Archive pour le Tag 'Sapin'

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Endettement public : 30 000 euros par Français, « ça s’améliore » ! ( Sapin)

Endettement public :  30 000 euros par Français, « ça s’améliore » ! ( Sapin)

 

Le  denier budget en équilibre c’était il y a 40 ans, depuis on a accumulé les déficits et on a emprunté pour boucher les trous. Plus de 2000 milliards de dette publique, cela ne dit pas grand-chose à beaucoup de monde mais par contre cela se précise quand on indique que cela équivaut à plus de 30 000 euros par habitant. D’après Sapin la situation française s’améliore donc , la preuve la dette a encore progressé à  2037,8 milliards d’euros, soit 30.727 euros par habitant! Il s’agit d’un nouveau record. La dette se situe en fait à peine en dessous des 95,2% retenus dans la dernière version de la trajectoire des finances publiques pour l’an passé. Ce matin, le ministre des Finances, Michel Sapin a promis que la dette «n’atteindra pas» le niveau de 100% du PIB. «Nous n’atteindrons pas ce chiffre-là parce que nous maîtrisons nos dépenses et nous maîtrisons notre dette», a-t-il affirmé sur i-Télé.  Cette dette qui enfle est la conséquence directe de l’accumulation des déficits (qui agrègent les soldes des comptes de l’État, des collectivités locales et des administrations de Sécurité sociale). Le dernier budget présenté à l’équilibre pour la France remonte à 1974…  Malgré les hausses d’impôts, le gouvernement de François Hollande n’a pas été en mesure de réduire drastiquement ce déséquilibre budgétaire. Selon l’Insee, Bercy parvient toutefois à obtenir un déficit pour 2014 moins élevé que les dernières prévisions, à 4% du PIB contre 4,4%. L’Insee précise que cette «légère réduction du besoin de financement des administrations publiques» en 2014, avec un déficit public en valeur absolue de 84,8 milliards d’euros, s’expliquait «essentiellement» par un recul marqué des investissements des collectivités locales, lesquels ont diminué de 4,8 milliards d’euros. Mais cette amélioration est à relativiser. Le gouvernement a plusieurs fois, ces derniers mois, révisé à la baisse ses prévisions. Il tablait à l’origine sur un déficit public de 3,6% du PIB en 2014, une prévision portée à 3,8% au printemps puis 4,4% à l’automne quand il a révisé sérieusement à la baisse, de 0,9% à 0,4%, ses anticipations pour la croissance économique de l’année. De plus, ce déficit à 4% témoigne d’une stagnation de la situation. Par comparaison, il représentait 4,1% de la richesse nationale fin 2013.

A partir de 1% de croissance « on recrée de l’emploi », la preuve l’inversion du chômage (Sapin)

A  partir de 1% de croissance « on recrée de l’emploi », la preuve l’inversion du chômage (Sapin)

 

Il est impayable ce Sapin, le copain de Hollande. Pendant des mois il a soutenu l’inversion du chômage avec le succès que l’on sait. Et maintenant avec la même assurance et la même incompétence il assure contre l’avis de tous les experts ( et de l’UNEDIC) que même à 1% de croissance on peut recréer de l’emploi en France. Les économistes se trompent , lui, il a raison ;  c’est qu’il en connait un rayon en matière économique, lui,  l’énarque  qui a passé toute sa carrière en politique. D’ailleurs il suffirait pour cela de reprendre la proposition de la responsable des jeunes socialistes qui proposent tout simplement que les salariés prenne une année sabbatique pour faire de la place au chômeurs. Tiens une autre idée pour Sapin créer 5 millions d’empolis de fonctionnaires ( comme lui) ; bien sur certains esprits chagrins poseront la question du financement et même de l’utilité. On pourrait par exemple les employer à Pôle emploi, ce qui ferait un conseiller pour un chômeur ! A bah non puisqu’il n’y aurait plus de chômeurs. Il faut creuser mais l’idée de Sapin est loin d’être idiote. Pourquoi pas par exemple une  nouvelle loi Micron Macron pour libéraliser la profession des bedeaux ,  de gardiens de cimetières et autres rémouleurs.  Michel Sapin juge donc  que les économistes estimant qu’1,5% de croissance est nécessaire pour créer des emplois « se trompent ». Ce vendredi 13 février, le ministre des Finances Michel Sapin a estimé qu’à partir de 1% de croissance ,la prévision du gouvernement pour 2015, « on recrée de l’emploi ». Interrogé sur iTELE sur le fait que les économistes estiment qu’il faut 1,5% de croissance pour que l’économie commence à créer des emploi, le ministre des Finances a répondu : « les économistes se trompent comme tout le monde ». « Ce n’est pas exact, je pense qu’à partir de 1% on recrée de l’emploi », a-t-il ajouté.

