Archive pour le Tag 'Sapin'

Croissance France : une baisse seulement de 0.1% (Sapin) ! Pas plus !

Croissance France : une baisse seulement de 0.1% (Sapin) ! Pas plus

 

Sapin c’est le dialecticien des courbes avant c’était celui du chômage maintenant de la croissance. Contredit par les résultats de l’activité il vient de convenir que  l a croissance serait affaiblie de 0.1% en 2016, soit une augmentation de 1.4% du PIB au lieu de 1.5% ; cela alors que les prévisions internationales OCDE ou FMI ne prévoient que 1.2 à 1.3%.    Le gouvernement a donc abaissé sa prévision de croissance de l’économie française en 2016 de 1,5% à 1,4%, a annoncé vendredi Michel Sapin, qui doit présenter dans la journée son projet de budget rectificatif. « Je pense que c’est 1,4%. C’est en tout cas le chiffre que nous retiendrons pour cette année comme hypothèse », a déclaré le ministre de l’Économie et des Finances sur Europe 1.  Selon Bercy, cet abaissement ne remet pas en cause l’objectif de réduction du déficit public à 3,3% du PIB cette année. Michel Sapin avait laissé clairement entendre que l’objectif de croissance 2016 serait revu à la baisse après la publication, fin octobre par l’Insee, d’une hausse du PIB limitée à 0,2% au troisième trimestre. Le très légitimiste  Haut conseil des finances publiques (HCFP) a estimé vendredi que le nouvel objectif de croissance du gouvernement pour 2016, fixé à 1,4%, était « atteignable » et que sa prévision de déficit, maintenue à 3,3% du PIB, était « réaliste » » amis toutefois dans « le haut de la fourchette des prévisions disponibles ». En clair  qu’elles sont trop optimistes. Plusieurs redéploiements de crédits. Près de 2,8 milliards d’euros vont ainsi être réaffectés aux ministères prioritaires, dont l’Éducation nationale et la Défense, très sollicité depuis les attentats. Des sommes qui seront compensées selon Bercy par des annulations de crédit, notamment pour l’Économie et les Finances, et de moindres prélèvements au profit de l’UE.

Croissance, déficit. Chômage : l’ »aversion » des courbes de Sapin !

Croissance, déficit. Chômage : l’aversion des courbes de Sapin !

 

Sur la croissance, les déficits comme  sur le chômage,  Sapin persiste et signe, il y a inversion. En fait il y a plutôt une aversion au concept des courbes de Sapin dont l’optimisme béat surprend et désarme même les plus fidèles du gouvernement. Après les très modestes résultats du PIB au troisième trimestre (seulement +0.2%). Sapin continue d’affirmer que la croissance en 2016 se situera entre 1.3 et 1.5% ; alors que le Fmi par exemple ne prévoit que 1.2% ; évidemment l’écart va bousculer à la fois le déficit et le chômage.  Michel Sapin fait donc semblant de se résoudre à la réalité : l’économie française ne devrait pas être aussi dynamique que prévu cette année. En raison d’un deuxième trimestre jugé «  décevant  » et de la faible reprise observée au troisième trimestre, période au cours de laquelle l’activité a augmenté de 0,2%, la croissance « sera quelque part entre 1,3% et 1,5%« , a précisé le ministre de l’Economie et des Finances jeudi sur l’antenne de France Info. « Il y a eu une croissance très, très importante au premier trimestre. Personne ne l’a remarqué, mais elle a été de 0,7%. C’est considérable« , a déclaré le ministre, omettant de rappeler que cette performance avait été revue à la baisse par l’Insee au printemps. Le PIB a en fait progressé de 0,6% entre janvier et mars. Jusqu’à aujourd’hui, Michel Sapin était catégorique : l’Insee et le FMI, qui depuis cet été visent une hausse de 1,3% du PIB tricolore cette année, se trompaient. Si le PIB progresse à ce rythme, ce serait la première fois que l’activité n’augmente pas d’une année sur l’autre pendant le quinquennat. Il a progressé de 0,2% en 2012, de 0,6% en 2013, de 0,7% en 2014 et de 1,3% l’année dernière. « La croissance en France a repris« , estime néanmoins Michel Sapin.

