Archive pour le Tag 'Sapin'

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Augmentation tarifs bancaires : « ça ne me regarde pas » (Sapin)

Augmentation tarifs bancaires : « ça ne me regarde pas » (Sapin)

Le moins qu’on puisse dire c’est que Sapin ne se mouille pas beaucoup à propos de l’augmentation injustifiée des frais bancaires, augmentation qui va toucher 70 % des Français. Pour toute mesure, le ministre des finances propose de mettre en place un site Internet permettant de comparer les tarifs bancaires. Autant dire que le gouvernement toujours très tolérant à l’égard des banques souvent même complice dans certaines pratiques (voir à cet égard la collusion entre les banques et le pouvoir judiciaire dans l’affaire Kerviel) abandonne  clairement son rôle de régulateur. À cet égard ce projet de site constitue une fumisterie puisque les banques se sont préalablement mises  d’accord (et en même temps) pour créer ce nouveau prélèvement sur les comptes. De toute façon il était prévisible qu’une nouvelle fois le gouvernement se coucherait devant le lobby des banques comme il l’a fait sur une question stratégique concernant la séparation des activités de dépôt et d’investissement. À la différence de beaucoup d’autres pays les banques françaises ont réussi l’exploit de contourner la disposition internationale afin notamment d’utiliser les dépôts comme moyen de trésorerie au service de l’activité d’investissement (et de spéculation). Face à l’augmentation généralisée des frais de gestion de comptes la réaction du ministre des finances apparaît à la fois pathétique et dérisoire. Ce site « permettra à tout le monde de comparer, gratuitement, les tarifs des services de base, comme les virements, les prélèvements ou les cartes » afin de « faire en sorte que la concurrence s’exerce dans de bonnes conditions », explique le ministre Le comparateur sera mis en ligne le 1er février, selon le quotidien. Il décryptera 11 tarifs bancaires de base. Le ministre des Finances rencontrera lundi les responsables des grandes banques françaises, pour évoquer notamment la question des frais de tenue de compte, affirme le journal. « Je veux vérifier avec eux qu’ils ne facturent pas, d’un côté, des frais de tenue de compte et, de l’autre, toutes les opérations liées à la tenue du compte. Si on fait payer les deux, ça fait beaucoup », estime le ministre, qui estime toutefois ne pas être là pour « donner des ordres sur cette question ».

Fonds de 10 milliards proposé par Macron « connais pas »!(Sapin)

Fonds de 10 milliards proposé par Macron « connais pas » ! (Sapin)

Il y a sûrement de la friture en ligne dans les communications entre le dynamique ministre de l’économie macro est le  vieux  crocodile Sapin, ministre des finances. Récemment en effet un fonds de 10 milliards pour les réfugiés et le renforcement des frontières extérieures a été proposé par Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel. Curieusement Sapin a déclaré ignorer tout de cette proposition. De quoi vraiment s’interroger sur la cohérence des positions des deux responsables de Bercy et au-delà sur la cohérence au sein du gouvernement. jeudi, interrogé sur RMC sur le fonds de 10 milliards d’euros proposé par le ministre de l’Économie Emmanuel Macron et son homologue allemand Sigmar Gabriel, le ministre des Finances, Michel Sapin, a tout simplement répondu qu’il ne savait pas de quoi il s’agissait! «Vous leur demanderez à eux», a-t-il lâché, se disant bien incapable d’expliquer cette initiative…  Cette idée commune, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel l’avaient proposée à François Hollande et Angela Merkel, dans un courrier rendu public deux jours avant. Un procédé qui en avait d’ailleurs déjà surpris quelques-uns, l’usage voulant qu’on ne dévoile ce genre de dispositif qu’une fois son principe décidé et tranché. Dans leur lettre, ils estiment que ce fonds doit renforcer la dynamique franco-allemande dans trois domaines: le contrôle des frontières extérieures, la sécurité (partage de renseignements, coopération policière) et la gestion de l’arrivée des réfugiés. «Je pense que, dans une période comme celle que nous connaissons, les initiatives individuelles, aussi intelligentes soient-elles, on doit les laisser de côté. Les Français veulent un gouvernement cohérent, qui parle d’une seule voix», a lancé Michel Sapin à l’adresse de son jeune collègue. De toute évidence l’audience dont jouit Macon dans l’opinion publique, sa liberté d’expression et ses innovations commencent à agacer sérieusement le vieux  crocodile Sapin adepte de la langue de bois.