 

Dette grecque : Sapin ne se mouille pas !

Dette grecque  : Sapin ne se mouille pas !

 

Comme souvent Sapin utilise la langue e bois à propos de la dette grecque. Il a indiqué avec force (normal quand la position est molle !) que la dette Grecque ne pouvait être annulée. Traduction, pas d’annulation (pour faire plaisir aux Allemands) mais possibilité d’aménagement (traduction d’étalement et d’allégement). Le problème est de savoir combien ? En gros la France soutient la Grèce mais pas l’annulation de la dette. Une position mi chèvre mi-choux (pour ménager aussi les intérêts français 45 milliards dus par la Grèce à la France).  À quelques heures d’une rencontre avec son homologue grec, le ministre des Finances Michel Sapin a répété ce dimanche qu’il était ouvert à des discussions mais qu’une annulation de la dette grecque était à exclure. Invité du Supplément sur Canal +, le ministre a déclaré « on peut discuter, on peut reporter, on peut alléger mais on n’annule pas », alors que le nouveau gouvernement grec veut négocier avec ses créanciers pour alléger le fardeau de sa dette. « Cela me paraît légitime » de vouloir négocier, a-t-il néanmoins ajouté. Le ministre des Finances grec Yanis Varoufakis est en France et doit rencontrer Michel Sapin aux alentours de 17h, ainsi que le ministre de l’Économie Emmanuel Macron. Il se rendra ensuite à Londres et Rome, mais n’a jusqu’ici pas prévu de passer par Berlin, la capitale la plus intransigeante face à Athènes.  Les premiers échanges avec ses partenaires européens ont été tendus. Le programme d’austérité mené en Grèce est « très mauvais pour toute l’Europe », a affirmé Yanis Varoufakis dans un entretien publié dimanche à l’hebdomadaire grec To Vima. « N’oublions pas que tout ceci n’est pas qu’une crise grecque. Nous avons l’Italie dont la dette n’est pas viable, la France qui sent le souffle de la déflation sur sa nuque, même l’Allemagne est entrée en déflation », dans une phase de baisse des prix, a déclaré le ministre. La Grèce supporte une dette publique de 315 milliards d’euros, soit l’équivalent d’environ 170% de son Produit intérieur brut (PIB). C’est en faisant campagne notamment sur une renégociation de cette dette que Syriza, le parti de gauche radicale du nouveau Premier ministre Alexis Tsipras, a remporté les élections législatives dimanche dernier.

Où est la promesse de Gattaz de créer 1 million d’emplois ? (Sapin)

Où est la promesse de Gattaz de créer 1 million d’emplois  ?  (Sapin)

 