Valls fils « naturel » de Hollande (Sapin)

Valls fils « naturel » de Hollande   (Sapin)

Après les malheureuses  confidences de Hollande à deux journalistes du Monde, voilà que Sapin révèle  que Valls est le fils naturel de Hollande ! Dune certaine manière Sapin revisite la biographie secrété de Hollande lequel na pas encore reconnu la légitimité de l’enfant. Ce qui témoigne en tout cas de la panique à gauche qui cherche désespérément un héritier légitime après le règne catastrophe de  François Hollande.  Manuel Valls serait le l’héritier « naturel » de la gauche de gouvernement pour l’élection présidentielle de 2017 si François Hollande choisit de ne pas se présenter à sa propre succession, a déclaré Michel Sapin jeudi sur France Info.  Ce proche du président français a répété espérer une candidature du président de la République, sa « première préoccupation ». Il l’estime le mieux placé à gauche pour remporter l’élection présidentielle. Dans le cas contraire, « le Premier ministre serait évidemment un candidat parfaitement naturel pour défendre les couleurs » de la gauche, a dit jeudi le ministre de l’Economie et des Finances. Michel Sapin a insisté sur la légitimité institutionnelle du chef du gouvernement, 2e personnage de l’Etat, pour rassembler la gauche. « Dans mon raisonnement, la gauche de gouvernement, la gauche de responsabilité est incarnée d’abord par le président de la République et ensuite par le Premier ministre. Ce sont les deux qui l’incarnent, et dans cet ordre, sous la Ve République. ». Un rappel sans doute au protocole d’une vraie monarchie républicaine avec ses héritiers.

(Avec Reuters))

Sapin devra rembourser l’indemnité qu’il s’était accordé

Sapin devra rembourser l’indemnité qu’il s’était accordé

Le tribunal administratif de Limoges a enjoint la commune d’Argenton-sur-Creuse (Indre) de réclamer les 80.000 à 100.000 euros touchés par l’ensemble de l’ancienne équipe municipale dirigée par le ministre de l’Économie et des Finances. Durant son mandat entre 2009 et 2012, Michel Sapin a bénéficié d’une majoration de 25% de l’indemnité municipale qui était attribuée à tous les élus. Cette hausse s’appuyait sur des dispositions prévues au titre des villes dites « touristiques ». Seulement, l’opposition a découvert en 2014 que ce statut n’avait pas été confirmé par un arrêté préfectoral pour Argenton-sur-Creuse. Michel Sapin, tout en reconnaissant avoir commis « une erreur purement administrative et involontaire » se défend toutefois d’avoir vidé les caisses de la municipalité : « Les décisions prises à l’époque (…) fixaient le montant des indemnités dues aux élus à un niveau inférieur à celui qu’autorisaient alors les textes et ainsi aucun préjudice réel n’a été subi par la commune d’Argenton-sur-Creuse ». Le ministre ajoute par ailleurs que la décision du tribunal administratif ne le cite pas expressément et ne le condamne pas directement « à rembourser quelque somme que ce soit ». Le nouveau maire de la commune de 5.300 habitants, Vincent Millan, après avoir reconnu une erreur, avait fait adopter par la majorité municipale une délibération renonçant au recouvrement de ces sommes indues. Mais c’est cette délibération que l’opposition, par son chef de file Ludovic Livernette, avait attaquée devant le tribunal de Limoges. Ainsi, les juges ont prononcé l’annulation pure et simple de cette délibération. Il appartient désormais « à la commune d’Argenton, et à elle seule, d’apprécier s’il convient, comme elle en a le droit, de faire appel de cette décision », a souligné Michel Sapin, assurant que les élus de l’époque, dont lui-même, respecteraient « scrupuleusement les décisions de la justice administrative ».

