement apparent de Mme Bettencourt », qu’il est bien allé « deux fois » et non une au domicile des milliardaires, dont la seconde pour « obtenir un soutien financier » de l’héritière de l’Oréal.  Ce qui sauve l’ex-président est qu’ils ne peuvent établir « un lien direct » entre ce qu’ils estiment être « le comportement abusif de Nicolas Sarkozy » vis-à-vis de la vieille dame, et la remontée de 400.000 euros en liquide opérée depuis les comptes Bettencourt en Suisse le 26 avril 2007 par Patrice de Maistre, l’ancien homme de confiance des milliardaires, qui avait rapatrié des fonds de la même manière antérieurement à la visite supposée du 24 février. ‘La présomption d’innocence, un principe fondamental’ Pour la première fois depuis le 25 mars, quand il avait commenté une mise en examen « injuste » et infondée », M. Sarkozy est sorti de son silence sur l’affaire, sur sa page Facebook. « En décidant d’un non-lieu, la justice vient de me déclarer innocent dans le dossier Bettencourt », annonce-t-il. Il remercie ceux qui l’ont « soutenu, aidé, (lui ont) témoigné leur confiance » dans cette affaire, notamment sa femme, l’UMP « et notamment son président Jean-François Copé », et « les Français dont la fidélité envers et contre tout m’a bouleversé ». Il attaque en revanche les « responsables politiques qui durant ces longs mois ont utilisé cette +affaire+ et participé à cultiver le soupçon ». « Je veux rappeler combien la présomption d’innocence est un principe fondamental. On ne gagne jamais à calomnier. On ne fait qu’abaisser la démocratie », dit l’ex-chef d’Etat. Plusieurs personnalités de l’UMP ont salué le non-lieu lundi. Jean-François Copé s’est dit « heureux » de ce dénouement. « Il est heureux de constater que la justice disculpe » Nicolas Sarkozy, a déclaré de son côté l’ex-premier ministre François Fillon. L’ex-ministre de la Justice Rachida Dati a souligné qu’ainsi, « le calendrier politique » de l’ancien chef d’Etat « n’est plus tenu par le calendrier judiciaire ». Le nom de l’ex-président est pourtant encore cité dans diverses autres affaires. Son avocat Me Thierry Herzog, interrogé par l’AFP, n’a cependant pas souhaité « apporter de commentaire sur des affaires, qui, de mon point de vue, n’existent pas pour Nicolas Sarkozy ». L’ex-ministre du Budget puis du Travail Eric Woerth, quant à lui, n’échappe pas au renvoi devant le tribunal, pour « recel » d’une infraction non précisée. Cette situation pourrait embarrasser le parquet qui avait requis pour lui (ainsi que pour M. Sarkozy et quatre autres mis en examen) un non-lieu en juin. M. Woerth aurait perçu des fonds pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, de la part de l’homme de confiance des Bettencourt, Patrice de Maistre. Son avocat Jean-Yves Le Borgne a déclaré lundi « ne pas s’expliquer » ce renvoi. « Les facultés d’analyse des juges, s’agissant de l’innocence, se sont en quelque sorte concentrées » sur « l’une des personnes en cause ». Il s’est dit en tout cas « certain » d’une relaxe de M. Woerth devant le tribunal. Parmi les autres personnes renvoyées, figurent aussi un autre gestionnaire de fortune de Mme Bettencourt, l’avocat Pascal Wilhelm, et l’homme d’affaires Stéphane Courbit, pour un investissement de 143 millions d’euros que le premier a fait souscrire à la milliardaire dans la holding du second. Sont aussi renvoyées deux anciens notaires de l’héritière de l’Oréal, le gestionnaire de son île seychelloise et son dernier infirmier. Figure également dans la liste l’homme dont l’amitié lucrative avec la milliardaire a été à l’origine de l’affaire, François-Marie Banier, et son ami Martin d’Orgeval. C’est la plainte contre M. Banier de la fille des milliardaires, Françoise, fin 2007, qui a suscité l’enquête d’abord menée par le parquet de Nanterre puis par les juges bordelais après dépaysement du dossier en novembre 2010. Outre M. Sarkozy, un douzième mis en examen échappera au jugement, l’avocat fiscaliste Fabrice Goguel. Si le parquet ne fait pas appel, ce qui sera sans doute su mardi, l’affaire Bettencourt s’achève donc. L’étape suivante sera le procès, pas avant 2014, ou plutôt les procès: le majordome de Mme Bettencourt qui avait réalisé des enregistrements dans son salon, et cinq journalistes qui les ont publiés, seront jugés pour atteinte à la vie privée. MM de Maistre et Woerth auront aussi à répondre de trafic d’influence. Une juge du tribunal de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, devra rendre des comptes pour violation du secret professionnel.

