Archive pour le Tag 'Sarkozy'

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Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Affaire Sarkozy-Kadhafi: procès en 2025

Affaire Sarkozy-Kadhafi: procès en 2025

Encore un nouveau procès pour Sarkozy. Cette fois concernant l’affaire politico-financière de financement de la campagne électorale de de sarkosy.
Une affaire très compliquée voir tordue à dimension internationale que résume Wikipédia.

L’affaire Sarkozy-Kadhafi (ou affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007) est une affaire politico-financière internationale rendue publique par le journal d’investigation en ligne Mediapart, le 12 mars et le 28 avril 2012, avec notamment la diffusion de deux documents laissant supposer l’existence d’un versement de 50 millions d’euros à des fins de financement de la campagne présidentielle française de Nicolas Sarkozy en 2007 de la part du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Le montant officiel de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 était de 20 millions d’eurosNote 1.

Un accord « sur le montant et les modes de versement » aurait été préparé en 2005 et validé en 2006 par Brice Hortefeux, ministre français délégué aux collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui avait introduit en Libye dès 2005 les proches du ministre français de l’Intérieur, dont Claude Guéant et Nicolas Sarkozy lui-même. Béchir Salah, alors à la tête du Libyan African Portfolio (LAP), fonds d’investissement financier du régime libyen, aurait été chargé de superviser les paiements. Ziad Takieddine aurait par ailleurs secrètement conseillé Claude Guéant jusqu’à la veille de la guerre en Libye.

La divulgation de ces documents a mis en lumière le cas de Béchir Salah, ex-trésorier de Mouammar Kadhafi, recherché par Interpol, vivant protégé sur le territoire français depuis la révolution libyenne (qui a entraîné la chute du régime) et prenant la fuite en mai 2012.

En mars 2014, l’affaire Bismuth éclate : des écoutes judiciaires effectuées révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms, dans l’espoir de déjouer la surveillance de la police. Ils sont tous deux soupçonnés d’avoir corrompu un magistrat de la Cour de Cassation pour être informés de l’avancement des affaires judiciaires concernant Sarkozy. Les trois prévenus sont condamnés en 2021 en première instance, pour violation du secret de l’instruction, corruption et trafic d’influence. Ils interjettent appel de ce jugement.

En 2015, Claude Guéant, le directeur de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, est mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ».

En juin 2016, la justice confirme l’authenticité du document qui fait mention d’un accord de principe de 50 millions d’euros de Kadhafi pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, et prononce un non-lieu concernant la plainte de Sarkozy qui accusait Mediapart de faux et usage de faux. En revanche, la justice déclare que ce document n’établit pas que la transaction a bien eu lieu, ce qui doit être déterminé par l’enquête.

En 2016, Ziad Takieddine est mis en examen pour complicité de trafic d’influence et de corruption d’agent public par une autorité publique étrangère. Il est en cavale au Liban depuis sa condamnation en juin 2020 dans l’affaire de Karachi à 5 ans de prison ferme.

En mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics (libyens) et financement illégal de campagne électorale. En mai, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de 2007, est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ». En septembre, Claude Guéant est mis en examen pour de nouvelles charges : corruption passive, complicité et recel de ce délit, recel de détournements de fonds publics et également pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ».

Début 2020, Alexandre Djouhri, est mis en examen pour notamment blanchiment de fraude fiscale en bande organisée et corruption active.

En 2020, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert sont mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de ces délits.

Conflit Ukraine : Sarkozy rétro pédale…. mal !