Sapin se moque du pin’s de Gattaz «  un million d’emplois » mais Gattaz pourrait tout autant se moquer du pin’s virtuel de Sapin «  inversion du chômage ». Pour une fois Sapin a raison d’interroger Gattaz sur sa promesse de créer 1 million d’emplois. Une promesse par ailleurs bien démagogique car en économie on peut espérer améliorer la compétitivité puis de créer des emplois mais pas de les chifffrer de manière auusi irresponsable et démagogique. Il est clair que Gattaz a lancé sa campagne ‘ »1 million d’emplois » uniquement pour faire baisser la fiscalité. Pari réussi, mais sa promesse, elle, est non seulement discréditée mais même maintenant oubliée par Gattaz qui ne veut même plus s’engager dans le cadre du pacte de responsabilité. Le ministre des Finances était l’invité de France Inter ce dimanche. Michel Sapin a mis au défi le patron du Medef Pierre Gattaz de « tenir sa promesse » de créer un million d’emplois.  Michel Sapin appelle le patron du Medef à « tenir sa promesse« . Pierre Gattaz avait en effet promis la création d’un million d’emplois avec la mise en place du pacte

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

 

Sapin et Macron veulent que Berlin investissent 50 milliards,  comme la France (mais qui les empruntera). Du coup, ils risquent de revenir avec rien. L’Allemagne refuse en effet de faire du déficit budgétaire et considère que la France va encore financer à crédit sa relance. Sans doute pour des raisons diplomatiques le refus de Berlin ne sera pas auusi tranché mais la position allemande va sans doute signifier à la France qu’il lui faut d’abord faire des réformes structurelles.  Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble attendent donc de pied Sapin et Macron.  Au menu de cette rencontre avec les ministres français de l’Économie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin: les moyens de redynamiser les investissements et la croissance dans les deux pays et l’Europe toute entière. En amont de la visite, les quatre protagonistes ont réaffirmé des positions très éloignées. Pour Berlin, la clé de la guérison de la zone euro est la confiance, qui passe par un assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. Wolfgang Schäuble ne conteste pas que son pays ait besoin d’investissements, il l’a redit dans une interview dimanche 19 octobre. « Mais nous ne voulons pas de croissance à crédit« , a-t-il martelé. Son objectif premier reste le « zéro pointé » du déficit fédéral l’an prochain. « C’est le seul moyen de générer la confiance« , pour lui. L’investissement devra être pour l’essentiel privé, la tâche de l’État est simplement d’en favoriser les conditions. Paris voudrait quant à lui que le partenaire allemand utilise ses marges de manœuvre budgétaires pour investir dans le soutien de l’économie, ce dont tous les Européens profiteraient par ricochet. Avant de faire le voyage, Emmanuel Macron a chiffré la requête, pour la première fois. « 50 milliards d’euros d’économies chez nous, 50 milliards d’investissements chez eux, ce serait un bon équilibre« , a jugé le ministre dans une interview conjointe avec Michel Sapin au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître lundi 20 octobre. Pour l’Allemagne, qui affiche depuis 2012 des comptes publics à l’équilibre (tous niveaux confondus, État fédéral, Länder et communes), 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires « seraient compatibles avec une politique budgétaire sérieuse », juge le ministre français de l’Économie.

 