 

Sarkozy : Cécilia s’explique

Sarkozy : Cécilia s’explique

Elle s’exprime pour la première fois sur une période compliquée de sa vie. Dans Une envie de vérité, à paraître le 9 octobre, Cécilia Attias a voulu « défendre (ses) idées » mais aussi « dire les choses telles » qu’elle les avait « vécues », confie-t-elle dans une interview à Elle publiée ce vendredi. Les bonnes feuilles du livre sont également publiées jeudi dans Le Point. L’ex-Première dame revient notamment sur sa séparation avec Nicolas Sarkozy. « Evidemment », dit-elle, elle s’est « sentie coupable » mais « la culpabilité, ça n’apporte rien, c’est stérile, c’est pire que le regret ». « Evidemment, j’ai été blessée par les attaques dont j’ai fait l’objet. J’ai toujours encaissé sans rien dire mais, contrairement à ce que l’on croit, le cuir ne s’épaissit pas », dit-elle. Interrogée son absence des bureaux de vote lors du second tour de la présidentielle de 2007, Cécilia Attias répond : « J’ai voté à un des deux tours. Mais vous ne vous rendez pas compte de ce que c’était que de voter. Quand vous êtes la femme d’un futur chef d’Etat, les photographes vous guettent comme un animal et, moi, comme c’est arrivé à tant de gens, j’étais en train de me demander si je voulais encore de ce couple. J’allais trop mal pour supporter ces regards. J’aurais dû, mais je n’ai pas pu. » Sur sa présence place de la Concorde au soir de la victoire, après des hésitations, elle explique : « La Concorde, c’était différent. Pour le vote, je doutais. Là, je savais, j’avais choisi de reconstruire notre famille. Il fallait donc me jeter à l’eau, et j’étais au bord du bassin… Je n’y arrivais pas, je restais devant ma télé. Jeanne-Marie m’a appelée, elle m’a dit : ‘Maman, tu resteras en dehors après si tu veux mais, là, tes enfants sont là, ton mari est là, et tu as fait tant de sacrifices que cette victoire, c’est un peu la tienne. Viens’. Elle avait raison. » L’ancienne épouse de Nicolas Sarkozy évoque aussi l’épisode du Fouquet’s, qui a durablement marqué son quinquennat. Elle affirme que, contrairement aux propos de proches de Nicolas Sarkozy, l’idée de fêter la victoire du nouveau chef de l’Etat au Fouquet’s n’était pas la sienne : « En réalité, Nicolas et moi avons choisi ce lieu ensemble parce que les Champs-Elysées sont le coeur de Paris et Paris est le coeur de la France ». De même, Cécilia Attias assure que ce n’est pas elle qui a dressé la liste des invités de cette soirée. « Je n’ai jamais établi de liste d’invités, ni bloqué l’entrée à quiconque! Le cabinet de Nicolas s’en est chargé », dit-elle. Quant à l’autre polémique qui a suivi l’élection présidentielle, le yacht de Bolloré sur lequel le couple présidentiel était parti quelques jours, elle affirme que c’était « l’idée de Nicolas qui voulait faire plaisir à (leur) fils Louis (…) et nous trouver un endroit loin des photographes ».  Cécila Attias décrit sa séparation de Nicolas Sarkozy comme « une démarche totalement personnelle ». « Ce qui nous est arrivé est une chose banale (…) Il se trouve que mon mari était président de la République. Mais ce n’était pas du courage, c’était ce qu’il fallait faire pour être en accord avec moi-même ». Après une première séparation au cours de la campagne présidentielle, l’annonce du divorce avait été faite par l’Elysée en octobre.  Interrogée sur une candidature à la présidentielle de 2017 de Nicolas Sarkozy, avec qui elle assure entretenir encore de bonnes relations, elle dit n’en savoir « strictement rien » mais ajoute : « En politique, aucune porte n’est jamais complètement fermée. »