Conflit Ukraine : Sarkozy rétro pédale

Après les très nombreuses critiques y compris à droite des propos sur le conflit en Ukraine, Sarkozy s’enfonce en tentant de concilier les intérêts de la Russie avec ceux de l’Ukraine. Ainsi par exemple il a condamné la perspective d’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et proposer un référendum perdu d’avance par les ukrainiens dans les territoires occupés. Sa prise de parole malheureuse sur l’Ukraine a aussi révélé certains liens financiers de Sarkozy avec la Russie. On a ainsi appris qu’il avait touché de l’art de 300 000 € pour des conférences et 5 millions pour un contrat avec un assureur russe. Bref Sarkozy a perdu une occasion de se faire un peu plus discret à propos d’un dossier pour lequel il n’a aucune légitimité.

Son plaidoyer pour une Ukraine « neutre » et un référendum censé « entériner » l’annexion de la Crimée ont suscité de nombreuses critiques de politiques et d’experts qui ont jugé « honteux » les propos de l’ex-chef de la droite, l’accusant d’être « acheté » par la Russie de Poutine .En effet ne pas aider l’Ukraine c’est en effet aider la Russie. Cela d’autant qu’il n’y a aucune perspective crédible dans le domaine diplomatique actuellement

« Arrêtez de parler, d’acheter des avions, des munitions, des chars. Il faut trouver une solution qui préserve les intérêts de l’Ukraine (…) mais qui fait comprendre aux gens que la Russie ne déménagera pas », plaide de manière très confuse l’ancien président de la République.

« On ne se réconcilie qu’avec ses adversaires », souligne Nicolas Sarkozy, qui estime que « la voix de la diplomatie n’a pas été utilisée jusqu’au bout » alors que l’Europe et le monde « dansent au bord d’un volcan. »
Ce mercredi, quelques heures avant l’intervie de Nicolas Sarkozy à TF1, Emmanuel Macron a martelé mercredi que la France ne reconnaissait pas « l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens ».

« La France ne reconnaît ni l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens ni les résultats des simulacres d’élections qui ont été organisées », a déclaré le président de la République.

 Réseaux d’influence – Des Médicis à Nicolas Sarkozy…..  et Macron ?<

 Réseaux d’influence – Des Médicis à Nicolas Sarkozy….. ( et Macron ?)

OPINION. Les réseaux d’influence sont clefs en politique: des techniques nées à la Renaissance et amplement maîtrisées par nos contemporains. Par Luca Cortinovis, Université de Lille.

 

Un papier intéressant à lire mais qui fait sans doute une comparaison excessive entre l’influence des Médicis et de Sarkozy. Par contre,  on aurait pu aussi parler de l’influence des réseaux financiers vis-à-vis de Macron et réciproquement NDLR

 

Le 1er mars 2021, le tribunal correctionnel de Paris condamnait Nicolas Sarkozy à une peine de prison de trois ans, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Bismuth (dite aussi « des écoutes »). Si l’ancien président de la République a immédiatement interjeté appel de la décision, ce verdict a tout de même engendré un véritable tremblement de terre pour les supporters de celui qui fut le parangon de la droite jusqu’à ses échecs à la présidentielle de 2012, puis lors de la primaire de la droite et du centre en 2016.

Cette condamnation a entraîné une litanie de réactions de la part de la classe politique, entre déclarations de soutien à droite – agrémentés d’attaques contre « l’acharnement d’un pouvoir judiciaire aux ordres » – et tweets satisfaits – voire moqueurs – à gauche.

Mais elle a également soulevé de nombreuses questions sur le devenir politique de l’ex-leader des Républicains. En effet, le politologue Jérôme Jaffré, invité le 2 mars sur le plateau du Figaro Live, s’interrogeait sur « la capacité » de Nicolas Sarkozy à influer sur l’avenir politique du pays. Lui qui s’imaginait encore jusqu’à peu comme le véritable « maître du jeu de la présidentielle de 2022 », ne devait-il pas perdre tout son pouvoir d’influence ?