Fiscalité nouvelle : Sapin dit non à Ayrault

Fiscalité nouvelle  :  Sapin dit non  à Ayrault

Finalement sapin ne fait que reprendre les promesses de Hollande qui prévoyait une véritable réforme fiscale avec en particulier le regroupement de la CSG notamment avec l’impôt sur le revenu. L’idée générale étant  de créer un impôt « citoyen » progressif qui pèserait sur tous les contribuables. Une idée qui n’est pas forcément injuste mais qui en réalité vise surtout à accroître l’assiette de la fiscalité pour augmenter les recettes. Cette proposition de Jean-Marc Ayrault est aussi une certaine revanche par rapport à son successeur à Matignon. Une proposition évidemment largement soutenue par beaucoup de parlementaires de gauche qui se réjouissent toujours d’une augmentation des recettes fiscales. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a jugé lundi « intéressante » la proposition de Jean-Marc Ayrault de moduler la CSG et la prime d’activité pour rendre la première progressive mais a estimé sa mise en oeuvre « complexe » au regard du droit. L’ancien Premier ministre a déposé avec un autre député PS, Pierre-Alain Muet, deux amendements au projet de loi de finances pour 2016 qui prévoient d’une part d’enclencher la fusion de la CSG et de l’impôt sur le revenu, d’autre part de lier CSG et la future prime d’activité. Ils plaident pour la fusion des deux au sein d’un « impôt citoyen sur le revenu » qui ne constituerait toutefois pas une réelle fusion, puisque deux « composantes » demeureraient : l’une familiale (l’impôt sur le revenu), l’autre « individuelle » (la CSG). Les deux députés font valoir, dans l’exposé de leur amendement, que les revenus d’activité sont affectés à double titre et que la CSG fait débuter l’imposition du revenu à « un taux très élevé » pour « la moitié la plus modeste » des Français.   »Il faut y travailler et nous allons y travailler, y compris en mettant en place la capacité de percevoir l’impôt (sur le revenu, ndlr) à la source », a-t-il dit.

L’existence d’Air France mise en danger (Sapin)

L’existence d’Air France mise en danger (Sapin)

Sapin pour une fois n’a pas tort  quand il prédit que l’entreprise risque d’être menacée dans son existence même si les pilotes persistent dans leur opposition à toute évolution en matière de compétitivité de l’entreprise. Une entreprise menacée d’une part sur les relations long-courriers classiques par les compagnies du Moyen-Orient et asiatiques, sur les autres relations par les compagnies Low Cost. Par rapport aux compagnies concurrentes équivalentes les coûts d’Air France sont supérieurs d’environ 25 %. Sans parler de la qualité qui n’est pas toujours à la hauteur des prix excessifs. Air France est menacée par une minorité et tout son personnel doit être conscient que si rien n’est fait la compagnie sera en très grande difficulté, a déclaré dimanche le ministre des Finances, Michel Sapin. La compagnie doit présenter lundi à ses organisations représentatives la restructuration qu’elle compte engager après l’échec des négociations avec ses syndicats de pilotes, pointés du doigt pour ne pas avoir accepté le plan de compétitivité proposé par la direction. « Quand le dialogue est bloqué par une minorité sur des visions purement individuelles et corporatistes, oui ça peut mettre en danger l’ensemble », a déclaré Michel Sapin dans l’émission « Le Grand Rendez-vous » sur Europe 1, i-Télé et Le Monde. « J’espère que tout le monde est bien conscient, y compris tout le monde dans le personnel d’Air France, que si rien n’est fait, Air France est en très grande difficulté », a-t-il ajouté, disant soutenir les « réformes nécessaires ». « On vit sur cette image d’une compagnie belle, conquérante, grande référence mondiale, elle l’est toujours, mais tout a bougé autour », a poursuivi le ministre des Finances, citant le développement du low-cost et des compagnies de très grande qualité, notamment orientales et dans les pays du Golfe.   »Air France s’est fait écraser, pris en tenaille entre deux évolutions (…) il faut donc regagner sur les deux bouts. » Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, a appelé vendredi direction et syndicats à mettre à profit le comité central d’entreprise (CCE) de lundi matin pour renouer le dialogue, et estimé qu’il appartenait aux syndicats de faire des contre-propositions pour améliorer le plan.  Avant lui, le Premier ministre, Manuel Valls, avait demandé aux pilotes de « faire un effort ». Le maire LR de Bordeaux, Alain Juppé, candidat à la primaire de la droite et du centre pour la présidentielle de 2017, a également appelé les pilotes à prendre leurs responsabilités.