 

Bettencourt- Sarkozy : mise en examen confirmée

Bettencourt- Sarkozy : mise en examen confirmée

La cour d’appel de Bordeaux a rejeté mardi l’essentiel des requêtes en nullité présentées par la défense dans le volet de l’affaire Bettencourt concernant les abus de faiblesse au détriment de Liliane Bettencourt, volet dans lequel Nicolas Sarkozy reste donc mis en examen, a annoncé l’avocat d’une des parties civiles, Nicolas Huc-Morel. « La chambre de l’instruction vient de rendre sa décision et valide dans son intégralité la procédure », a déclaré à des journalistes Me Huc-Morel, avocat de la fille de Liliane Bettencourt, après avoir pris connaissance de la décision de la cour d’appel. Il a ajouté que la chambre de l’instruction avait notamment validé l’expertise médicale de l’héritière de L’Oréal, au coeur du dossier et sur laquelle reposent en grande partie les douze mises en examen dans ce dossier, y compris celle de l’ancien président de la République, soupçonné d’avoir profité des largesses de la milliardaire au profit de sa campagne de 2007. La cour a uniquement invalidé des écoutes de conversations entre Patrice de Maistre, ex-gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt et son avocate, et des procès-verbaux de garde à vue de Carlos Cassina Vejarano, ancien gestionnaire de l’île seychelloise d’Arros ayant appartenu à la milliardaire. Techniquement, les juges en charge de l’affaire peuvent désormais rendre leur ordonnance de règlement, c’est-à-dire indiquer quelles personnes parmi les mis en examen doivent bénéficier d’un non-lieu et lesquelles doivent être renvoyées en correctionnelle, bien qu’ils doivent auparavant prendre le temps de lire l’arrêt de la cour d’appel de 115 pages de long.

Sondage TOP 50 personnalités : Goldman et ….Sarkozy

Sondage TOP 50 personnalités : Goldman et ….Sarkozy

Le chanteur, âgé de 61 ans, arrive dimanche en tête du classement des 50 personnalités préférées des Français, réalisé par l’Ifop pour le Journal du Dimanche. Un sacre honorifique qui récompense un artiste en retrait de la scène publique depuis de nombreuses années. Même phénomène pour Sarkozy en 20 ème position. En période d’incertitude retour de la nostalgie ! Dix ans que Jean-Jacques Goldman n’était pas apparu dans le Top 50 des personnalités préférées des Français du JDD, et pour cause : le chanteur avait lui-même demandé que son nom ne soit plus proposé aux sondés.  Il a visiblement eu tort, puisque la popularité du chanteur-compositeur semble ne pas s’être essoufflée auprès de ses fans, qui l’ont élu personnalité des Français pour ce premier semestre 2013. Le sondage a été réalisé sur internet du 11 au 17 juillet auprès d’un échantillon de 1.001 personnes représentatif de la population française âgée de 15 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas. Le chanteur, qui s’est rendu célèbre avec des tubes comme Quand la musique est bonne (1982), Je te donne (1985) ou encore Là-bas (1987) est donc apprécié par toutes les générations.  Un succès auprès des plus jeunes qui s’explique aussi, peut-être, par les reprises de ses tubes par un collectif de chanteurs baptisé Génération Goldman, une bande d’artistes nés au milieu des années 80 et qui ont donc grandi avec les chansons de Goldman. Après avoir mis sa carrière solo entre parenthèses – sa dernière tournée date de 2002 – Jean-Jacques Goldman s’est consacré depuis à l’écriture et à la composition de chansons pour d’autres artistes. Il a ainsi travaillé avec Céline Dion, Gérald de Palmas ou Johnny Hallyday. Il a également fait quelques apparitions sur scène, lors de festivals et avec les Restos du Cœur. Deux acteurs complètent le podium : Omar Sy, personnalité des Français lors du dernier sondage, et Sophie Marceau. Le reste du classement, publié ce dimanche dans le Journal du Dimanche, montre également que Yannick Noah, plusieurs fois personnalités des Français entre 2005 et 2012, se classe à la dixième place. Ce Top 50 marque un retour en force des valeurs sûres du cinéma français – Jean Reno, Jean-Paul Belmondo, Daniel Auteuil – aux dépens des humoristes (Gad Elmaleh, Florence Foresti, Jamel Debbouze). Enfin, la première personnalité politique de ce classement est l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy. Il se classe à la vingtième place.