Il est vrai que depuis presque dix ans, l’ancien président, malgré son absence de mandats et ses défaites électorales successives, est parvenu à conserver un pouvoir considérable sur sa famille politique. La recherche de son soutien semble être devenu un sésame inestimable pour qui veut briguer le titre de champion de la droite. Pour ceux qui furent ses compagnons de route, Nicolas Sarkozy a au fur et à mesure du temps endossé le costume de parrain - analogie que n’aurait pas renié feu Charles Pasqua, une de ses figures tutélaires.

Loin de l’image du ministre – puis du président – tape-à-l’œil qui lui collait tant à la peau lors des années 2000, Nicolas Sarkozy a peu à peu mué pour se fondre dans une autre forme d’action politique.

Si sa fonction passée et ses différentes affaires l’ont évidemment obligées à ne pas disparaître totalement de la scène médiatique, c’est finalement dans les coulisses qu’il a œuvré principalement pour peser sur la chose publique et préparer un hypothétique retour. Les relations forgées lors de sa première carrière politique – avant la fin de la présidence – lui ont permis de brasser un large panel d’hommes et de femmes (ministres, parlementaires, élus locaux, capitaines d’industrie etc.) qui lui assurent par leur amitié ou leur loyauté – l’aspect mentoral des politiques en France n’est pas à négliger – une capacité d’influence substantielle.

Certains ont pu comparer la stratégie sarkozyste post-2012 au clientélisme politique ou encore à la réseaucratie. Ces concepts ont une connotation négative aujourd’hui puisqu’on les a assimilés à la corruption, au recours à des moyens illicites – ou peu honorables – pour s’arroger du pouvoir. Historiquement pourtant, la construction et l’usage d’un réseau important a souvent permis à des hommes, parfois dans l’ombre, de gouverner de manière effective, sans se retrouver dans l’illégalité.

L’ascension des Médicis à Florence au XVe siècle en est un exemple intéressant et peut amener à une comparaison avec les méthodes d’influence d’hommes politiques contemporains comme Nicolas Sarkozy.

Entre le XIVe et le XVIIe siècle, le pouvoir en Italie est réparti entre différentes puissances. Cités-états, républiques, duchés et royaumes cohabitent dans une zone géographique assez restreinte. Cette période, la Renaissance, recèle en son sein une grande part des forces qui vont façonner nos sociétés modernes.

L’approche de la politique et de l’histoire change. On se détache peu à peu des carcans médiévaux pour entrer dans une nouvelle ère, où l’ambition et la quête de gloire deviennent – à nouveau – des fins en soi. Le mouvement humaniste, par son approche novatrice des savoirs et des actions des Anciens – les hommes de l’Antiquité -, va amorcer ce phénomène.

L’historien Jacob Burckhardt a écrit en ce sens que « c’est l’alliance intime entre l’Antiquité et le génie italien » qui a permis la régénération du monde occidental.

La République de Florence est l’un des foyers les plus importants de l’humanisme. Une grande part des érudits de la Renaissance – comme Coluccio SalutatiLeonardo Bruni ou Machiavel - vont s’y faire connaître.

C’est également dans cette ville qu’émerge l’idée selon laquelle les intellectuels doivent prendre une part active dans les affaires publiques, en s’impliquant politiquement pour permettre aux citoyens de jouir de leurs lumières. On souhaite combattre la tyrannie (les principautés du Nord, en particulier Milan, sont visées) et préserver la république coûte que coûte ; c’est ce que Hans Baron a appelé « l’humanisme civique ». Au début du XVe siècle, Florence est donc tributaire d’une tradition politique complexe où démocratie, oligarchie, corporationnisme et factionnisme se sont mélangés pour aboutir à un régime évoluant au gré des fluctuations du temps. C’est dans ce contexte particulier que se distingue de plus en plus la famille des Médicis.

