Archive pour le Tag 'Sarkozy'

Affaire Takiedine: Carla Bruni Sarkozy mise en examen

Affaire Takiedine: Carla Bruni Sarkozy mise en examen

Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen et placée sous contrôle judiciaire ce mardi 9 juillet dans l’enquête sur les fausses rétractations en 2020 de Ziad Takieddine, qui accusait son mari d’avoir financé sa campagne présidentielle 2007 avec des fonds libyens.

L’épouse de l’ancien chef de l’État est poursuivie pour recel de subornation de témoin (Ziad Takieddine) et participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre l’infraction d’escroquerie au jugement en bande organisée, a précisé cette même source.

L’objectif de cette opération était d’obtenir de Ziad Takieddine qu’il revienne sur ses accusations visant Nicolas Sarkozy. Dans les médias d’abord (dans une interview à Paris Match et dans une déclaration vidéo diffusée par BFMTV) puis auprès d’un notaire chargé d’envoyer un document officiel à la justice française. Ziad Takieddine devait être payé en échange de sa rétractation. On parle ici d’une somme d’un peu plus de 600.000 euros.

 

« Dissolution risque majeur pour le pays » ( Sarkozy)

  « Dissolution  risque majeur pour le pays » ( Sarkozy)

Une semaine après l’éléctrochoc de la dissolution, l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy condamne l’initiative d’Emmanuel Macron et désavoue dans le JDD Éric Ciotti . Il considère que cette dissolution concis constitue un risque majeur pour le pays où le chaos pourrait s’installer . 

 

Le président de la République a-t-il pris la bonne décision à l’issue des européennes, en décidant de « rendre la parole aux Français » et donc de dissoudre l’Assemblée nationale ?
Nicolas Sarkozy. La décision a été prise, je ne peux donc hélas que la commenter. Elle m’inspire deux réflexions. D’abord, donner la parole au peuple français pour justifier la dissolution est un argument curieux puisque c’est précisément ce que venaient de faire plus de 25 millions de Français dans les urnes ! On donne la parole aux Français quand ils ne se sont pas exprimés depuis plusieurs années, pas juste après une consultation électorale. Le risque est plus grand qu’ils confirment leur colère plutôt qu’ils ne l’infirment.
Jordan Bardella «n’a jamais été en situation de gérer quoi que ce soit» et «a moins de 30 ans», relève l’ancien chef de l’État. «Peut-on conduire la France quand on est si jeune et sans expérience ? Chaque Français doit considérer cette réalité».

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Affaire Pygmalion : toujours les gamelles judiciaires de Sarkozy

Avec les nombreuses gamelles judiciaires de Sarkozy, il y aurait sans doute possibilité d’ouvrir une véritable quincaillerie. Cette fois revient encore en appel l’affaire Pygmalion et le trucage des sommes engagées illégalement pendant la campagne présidentielle de 2012.

rappel des fait par wikipédia:

En février 2014, une enquête du magazine Le Point9, accusant la société Bygmalion d’avoir surfacturé des prestations de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2012, met en cause les liens d’amitiés entre les deux dirigeants de l’entreprise et Jean-François Copé, secrétaire général puis président de l’UMP10. Le 24 mai, Libération révèle qu’il s’agirait en fait de près de 70 conventions plus ou moins fictives qui auraient été facturées près de 18 millions d’euros11. Le 26 mai 2014, Me Patrick Maisonneuve, avocat de la société, déclare que Bygmalion s’est vu « imposer » des factures litigieuses « à la demande » de la direction de l’UMP, et explique que les fausses factures seraient un montage pour dissimuler les dépassements de frais de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle de 201212. Le même jour le directeur de cabinet de Jean-François Copé et ex-directeur de campagne adjoint de Nicolas Sarkozy, Jérôme Lavrilleux, reconnaît sur la chaîne BFM TV qu’« il y a eu un dérapage sur le nombre […] d’événements organisés dans le cadre de cette campagne » et qu’une partie des coûts de la campagne a été transférée sur les comptes de l’UMP car « c’est impossible de faire une campagne électorale avec 22 millions d’euros », mais que « ni Copé, ni Sarkozy n’ont été mis au courant des dérives » et qu’il « n’y a pas eu d’enrichissement personnel » dans l’affaire13. Le même jour, les policiers anti-corruption de Nanterre se présentent au siège de la société Bygmalion, de l’UMP, ainsi que du micro-parti de Jean-François Copé, Génération France14. Dominique Dord, ancien trésorier de l’UMP, émet des réserves concernant les allégations de Jérôme Lavrilleux, et rappelle que le « clan Sarkozy » conteste aussi cette version. C’est notamment le cas de Christian Estrosi et de Nathalie Kosciusko-Morizet15. Au cours de l’enquête, Franck Attal, patron d’Event et Cie, une filiale de Bygmalion, déclare aux policiers que Bastien Millot et Guy Alves avaient accepté la proposition faite par Jérôme Lavrilleux et Éric Cesari, de « rentrer dans l’irrégularité » par ce système de fausses factures, ce que Guy Alves confirme aux enquêteursLe procès en appel de l’ancien président de la République Nicolas Sarkozy s’ouvrira mercredi 8 novembre, dans le cadre de l’affaire Bygmalion. L’entourage du politique le décrit comme « très concentré » et prêt.
Nicolas Sarkozy « concentré et déterminé ». L’ancien chef de l’État sera présent mercredi 8 novembre à l’ouverture de son procès en appel dans le cadre du dossier dit « Bygmalion » sur le financement illégal de sa campagne présidentielle de 2012. Une affaire sur laquelle il a été condamné en première instance à un an de prison ferme.