Sondage : Valls battrait Sarkozy

Sondage : Valls battrait Sarkozy

Sondage sur un duel Valls/Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle, d’après Harris Interactive, c’est Manuel Valls qui sortirait vainqueur de cette confrontation, avec cinq points d’avance sur l’ancien président. A la question «pouvez-vous indiquer laquelle des deux personnalités vous souhaitez voir élue président de la République», 49% des personnes interrogées ont répondu Manuel Valls, 44% se prononçant pour l’ex-chef de l’Etat. Ils sont 7% à ne pas se prononcer.   Un mois plus tôt, une enquête similaire, mais avec l’hypothèse d’un duel Manuel Valls-François Fillon, donnait le ministre de l’Intérieur à 37%, devancé de quatre points par l’ancien Premier ministre UMP (41%). Et 22% NSP. Deuxième scénario testé en juillet, celui d’une finale présidentielle Nicolas Sarkozy/Jean-Luc Mélenchon. Dans ce cas l’ancien chef de l’Etat (55%) distancerait largement l’ex-candidat du Front de gauche (37%). 8% NSP.

Dette de l’UMP : Sarkozy le radin !

Dette de l’UMP : Sarkozy le radin !

 Finalemenet Sarko peet remercier les  donateurss pour la dette de l’UMP, il est  est caution soldaire de la dette ; Mais en fait Sarko n’a donné que 7500 euros, à peine ce qu’il gagne pour une seule conférence ! Il a raison un sou,  c’est un sou et les sous , il aime  !  A la poursuite du Sarkothon. L’UMP a obtenu mardi un délai supplémentaire auprès des banques (principalement la Société Générale) pour le remboursement de sa dette après l’invalidation par le Conseil constitutionnel des comptes de campagne pour la présidentielle de 2012.  Jusqu’ici, la souscription lancée auprès des militants et sympathisants est un succès. Près de 80% des 11 millions d’euros ont été récoltés en un peu moins d’un mois et plus de 90 000 donateurs ont participé. Nicolas Sarkozy, qui a participé à hauteur de 7 500 euros, a lui-même remercié hier par écrit les nombreux donateurs. Mais a-t-il mis suffisamment la main à la poche ? Certains députés pensent que non, comme Bernard Debré. Même avis pour le sénateur de Paris et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy Pierre Charon, qui dénonce « une mauvaise polémique ». A ses yeux, l’ex-chef de l’Etat « a donné le maximum de ce qu’autorisent les partis politiques, il y a des règles. Il doit penser que c’est injuste, mais ce n’est pas comme une contravention que vous êtes obligé de payer parce que c’est la règle. La règle, il l’applique à 7500 euros, mais il n’a pas besoin de donner plus sous prétexte qu’il est caution solidaire [ndlr, de l’emprunt contracté par l’UMP], ça voudrait dire qu’il accepte la sanction ». A l’inverse, l’ancien président de la République « peut et doit donner plus » selon Alexis Corbière, secrétaire national du Parti de Gauche. « La loi limite les dons à 7 500 euros par personne, mais il est caution solidaire et peut donner et devrait donner plus ». Pour Alexis Corbière, Nicolas Sarkozy « en a largement les moyens », sans parler de « sa responsabilité et de celle de son équipe de campagne dans la situation difficile rencontrée par le parti ». Dans les faits, Nicolas Sarkozy peut contourner cette limite. C’est ce qu’explique Jean-Christophe Ménard, avocat spécialiste du droit des partis politiques et maître de conférence à Sciences Po Paris. « Légalement, les dons sont plafonnés, mais rien ne lui interdit d’effectuer plusieurs dons à plusieurs partis qui ensuite reverseront à l’UMP. La loi ne limite pas le nombre de dons. Et il y a l’emprunt. Nicolas Sarkozy  s’est porté caution solidaire pour l’emprunt contracté à l’UMP. Il aurait pu s’adresser à la banque et s’engager à rembourser une partie ou la totalité de l’emprunt ». Dans le cas extrême où le parti ne parvenait pas à rassembler les 11 millions d’euros d’ici la fin septembre, les banques pourraient se retourner contre Nicolas Sarkozy dont la contribution pourrait alors être plus élevée.