Le premier membre d’importance de cette famille est Jean de Médicis (1360-1429). Travaillant au côté de son oncle Vieri, il prend la tête des affaires de sa famille en 1393, avant de fonder sa propre banque à Florence en 1397. La fameuse Banque des Médicis devient progressivement l’une des plus puissantes banques d’Italie et d’Europe. En bons Florentins, les Médicis prennent, comme de coutume, part à la chose publique. Marqués par le souvenir de leurs ancêtres – lors de la révolte des Ciompi de 1378, Salvestro de Médicis, un des leaders du Popolo (en somme, ceux qui ne sont pas nobles), a oeuvré en vain à établir un régime populaire par la force, jetant le déshonneur sur son nom – et sous l’impulsion de Jean, la famille va prudemment placer ses pions pour gagner de plus en plus de pouvoir.

À cette époque, Florence est gouvernée de manière quasi oligarchique : une élite sociale, composée des anciennes lignées nobles et des familles ayant fait fortune, se partage hégémoniquement les charges publiques. Celles-ci sont fort nombreuses et chacune à un mode d’acquisition particulier (tirage au sort, vote, cooptation). Les rapports de pouvoir se font essentiellement via les relations nouées entre familles. Des partis informels se créent au gré des aspirations et des avantages promis. Le clan qui saura se constituer le plus grand « réseau d’amis » aura le plus de chance d’influer sur la République. Cette manière d’agir, loin de la flamboyance des révoltes ou des entreprises audacieuses, constitue un des particularismes de la politique florentine. L’influence devient le levier principal permettant l’accomplissement de son ambition. Et à ce jeu, les Médicis n’auront – presque – pas d’équivalent. Cosme de Médicis (1389-1464), le fils de Jean, poussera la méthode à son plus haut degré.

Suivant la voie tracée par son père, Cosme s’est évertué à consolider l’assise de sa famille auprès de la population de Florence, élargissant par ses libéralités son « cercle d’amis ». Intelligent, tempéré, prévenant auprès de tous ceux qui viennent requérir son aide, celui qui va devenir « le Père de la Patrie » use de la fortune de sa famille pour asseoir méthodiquement son emprise sur les institutions. Il devient par exemple l’un des plus grands mécènes d’art de son temps, faisant venir à Florence les plus prodigieux artistes ; il fait des dons à de nombreuses institutions (couvents, prieurés, académies) ou financent les études d’enfants de « ses amis » ; il organise défilés et spectacles pour ravir le peuple. En somme, il se sert de sa richesse pour gagner la reconnaissance du plus grand nombre.

Il sait pertinemment que le meilleur moyen d’échouer politiquement à Florence est d’exposer son ambition. Il se cache en conséquence derrière ses alliés, pesant de son poids pour que les organes de pouvoir soient toujours composés d’une majorité de ses partisans, choisissant tel prieur ou tel gonfalonier – qui détiennent le pouvoir exécutif de la ville.

En 1433, une cabale orchestrée par des grandes familles nobles – réticentes à voir les Médicis devenir si puissants – va presque abattre Cosme. Il parvient in extremis à être condamné à l’exil. Néanmoins, dès l’année suivante, grâce à ses soutiens politiques et à sa manne financière, le chef des Médicis revient à Florence sous les hourras d’une foule qu’il a su conquérir. Toujours officiellement simple citoyen, il ne cessera jusqu’à sa mort, en 1464, d’être le dirigeant effectif de la puissante république de Toscane. Son influence est telle que le futur pape Pie II – alors archevêque de Sienne – déclare que Cosme « [« a »] toutes les attributions d’un roi, sans en avoir le nom ».

Les deux situations sont évidemment distantes, temporellement et dans l’effectivité de la chose. Les Médicis – Cosme à fortiori, mais ses descendants Pierre et Laurent également – ont usé de leur influence comme un moyen concret de prendre le pouvoir puis de le conserver. Nicolas Sarkozy s’efforce quant à lui de ne pas disparaître complètement de la scène politique.

L’ancien président a placé ses pions pour garder prise sur un jeu politique qu’il a longtemps dominé.