Croissance : Sapin, angélique, prévoit +1,5% en 2016

Croissance : Sapin, angélique, prévoit +1,5% en 2016

Angélique, le ministre de l’Economie et des Finances, Michel Sapin, a estimé dimanche que le PIB de la France devrait croître de 1,5% en 2016, malgré un second trimestre décevant, ce qui permettra selon lui une baisse du nombre de chômeurs. Un optimisme qui n’est pas partagé par les gens instituts de prévision,  ni par le climat des affaires. Le climat des affaires en France  sur plusieurs mois demeure morose. En cause, la prudence des ménages sur la consommation, des investissements toujours atones et un environnement international qui ne favorise pas les exportations. Du coup après la croissance zéro enregistrée au deuxième trimestre la progression au troisième trimestre sera très modesteLe climat des affaires est en effet resté quasiment stable ce mois-ci en France, retrouvant son niveau d’avril après des évolutions contrastées au cours des trois derniers mois. Selon les données publiées jeudi par l’Insee, l’indicateur global du climat des affaires, calculé à partir des réponses des chefs d’entreprise interrogés dans le cadre de cette enquête mensuelle, s’inscrit en baisse d’un point, à 101, à peine au-dessus de sa moyenne de long terme, qui s’établit à 100. Cet indicateur était remonté en mai à des plus hauts depuis l’été 2011, avant de rechuter en juin dans un contexte social tendu, sur fond de contestation de la loi Travail, puis de se redresser en juillet.  « L’économie française ne semble pas capable d’accélérer au-delà des rythmes actuels constatés sur le PIB », ce qui « n’est pas suffisant pour créer une dynamique auto-entretenue », estime Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Par secteurs, l’indicateur de l’industrie manufacturière s’est inscrit à 101, perdant deux points par rapport à son niveau de juillet, alors que les économistes interrogés par Reuters l’attendaient stable. Celui des services a stagné à 101 mais au sein de cette catégorie, l’hébergement-restauration a chuté de huit points pour retomber à son niveau de juin, à 92, bien en-dessous de sa moyenne de long terme, qui s’élève à 100. Les conséquences de l’attaque du 14 juillet à Nice pèsent sur cette branche, déjà affaiblie par les répercussions des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis. L’opinion des chefs d’entreprises interrogés par l’Insee sur leurs perspectives d’activité et de demande se dégrade nettement en août. L’indicateur du bâtiment, dont la marque de juillet a été revue en baisse d’un point par rapport à sa première estimation, à 95, est également resté stable en août. Il se maintient à ce niveau depuis le mois d’avril, en-deçà de sa moyenne de long terme de 100. Celui du commerce de détail s’inscrit en recul d’un point, à 103. « Il n’y a pas de secteur leader capable de pousser l’ensemble de l’activité à la hausse », observe Philippe Waechter. L’indicateur de retournement pour l’ensemble de l’économie reste dans la zone indiquant une conjoncture incertaine, souligne l’Insee. Dans les services, le solde d’opinions relatif aux perspectives générales, qui reflète le point de vue des chefs d’entreprise sur l’ensemble de leur secteur, recule de deux points et retrouve son niveau moyen de long terme après son léger rebond de juillet. La lecture de l’activité passée se redresse légèrement et revient à son niveau de juin et les soldes concernant les perspectives d’activité et de demande pour les prochains mois se maintiennent près de leur niveau moyen, souligne l’Insee. Dans l’industrie manufacturière, l’opinion des chefs d’entreprise sur leur activité passée se dégrade (-6 points) et leurs perspectives personnelles de production enregistrent un nouveau recul sensible (-3 points, après -7 points en juillet) pour s’inscrire à un plus bas depuis l’été 2014, sous la moyenne de long terme. Les carnets de commandes se dégarnissent au niveau global malgré une stabilité pour les commandes étrangères et l’opinion des industriels sur le sujet, bien qu’en recul, reste supérieure à sa moyenne de longue période. Le solde concernant les perspectives générales de production de l’industrie régresse de deux points par rapport à juillet, même s’il se maintient depuis février 2015 au-dessus de sa moyenne de long terme. Dans le bâtiment, les chefs d’entreprise sont nettement plus nombreux à anticiper une baisse de leur activité à venir, tandis que le solde sur l’activité passée est quasi stable. Mais malgré une amélioration depuis mai dernier, ils jugent toujours leurs carnets de commandes très peu garnis.