Suite aux nombreux recours, l’affaire revient donc maintenant en appel. Comme l’a précisé la cour d’appel de Paris, ce procès va s’étendre du 8 novembre au 8 décembre 2023. Nicolas Sarkozy avait fait part de son intention de se rendre en appel par la voix de son avocat Thierry Herzog.

L’intéressé avait regretté que le droit ait été « une nouvelle fois bafoué », soulignant qu’on « ne peut pas être sanctionné deux fois pour les mêmes faits ».

« Son expérience de candidat lui avait même permis de prévenir son équipe du risque de dépassement, ont estimé les juges. Il a poursuivi la réalisation des meetings, engagé des dépenses et volontairement omis, en qualité de candidat, d’exercer un contrôle sur les dépenses. »

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Le dossier du financement de la campagne électorale de Sarkozy refait surface et l’ancien président est à nouveau mis en examen. L’objectif est de comprendre comment Ziad Takkiedine l’accusateur a retourné sa veste contre vraisemblablement un « dédommagement « de 600 000 €. L’ex-président de la République est soupçonné, aux côtés d’autres personnes, d’avoir fait pression pour que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations à son encontre dans un autre dossier, celui du financement libyen de sa campagne présidentiel.

Comment expliquer alors ce volte-face, d’autant que Ziad Takkiedine réitère, quelques mois plus tard en janvier 2021 dans le bureau du juge d’instruction, ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy? La justice soupçonne que ce dernier a donné son aval pour qu’au moins huit personnes faissent pression sur le Franco-libannais, moyennant finance.

Les enquêteurs ont chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération pour obtenir que l’intermédiaire Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Dans le volet du financement libyen, le parquet national financier a requis un procès contre 13 personnes, dont l’ancien chef de l’État.

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste 600 000 €

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste 600 000 €

Le dossier du financement de la campagne électorale de Sarkozy refait surface et l’ancien président est à nouveau mis en examen. L’objectif est de comprendre comment Ziad Takkiedine l’accusateur a retourné sa veste contre vraisemblablement un « dédommagement « de 600 000 €. L’ex-président de la République est soupçonné, aux côtés d’autres personnes, d’avoir fait pression pour que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations à son encontre dans un autre dossier, celui du financement libyen de sa campagne présidentiel.

Comment expliquer alors ce volte-face, d’autant que Ziad Takkiedine réitère, quelques mois plus tard en janvier 2021 dans le bureau du juge d’instruction, ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy? La justice soupçonne que ce dernier a donné son aval pour qu’au moins huit personnes faissent pression sur le Franco-libannais, moyennant finance.

Les enquêteurs ont chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération pour obtenir que l’intermédiaire Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Dans le volet du financement libyen, le parquet national financier a requis un procès contre 13 personnes, dont l’ancien chef de l’État.

Financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur aurait retourné sa veste contre 600 000 €

Le dossier du financement de la campagne électorale de Sarkozy refait surface et l’ancien président est entendu par un juge d’instruction. L’objectif est de comprendre comment Ziad Takkiedine l’accusateur a retourné sa veste contre vraisemblablement un « dédommagement « de 600 000 €. L’ex-président de la République est soupçonné, aux côtés d’autres personnes, d’avoir fait pression pour que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations à son encontre dans un autre dossier, celui du financement libyen de sa campagne présidentiel.