Il suffit de voir les membres du gouvernement d’Emmanuel Macron pour s’en rendre compte. Le ministère de l’Intérieur, service ô combien symbolique, n’est-il pas occupé par Gérald Darmanin, celui que Nicolas Sarkozy considère comme un « fils spirituel » ? Celui-là même qui lui a apporté tout son soutien malgré sa condamnation en première instance ? Pour qui s’intéresse un peu à l’histoire de la Renaissance, l’accusation de népotisme qui toucha l’ancien Président en 2009, avec la proposition de nomination de son fils à la tête de l’EPAD, a de quoi faire sourire. N’était-ce pas là le moyen privilégié des Grands pour s’assurer une gouvernance paisible ?

Dans tous les cas, Médicis et Sarkozy ont eu recours à ces méthodes pour ne pas être mis au ban des jeux de pouvoir. Une agglomération de talents a pu de cette manière se constituer autour d’eux, se révélant des liens solides pour ne jamais dépendre uniquement de leur seule fortune. L’influence semble sous cet angle demeurer une des clés de la vie politique, aussi importante que peut-être – surtout aujourd’hui – la captation des projecteurs. Les époques comme les régimes changent ; les hommes et leurs méthodes un peu moins.

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Par Luca Cortinovis, Doctorant, Université de Lille.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

International-Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Sarkosy estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique
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La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influenceur des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie, on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Russie-Sarkozy, homme politique ou influenceur

Sarkozy, homme politique ou influenceur

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Politique-Politique – Sarkozy, Le parrain de la droite

Politique-Politique – Sarkozy, Le parrain de la droite

Encore un nouveau livre pour Sarkozy autant pour s’adresser des louanges que pour lire dans le marbre de café du futur ou encore Les bons et les mauvais points. Celui qui devait nettoyer les quartiers difficiles au Karcher a sans doute oublié qu’il a sombré lui aussi dans l’immobilisme derrière un discours bavard, démago et creux. Ce qui lui a valu de ne pas avoir été réélu. Bref la politique réduite à la communication et à l’apparat du pouvoir mais sans impact réel sur les réalités concrètes.

Parmi les incongruités de son dernier livre , à noter l’opposition de Sarkozy à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et de grandes approximations historiques concernant la Crimée. Sarkozy se fait aussi le parrain de Darmanin adoubé en quelque sorte pour les élections présidentielles de 2027. Il y a effectivement une certaine proximité idéologique et de comportement entre les deux hommes. Beaucoup de paroles en particulier concernant la sécurité mais une action à peu près aussi nulle. Peu importe, l’illusion du pouvoir suffit à celui qui comme nombre de ses prédécesseurs se contente des attributs de l’apparence pour masquer leur incompétence et leur manque de courage. Sarkozy aurait évidemment rêvé de revenir en politique même en se limitant à cette illusion du pouvoir. Il se contente maintenant du statut de parrain.

Comme d’habitude Sarkozy évite d’écorcher Macron notamment en raison des gamelles judiciaires qui lui pourrissent toujours la vie notamment le financement de sa campagne par Kadhafi.

Nicolas Sarkozy fait l’éloge du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Jusqu’à présent, les faits lui ont largement donné raison. Saura-t-il franchir une autre étape, voire l’étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République ? Je le lui souhaite, car il a des qualités évidentes », écrit Nicolas Sarkozy.

Sarkozy, le parrain de Darmanin

Sarkozy, Le parrain de Darmanin

Encore un nouveau livre pour Sarkozy autant pour s’adresser des louanges que pour lire dans le marbre de café du futur. Parmi les incongruités, à noter l’opposition de Sarkozy à l’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et de grandes approximations historiques concernant la Crimée. Sarkozy se fait aussi le parrain de Darmanin adoubé en quelque sorte pour les élections présidentielles de 2027. Il y a effectivement une certaine proximité idéologique et de comportement entre les deux hommes. Beaucoup de paroles en particulier concernant la sécurité mais une action à peu près aussi nulle .