(Avec Reuters)

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

Sapin : «Le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie» ! quelle incompétence !

 

Plus incompétent que Sapin tu meurs. Avec sa langue de bois habituel Sapin vient en effet de déclarer que le brexit  n’a pas d’effet sur l’économie française et que–période électorale oblige les impôts vont même diminuer ;  curieux pour un homme qui s’est dit proche de Michel Rocard mais qui en fait pratique la langue mitterrandienne et hollandaise. Difficile de dire combien de fois Michel sapin lorsqu’il était ministre du travail avait prédit  l’inversion du chômage faisant de la méthode Coué le fondement de sa stratégie économique et politique. Première observation personne n’est en capacité de mesurer les effets du brexit. En effet l’effet le plus dévastateur concerne les  incertitudes qui pourraient naître dans l’esprit des investisseurs et des consommateurs. Or la confiance constitue un élément psychologique majeur.  Aussi nous n’attendons pas d’un ministre qu’il nous livre des propos de bistrot mais plutôt des éléments d’analyse, des scénarios possibles ;  mais Sapin est à l’économie  ce que McDo est à la gastronomie,  une grande consommation mais de médiocre qualité pour consommateurs pas trop exigeants. Dix jours après que le Royaume-Uni a décidé de quitter l’Union européenne, le ministre des Finances Michel Sapin affirme sans rire que « le Brexit n’a pas d’effets sur notre économie ». « Si le Brexit n’a pas d’effets trop négatifs, l’économie ira encore mieux l’année prochaine », a déclaré le locataire de Bercy ce matin sur Europe 1.  Du coup, le gouvernement pourrait revoir à la hausse sa prévision de croissance de 1,5% pour 2017. « Nous ferons tout pour que la croissance soit encore plus supérieure », a-t-il déclaré. Michel Sapin a confirmé que, dans ces conditions, les impôts baisseront en 2017, comme l’a promis la semaine dernière François Hollande.   Des baisses d’impôts qui seront financées par « les rentrées supplémentaires » générées par « la croissance supplémentaire », « sans perdre de vue notre objectif de passer sous les 3% de déficit en 2017″. Même si la Cour des comptes n’y croit pas. « C’est normal, c’est son rôle. Passer en dessous des 3% du PIB de déficit est un objectif intangible pour l’année prochaine », assure le ministre.

 

 

Le Brexit n’entamera pas la reprise (Sapin …..Qui n’en sait rien ! )

Le Brexit n’entamera pas la reprise (Sapin …..Qui n’en sait rien ! )

 

 