Vignette poids-lourds étrangers : une nouvelle fois, Royal retoquée par Sapin

Vignette poids-lourds étrangers : une nouvelle fois, Royal retoquée par Sapin

Pas étonnant, juridiquement cette proposition de Ségolène ne peut être acceptée ; Si vignette, il y a ce ne peut être que pour tous les poids lourds. Du coup l’idée de Ségolène pourrait se retourner contre les poids lourds français. De toute évidence Ségolène connait mal l’environnement juridique de la politique des transports. Elle a sans doute eu raison d’abolir la cathédrale administrative que représentait l’écotaxe mais on ne peut la remplacer par une taxe illusoire et illégale au regard de la réglementation européenne. La problématique est par ailleurs complexe et parfois contradictoire. S’agit-il de viser des objectifs environnementaux ?  De protéger le pavillon français ? Ou encore de faire rentrer des impôts ? La ministre répondrait sans doute les trois à la fois mais les mesures proposées ne sont guère adaptées à ces trois objectifs surtout quand elles sont inapplicables. Le plus pertinent serait de remettre à plat toute  la politique des transports de l’Europe  notamment d’harmoniser les conditions de concurrence   Le ministre des Finances était ce lundi l’invité de France Info. Il a retoqué la dernière proposition de Ségolène Royal pour remplacer l’écotaxe, celle d’imposer une vignette sur les poids lourds étrangers. Il a aussi commenté les déclarations de Martine Aubry.  Le ministre des Finances a donc rejeté la dernière idée de Ségolène Royal pour remplacer l’écotaxe : « En Europe on ne taxe pas un camion étranger parce qu’il est étranger. On taxe un camion parce qu’il est étranger ou français parce qu’il traverse la France. On peut mettre en place un système de vignette. Oui mais quel que soit leur origine ». Invitée de BFM-TV ce dimanche, la ministre de l’Energie et de l’Ecologie a posé  »le problème des camions étrangers en citant l’exemple d’un poids lourd qui « fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gazole, ce qui n’est pas juste ». Elle a évoqué l’hypothèse « d’une vignette ou une interdiction de prendre les routes nationales avec obligation d’emprunter les autoroutes. »

 

 

Budget : face à l’Europe Sapin plie

Budget : face à l’Europe Sapin plie

 Il a le cul entre deux chaises Sapin, en France il faut claironner que la France ne tolérera pas d’entrave à sa souveraineté mais parallèlement s’apprêter à modifier le budget dans le sens que souhaite Bruxelles. Le ministre français des Finances, Michel Sapin, a donc ouvert la porte lundi à une modification des projets de budgets de la France pour 2015 pour réduire davantage les déficits publics. Jusqu’à présent, il avait déclaré qu’il n’y aurait pas davantage d’économies l’an prochain que les 21 milliards d’euros prévus pour l’instant, ni hausse de la pression fiscale. Le débat parlementaire qui débute mardi et durera jusqu’à fin décembre laisse le temps de voir comment évolue la discussion avec la Commission européenne, qui examinera les budgets français à partir de mercredi, a-t-il dit lors d’une conférence de presse après la réunion des ministres des Finances de la zone euro à Luxembourg. « Il y a du temps pour qu’à la fois les discussions soient positives mais aussi pour que les réflexions sur la situation économique de la zone euro mûrissent », a déclaré Michel Sapin. Prié de dire si les amendements qui seront déposés par le gouvernement réduiront davantage les déficits qu’annoncé jusqu’à présent, il a répondu: « Nous verrons le sens des discussions, nous verrons où en sera la Commission et sa compréhension de nos chiffres. » La Commission européenne recevra les projets de budgets de l’Etat et de la Sécurité sociale mercredi et dira par la suite s’ils respectent les règles européennes ou si la France doit procéder à des modifications. Loin de ramener le déficit public à la limite européenne de 3% du produit intérieur brut l’an prochain, comme la France s’était engagée à le faire, les textes budgétaires prévoient qu’il atteindra encore 4,3% du PIB fin 2015. Le déficit ne serait ainsi qu’à peine réduit par rapport à cette année, pour laquelle il est attendu à 4,4% du PIB au lieu de 3,8% prévu auparavant.

 

Après la suppresion de lécotaxe , Sapin ne veut pas taxer les autoroutes

 

Après la suppresion de lécotaxe , Sapin ne veut pas taxer les autoroutes

 