Comment expliquer alors ce volte-face, d’autant que Ziad Takkiedine réitère, quelques mois plus tard en janvier 2021 dans le bureau du juge d’instruction, ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy? La justice soupçonne que ce dernier a donné son aval pour qu’au moins huit personnes faissent pression sur le Franco-libannais, moyennant finance.

Les enquêteurs ont chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération pour obtenir que l’intermédiaire Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Dans le volet du financement libyen, le parquet national financier a requis un procès contre 13 personnes, dont l’ancien chef de l’État.

Politique-Le Conseil constitutionnel « autorise » un troisième procès pour Sarkozy et Fillon

Politique-Le Conseil constitutionnel « autorise » un troisième procès pour Sarkozy et Fillon


Le très complaisant conseil constitutionnel a trouvé du temps libre pour se pencher sur la situation juridique de Sarkozy et Fillon. Cela au motif du caractère anticonstitutionnel d’un point très anecdotique de la procédure. Notons que le conseil constitutionnel est surtout composé de personnalités proches des deux mis en cause. (Le conseil constitutionnel comprend trois membres désigné par le président de la république, trois autres membres désignés par le président du Sénat et enfin trois membres désignés par le président de l’Assemblée nationale). En clair il faudra encore un procès puisque le jugement condamnant Fillon pour détournement de fonds suite à l’emploi fictif de son épouse. Et un autre procès concernant Sarkozy cette fois pour annuler la condamnation précédente relative aux écoutes. Dommage que tous les condamnés en France ne puissent pas bénéficier d’une telle attention du conseil constitutionnel qui normalement a surtout pour mission de vérifier la conformité des décisions gouvernementales et législatives par rapport à la constitution.

Le Conseil constitutionnel a ouvert la voie, jeudi 28 septembre, à un éventuel troisième procès réclamé par François Fillon dans l’affaire des soupçons d’emplois fictifs et par Nicolas Sarkozy dans l’affaire des « écoutes ». Les Sages ont en effet décidé d’annuler un article de loi portant sur un point de procédure. Dans les prochains mois, la Cour de cassation pourrait ainsi ordonner un nouveau procès pour l’ancien Premier ministre et l’ex-président de la République, condamnés en appel dans ces deux dossiers. Ces derniers ont formé des pourvois devant la haute juridiction.

« L’ancien Premier ministre et candidat à la présidence de la République a été victime d’une injustice contraire à la Constitution de la Ve République », a réagi François-Henri Briard, l’avocat de François Fillon, dans un communiqué. « Pour Nicolas Sarkozy, c’est une grande victoire, un camouflet à la cour d’appel qui a appliqué une loi qui est anticonstitutionnelle », a déclaré Patrice Spinosi, avocat de l’ancien président, qui s’était joint à la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) initialement déposée par François Fillon.

Le 10 mai 2022, François Fillon avait été condamné en appel à quatre ans d’emprisonnement, dont un an ferme, 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité, pour les emplois jugés fictifs de son épouse Penelope. Lors du procès, la cour s’était fondée sur l’article 385 du Code de procédure pénale, pour écarter un argument des avocats de François Fillon concernant l’impartialité de l’enquête. L’ancien député de la Sarthe contestait la constitutionnalité de cette disposition. Après l’avoir examinée en septembre, les Sages ont abrogé cet article de loi, estimant que ses dispositions étaient « contraires à la Constitution ». Selon eux, elles ne respectaient pas les droits de la défense et le droit au recours. Le Conseil a précisé que cette abrogation pouvait être invoquée dans les affaires en cours.

Financement par la Libye : Sarkozy bientôt mis en examen

Financement par la Libye : Sarkozy bientôt mis en examen

Sarkozy devrait être mis en examen très prochainement à propos du financement de sa campagne par Kadhafi. Une affaire politico financière qui traîne depuis plus de 15 ans.

rappel par wikipédia

L’affaire Sarkozy-Kadhafi (ou affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007) est une affaire politico-financière internationale rendue publique par le journal d’investigation en ligne Mediapart, le 12 mars et le 28 avril 2012, avec notamment la diffusion de deux documents laissant supposer l’existence d’un versement de 50 millions d’euros à des fins de financement de la campagne présidentielle française de Nicolas Sarkozy en 2007 de la part du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Le montant officiel de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 était de 20 millions d’eurosNote 1.