À peine connus les résultats du brexit, l’inénarrable  Sapin, comme nombre d’experts ont chaussé leurs lunettes roses pour considérer que la décision des Britanniques n’entamera pas la reprise en France et en Europe. Une prédiction illusoire car la vérité c’est que personne n’en sait rien. Tout dépendra en faite deux l’importance des perturbations sur les marchés financiers, sur les marchés des changes voire sur les investissements. On sait que les marchés ont horreur des incertitudes comme les investisseurs. Ces incertitudes vont nécessairement s’inscrire dans la durée : plusieurs mois voire plusieurs années. On notera d’ailleurs une première divergence sur le calendrier du brexit puisque le président de la commission économique Jean-Claude Juncker souhaite que les procédures de rupture avec la Grande-Bretagne soient immédiatement engagées tandis que du côté britannique Cameron, mais aussi le fantasque Boris Johnson qui a milité pour le brexit souhaitent attendre  la fin de l’année pour engager les discussions. Sans doute Boris Johnson susceptible d’ailleurs de remplacer Cameron comme Premier ministre commence-t-il maintenant apprendre conscience des retombées négatives possibles de son engagement stupide. Il est clair en tout cas que le scénario d’une rupture la plus rapide possible serait susceptible de mettre fin aux incertitudes et de rassurer ainsi les investisseurs. Pour autant la reprise n’est pas assurée car les conséquences du brexit seront négatives surtout pour la Grande-Bretagne mais aussi pour l’union européenne. La croissance européenne pourrait être affectée d’une baisse de 0,1 à 0,2 % et celle de la Grande-Bretagne pourrait aller jusqu’à 0,3 %. Pour qu’il n’y ait pas un changement significatif dans le redémarrage de la croissance encore faudrait-il que cette croissance soit actuellement à la hauteur. Ce qui est loin d’être le cas au second trimestre qui va enregistrer un tassement de la croissance du PIB. Du coup affirmé que le brexit n’entamera pas la reprise relève de l’approximation voire de l’escroquerie. La victoire du « Brexit » au référendum britannique ne devrait pas enrayer la reprise de l’économie française dans l’immédiat mais, à terme, celle-ci en pâtira forcément, estiment des économistes interrogés par Reuters. On notera d’ailleurs l’avis particulièrement ambigu de certains experts. « En l’absence de contagion financière trop importante, il va y avoir un choc négatif sur la croissance française cette année mais il ne devrait pas être de nature à vraiment casser la dynamique   Mais il est difficile de prévoir comment l’Union européenne va gérer cet événement inédit et l’incertitude est d’autant plus grande que « les négociations risquent de s’embourber très vite, faute d’attelage très robuste pour mener les négociations côté européen dans les six à neuf mois qui viennent », estime Jean-Michel Six, chef économiste pour l’Europe de l’agence de notation Standard & Poor’s.

(Avec Reuters)

Loi Sapin 2 : Bercy et les banques veulent supprimer les chèques

 Loi Sapin 2 : Bercy et les banques veulent supprimer les chèques

Soucieux des intérêts des banques Bercy veut progressivement supprimer les chèques dont la gestion est considérée comme trop coûteuse et leur substituer d’autres moyens de paiement. Ce sera fait dans le cadre dans le cadre de la loi sapin 2 qui dans un premier temps va limiter la valider la validité des chèques à six mois à partir du 1er janvier 2017. Si la France est le pays qui utilise le plus ce moyen de paiement, il est devenu au fil du temps de plus en plus anecdotique. En 1984, 70% des paiements étaient réalisés par chèque. C’était 50% en 2003. Onze ans plus tard en 2014, ils ne représentent plus que 13% de la totalité des paiements. . On devra très vite apprendre à ne régler ses factures et ses menues dépenses que par les moyens alternatifs que favorisent les banques et leurs futures concurrents les opérateurs de télécoms : cartes de paiement, prélèvements automatiques, virements, cartes sans contact et bien sûr par smartphone. Des outils pratiques mais qui sont tous, à l’inverse du chèque, payants et à la charge du consommateur. Sur un plan pratique, les Français sont très attachés à leur chéquier. Collectivement nous réglons encore près de 15% de nos dépenses par chèques. En moyenne cela représente 37 chèques par Français. C’est trois fois plus qu’en Grande-Bretagne et trente fois plus qu’en Allemagne. Les banques estiment que leur traitement coûte trop cher. Ce carnet de chèque gratuit les agace depuis  longtemps. Le gouvernement, qui n’est jamais insensible aux réclamations des banquiers, juge que la fiabilité de ce mode de paiement est aléatoire. Les commerçants considèrent qu’il est trop lourd à gérer : ça ralentit aux caisses et c’est trop peu sécurisé. Des arguments qui sont tous recevables. Mais ils signifient aussi la fin des paiements fractionnés et l’obligation pour les artisans mais aussi les caisses des écoles, les clubs associatifs, sportifs, culturels de disposer d’une machine à carte de crédit et aux clients d’une ligne Internet de qualité pour procéder à des virements. Le pic d’utilisation du carnet de chèque est détenu par la tranche des 39-45 ans. Pour un montant moyen de 510 euros. L’objectif est surtout de réduire le coût pour les banques de la gestion des chèques. La substitution du paiement par carte bancaire n’est évidemment pas gratuite.