Sapin et Macron s’opposent pour l’instant à la taxation des autoroutes. Des autoroutes aux profits pourtant scandaleux, du fait de l’erreur stratégique de l’Etat  qui a bradé ces infrastructures au privé. Une privatisation commencée sous Jospin en 20002, continuée par Raffarin et de Villepin. Sapin et Macron ont des égards curieux  pour ces grandes sociétés d’autoroutes sous le prétexte de dispositions juridiques liant l’Etat et ces sociétés.  Motif : les sociétés d’autoroutes bénéficient, a expliqué en substance  Michel Sapin ce jeudi à Washington en raison de la solidité des contrats de concession signés par ces groupe. Le locataire de Bercy met ainsi un frein au projet de Ségolène Royal visant les bénéfices de ces sociétés. Comme Hollande Sapin pourrait auusi dire «  j’aime la finance ».  «Ma priorité reste le prélèvement du profit des autoroutes», avait peu avant déclaré la ministre de l’Ecologie alors que les sociétés concessionnaires d’autoroutes sont dans le viseur du gouvernement depuis la publication en septembre d’un rapport de l’Autorité de la concurrence, qui faisait état d’une situation de «rente».   L’une des pistes pour financer le manque à gagner de l’annulation de l’écotaxe est l’augmentation du prix du gazole de deux centimes par litre. Une piste privilégiée par le gouvernement contre l’avis de la ministre de l’Ecologie. . Sapin pointe donc du doigt la faille de son projet. «Les sociétés autoroutières ont bénéficié (…) de contrats extrêmement avantageux (…), extrêmement bien faits, ils prévoient que s’il y a une augmentation de fiscalité (…) il doit y avoir une compensation», a déclaré le ministre lors d’une conférence de presse à Washington  Sapin réduit la politique à pas grand chose si c’est uniquement appliquer les dispositions juridiques existantes. Compte tenu de l’énorme rentabilité des autoroutes la renationalisation devrait même être envisagée. Au moins une nationalisation dont on est certain qu’elle rapporterait au budget.

Perspectives économiques : Sapin revoit tout à la baisse

 

 

Perspectives économiques : Sapin revoit tout à la baisse

 

Finalement Sapin ne refait pas le coup de l’inversion du chômage soutenue par lui alors ministre du travail pendant des mois alors que le chômage ne cessait de croitre. Cette fois aux finances, il reconnait que tout est en baisse dans les prévisions du gouvernement. La croissance, les réductions de déficits.  . Pour les 3% (objectif du pacte de stabilité européenne signé par Hollande)  de déficit, c’est même renvoyé parquement à l’après Hollande, en 2017 ! Le ministre des Finances a annoncé mercredi 10 septembre à l’occasion d’une conférence de presse à Bercy, les nouvelles perspectives économiques de la France. Celles-ci sont très en-deçà des hypothèses précédentes. Ainsi, le gouvernement table désormais sur une croissance de 0,4% en 2014 contre 1% précédemment, et de 1% en 2015 contre 1,5%. Michel Sapin a également indiqué que le déficit public atteindrait 4,4% cette année contre les 3,8% prévus précédemment. Il a annoncé que le déficit ne reviendrait sous la barre des 3% qu’en 2017, au lieu de 2015. Ces chiffres sont plus élevés qu’en 2013 lorsque le déficit n’avait pas dépassé les 4,2%. Par ailleurs, une semaine après avoir annoncé que l’objectif d’économie de 21 milliards d’euros en 2015 serait difficilement atteignable en raison de la faible inflation, le ministre des Finances s’est ravisé. En fait on ne les fera pas mais il ne faut pas le dire à Bruxelles ! Sous la pression de Bruxelles, Berlin mais également du FMI, Michel Sapin a indiqué que cet objectif était toujours maintenu…. sur le papier.

Sapin : L’inversion de la croissance par l’Europe

Sapin : L’inversion de la croissance par l’Europe

 