Sapin : pour l’inversion de la courbe de la fiscalité

Sapin : pour l’inversion de la courbe  de la fiscalité

Sapin, la voix de son maître, prône  quelque sorte l’inversion de la courbe  de la fiscalité. Il reprend en effet sur RTL  les propos de Hollande pour annoncer des baisses d’impôts en 2016. La question est de savoir quelle est la crédibilité de cette affirmation (voir par exmple le projet de taxe sur les Smartphones et autres ordinateurs). En effet Sapin avait d’abord annoncé l’inversion de la courbe du chômage pendant des mois et les mois, bien en vain.  Ensuite ministre des finances, il a annoncé le redressement de la courbe de la croissance, là aussi sans résultat. Maintenant c’est la courbe  de la fiscalité. Il faut d’abord rappeler que les impôts globaux ont augmenté de l’ordre de 100  milliards depuis l’arrivée de Hollande alors que la France détenait pratiquement déjà le record des prélèvements automatiques obligatoires. Ce qui a plombé la croissance et l’emploi.  Annoncer maintenant une baisse de l’impôt « quoi qu’il arrive » relève de la pure démagogie électorale et de la fuite en avant  puisque malheureusement l’activité ne se redresse pas et qu’elle est en plus hypothéquée par un environnement international qui ce dégrade L’année 2016 sera marquée des baisses d’impôts.  Michel Sapin, le ministre des Finances, confirme donc qu’il y aura bien une baisse d’impôts « pour les Français les plus modestes qui ont supporté très fortement les hausses d’impôts qu’elles soient décidées par le précédent président ou par celui-ci ». Et parmi les différentes pistes à l’étude, l’impôt sur le revenu est étudié :  »Il est certainement celui qui a fait le plus de mal au cours de ces dernières années, avec des évolutions ».

Croissance zéro : Sapin content quand même !!

Croissance zéro : Sapin content quand même !!

 

L’inénarrable ministre des finances, Michel Sapin, est l’auteur d’une nouvelle perle en matière d’analyse économique. Sapin a déclaré hier «Une croissance nulle conforte nos objectifs en matière de croissance». Difficile de considérer qu’il s’agit d’humour ou d’incompétence. Mais Sapin avait déjà démontré toutes ses qualités lorsqu’il était ministre du travail en réaffirmant chaque mois que l’inversion de la cour du chômage été proche. En réalité la courbe  du chômage n’a jamais été inversée ni par Sapin ni par son successeur, Rebsamen,  qui préfère quitter le navire et se réfugier dans son poste de maire de Dijon. Certes on parviendra sans doute un jour a changé l’évolution en matière d’emploi mais l’amélioration portera seulement sur quelques dizaines de milliers alors que depuis l’arrivée de Hollande le chômage a progressé de 500 000. Pour accélérer cette évolution on pourra d’ailleurs comme le mois dernier avoir recours à du bricolage méthodologique. (10 000 chômeurs ont été retirés des listes). En matière d’économie Sapin utilise la même méthode Coué, l’optimisme béat pourtant contredit par les chiffres. On s’était sans doute un peu vite satisfait de la croissance enregistrée au premier trimestre qui avait surtout été provoqué par un rebond de la consommation des ménages. On avait sans doute oublié de signaler que cette augmentation de la consommation des ménages provenait surtout de la croissance des dépenses en matière d’énergie. Structurellement n’y avait donc pas de modification de la tendance lourde de la consommation. De ce point de vue il ne faut pas s’étonner que le second trimestre n’est affiché une progression de 0.1  % seulement. Par ailleurs l’investissement est toujours à plat voir en recul puisque la FBCF (Formation brute de capital fixe: donc les investissements) fléchit de nouveau (-1,6% après – 1,1%) à l’instar des investissements de l’Etat et des grandes entreprises publiques. Idem pour les variations de stocks qui évoluent négativement: -0,4% contre +0,3% en début d’année. On voit donc que mal ce qui donne une t légitimité à cet optimisme politicien de Sapin. La vérité c’est que pour 2015 on enregistrera une croissance de 1 % en moyenne et que ce chiffre est insuffisant pour retrouver un solde  positif d’emploi.