Comme d’habitude Sarkozy évite d’écorcher Macron notamment en raison des gamelles judiciaires qui lui pourrissent toujours la vie notamment le financement de sa campagne par Kadhafi.

Nicolas Sarkozy fait l’éloge du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. « Jusqu’à présent, les faits lui ont largement donné raison. Saura-t-il franchir une autre étape, voire l’étape ultime, celle qui mène à la présidence de la République ? Je le lui souhaite, car il a des qualités évidentes », écrit Nicolas Sarkozy.

Financement libyen : Sarkozy encore dans la tourmente !

Financement libyen : Sarkozy encore dans la tourmente !

Compte tenu des nombreuses affaires dans lesquelles il a été impliqué, Sarkozy ( M Bismuth dans l’autre affaire des écoutes) s’estime victime de la justice. Pourtant l’ancien président n’est de doute pas mis en cause pour bien. Exemple cette affaire particulièrement trouble du financement de sa campagne électorale par Kadhafi

Le parquet national financier a élargi début mars l’information judiciaire ouverte au printemps 2021 à des faits de «recel de subornation de témoin», une qualification qui pourrait correspondre au rôle de Nicolas Sarkozy tel qu’il apparaît dans certaines déclarations des protagonistes dans l’enquête. Le Franco-Libanais, qui accusait ce dernier depuis 2012, avait opéré une spectaculaire volte-face en novembre 2020 sur BFMTV et Paris Match en déclarant que Nicolas Sarkozy n’avait en fait pas bénéficié de financement de Mouammar Kadhafi pour la campagne présidentielle 2007. Il était revenu sur ses propos deux mois plus tard.

Les enquêteurs ont récemment chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération destinée à obtenir le retrait des accusations de Ziad Takieddine. L’argent, essentiellement mobilisé par le financier Pierre Reynaud, récemment décédé, a été reversé à différents protagonistes présumés de l’opération, dont l’intermédiaire Noël Dubus, déjà condamné pour escroquerie, un publicitaire, à Ziad Takieddine et à un Libanais proche de ce dernier..

politique- condamné à de la prison Sarkozy alias M. Bismuth fait appel !

Politique- condamné à de la prison Sarkozy alias M. Bismuth fait appel !


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

Sarkozy : victime de la justice !!!

Sarkozy :victime de la justice !!!

Une nouvelle fois Sarkozy ,dit aussi Monsieur Bismuth quand il utilise une ligne téléphonique secrète, s’estime victime de la justice. De quoi quand même s’étonner car l’intéressé traîne de nombreuses gamelles depuis des années et des années. Actuellement il y a l’affaire des « écoutes Bismuth » mais d’autres procès aussi concernant en particulier le financement de la campagne électorale de Sarkozy par Kadhafi.


LE FIGARO. – Vous vous êtes pourvu en cassation mercredi, immédiatement après votre condamnation à trois ans de prison dont deux avec sursis par la cour d’appel dans l’affaire dite «des écoutes Bismuth». Comment réagissez-vous à cette sentence?

Nicolas SARKOZY. – Hélas, je ne suis pas surpris. J’ai tout de suite su qu’il s’agirait d’un combat de longue haleine pour faire triompher, non pas seulement ma cause, mais les principes essentiels de notre démocratie, qui ont été foulés aux pieds: la confidentialité des conversations entre un avocat et son client ; la réalité d’une preuve ou de l’absence de preuve ; le doute qui doit, en toutes circonstances, profiter à la défense et non à l’accusation ; le droit à une justice impartiale qui se prononcerait sur ce que j’ai fait ou pas fait, et non pas sur ce que je suis… Ainsi, j’observe simplement des faits.!!!


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !

M. Bismuth condamné à de la prison mais Sarkozy fait appel !


Une affaire déjà vieille de 15 ans et vaut à Monsieur Bismuth, le faux nom de Sarkozy une peine de prison. L’affaire est loin d’être terminée puisque l’ancien président fait appel à la Cour de cassation. Nicolas Sarkozy, a été condamné en appel à trois ans de prison, dont un an ferme, une première dans l’histoire de la République et pour un ancien chef de l’Etat. Une condamnation en appel pour « corruption et trafic d’influence » qui intervient dans l’affaire des « écoutes ». Cette décision vient confirmer le jugement de première instance en 2021.

L’ancien président de 68 ans a été condamné aux côtés de son avocat historique Thierry Herzog et l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert, eux aussi, reconnus coupables d’avoir noué un « pacte de corruption » avec Nicolas Sarkozy en 2014 et condamnés à la même peine. L’ex-président a été en outre condamné à une privation de ses droits civiques pendant trois ans, ce qui le rend inéligible, tout comme Gilbert Azibert. Me Herzog s’est vu, lui, infliger une interdiction d’exercer sa profession d’avocat pour une durée de trois ans également.

Le récent jugement est en lien avec une autre affaire toujours en cours celle du financement de la campagne de Sarkozy par Kadhafi. Fin 2013, les juges d’instruction chargés de l’enquête sur les soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle de 2007 décident de brancher les deux lignes de Nicolas Sarkozy. Celui qui a occupé les fonctions de président de la République de 2007 à 2012 est soupçonné d’avoir réceptionné plusieurs millions d’euros entre 2006 et 2007 par l’intermédiaire du Franco-libanais Ziad Takieddine pour financer sa campagne. Nicolas Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur. Une information judiciaire a été ouverte le 19 avril 2013 et c’est dans ce cadre que les juges Serge Tournaire et René Grouman décident de le mettre sur écoute.

Lors de ces écoutes, les juges découvrent des éléments compromettants concernant une autre affaire. Ils découvrent, en effet, l’existence d’une troisième ligne téléphonique, officieuse et achetée le 11 janvier 2014 sous l’identité de « Paul Bismuth », une connaissance de lycée de Me Herzog. Elle est, d’ailleurs, uniquement dédiée aux échanges entre les deux hommes. Et on découvrn alors que les lignes secrètes visent notamment à entretenir des liens avec un haut magistrat qui donne des in formations sur les dossiers et les gamelles de Sarkozy.

PROCÈS SARKOZY: 3 ANS DE PRISON AVEC SURSIS contre M. « Bismuth »

PROCÈS SARKOZY: 3 ANS DE PRISON AVEC SURSIS contre M. « Bismuth »

La justice Avait découvert que Sarkozy utilisé une seconde ligne secrète au nom de Monsieur « Bismuth » pour échanger des conversations confidentielles avec son avocat à propos de la délicate affaire Bettencourt dans laquelle il était impliqué .De nombreuses conversations portaient sur la procédure Bettencourt et le recours formé devant la Cour de cassation par Nicolas Sarkozy pour récupérer ses agendas présidentiels.

« T’as eu Gilbert? »
Sujet omniprésent de ces échanges, Nicolas Sarkozy est soupçonné d’avoir obtenu des informations sur cette procédure par l’intermédiaire d’un haut magistrat alors en poste en 2014 à la Cour de cassation, Gilbert Azibert. En échange, Nicolas Sarkozy aurait donné un « coup de pouce » à ce dernier pour obtenir un poste convoité à Monaco. Au final, l’ancien chef d’Etat avait vu son recours rejeté et Gilbert Azibert n’a pas obtenu le poste.

Mardi dernier, pour la première fois, les écoutes en question avaient été diffusées devant la cour d’appel de Paris. la voix des trois protagonistes avait résonné dans la salle d’audience où des mesures de sécurité drastiques avaient été prises.