Un accord « sur le montant et les modes de versement » aurait été préparé en 2005 et validé en 2006 par Brice Hortefeux, ministre français délégué aux collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui avait introduit en Libye dès 2005 les proches du ministre français de l’Intérieur, dont Claude Guéant et Nicolas Sarkozy lui-même. Béchir Salah, alors à la tête du Libyan African Portfolio (LAP), fonds d’investissement financier du régime libyen, aurait été chargé de superviser les paiements. Ziad Takieddine aurait par ailleurs secrètement conseillé Claude Guéant jusqu’à la veille de la guerre en Libye.

La divulgation de ces documents a mis en lumière le cas de Béchir Salah, ex-trésorier de Mouammar Kadhafi, recherché par Interpol, vivant protégé sur le territoire français depuis la révolution libyenne (qui a entraîné la chute du régime) et prenant la fuite en mai 2012.

En mars 2014, l’affaire Bismuth éclate : des écoutes judiciaires effectuées révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms, dans l’espoir de déjouer la surveillance de la police. Ils sont tous deux soupçonnés d’avoir corrompu un magistrat de la Cour de Cassation pour être informés de l’avancement des affaires judiciaires concernant Sarkozy. Les trois prévenus sont condamnés en 2021 en première instance, pour violation du secret de l’instruction, corruption et trafic d’influence. Ils interjettent appel de ce jugement.

En 2015, Claude Guéant, le directeur de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, est mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ».

En juin 2016, la justice confirme l’authenticité du document qui fait mention d’un accord de principe de 50 millions d’euros de Kadhafi pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, et prononce un non-lieu concernant la plainte de Sarkozy qui accusait Mediapart de faux et usage de faux. En revanche, la justice déclare que ce document n’établit pas que la transaction a bien eu lieu, ce qui doit être déterminé par l’enquête.

En 2016, Ziad Takieddine est mis en examen pour complicité de trafic d’influence et de corruption d’agent public par une autorité publique étrangère. Il est en cavale au Liban depuis sa condamnation en juin 2020 dans l’affaire de Karachi à 5 ans de prison ferme.

En mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics (libyens) et financement illégal de campagne électorale. En mai, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de 2007, est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ». En septembre, Claude Guéant est mis en examen pour de nouvelles charges : corruption passive, complicité et recel de ce délit, recel de détournements de fonds publics et également pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ».

Début 2020, Alexandre Djouhri, est mis en examen pour notamment blanchiment de fraude fiscale en bande organisée et corruption active.

En 2020, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert sont mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de ces délits.

Poutine d’accord avec Sarkozy et réciproquement !

Poutine d’accord avec Sarkozy et réciproquement !

Poutine se déclare en grande partie en accord avec Sarkozy concernant l’Ukraine. Une curieuse convergence qui donne l’impression que Sarkozy se comporte en influenceur russe. Le très sérieux journal les Échos juge aussi très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influenceur des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Conflit Ukraine: Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Affaire Sarkozy-Kadhafi: procès en 2025

Affaire Sarkozy-Kadhafi: procès en 2025

Encore un nouveau procès pour Sarkozy. Cette fois concernant l’affaire politico-financière de financement de la campagne électorale de de sarkosy.
Une affaire très compliquée voir tordue à dimension internationale que résume Wikipédia.

L’affaire Sarkozy-Kadhafi (ou affaire du financement libyen de la campagne présidentielle de 2007) est une affaire politico-financière internationale rendue publique par le journal d’investigation en ligne Mediapart, le 12 mars et le 28 avril 2012, avec notamment la diffusion de deux documents laissant supposer l’existence d’un versement de 50 millions d’euros à des fins de financement de la campagne présidentielle française de Nicolas Sarkozy en 2007 de la part du régime libyen de Mouammar Kadhafi. Le montant officiel de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007 était de 20 millions d’eurosNote 1.

Un accord « sur le montant et les modes de versement » aurait été préparé en 2005 et validé en 2006 par Brice Hortefeux, ministre français délégué aux collectivités locales, en présence de l’homme d’affaires franco-libanais Ziad Takieddine, qui avait introduit en Libye dès 2005 les proches du ministre français de l’Intérieur, dont Claude Guéant et Nicolas Sarkozy lui-même. Béchir Salah, alors à la tête du Libyan African Portfolio (LAP), fonds d’investissement financier du régime libyen, aurait été chargé de superviser les paiements. Ziad Takieddine aurait par ailleurs secrètement conseillé Claude Guéant jusqu’à la veille de la guerre en Libye.

La divulgation de ces documents a mis en lumière le cas de Béchir Salah, ex-trésorier de Mouammar Kadhafi, recherché par Interpol, vivant protégé sur le territoire français depuis la révolution libyenne (qui a entraîné la chute du régime) et prenant la fuite en mai 2012.