 

Baisse TVA transport : Sapin contredit Ségolène

Baisse TVA transport : Sapin contredit Ségolène

 

Ségolène envisageait des mesures radicales pour lutter contre la pollution notamment la baisse de la TVA sur les transports. Pas question a déclaré Sapin. Du coup le ministère de l’écologie est renvoyé à son rôle gadget. On fera du vent pour repousser plus loin la pollution. C’est toute la contradiction entre r la problématique environnementale et la logique fiscale. Ségolène est autorisée à « faire du brui »t sur la pollution et le climat mais Bercy impose le silence à propos des contradictions fiscales, écologiques et économiques du gouvernement.  Dans une interview accordée à Europe 1 ce matin, le ministre des Finances et des Comptes publics Michel Sapin nie une baisse de la TVA de 10% à 5,5% sur les transports en communs. Il a qualifié l’information délivrée hier soir par les Échos de «rumeur courante à cette période là de l’année», où le prochain projet de loi de finances est en cours de réflexion.  Le site des Échos avait annoncé hier soir que le gouvernement étudiait la possibilité d’un retour à un taux de TVA à 5,5% pour le bus, le métro et le TER. Selon le journal, la mesure, qui devait concerner les réseaux répondant à des obligations de service public, devait être actée à la rentrée et intégrée dans le prochain projet de loi de finances. Le taux de TVA applicable est aujourd’hui de 10%. Les TGV et les lignes d’autocar longue distance prévues par la loi Macron auraient, quant à eux, conservé ce taux. Cette mesure aurait coûté entre 300 et 500 millions d’euros par an à l’État (à comparer aux 100 milliards de la pollution occasionnés notamment par l’usage de la voiture surtout en ville). . Toujours selon le journal, l’objectif était de redonner du pouvoir d’achat aux Français, mais aussi de faire un geste pour le climat en favorisant les transports en commun au détriment de la voiture.

Grèce : Sapin s’aligne sur Merkel

Grèce : Sapin s’aligne sur Merkel

Il y a à peine 24 heures Hollande affirmait «  un accord et tout de suite » pour faire semblant de soutenir les grecs. Pas contente Merkel a rappelé le gouvernement français  à l’ordre. Du coup la France qui a la trouille pour la tolérance que manifeste pour l’instant l’Allemagne pour son propre endettement change de fusil d’épaule.  » Pas accord avant le referendum « ( Sapin). Un rétropédalage diplomatique. Le ministre français des Finances Michel Sapin a donc jugé jeudi impossible de conclure un accord avec la Grèce avant le référendum de dimanche, en rupture avec la ligne défendue jusqu’à la veille par la France dans le dossier de la crise grecque. « Jusqu’à hier, la France a agi parce que nous étions persuadés qu’il était possible de faire en sorte qu’hier un accord intervienne », a-t-il déclaré sur iTélé.  Le Premier ministre grec Alexis Tsipras « s’est exprimé, il a maintenu – c’est parfaitement son droit – le référendum, il a maintenu -c’est parfaitement son droit – l’appel au ‘non’, on ne peut pas passer un accord avec quelqu’un qui nous dit non », a-t-il ajouté. Mais « il faut aussi que le peuple grec sache que les conséquences du ‘oui’ ne sont pas exactement les mêmes que les conséquences du ‘non’ ». Le Premier ministre grec a réitéré mercredi son appel à voter « non » aux propositions des créanciers de la Grèce lors du référendum de dimanche qui pourrait décider de l’avenir européen du pays. Le dossier grec a mis en lumière des divergences dans le couple franco-allemand, l’Allemagne affirmant que des négociations n’étaient pas possibles avant le référendum tandis que la France plaidait en faveur de la conclusion d’un accord avant dimanche pour éviter de plonger la zone euro « dans le vide ». « La France a dans sa relation avec la Grèce une position singulière », a déclaré Michel Sapin. « Nous avons une capacité de dialogue avec la Grèce que l’Allemagne n’a pas. La France a utilisé en lien avec ses partenaires cette capacité de dialogue, la France continuera de le faire. « Pour ne rien dire et  le contraire !

 

Impôt – « prélèvement à la source en 2018  » (Sapin)

Impôt – « prélèvement à la source en 2018  » (Sapin)

Sapin promet que le prélèvement à la source sera irréversible …en 2018 ( quand il aura quitté le pouvoir !) tandis que Hoolnde déclare de son coté que ça « commencera «  en 2016 . Surtout li n’y aura ni fusion avec la CSG, ni augmentation de l’impôt .Un mensonge éhontée car dans la mesure où l’assiette sera considérablement élargie  ( l’assiette en gros va doubler), on va évidemment en profiter pour progressivement à accroitre encore le niveau des prélèvements , sans parler de la charge bureaucratique pour les entreprises qui sont déjà de gros collecteurs d’impôts.( Interview du Figaro).