 (Avec Reuters)

La bureaucratie de la loi Sapin 2 menace la reprise

La bureaucratie de la loi Sapin 2 menace la reprise

Dans une interview au Figaro le vice président du Medef,  Geoffroy Roux de Bézieux, considère que la loi Sapin 2 va ajouter de la bureaucratie. Il critique en particulier l’obligation de reporting pays par pays qui sera faite au multi nationale. Une manière de contester la lutte contre l’optimisation fiscale.

 

Quel est le sentiment des entreprises sur la loi « Sapin 2 »?

Par son intitulé (« transparence, lutte contre la corruption et modernisation de la vie économique »), ce projet de loi faisait preuve au départ d’une formidable ambition. Mais le texte, au fur et à mesure de sa progression, se remplit de contraintes pour les entreprises, de la même manière que la loi El Khomri , elle, se vide de sa substance. Il ne s’agit plus que de demander aux entreprises d’être vertueuses, et à elles seules. Comme si la lutte contre la corruption ne concernait pas les autres sphères, comme la fonction publique et la vie politique !

 

Quelles évolutions regrettez-vous ?

Trois tentatives d’amendement nous ont fait froid dans le dos. Elles ont échoué mais nous craignons qu’elles reviennent. Selon nous, l’encadrement des rémunérations n’a aucun sens pour des raisons de compétitivité mais aussi de morale ou de justice. Cela ne veut rien dire de fixer un écart maximal, alors que la taille des entreprises et les secteurs sont très différents.  Concernant la fiscalité des actions gratuites, nous exhortons les parlementaires de laisser vivre la fiscalité Macron adoptée il y a à peine un an. Enfin, notre troisième point de vigilance a porté sur le registre des lobbys. Nous avons entendu des députés dire que le Medef était considéré comme un représentant d’intérêt mais pas les syndicats, car l’un représente le capital et l’autre le travail. On est revenu aux grandes heures de la lutte des classes !

 

Parmi les nombreuses mesures de la loi « Sapin 2 », quelle est la plus emblématique pour les entreprises ?

L’ennemi « numéro un » reste la publicité du reporting « pays par pays ». Alors même qu’une directive européenne sur le sujet est en discussion, la France, « lumière du monde », décide de prendre de l’avance en adoptant dès à présent ce reporting public, qui plus est en abaissant le seuil à 250 millions de chiffre d’affaires d’ici 4 ans. Dans un certain nombre de secteurs, cela va être de l’intelligence économique « cadeau » pour nos concurrents.

Les députés nous disent que, si la France fait passer cette résolution, le reste du monde va suivre. Quelle arrogance et quelle naïveté de croire cela ! Les administrations fiscales du monde entier ne transmettront plus leurs informations au fisc français une fois que nos entreprises publieront leurs informations.

 

Cela donne le sentiment que les entreprises ont des choses à cacher sur l’optimisation…

Non, bien sûr ! La preuve : nous ne sommes pas opposés à ce que les entreprises communiquent ces données aux administrations fiscales, comme le prévoient les travaux de l’OCDE. C’est souhaitable pour garantir une concurrence équitable.

 

La protection des lanceurs d’alerte présente-t-elle un risque pour le secret professionnel ?