Sapin, le champion de l’inversion du chômage alors qu’il était ministre du travail se met désormais au service de l’inversion de la croissance comme ministre des finances  mais cette fois en reportant la seule responsabilité sur l’Europe. Une bonne manière, en cas d’échec de ne pas en endosser la responsabilité. Et ce truisme : «  il faut de bonnes décisions pour permettre cette croissance » ;  Avec ça on est bien avancé !   Le ministre français des Finances a en effet  défendu vendredi la nécessité d’initiatives européennes pour relancer l’économie et assuré que la France était soutenue par l’ensemble de ses partenaires quand elle défend une « adaptation » du rythme de réduction de ses déficits à l’environnement dégradé. En visite dans une entreprise de Feyzin, dans la banlieue lyonnaise, Michel Sapin a estimé que, avec la nouvelle baisse de taux annoncée la veille, la Banque centrale européenne avait « tenu compte » de la situation actuelle, marquée par une croissance et une inflation trop faibles. « Elle a pris des décisions très fortes, qui vont permettre de faire diminuer la valeur de l’euro, d’avoir des taux d’intérêt très faibles, qui vont permettre de ranimer l’économie », a-t-il dit. « Mais ça ne suffit pas. Il faut aussi que l’Europe prenne des décisions dans le domaine budgétaire », a ajouté Michel Sapin. Le gouvernement a reconnu le mois dernier que la croissance de l’économie française devrait cette année s’inscrire autour de 0,5%, soit moitié moins que prévu, et que le déficit public devrait dépasser 4% du PIB, ce qui met quasiment hors d’atteinte l’objectif promis de 3% en 2015.  Quant à savoir si Paris s’apprêtait à demander un nouveau délai pour y parvenir, Bruxelles ayant accepté en 2013 de reporter cet objectif de deux ans, le ministre a déclaré : « C’est une question à laquelle j’aurai à répondre lorsque le budget sera discuté avec mes partenaires européens puisque la question n’est pas française mais européenne. » « La position de la France, qui est partagée par l’ensemble des chefs d’Etat et de gouvernement, est qu’il faut que nous adaptions le rythme de la diminution des déficits à la situation d’aujourd’hui », a-t-il encore dit.   »Car ce que nous voulons, c’est de la croissance et de l’emploi, il faut prendre les bonnes décisions pour permettre cette croissance ».

 

La fiscalisation des heures supplémentaires est une bêtise (Sapin)

La fiscalisation des heures supplémentaires est une bêtise (Sapin)

Il faut du temps pour que le gouvernement comprenne les  réalités économiques et sociales. Sapin vient d’admettre que c’était une bêtise d’avoir supprimé la défiscalisation des heures supplémentaires ? Pas étonnant cela s’est traduit par la suppresion 300 à 400 euros des  rémunération de salariés qui touchent souvent autour de 12 000 euros mensuels. . «Oui, du côté des salariés, il s’est passé quelque chose de dommageable, de dommageable en termes de pouvoir d’achat», a déclaré le ministre des Finances. Et d’expliquer que la refiscalisation avait conduit des ménages faisant des heures supplémentaires à entrer dans l’impôt sur le revenu (IR). Mais le ministre a ajouté que l’actuel gouvernement avait trouvé l’antidote avec la ristourne fiscale de 2014 en faveur des ménages modestes. «On rétablit une forme de défiscalisation», s’est réjoui le ministre. Qui a redit qu’il n’était pas question pour le gouvernement de toucher aux 35 heures. Le ministre des Finances a souligné qu’il était déjà possible de modifier l’organisation du temps de travail et les rémunérations «pour sauver des emplois (…) suite à un accord majoritaire». Décidément axé sur un discours de vérité, Michel Sapin a avoué qu’«aujourd’hui, il y a une forme d’aversion et d’ultrasensibilité des Français à l’impôt sur le revenu». À une question sur la hausse de la TVA ou de la CSG, il a affirmé: «Nous n’avons pas ces idées-là.» Il a également fermé la porte à la fusion de l’IR et de la CSG, car «ça veut dire plus d’impôt pour des gens qui en payent déjà beaucoup, la classe moyenne supérieure». Jamais auparavant un leader socialiste n’avait été aussi explicite!

Sapin: « Notre amie c’est la bonne finance », ben voyons, comme le bon chômage !

Sapin: « Notre amie c’est la bonne finance », ben voyons, comme le bon chômage !