 

Le gouvernement va mettre en place le prélèvement à la source en 2018. Pourquoi lancer cette réforme si tard, alors que François Hollande l’avait évoquée dès la présidentielle de 2012?

Michel SAPIN.- En début de quinquennat, comme le gouvernement précédent, nous avons demandé un effort aux Français en augmentant les prélèvements: c’était incontournable pour réduire les déficits. Mettre en place la réforme de simplicité qu’est le prélèvement à la source au moment d’une hausse fiscale l’aurait tué dans l’œuf. Si nous la faisons aujourd’hui, c’est pour l’inscrire dans un contexte de baisse des impôts sur le revenu, amorcé en 2014 et amplifié cette année. Nous réduisons désormais les déficits publics par la maîtrise de la dépense et la croissance.

Mais cette réforme n’est pas une priorité pour les Français…

Beaucoup de Français soutiennent cette réforme. C’est une modernisation et une simplification qui n’est pas destinée à modifier la façon dont est calculé l’impôt. Elle ne remettra pas en cause, par exemple, le quotient familial. Son principal avantage est de faire en sorte de rendre simultanés la perception des revenus et le versement de l’impôt au cours du même mois, alors qu’il existe actuellement une année de décalage.

La retenue à la source devait être un préalable au rapprochement de l’impôt sur le revenu (IR) et de la CSG. Est-ce toujours l’objectif?

Nous avons déjà aligné les taxations du capital et du travail. Nous ne pouvons pas aller plus loin pour l’instant car la fusion de l’IR et de la CSG entraînerait une hausse des prélèvements pour un grand nombre de Français. Or nous sommes engagés dans une phase de baisse d’impôt.

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

Grèce : sortie de l’euro, pas un drame (Sapin)

 

 

 

L’Union européenne et la Grèce n’arrivent toujours pas à trouver d’accord économique. « Il est indispensable, estime pourtant Michel Sapin (…) Nous sommes au moment de la prise de responsabilité ». Le ministre des Finances estime que se mettre d’accord avec le gouvernement d’Alexis Tsipras entre dans le cadre de la sauvegarde « du projet européen ». Selon lui, « >La partie de cache cache continue avec la Grèce . Sapin après avoir affirmé qu’il était nécessaire que la Grèce demeure dans la zone euro déclare ce matin sur RTL que finalement ce ne serait pas un drame ; Il s’agit évidemment de faire pression sur le gouvernement grec pour qu’il mette encorde l’eau dans son vin,  c’est à dire encore un peu plus d’austérité. En attendant cela favorise encore un peu plus les interrogations des marchés et des  investisseurs vis à vis de l’Europe. En bon énarque Sapin rééquilibre son propos : »  L’UE doit s’étendre, pas exclure des membres ». On se demande d’abord pourquoi l’UE aurait  vocation à s’entendre indéfiniment dès lors que l’Europe actuelle est déjà  ingérable ; ce que dit Macron qui propose la théorie des cercles ( en fait une  Europe réduite pour les grandes décisions communes). Sapin ne fait pas dans la dentelle en menaçant  la Grèce , en même temps sur Montebourg et le banquier Pigasse. C’est comme sa fameuse inversion du chômage,  plus c’est gros plus passe .  Mathieu Pigasse, le conseiller du gouvernement grec, a cosigné avec Arnaud Montebourg une tribune qui critique violemment la politique économique de la France. « Il fait son métier, dédramatise Michel Sapin. Il est conseiller de la Grèce, comme il l’était il y a cinq ans – on en voit les résultats. Il est payé pour ça. Ce n’est pas une histoire de pensée ou d’intelligence mais d’intérêt« . Le ministre des Finances « accorde plus d’importance à ce que pense Arnaud Montebourg », bien que, selon lui, l’ancien ministre du Redressement productif se trouve dans l’erreur. « Ce qu’il dit sur l’Europe et la France est faux. Il écrit : ‘La France fait beaucoup moins bien que les autres pays en termes de croissance’ alors que l’on fait mieux que tous les autres, sauf l’Espagne, réplique-t-il. Il a oublié qu’en quelques mois, les choses avaient changé. Il y a une réorientation de l’Europe. La politique souhaitée par l’Europe est une politique sérieuse mais pas une politique d’austérité« .