 

Le conseil constitutionnel lance la campagne de Sarkozy

Le conseil constitutionnel lance la campagne de Sarkozy

 

Le conseil constitutionnel, sans doute inconsciemment, vient de bouleverser le calendrier politique en refusant de valider les comptes de campagne de Sarkozy. Dégagé de son devoir de réserve Sarkozy ne devrait pas tarder à reprendre une place centrale dans la vie politique. Logiquement le calendrier ne prévoyait pas un retour officialisé avant 2005 au moins mais les événements s’accélèrent avec la crise de financement de l’UMP.  Selon Sarkozy, la décision du Conseil, qui prive l’UMP d’un remboursement de l’Etat de 11 millions d’euros, crée « une situation inédite sous la Ve République » et « met en péril la formation qui doit préparer l’alternance tellement nécessaire au socialisme ». « Je dois assumer mes responsabilités en m’engageant pour la garantie d’une expression démocratique libre dans notre pays. Je vous demande de m’aider en vous mobilisant, comme je vais le faire, à cette fin », affirme l’ancien président. Un message clair qui indique d’abord évidemment que Sarkozy -qui ne pense qu’à l’Elysée -annonce sa candidature. Certes il va demeurer prudent sur ses expressions car l’échéance de 2017 est théoriquement encore loin, il lui faudra une fenêtre de tir favorable pour rendre cette annonce tout à fait officielle. En reprenant la main à l’UMP, c’est d’abord un signe adressé à Fillon et Copé : Le patron, c’est lui et c’est sans doute lui qui va le prouver rapidement en sauvant les finances du parti(Le nerf de la guerre). Message aussi en direction des français qui le préfèrent nettement maintenant à Hollande d’après les sondages (alors qu’évidemment c’était l’inverse il y a environ un an). Message enfin à la gauche : une alternative à droite est maintenant possible même si le programme reste encore à construite dans un environnement  économique en crise. Sarkozy va sans doute attendre encore quelques mois pour lancer sa campagne, il choira nécessairement un moment ou le gouvernement sera en position de faiblesse ce qui pourrait bien se produire dès cette année ; En tout état de cause en l’état économique du pays et compte tenu de l’impopularité de Hollande et de son équipe, le calendrier politique pourrait bien être bousculé. De ce point de vue le conseil constitutionnel vient de donner un sérieux coup de pouce au destin d Sarkozy qui va en profiter pour rebondir et au passage réunifier un parti divisé et peu crédible jusque là.

Rejet des comptes de Sarkozy : l’UMP va devoir faire la manche

Rejet des comptes de Sarkozy : l’UMP va devoir faire la manche

 