Il ne manque pas d’humour Sapin à défaut d’efficacité. Il a en en effet pris le contrepied de Hollande pour revendiquer l’amitié de la finance mais la « bonne finance ». Nuance de taille évidemment. Normal sapin n’est plus en campagne électorale avec Hollande, il est en situation de gestion et là il faut changer de lunettes.  Comme Hollande qui vienet d’ailleurs de changer ses lorgnons roses pour des modèles plus gestionnaires de comptable. Sapin, ancien ministre du travail,  qui tout au long de l’année 2013 s’était fait le porte voix de Hollande pour chanter l’hymne de «  l inversion du chômage » revient aux réalités comme ministre des finances. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour Hollande comprennent bien des ces revirements hasardeux qui témoignent à la fois d’une démagogie et d’une impréparation à la direction de l’Etat. Pour pousser encore un peu plus loin le bouchon Sapin aurait pu aussi affirmé que le « bon chômage » était son ami.   Le ministre des Finances, Michel Sapin, a donc  déclaré dimanche que la finance était l’ »amie » du gouvernement et de l’économie française, précisant « la bonne finance », dans une intervention aux Rencontres économiques d’Aix-en-Provence.  Nous avons à répondre à une très belle question: +y a-t-il une finance heureuse, au service d’investissements heureux ‘+ Je l’exprimerai autrement et vous verrez ma part de provocation. Notre amie c’est la finance: la bonne finance« , a-t-il lancé, déclenchant des rires dans la salle. Il n’est pas certain que les Français, eux,  apprécient cet humour aussi  douteux !

 

Croissance trop molle pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

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Croissance trop molle  pour faire baisser le chômage ( d’après Sapin qui découvre la lune)

Il progresse Sapin, le gouvernement aussi. Après la fable de l’inversion, on découvre qu’il faut de la croissance pour créer des emplois. C’est un progrès incontestable de la part de nos responsables qui pensaient jusque là le contraire ( par exe mple en augmentant la fiscalité !) ;  cependant on n’attend pas des politiques qu’ils se limitent à commenter l’évidence , on attend des actions. Mardi, le ministre du Travail François Rebsamen a déjà joué la carte de la prudence. Alors que François Hollande n’avait eu de cesse, en 2013, d’annoncer l’inversion de la courbe du chômage, l’ancien maire de Dijon préfère désormais viser une « stabilisation ». « Il y avait 9,7% du taux de chômage fin 2013. Cette année, on va essayer de tenir sur cette base, en-dessous de 10% du chômage. J’espère une stabilisation à la fin de l’année », déclarait-il sur LCI et Radio Classique.  En tout cas, le gouvernement continue de peaufiner ses outils pour lutter contre le chômage. Lundi 23 juin, François Rebsamen a ainsi présenté son plan pour les seniors, une catégorie dont les chiffres ne cessent de se dégrader. Au mois d’avril, le nombre de personnes sans emploi de plus de 50 ans avait encore augmenté de 0,7%. François Rebsamen propose notamment de doubler la prime allouée aux entreprises pour l’embauche d’un senior dans le cadre des contrats de génération (2.000 euros actuellement). Quant aux jeunes de moins de 25 ans, autre population plus fortement frappée par le chômage, Manuel Valls a affirmé, mardi 24 juin, souhaiter « une mobilisation générale pour l’apprentissage » qui, selon lui, est « un formidable outil pour l’insertion professionnelle ». L’apprentissage et les pistes pour relancer l’emploi des seniors sont d’ailleurs deux thèmes qui devraient être abordés lors de la grande conférence sociale des 7 et 8 juillet prochains. Une conférence sociale qui s’annonce par ailleurs explosive.

 

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

Grève SNCF : Sapin compte sur le pourrissement

 