PIB : Avec 1.5%, Sapin :invente l’inversion de la courbe de la croissance

PIB : Avec 1.5%,  Sapin :invente l’inversion de la courbe de la croissance

 

 

Sapin avait déjà inventé l’inversion de la courbe du chômage quant il était ministre du travail, il invente désormais l’inversion de la courbe de la croissance, ce sera sans doute avec le même succès. ! Sapin est euphorique depuis l’annonce d’une  progression de 0.6% du PIB au premier trimestre mais il oublie que le second sera différent puisque la Banque de France prévoit seulement 0.3%. Il oublie que la croissance mondiale est en train de se  tasser( en Chine et même aux Etats-Unis). Peu importe, Sapin est euphorique comme pour l’emploi. Avec des arguments d’uen banalité effarante. « Oui mais  avec des investissements » « et si on atteint les 1.5% on va aussi inverser la courbe du chômage ». Une évidence !  Le ministre des Finances a ainsi jugé mercredi « parfaitement possible » que la France atteigne une croissance de 1,5% à la fin de l’année 2015, au lieu des 1% prévus.   »Ce qui compte, c’est qu’à la fin de cette année, pour reprendre un chiffre cité à juste titre par le Premier ministre, nous soyons sur un rythme de croissance de l’ordre de 1,5%. (…) A la fin de l’année, il faut que la France fonctionne aux alentours de 1,5%. Je crois que c’est parfaitement possible », a-t-il déclaré lors de l’émission « Questions d’Info » LCP-France Info-Le Monde-AFP.   »C’est à ce moment-là que les créations d’emploi sont suffisamment nombreuses non seulement pour compenser les destructions, mais aussi pour accueillir les jeunes qui arrivent sur le marché du travail ». Mais « il y a une condition fondamentale (…), c’est l’investissement », a-t-il poursuivi. « Ce qui compte, c’est que dans les entreprises, on achète des machines, on construise des ateliers nouveaux, on lance de nouveaux produits. Et derrière cela, il y a des postes de travail, des créations d’emploi, un recul du chômage »  Le chômage baissera-t-il donc à la fin de 2015? « Avec 1,5% de croissance portée par une consommation des ménages relativement importante, mais aussi et surtout par une confirmation d’un investissement plus important des entreprises, c’est une économie qui se porte bien, qui se porte mieux, qui apporte aux Français la seule chose qu’ils demandent véritablement aujourd’hui: des emplois pour ceux qui n’en ont pas ».  Le ministre a cependant précisé qu’il n’y avait à ses yeux « aucune raison de réviser officiellement » l’hypothèse de croissance de 1% sur laquelle est bâti le budget. Comprenne qui pourra !

 

Impôts : plus de fusion impôt sur le revenu et CSG ( Sapin)

Impôts : plus  de fusion impôt sur le revenu et CSG ( Sapin)

Finie la grande reforme fiscale annoncée par Hollande lors de sa campagne, notamment la fusion CSG-IR Michel Sapin a exclu dimanche tout projet de fusion IR-CSG, pourtant promis par François Hollande, car il a convenu que cela   »augmenterait l’impôt » alors que le gouvernement assure vouloir les baisser. En clair, les grandes réformes économiques sont mise désormais entre parenthèses jusqu’en 2017 pour raison électorale, d’abord bien sûr les régionales mais surtout les présidentielles. Peut-être aussi l’aveu que la fiscalité sur les entreprise bien sûr amis aussi sur les ménages à contribué à tuer la croissance et l’emploi.  Interrogé sur BFM TV-RMC-Le Point sur l’objectif d’une fusion de l’impôt sur le revenu et la CSG, promesse de campagne de François Hollande, Michel Sapin a répondu que le gouvernement avait « mis des bases » en 2012. « On impose de la même manière le capital et le travail au titre de la CSG comme au titre de l’impôt sur le revenu » et « c’est une très bonne chose », a-t-il dit. Mais « la fusion des deux aujourd’hui, ce serait annoncer l’augmentation des impôts pour la moitié des Français », a-t-il ajouté. « Une augmentation des impôts, la réponse est non, parce que ça voudrait dire que la CSG augmente pour la moitié des Français », a-t-il insisté. Une récente étude a montré que seulement 47% des foyers fiscaux sont imposables à l’impôt sur le revenu et le chiffre devrait encore baisser avec la récente suppression de l’impôt pour 9 millions de contribuables, votée dans le budget 2014. Le gouvernement aurait bien aimé d’ailleurs écrire un courrier aux personnes concernées par la nouvelle, mais semble devoir y renoncer car l’informatique fiscale ne permet par de le faire dans les délais, c’est-à-dire avant le paiement du « troisième tiers » en septembre. « Les Français aujourd’hui, ce qu’ils veulent voir, c’est des baisses d’impôts », a réaffirmé Michel Sapin. « Nous les avons stabilisés en 2014 (…) En 2015, ils commencent à baisser ». Le ministre des finances avait pourtant, quand il était ministre du Travail, plaidé pour une « CSG progressive ». Désormais à Bercy, il reconnaît que « la grande réforme fiscale (…) ça n’existe pas. Il y a des réformes qui arrivent et qui se mettent en place progressivement ». Le ministre a toutefois estimé que le gouvernement avait « trop augmenté les impôts et trop vite ». Il était temps !