En mars 2014, l’affaire Bismuth éclate : des écoutes judiciaires effectuées révèlent la tenue de conversations entre Nicolas Sarkozy et son avocat Thierry Herzog sur des téléphones mobiles enregistrés sous de faux noms, dans l’espoir de déjouer la surveillance de la police. Ils sont tous deux soupçonnés d’avoir corrompu un magistrat de la Cour de Cassation pour être informés de l’avancement des affaires judiciaires concernant Sarkozy. Les trois prévenus sont condamnés en 2021 en première instance, pour violation du secret de l’instruction, corruption et trafic d’influence. Ils interjettent appel de ce jugement.

En 2015, Claude Guéant, le directeur de la campagne présidentielle de Sarkozy en 2007, est mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale en bande organisée ».

En juin 2016, la justice confirme l’authenticité du document qui fait mention d’un accord de principe de 50 millions d’euros de Kadhafi pour la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, et prononce un non-lieu concernant la plainte de Sarkozy qui accusait Mediapart de faux et usage de faux. En revanche, la justice déclare que ce document n’établit pas que la transaction a bien eu lieu, ce qui doit être déterminé par l’enquête.

En 2016, Ziad Takieddine est mis en examen pour complicité de trafic d’influence et de corruption d’agent public par une autorité publique étrangère. Il est en cavale au Liban depuis sa condamnation en juin 2020 dans l’affaire de Karachi à 5 ans de prison ferme.

En mars 2018, Nicolas Sarkozy est mis en examen pour corruption passive, recel de détournement de fonds publics (libyens) et financement illégal de campagne électorale. En mai, Éric Woerth, trésorier de la campagne présidentielle de 2007, est mis en examen pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ». En septembre, Claude Guéant est mis en examen pour de nouvelles charges : corruption passive, complicité et recel de ce délit, recel de détournements de fonds publics et également pour « complicité de financement illégal de campagne électorale ».

Début 2020, Alexandre Djouhri, est mis en examen pour notamment blanchiment de fraude fiscale en bande organisée et corruption active.

En 2020, Nicolas Sarkozy, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Thierry Gaubert sont mis en examen pour association de malfaiteurs en vue de la préparation de ces délits.

Conflit Ukraine : Sarkozy rétro pédale…. mal !

Conflit Ukraine : Sarkozy rétro pédale

Après les très nombreuses critiques y compris à droite des propos sur le conflit en Ukraine, Sarkozy s’enfonce en tentant de concilier les intérêts de la Russie avec ceux de l’Ukraine. Ainsi par exemple il a condamné la perspective d’entrée de l’Ukraine dans l’OTAN et proposer un référendum perdu d’avance par les ukrainiens dans les territoires occupés. Sa prise de parole malheureuse sur l’Ukraine a aussi révélé certains liens financiers de Sarkozy avec la Russie. On a ainsi appris qu’il avait touché de l’art de 300 000 € pour des conférences et 5 millions pour un contrat avec un assureur russe. Bref Sarkozy a perdu une occasion de se faire un peu plus discret à propos d’un dossier pour lequel il n’a aucune légitimité.

Son plaidoyer pour une Ukraine « neutre » et un référendum censé « entériner » l’annexion de la Crimée ont suscité de nombreuses critiques de politiques et d’experts qui ont jugé « honteux » les propos de l’ex-chef de la droite, l’accusant d’être « acheté » par la Russie de Poutine .En effet ne pas aider l’Ukraine c’est en effet aider la Russie. Cela d’autant qu’il n’y a aucune perspective crédible dans le domaine diplomatique actuellement

« Arrêtez de parler, d’acheter des avions, des munitions, des chars. Il faut trouver une solution qui préserve les intérêts de l’Ukraine (…) mais qui fait comprendre aux gens que la Russie ne déménagera pas », plaide de manière très confuse l’ancien président de la République.

« On ne se réconcilie qu’avec ses adversaires », souligne Nicolas Sarkozy, qui estime que « la voix de la diplomatie n’a pas été utilisée jusqu’au bout » alors que l’Europe et le monde « dansent au bord d’un volcan. »
Ce mercredi, quelques heures avant l’intervie de Nicolas Sarkozy à TF1, Emmanuel Macron a martelé mercredi que la France ne reconnaissait pas « l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens ».

« La France ne reconnaît ni l’annexion par la Russie de territoires ukrainiens ni les résultats des simulacres d’élections qui ont été organisées », a déclaré le président de la République.

