2017-Sondage sincérité : Juppé (78 %) écrase Sarkozy (17%)
Un sondage Odoxa pour Paris Match et iTélé, montre que Juppé écrase Sarkozy en particulier sur un aspect essentiel de l’image des candidats à savoir la sincérité (78 % pour Juppé) et (17 %) pour Sarkozy. Dans un seul domaine, les personnes interrogées placent l’ex-Président en tête sur une seule qualité : l’autorité. Nicolas Sarkozy y devance Alain Juppé, avec 53% d’avis favorables contre 43%. Encore s’agit-il peut-être sans doute d’une confusion entre autorités et autoritarisme ; en effet si sur la forme Sarkozy semble démontrer une détermination sans faille, sur le fond il entretient souvent un certain flou comme il l’a démontré pendant son quinquennat et comme il le démontre encore actuellement dans le cas de sa campagne pour 2017. les sondés sont 78% à juger l’ancien Premier ministre plus « sincère » (contre 17%) et 68% plus « compétent » (contre 28%). De même, Alain Juppé serait plus « rassembleur », pour 64% d’entre eux (contre 32%), et aussi plus « charismatique », pour 50% (contre 46%). Alain Juppé n’est pas uniquement porté par les sympathisants de gauche : les seuls sympathisants de droite sont 66% à la juger « plus sincère » (contre 29%), 53% « plus compétent » (contre 43%) et plus « rassembleur » (contre 42%) que Nicolas Sarkozy. Ils choisissent en revanche l’ancien chef de l’Etat pour le charisme (59% contre 36% pour Alain Juppé) et également l’autorité (67% contre 30%). Mais encore une fois le sentiment d’autorité et de charisme qu’on attribue à Sarkozy est largement hypothéqué par son manque de sincérité. L’enquête indique également que pour près de trois Français sur quatre (73%), Alain Juppé n’est « ni trop ni pas assez à droite », contre 15% qui ne le trouvent « pas assez à droite » et 10% « trop à droite ». Un positionnement politique encouragé également pour deux sympathisants sur trois (66%). Enfin, les premières propositions du maire de Bordeaux reçoivent un accueil favorable puisque 84% des Français (contre 14%) sont pour la création « une police pénitentiaire » pour « assurer le renseignement contre le trafic et la radicalisation des détenus ». Ils plébiscitent à 79% (contre 19%) le rétablissement de la suspension des allocations familiales aux parents d’enfants absentéistes à l’école. Les trois-quarts (75%, contre 23%) sont favorables à « conditionner le regroupement familial à l’exercice d’un emploi » et 68% (contre 30%) à « faire voter chaque année un plafond d’immigration légale ».