Michel Sapin : « On ne reçoit pas d’ordre de l’Allemagne »

Michel Sapin : « On ne reçoit pas d’ordre de l’Allemagne »

Dialogue de sourd entre le Ministre des finances allemand Schäuble  et le ministre Français Sapin. C’est la langue du technocrate allemand qui s’oppose à la langue de bois de Sapin. Avec une  certaine démagogie, Michel Sapin a renvoyé dans les cordes son homologue allemand Wolfgang Schäuble qui avait déclaré que « la France serait contente que quelqu’un force le Parlement » à adopter de grandes  réformes.  Depuis Washington, où il assistait  à des réunions du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, Wolfgang Schäuble avait déclaré la veille que « la France serait contente que quelqu’un force le Parlement » à adopter de dures réformes. « Mais c’est difficile, c’est la démocratie », avait-il ajouté.. Finalement il laissait  entendre que le pays serait mieux dirigé par la troïka que par le gouvernement actuel.’ Ce qui n’est sans doute pas faux !    « Wolfgang Schäuble est une personnalité qui est connue pour parler, et parler parfois plus vite qu’il le souhaiterait », a répliqué Michel Sapin. Le ministre allemand, partisan de la rigueur budgétaire, est connu pour ses propos parfois très raides.  »Aucune contrainte extérieure ne peut nous convaincre, nous forcer à adopter des réformes. Il faut faire attention car tous ces mots de Le vocabulaire de la punition, de la sanction, de la contrainte, c’est ce qui fait que l’on se méfie de l’Europe », a encore attaqué le ministre français. Notons quand m^me que la France ne s’était pas privée de critiquer l’Alleùimagne pour son manque d’investissements publics. 

 

Croissance: après l’incantation de l’INSEE, celle de la Banque de France

Croissance:  après l’incantation de l’INSEE, de Sapin,  celle de la Banque de France

 