 Réseaux d’influence – Des Médicis à Nicolas Sarkozy…..  et Macron ?<

 Réseaux d’influence – Des Médicis à Nicolas Sarkozy….. ( et Macron ?)

OPINION. Les réseaux d’influence sont clefs en politique: des techniques nées à la Renaissance et amplement maîtrisées par nos contemporains. Par Luca Cortinovis, Université de Lille.

 

Un papier intéressant à lire mais qui fait sans doute une comparaison excessive entre l’influence des Médicis et de Sarkozy. Par contre,  on aurait pu aussi parler de l’influence des réseaux financiers vis-à-vis de Macron et réciproquement NDLR

 

Le 1er mars 2021, le tribunal correctionnel de Paris condamnait Nicolas Sarkozy à une peine de prison de trois ans, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence dans le cadre de l’affaire Bismuth (dite aussi « des écoutes »). Si l’ancien président de la République a immédiatement interjeté appel de la décision, ce verdict a tout de même engendré un véritable tremblement de terre pour les supporters de celui qui fut le parangon de la droite jusqu’à ses échecs à la présidentielle de 2012, puis lors de la primaire de la droite et du centre en 2016.

Cette condamnation a entraîné une litanie de réactions de la part de la classe politique, entre déclarations de soutien à droite – agrémentés d’attaques contre « l’acharnement d’un pouvoir judiciaire aux ordres » – et tweets satisfaits – voire moqueurs – à gauche.

Mais elle a également soulevé de nombreuses questions sur le devenir politique de l’ex-leader des Républicains. En effet, le politologue Jérôme Jaffré, invité le 2 mars sur le plateau du Figaro Live, s’interrogeait sur « la capacité » de Nicolas Sarkozy à influer sur l’avenir politique du pays. Lui qui s’imaginait encore jusqu’à peu comme le véritable « maître du jeu de la présidentielle de 2022 », ne devait-il pas perdre tout son pouvoir d’influence ?

Il est vrai que depuis presque dix ans, l’ancien président, malgré son absence de mandats et ses défaites électorales successives, est parvenu à conserver un pouvoir considérable sur sa famille politique. La recherche de son soutien semble être devenu un sésame inestimable pour qui veut briguer le titre de champion de la droite. Pour ceux qui furent ses compagnons de route, Nicolas Sarkozy a au fur et à mesure du temps endossé le costume de parrain - analogie que n’aurait pas renié feu Charles Pasqua, une de ses figures tutélaires.

Loin de l’image du ministre – puis du président – tape-à-l’œil qui lui collait tant à la peau lors des années 2000, Nicolas Sarkozy a peu à peu mué pour se fondre dans une autre forme d’action politique.

Si sa fonction passée et ses différentes affaires l’ont évidemment obligées à ne pas disparaître totalement de la scène médiatique, c’est finalement dans les coulisses qu’il a œuvré principalement pour peser sur la chose publique et préparer un hypothétique retour. Les relations forgées lors de sa première carrière politique – avant la fin de la présidence – lui ont permis de brasser un large panel d’hommes et de femmes (ministres, parlementaires, élus locaux, capitaines d’industrie etc.) qui lui assurent par leur amitié ou leur loyauté – l’aspect mentoral des politiques en France n’est pas à négliger – une capacité d’influence substantielle.

Certains ont pu comparer la stratégie sarkozyste post-2012 au clientélisme politique ou encore à la réseaucratie. Ces concepts ont une connotation négative aujourd’hui puisqu’on les a assimilés à la corruption, au recours à des moyens illicites – ou peu honorables – pour s’arroger du pouvoir. Historiquement pourtant, la construction et l’usage d’un réseau important a souvent permis à des hommes, parfois dans l’ombre, de gouverner de manière effective, sans se retrouver dans l’illégalité.

L’ascension des Médicis à Florence au XVe siècle en est un exemple intéressant et peut amener à une comparaison avec les méthodes d’influence d’hommes politiques contemporains comme Nicolas Sarkozy.

Entre le XIVe et le XVIIe siècle, le pouvoir en Italie est réparti entre différentes puissances. Cités-états, républiques, duchés et royaumes cohabitent dans une zone géographique assez restreinte. Cette période, la Renaissance, recèle en son sein une grande part des forces qui vont façonner nos sociétés modernes.