- « T’as eu Gilbert? », interroge Nicolas Sarkozy le 10 février 2014 en conversation avec Thierry Herzog. (…)
- « Je lui ai encore laissé un message, explique le lendemain l’avocat. Il va me rappeler, il ira à la chasse demain. Il en a vu un (conseiller de la Cour de cassation, NDLR) encore hier qui ira dans le bon sens. Il en aura vu trois avant qu’ils délibèrent. »

Quelques jours plus tôt, ce prénom était déjà évoqué:

- « Gilbert m’a parlé d’un poste à Monaco. Je lui ai dit ‘bien sûr, t’inquiètes pas, laissons pas ça’. Le poste se libère en mars, je lui ai dit ‘le président te recevra’ », explique Thierry Herzog ce 5 février 2014.
- « Dis-lui que je m’en occuperai, là je vais à Monaco, je mettrai un mot », répondait alors Nicolas Sarkozy.

Au terme d’un réquisitoire de plus de 3 heures, les deux avocats généraux ont demandé une peine de 3 ans de prison avec sursis à l’encontre de Nicolas Sarkozy, ainsi qu’une privation des droits civiques pendant 5 ans. Ils ont requis également 3 ans de prison avec sursis et 5 ans d’interdiction d’exercer contre l’avocat historique de l’ex-président Thierry Herzog, et 3 ans de prison avec sursis contre l’ancien haut magistrat Gilbert Azibert.

En première instance, il y a deux ans, le parquet national financier avait requis quatre ans d’emprisonnement, dont deux ferme, à l’encontre des trois hommes, avec une interdiction professionnelle de cinq ans pour Me Herzog. Le 1er mars 2021, le tribunal correctionnel avait choisi une peine plus légère: trois ans de prison dont un an ferme, avec l’interdiction requise pour l’avocat. Cette décision a néanmoins fait de Nicolas Sarkozy le premier ancien président de la Ve République condamné à de la prison ferme.

Une entreprise de démolition des « Républicains » par Sarkozy et Macron( Retailleau)

Une entreprise de démolition des « Républicains » par Sarkozy et Macron ( Retailleau)

« Il y a clairement une entreprise de déstabilisation de la droite par Nicolas Sarkozy et Emmanuel Macron », a estimé, Retailleau, le patron des sénateurs LR dans une interview au Parisien, lundi 5 décembre. Bruno Retailleau, finaliste face à Eric Ciotti, a indiqué vouloir « y mettre un terme très rapidement ».

Le sénateur s’est engouffré dans la fenêtre ouverte par l’ancien président de la République. Dimanche, pendant la Convention nationale du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Nicolas Sarkozy a rappelé son souhait d’une alliance avec l’actuel chef de l’Etat.

Second tour. « Moi, je pense qu’il pourrait l’avoir (la majorité parlementaire, NDLR). Je pense que le gouvernement devrait tenir compte de tous ceux qui n’ont pas voté les motions de censure. [...] Il ne s’agit pas de dire “avec Monsieur Macron, est-ce que je suis d’accord à 100%, 80%…?”. Il s’agit de la France », a déclaré Nicolas Sarkozy. Fin octobre, Emmanuel Macron avait évoqué une « alliance » possible avec LR, ce à quoi s’oppose le patron des sénateurs LR.

Pour trancher face à cette « entreprise [qui] vise à détruire et à disloquer la droite française », Bruno Retailleau veut, en cas d’élection à la tête de LR, soumettre aux militants du parti « un référendum interne, avant la fin de l’année ». La question : « Oui ou non, souhaitez-vous une alliance avec Emmanuel Macron ? ». Une fois la question tranchée, en cas de non, le sénateur de Vendée veut « élaborer une charte d’engagement à ne pas s’allier » avec le chef de l’État qui devra être « signé[e] par tous ».

Alors que les militants sont appelés samedi et dimanche prochain à départager le favori du second tour, entre Eric Ciotti (42,73 % au premier tour) et Bruno Retailleau (34,46 % au second tour), la menace pour LR est de devenir un parti coupé en deux.

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