A défaut de résultats et de perspectives très roses, la mode est à l’incantation, celle du gouvernement bien sûr, celle de la docile INSEE , celle des grands médias et maintenant celle de la Banque de France. La reprise serait donc là. On prévoit 0.4% pour la croissance du PIB au premier trimestre. On se demande comment déceler vraiment cette reprise puisque la production industrielle est en recul, que la consommation des ménages stagne en février et que les investissements sont toujours dans le rouge. Or ce sont les trois  éléments qui tirent la croissance puisque malheureusement la balance commerciale est toujours très déficitaire (Autour de 50 milalirds sur un an). Jeudi, la Banque de France a augmenté de 0,1 point sa prévision de croissance pour le premier trimestre. Elle vise désormais une progression de l’activité de 0,4%.  Jeudi, Michel Sapin, le ministre des Finances a repris ses mauvaises habitudes en proclamant le reprise. . En 2013, alors ministre du Travail, il martelait que la courbe du chômage allait s’inverser en fin d’année. Cette inflexion ne s’est toujours pas produite. Le nombre de demandeurs d’emploi n’a cessé de progresser chaque mois, à de très rares, trop rares, exceptions près. Jeudi, toujours, alors que la Banque de France indique tabler désormais sur une progression de 0,4% du PIB au premier trimestre, et non plus de 0,3%, Michel Sapin n’a pas pu s’empêcher de partager son optimisme.  » Dans les chiffres, dans les prévisions qui sont les miennes, oui le chômage est en situation de se stabiliser au cours de l’année 2015 et de baisser en 2016 « , a-t-il déclaré sur I-Télé, interrogé sur la probabilité d’une baisse du chômage d’ici la fin du quinquennat. On l’a vu, la Banque de France vise une croissance de 0,4% du PIB au premier trimestre. C’est également le cas de l’Insee qui anticipe ensuite une progression de 0,3% de l’activité au deuxième trimestre. Interrogés par la Banque centrale, les chefs d’entreprises s’attendent à une poursuite de la hausse de l’activité dans l’industrie et les services en avril. En mars, les livraisons dans l’industrie se sont accélérées, constate la Banque de France à l’issue de son enquête. L’activité s’est intensifiée dans le matériel de transport hors automobile, la chimie et l’agroalimentaire, tandis que les équipements électriques ont poursuivi leur progression. Les commandes ont augmenté  » sous l’effet de la demande étrangère « . En revanche, l’activité est en panne dans le bâtiment. Globalement, si  » les effectifs se tassent un peu « ,  » les trésoreries s’élargissent  » indique la Banque de France. Selon l’Insee, la production industrielle n’a progressé que de 0,2% entre novembre et janvier. Sur un an, en janvier, elle affiche un recul de 0,7% ! Seul moteur de la croissance, la consommation, soutenue par la faiblesse de l’inflation, s’est stabilisée en février, après trois mois de hausse.  » Le dynamisme des dépenses en énergie et en autres biens fabriqués est compensé par un léger repli de la consommation en habillement et en automobiles « , explique l’Insee. L’investissement ? Il est en panne. Que ce soit les ménages, les entreprises ou les collectivités territoriales, personne n’investit. Manuel Valls, le Premier ministre a annoncé mercredi plusieurs mesures pour le relancer. La mesure-phare est le suramortissement de 40% accordé pendant une durée d’un an. Si le patronat, et tout particulièrement la CGPME saluent cette initiative, reste à savoir si cette mesure aura les effets escomptés. Pour que les entreprises décident d’investir en profitant de cette aubaine, il faut notamment que leurs dirigeants aient confiance en l’avenir. Le climat des affaires s’est certes amélioré en mars, mais l’indicateur synthétique reste inférieur à sa moyenne de longue période. Les carnets de commandes sont toujours atones et on constate une surcapacité des moyens de production. 

Chômage : pas inversion avant 2016 (Sapin)

Chômage : pas inversion avant 2016  (Sapin)

 

Sapin change discours , pas d’inversion du chômage avant 2016, exactement le contraire de ce qu’il n’avait cessé de proclamer quand il était ministre du travail. Et grande découverte aussi depuis qu’il est ministre des finances «  si la  croissance est au rendez-vous, l’économie de devrait recréer des emplois.. » déclare-t-il dans le Figaro. Il aura donc fallu presque 3 ans pour cet « expert » incontesté ‘ par  « l’intelligentsia » des apparatchiks s ’aperçoive que l’emploi dépendait de la croissance. Une découverte aussi de Valls qui il y a quelques jours disait la même chose pour la première fois. Ce qui signifie qu’en fait la France a perdu 3 ans en imaginant que les emplois pouvaient naître miraculeusement du ST Esprit ou par des subventions publiques( emplois jeunes, contrats de génération etc.). Mais Sapin persiste quand même dans l’illusion en promettant désormais un redressement puissant et rapîdesp.des marges Une contre vérité évidemment car Sapin fait l’impasse sur la baisse des prix à la production, aussi sur le vieillissement de l’appareil productif ,enfin sur le manque de vigueur de la reprise. Une telle incompétence à ce niveau de responsabilité rend compte du monde virtuel dans lequel vit Sapin, le PS au-delà les produits de l’ENA.  Selon les dernières prévisions de l’Insee, le taux de chômage continuera d’augmenter en France au rythme de 0,1 point par trimestre en 2015 pour atteindre au 30 juin 10,2% en métropole (10,4% en incluant l’Outre-mer). Michel Sapin table sur un redressement « rapide et puissant » du taux de marge des entreprises, notamment grâce aux mesures annoncées mercredi par le Premier ministre, Manuel Valls, en faveur de l’investissement, qui devrait, selon lui, effectuer un « rebond marqué » en 2016. Mais concernant la croissance, le ministre des Finances s’en tient aux prévisions déjà publiques du gouvernement. « Notre scénario macroéconomique se veut prudent et réaliste », explique-t-il. « Nous maintenons notre prévision de croissance à 1,0% cette année et nous anticipons ensuite 1,5% en 2016 et 2017. » « Cette prudence est un choix délibéré qui vise à redonner à la France toute sa crédibilité », ajoute-t-il. « Nos prévisions de croissance doivent maintenant être considérées comme des objectifs ‘plancher’ et non pas comme des ‘plafonds’, quitte à constater de bonnes nouvelles par la suite. »

 

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