L’approche de la politique et de l’histoire change. On se détache peu à peu des carcans médiévaux pour entrer dans une nouvelle ère, où l’ambition et la quête de gloire deviennent – à nouveau – des fins en soi. Le mouvement humaniste, par son approche novatrice des savoirs et des actions des Anciens – les hommes de l’Antiquité -, va amorcer ce phénomène.

L’historien Jacob Burckhardt a écrit en ce sens que « c’est l’alliance intime entre l’Antiquité et le génie italien » qui a permis la régénération du monde occidental.

La République de Florence est l’un des foyers les plus importants de l’humanisme. Une grande part des érudits de la Renaissance – comme Coluccio SalutatiLeonardo Bruni ou Machiavel - vont s’y faire connaître.

C’est également dans cette ville qu’émerge l’idée selon laquelle les intellectuels doivent prendre une part active dans les affaires publiques, en s’impliquant politiquement pour permettre aux citoyens de jouir de leurs lumières. On souhaite combattre la tyrannie (les principautés du Nord, en particulier Milan, sont visées) et préserver la république coûte que coûte ; c’est ce que Hans Baron a appelé « l’humanisme civique ». Au début du XVe siècle, Florence est donc tributaire d’une tradition politique complexe où démocratie, oligarchie, corporationnisme et factionnisme se sont mélangés pour aboutir à un régime évoluant au gré des fluctuations du temps. C’est dans ce contexte particulier que se distingue de plus en plus la famille des Médicis.

Le premier membre d’importance de cette famille est Jean de Médicis (1360-1429). Travaillant au côté de son oncle Vieri, il prend la tête des affaires de sa famille en 1393, avant de fonder sa propre banque à Florence en 1397. La fameuse Banque des Médicis devient progressivement l’une des plus puissantes banques d’Italie et d’Europe. En bons Florentins, les Médicis prennent, comme de coutume, part à la chose publique. Marqués par le souvenir de leurs ancêtres – lors de la révolte des Ciompi de 1378, Salvestro de Médicis, un des leaders du Popolo (en somme, ceux qui ne sont pas nobles), a oeuvré en vain à établir un régime populaire par la force, jetant le déshonneur sur son nom – et sous l’impulsion de Jean, la famille va prudemment placer ses pions pour gagner de plus en plus de pouvoir.

À cette époque, Florence est gouvernée de manière quasi oligarchique : une élite sociale, composée des anciennes lignées nobles et des familles ayant fait fortune, se partage hégémoniquement les charges publiques. Celles-ci sont fort nombreuses et chacune à un mode d’acquisition particulier (tirage au sort, vote, cooptation). Les rapports de pouvoir se font essentiellement via les relations nouées entre familles. Des partis informels se créent au gré des aspirations et des avantages promis. Le clan qui saura se constituer le plus grand « réseau d’amis » aura le plus de chance d’influer sur la République. Cette manière d’agir, loin de la flamboyance des révoltes ou des entreprises audacieuses, constitue un des particularismes de la politique florentine. L’influence devient le levier principal permettant l’accomplissement de son ambition. Et à ce jeu, les Médicis n’auront – presque – pas d’équivalent. Cosme de Médicis (1389-1464), le fils de Jean, poussera la méthode à son plus haut degré.

Suivant la voie tracée par son père, Cosme s’est évertué à consolider l’assise de sa famille auprès de la population de Florence, élargissant par ses libéralités son « cercle d’amis ». Intelligent, tempéré, prévenant auprès de tous ceux qui viennent requérir son aide, celui qui va devenir « le Père de la Patrie » use de la fortune de sa famille pour asseoir méthodiquement son emprise sur les institutions. Il devient par exemple l’un des plus grands mécènes d’art de son temps, faisant venir à Florence les plus prodigieux artistes ; il fait des dons à de nombreuses institutions (couvents, prieurés, académies) ou financent les études d’enfants de « ses amis » ; il organise défilés et spectacles pour ravir le peuple. En somme, il se sert de sa richesse pour gagner la reconnaissance du plus grand nombre.

Il sait pertinemment que le meilleur moyen d’échouer politiquement à Florence est d’exposer son ambition. Il se cache en conséquence derrière ses alliés, pesant de son poids pour que les organes de pouvoir soient toujours composés d’une majorité de ses partisans, choisissant tel prieur ou tel gonfalonier – qui détiennent le pouvoir exécutif de la ville.