Sitôt la nouvelle publiée, le président du parti Jean-François Copé s’est rendu chez Nicolas Sarkozy, dans ses bureaux parisiens de la rue de Miromesnil. En début de soirée, il a annoncé le lancement par l’UMP d’ »une grande souscription nationale ».  M. Copé a également décidé de réunir « la semaine prochaine, le Bureau politique statutaire de l’UMP (la direction du parti) afin d’examiner toutes les conséquences » de la décision des neuf Sages.  De son côté, l’ex Premier ministre François Fillon, en déplacement au Liban, a appelé dans un communiqué sa « famille politique » à « assumer de manière solidaire les conséquences financières » du rejet des comptes de M. Sarkozy.  Depuis les élections législatives de 2012 et la perte de 125 députés par rapport à la mandature précédente, les finances de l’UMP se sont réduites comme peau de chagrin, la dotation de l’Etat, proportionnelle au nombre d’élus, étant passée d’un peu plus de 33 millions à un peu plus de 20 millions d’euros.  Le trou est conséquent si on le compare aux budgets annuels de l’UMP (54 millions d’euros en 2009, 50 millions en 2010).  La décision du Conseil « est très injuste. Nicolas Sarkozy voulait une campagne exemplaire, on a fait du sur-mesure », a affirmé à l’AFP le député Philippe Briand, qui fut le trésorier de campagne du candidat Sarkozy. « Tout était justifié, tout était impeccable, sincère ».  Il s’est demandé notamment pourquoi a été réintégrée dans les comptes de campagne la moité des sommes engagées pour le grand meeting de Villepinte, le 11 mars 2012, « alors qu’en 2007, on avait été autorisés à le faire pour celui de la Porte de Versailles », les frais engendrés par la grande réunion publique de Toulon antérieure à sa déclaration de candidature (15 février 2012) et « même 70.000 euros pour le Magazine de l’Union », qui ne s’adresse pourtant « qu’aux militants ».  Semblant désarçonné par cette décision, M. Briand se demande si « on n’est pas en train d’inventer une nouvelle jurisprudence ». « Un président ne pourrait plus s’exprimer l’année qui précède la présidentielle. Il n’est plus élu pour cinq ans mais pour quatre, ça devient compliqué! ».  Dominique Dord, ex-trésorier de l’UMP, a jugé auprès de l’AFP qu’à propos du meeting de Villepinte, « on (était) dans l’épaisseur du trait ». « Comment déterminer la part des dépenses qui revient à l’UMP, celle qui revient au candidat? ».  Il a calculé que pour « éponger » les 11 millions d’euros manquant dans les caisses de l’UMP, le parti devrait faire des efforts correspondants à 2,5 millions d’euros jusqu’à 2017, « par des réductions de dépenses ».  Au-delà de ces problèmes de trésorerie, se pose, aux yeux du député de Savoie, « un fait politique assez hallucinant ». « Le Conseil constitutionnel prend une énorme responsabilité juridique. Qu’aurait-il fait si M. Sarkozy avait gagné l’élection? »  Le problème aurait pu se poser en 1995 pour Jacques Chirac dont les comptes de campagne ont été aussi contestés. Mais Roland Dumas, à l’époque président du Conseil constitutionnel, ne l’avait révélé que bien des années après. « La France avait besoin d’un président de la République. Elle venait d’élire Jacques Chirac (…) Annuler les élections, comme cela aurait été possible », c’était « laisser la France sans capitaine », affirmait-il en 2011.  Un élu UMP ne peut s’empêcher de voir « une curieuse coïncidence » entre les bons sondages de M. Sarkozy et toutes les affaires auxquelles son nom est mêlé. « Si on voulait abattre un homme, on ne s’y prendrait pas autrement », a affirmé un autre, ajoutant: « et l’UMP n’a plus les moyens d’expression nécessaires à un parti d’opposition. Tout cela a mauvaise allure ».

 

Sarkozy : comptes de campagne invalidés et démission du conseil constitutionnel

Sarkozy : comptes de campagne invalidés et démission du conseil constitutionnel

 

Après l’invalidation de ses comptes de campagnes de la présidentielle 2012 par les « sages », Nicolas Sarkozy annonce qu’il démissionne du Conseil Constitutionnel. Il souhaite « retrouver sa liberté de parole ».  Nicolas Sarkozy quitte le Conseil constitutionnel. Effet « immédiat ». L’ancien président de la République a annoncé qu’il démissionnait « immédiatement » du Conseil des « sages » dont il était membre de droit. Il veut « retrouver sa liberté de parole« . « Après la décision du Conseil constitutionnel et devant la gravité de la situation et les conséquences qui en résultent pour l’opposition et pour la démocratie, Nicolas Sarkozy démissionne immédiatement du Conseil constitutionnel afin de retrouver sa liberté de parole« , indique Nicolas Sarkozy dans un communiqué. Cette annonce intervient deux heures après la décision du Conseil constitutionnel de rejeter les comptes de campagnes du candidat Sarkozy en 2012. Ce rejet prive l’UMP du remboursement par l’Etat de 11 millions d’euros de frais, alors que le parti a quelques difficultés financières.