Sapin est un vieux routier de la politique, il sait que la grève SNCF est condamnée au pourrissement alors il montre ses muscles en déclarant que la réforme aura bien lieu à temps ; Une manière de montrer que ce gouvernement sait décider. Attitude d’autant plus facile que la réforme du système ferroviaire ne s’attaque pas à la vraie question de l’endettement (45 milliards, une paille !) encore moins à la politique des transports. Le ministre des Finances et des Comptes publics a en effet estimé, ce dimanche 15 juin, que le gouvernement ne devait pas reculer sur la réforme ferroviaire même si des aménagements peuvent être apportés.   »Il n’y a aucune raison de reporter la réforme ferroviaire« , a lancé Michel Sapin, le ministre des Finances et des Comptes publics sur Europe1 ce dimanche 15 juin.  L’ancien ministre du Travail a rappelé que ce texte qui « a été déposé depuis deux mois » « répond aux préoccupations des cheminots et des usagers ». Il a cependant concédé que des amendements au projet pourront être acceptés.  « Nous préparons la Sncf de demain », a-t-il ajouté. « La grève n’a pas de sens alors que la réforme est de bon sens ». Michel Sapin a aussi affirmé que  » ce ne sont pas des débats à l’intérieur d’un syndicat (la CGT ndlr) qui vont faire reculer le gouvernement ».  Michel Sapin est aussi revenu sur les réformes liées au pacte de responsabilité. « Evidemment que nous aurons une majorité » pour voter les deux collectifs, budgétaire et social, a assuré le ministre. Sur les économies budgétaires, il a refusé de confirmer que l’Elysée et Matignon ont retoqué sa demande d’un milliard d’économies à l’Education nationale. Il n’a pas donné davantage de précisions sur les baisses d’impôt pour les classes moyennes annoncées hier par Manuel Valls.

Sapin dans le bourbier des emprunts toxiques

Sapin dans le bourbier des emprunts toxiques

 

La question des emprunts toxiques revient sur le tapis et en même temps l’affaire Dexia. En fait t il s’agit de savoir qui va payer ces emprunts toxiques, L’Etat ou les collectivités ?   En  février 2013 le tribunal de grande instance de Nanterre a donné raison à la Seine-Saint Denis qui contestait la validité du contrat d’un de ces emprunts toxiques passé avec la banque Dexia. La raison: à aucun moment les documents ne mentionnaient le TEG (taux effectif global) du prêt alors qu’il s’agit d’une obligation légale. La justice avait alors décidé de remplacer le taux du prêt contracté par la Seine Saint-Denis au taux légal en vigueur, soit 0,04%, autrement dit quasiment rien. Dans une autre décision de justice, le 7 mars dernier, le même TGI de Nanterre relevait une autre faille juridique: l’absence de communication du « taux de période » qui sert à calculer les intérêts. Là encore, le plaignant, à savoir la commune de Saint-Maur des Fossés, avait obtenu que le taux du contrat soit remplacé par le taux légal. Dès lors, l’Etat veut éviter la profusion de ces recours. Car in fine, c’est bien lui qui met la main à la poche. La multiplication de ces victoires judicaires pour les collectivités locales oblige, en effet, les banques qui ont accordé ces prêts toxiques à passer de lourdes pertes comptables. Et nombre de ces emprunts concernent Dexia et la SFIL( Société de Financement Local), sociétés dans lesquels l’Etat détient respectivement 44 et 75% du capital.  Bercy souligne que si l’Etat devait régler l’intégralité de ces 17 milliards d’euros, l’économie serait menacée. Car pour, compenser cette perte financière, le gouvernement serait contraint de prendre des mesures d’économies drastiques. L’exécutif avait déjà pris une première mesure pour valider les contrats de ces emprunts structurés, mesure qui était contenue dans un article du budget 2014. Mais le Conseil constitutionnel avait, en décembre dernier, censuré cette mesure de validation au motif que son champ d’application était trop large. Le gouvernement a donc revu sa copie en retenant cette fois un « périmètre plus ciblé ». Il espère ainsi obtenir l’aval des Sages de la rue Montpensier.  Mais même dans ce dernier cas de figure, l’Etat ne serait pas totalement à l’abri. L’étude d’impact souligne que les mesures prises par l’exécutif continueraient de laisser peser un risque potentiel total de 4,7 milliards d’euros, à raison de 2,2 milliards pour la SFIL et 2,5 milliards d’euros pour Dexia. Le dossier n’a pas fini de préoccuper Bercy.

 

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