En 1433, une cabale orchestrée par des grandes familles nobles – réticentes à voir les Médicis devenir si puissants – va presque abattre Cosme. Il parvient in extremis à être condamné à l’exil. Néanmoins, dès l’année suivante, grâce à ses soutiens politiques et à sa manne financière, le chef des Médicis revient à Florence sous les hourras d’une foule qu’il a su conquérir. Toujours officiellement simple citoyen, il ne cessera jusqu’à sa mort, en 1464, d’être le dirigeant effectif de la puissante république de Toscane. Son influence est telle que le futur pape Pie II – alors archevêque de Sienne – déclare que Cosme « [« a »] toutes les attributions d’un roi, sans en avoir le nom ».

Les deux situations sont évidemment distantes, temporellement et dans l’effectivité de la chose. Les Médicis – Cosme à fortiori, mais ses descendants Pierre et Laurent également – ont usé de leur influence comme un moyen concret de prendre le pouvoir puis de le conserver. Nicolas Sarkozy s’efforce quant à lui de ne pas disparaître complètement de la scène politique.

L’ancien président a placé ses pions pour garder prise sur un jeu politique qu’il a longtemps dominé.

Il suffit de voir les membres du gouvernement d’Emmanuel Macron pour s’en rendre compte. Le ministère de l’Intérieur, service ô combien symbolique, n’est-il pas occupé par Gérald Darmanin, celui que Nicolas Sarkozy considère comme un « fils spirituel » ? Celui-là même qui lui a apporté tout son soutien malgré sa condamnation en première instance ? Pour qui s’intéresse un peu à l’histoire de la Renaissance, l’accusation de népotisme qui toucha l’ancien Président en 2009, avec la proposition de nomination de son fils à la tête de l’EPAD, a de quoi faire sourire. N’était-ce pas là le moyen privilégié des Grands pour s’assurer une gouvernance paisible ?

Dans tous les cas, Médicis et Sarkozy ont eu recours à ces méthodes pour ne pas être mis au ban des jeux de pouvoir. Une agglomération de talents a pu de cette manière se constituer autour d’eux, se révélant des liens solides pour ne jamais dépendre uniquement de leur seule fortune. L’influence semble sous cet angle demeurer une des clés de la vie politique, aussi importante que peut-être – surtout aujourd’hui – la captation des projecteurs. Les époques comme les régimes changent ; les hommes et leurs méthodes un peu moins.

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Par Luca Cortinovis, Doctorant, Université de Lille.

La version originale de cet article a été publiée sur The Conversation.

International-Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Il estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influencèrent des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

Une enquête préliminaire pour « trafic d’influence » a été ouverte contre Nicolas Sarkozy par le PNF à l’été 2020. Elle est toujours en cours.

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Sarkozy, homme politique français ou influenceur russe

Le très sérieux journal les Échos juge très surprenante les déclarations de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, dans un livre à paraître le 22 août (« Le Temps des Tempêtes », tome II, aux éditions de l’Observatoire) et dans une interview au « Figaro Magazine » . Sarkosy estime que l’Ukraine, « trait d’union entre l’Ouest et l’Est » avec une « vocation de pont », doit rester neutre, d’autant plus que « les Russes sont des Slaves ». « Des propos d’un simplisme effarant, qu’on dirait tirés d’un manuel ‘La guerre en Ukraine pour les Nuls’ ou du café du commerce », grince un spécialiste de géopolitique
.

La question se pose en effet de savoir si Sarkozy parle en tant qu’ancien responsable politique ou influenceur des Russes. La presse a en effet révélé que Sarkozy avait bénéficié de financements russes notamment d’environ 300 000 € pour des conférences et d’un contrat de 5 millions des prestations concernant une société d’assurances.

Comme pour Fillon, qui lui aussi avait des intérêts en Russie, on comprend mieux certains positionnements de leader de la droite. Sarkozy ne fait pas dans la dentelle dans son raccourci historique concernant l’Ukraine notamment Crimée ou Poutine considéré comme un chef d’État fréquentable.

Pour résumer, Sarkozy comme d’autres se rallient d’une certaine manière aux thèses de Poutine. Certains de ces responsables le font par conviction idéologique quand d’autres servent clairement les intérêts de Poutine en adoptant un statut d’influenceur au service des intérêts russes.

La justice s’interroge notamment sur un virement de 500 000 euros reçu au début de 2020 par Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un contrat de conseil auprès du groupe russe d’assurances Reso-Garantia. Selon Mediapart, qui a révélé l’affaire au début de 2021, « la justice cherche à vérifier si l’ancien chef de l’Etat a seulement agi comme consultant, ce qui serait parfaitement légal, ou s’il se serait adonné à des activités de lobbying potentiellement délictuelles pour le compte des oligarques russes ».

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