 

Tapie dédouane Sarkozy

Tapie dédouane  Sarkozy

Bernard Tapie réaffirme, dans un ouvrage à paraître jeudi chez Plon, que Nicolas Sarkozy n’a pas provoqué le recours à l’arbitrage pour solder son contentieux avec le Consortium de réalisation (CDR, créé pour solder l’héritage du Crédit Lyonnais), en 2008. « L’ancien président n’a pas cherché à m’aider. Il n’a pas provoqué l’arbitrage », dit l’homme d’affaires dans ce nouveau livre qui tourne, en bonne partie, autour de sa bataille avec l’ancienne banque publique, longue de près de vingt ans.   »Il n’a pas donné d’instructions en ma faveur à quiconque. Mais il ne s’est pas opposé à la procédure permettant de sortir d’un litige qui datait de? 1995. C’est tout », précise-t-il au sujet de l’arbitrage, qui lui a attribué 403 millions d’euros.  Il reconnaît s’être entretenu avec Nicolas Sarkozy « de nombreuses fois, à peu près tous les deux mois, avant, pendant et après qu’il soit président de la République ». « Sans être intimes ou proches, nous avons échangé », consent-il seulement.  Quant à l’arbitrage, l’ancien ministre livre un nouveau détail de la répartition de la somme qui lui a été attribuée.Il affirme avoir reçu, au final, les 45 millions d’euros liés à l’indemnisation du préjudice moral et 47 millions via sa société Groupe Bernard Tapie, soit environ 92 millions d’euros au total.   »Non, je n’ai pas volé l’argent qui m’a finalement été attribué. (…) Non, je n’ai pas coûté un sou au contribuable à qui j’ai au contraire rapporté beaucoup », déclare le copropriétaire de Groupe Hersant Media (GHM), qui a passé mercredi sa troisième nuit d’affilée en garde à vue.  Il estime ainsi que la somme que lui a attribué le tribunal arbitral est sensiblement inférieure au préjudice subi à l’occasion de la vente de l’équipementier sportif Adidas, en 1993, au bénéfice du Crédit Lyonnais, alors banque publique.  Par ailleurs, l’homme d’affaires rappelle également que le Lyonnais et ses filiales ont perçu d’importantes charges financières versées par les sociétés de Bernard Tapie avant leur placement en redressement judiciaire.  Les circonstances de l’arbitrage font l’objet d’une information judiciaire, qui a mené, ces dernières semaines, à la mise en examen de trois personnes: l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde à Bercy, Stéphane Richard, l’ancien président du CDR, Jean-François Rocchi et l’un des trois juges du tribunal arbitral, Pierre Estoup.  Au sujet de ce dernier, Bernard Tapie affirme qu’ »il était particulièrement qualifié, malgré les insinuations des sites de désinformation Médiapart et Bakchich, pour siéger au tribunal arbitral ».

 

Tapie : scandale d’Etat de Mitterrand à Sarkozy

 Tapie : scandale d’Etat de Mitterrand à Sarkozy

Laurent Mauduit*

 

Mis en difficulté avec l’affaire Cahuzac, les socialistes ont trouvé avec le scandale Tapie une opportunité de contre-attaque pour dénoncer l’affairisme qui avait cours sous le précédent quinquennat. En chœur, tous les hiérarques de la Rue de Solferino dénoncent donc à qui mieux mieux cette « affaire d’Etat ».  Ils se font un malin plaisir de souligner qu’elle va nécessairement éclabousser Nicolas Sarkozy, à l’origine des instructions qui ont conduit au désormais célèbre arbitrage et aux 403 millions d’euros perçus sans doute indûment par Bernard Tapie.  Au risque de jouer les rabat-joie, il faut pourtant dire les choses telles qu’elles sont : les dignitaires socialistes n’ont aucune raison de tirer la couverture à eux et de s’attirer les mérites de ce spectaculaire épilogue judiciaire qui est en train de se jouer, avec la mise en examen de l’un des arbitres pour «escroquerie en bande organisée».  D’abord parce qu’ils n’ont pas joué les premiers rôles dans la bataille pour que la vérité finisse par émerger – le président du MoDem, François Bayrou, a manifesté une pugnacité autrement plus remarquable. Et puis, surtout, les socialistes ont une part de responsabilité dans cette histoire stupéfiante, qu’il est opportun de ne pas oublier.  En quelque sorte, Bernard Tapie fait le pont entre les aspects les plus sombres du mitterrandisme et les traits les plus saillants du sarkozysme. Ou, si l’on préfère, c’est un formidable révélateur de l’affairisme qui avait cours sous le premier, et qui s’est encore accentué sous le second. L’histoire de Bernard Tapie peut en effet se résumer à ce sidérant raccourci : le scandale, c’est sous François Mitterrand qu’il a commencé, et c’est sous Nicolas Sarkozy qu’il s’est achevé.  Sa bonne fortune, c’est, de fait, sous le second septennat de François Mitterrand que Bernard Tapie a commencé à la connaître. D’abord parce que les socialistes ont pris à l’époque la responsabilité de le présenter sous les traits d’un entrepreneur modèle, au point de faire de lui un ministre, alors qu’il n’était qu’un aventurier sans trop de scrupule de la vie financière, jouant en permanence sur le registre du populisme.  Mais il y a encore beaucoup plus grave que cela. C’est que Bernard Tapie a tiré financièrement avantage de cette courte échelle que lui ont faite les socialistes. L’homme d’affaires se présente en effet souvent en victime et fait valoir qu’il aurait été floué par le Crédit lyonnais lors de la revente du groupe Adidas, mais la vérité est tout autre. S’il n’avait pas été protégé par François Mitterrand, il n’aurait jamais profité des bonnes grâces du Crédit lyonnais, qui était à l’époque une banque nationalisée.

 

On oublie trop souvent que Bernard Tapie n’a jamais engagé le moindre argent personnel – pas un seul centime - lors de sa prise de contrôle, en juillet 1990, du groupe Adidas : c’est la banque publique qui a financé l’opération, en lui faisant un prêt de 1,6 milliard de francs sur deux ans ; prêt que Bernard Tapie n’a jamais été capable de rembourser. Or, deux ans plus tard, après déjà bien des péripéties, si la banque, à l’époque dirigée par Jean-Yves Haberer, avait été un établissement normal ; si l’Elysée n’avait pas fait comprendre que Bernard Tapie était sous sa protection et allait bientôt redevenir ministre, l’histoire se serait arrêtée là.

Le Crédit lyonnais aurait fait jouer les nantissements dont il disposait sur les titres Adidas de Bernard Tapie, et il n’y aurait pas eu de litige commercial les années suivantes. Et il n’y aurait pas eu non plus d’arbitrage seize ans plus tard.

En somme, Bernard Tapie a profité d’un traitement de faveur indigne d’une démocratie, en 1992, parce qu’il était l’un des protégés de François Mitterrand. Et c’est grâce à cela, sans jamais avoir investi le moindre sou dans Adidas, qu’il a pu, longtemps après, intriguer dans les coulisses du pouvoir sarkozyste.

 

A bon droit, on peut donc juger sévèrement cette histoire d’arbitrage, dont Nicolas Sarkozy et Christine Lagarde ont pris l’initiative en 2007. Très sévèrement, surtout si la justice arrive à étayer ce qui est aujourd’hui sa suspicion, à savoir que toute la procédure n’a été, en réalité, qu’une invraisemblable «escroquerie», conduite par une «bande organisée» qui pourrait avoir des ramifications jusqu’à l’intérieur même de l’Etat.

Mais il ne faut donc pas perdre de vue que ce scandale trouve sa source dans d’autres dérives, celles qu’ont connues les socialistes au début des années 90. Epoque passablement glauque ! C’étaient les «années-fric», les années de «l’argent fou», éclaboussées par une cascade de scandales, du délit d’initiés de Pechiney-Triangle jusqu’aux détournements d’Elf.  De cette époque lointaine, où Bernard Tapie était le protégé de l’Elysée, il reste d’ailleurs des traces. Car, aujourd’hui encore, quelques socialistes lui sont restés fidèles et défendent sa cause. A commencer par le président de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone, qui intrigue en permanence en sa faveur.  En quelque sorte, Bernard Tapie est un trait d’union entre deux époques détestables, où la démocratie était anémiée et l’affairisme, prospère. En sommes-nous vraiment sortis ?

* laurent.mauduit@mediapart.fr

 

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