C’est une question légitime. Certaines affaires comme le « dieselgate » ont montré qu’il fallait mieux protéger les lanceurs d’alerte. Mais à cause d’une dérive, on fait une loi qui va beaucoup trop loin et rajoute des complexités. Nous regrettons par exemple que ces mesures s’appliquent dès le seuil de 50 salariés alors que parallèlement le seuil pour les communes va être relevé de 3500 à 10 000 habitants. Il y a vraiment deux poids, deux mesures ! Au moins, nous avons évité que les lanceurs d’alerte soient rémunérés, ce qui peut les transformer en « chasseurs de prime ».

 

« Panama Papers » La Société générale « grondée » par Sapin ?

« Panama Papers » La Société générale « grondée »  par Sapin ?

 

Dans le cadre de l’affaire Panama Papers la société générale aurait favorisé la création d’environ 1000 sociétés écran au Panama. La Société Générale fait partie des cinq banques qui ont créé le plus grand nombre de sociétés offshore par l’intermédiaire du cabinet d’avocats panaméen Mossack Fonseca, révèle mardi Le Monde, après analyse des données « Panama Papers ». « Au total, elle compte à son actif 979 sociétés, derrière la britannique HSBC (2.300 sociétés), les suisses UBS (1.100 sociétés) et Credit Suisse (1.105 sociétés) », selon le journal, qui précise que « deux-tiers de ces entités offshore ont été créées par SG Bank and Trust Luxembourg ». Les autres filiales de la banque concernées sont basées en Suisse et aux Bahamas. Compte tenu de l’émotion suscitée par cette affaire Michel Sapin, le ministre des finances, a convoqué les responsables de la banque. Officiellement il s’agit de soumettre à la question les dirigeants de la société générale. On comprend cependant que les responsables de la banque ne soient pas trop inquiets, Sapin va sans doute se contenter de les « gronder » de manière symbolique afin de satisfaire les interrogations de l’opinion publique. Des réprimandes ministérielles sans doute assez formelles  car il y a longtemps qu’on sait que toutes les banques françaises disposent d’implantation dans les paradis fiscaux pour faciliter les montages financiers permettant de dissimuler des  sommes non déclarées en France. En outre le Panama n’est pas le seul pays intéressé puisqu’on ne compte pas moins de 60 à 80 paradis fiscaux dans le monde, a commencer  en Europe avec  Luxembourg, les Pays-Bas ou encore Monaco. L’optimisation fiscale et devenue au plan mondial une discipline quasi olympique où les multinationales se montrent par ailleurs assez performantes  grâce au savoir-faire des grandes banques (françaises et étrangères). Évidemment les intéressés soupçonnés protestent de leur innocence considérant que l’utilisation de sociétés écran est parfaitement légale (ce qui n’est pas totalement faux). Question fondamentale toutefois pourquoi les grandes fortunes, les politiques et les grandes sociétés ont-elles vraiment besoin de se rendre à Panama pour ouvrir des comptes ? Comme s’il n’existait pas déjà suffisamment de possibilités dans les établissements bancaires des grands pays. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a donc « convoqué » mardi les dirigeants de la Société générale après les révélations sur les liens de la banque avec le cabinet panaméen Mossack Fonseca, spécialisé dans la création de sociétés offshore dans des paradis fiscaux, a annoncé le secrétaire d’Etat au Budget, Christian Eckert. « Des contrôles ont déjà eu lieu, ils sont même en cours au moment où je vous parle et Michel Sapin recevra dans les heures qui viennent les dirigeants de la Société générale pour avoir avec eux des explications », a-t-il dit sur LCP. « Aujourd’hui certaines informations sont apportées (…) ses dirigeants vont être passés si j’ose dire à la question par le ministre des Finances et nous exploiterons toutes les possibilités de contrôle et le cas échéant, mais nous n’en sommes pas là il faut vérifier, de sanctions », a-t-il ajouté. Le Monde rapporte dans son édition datée de mercredi que les « Panama Papers », des fichiers de Mossack Fonseca, font apparaître que le cabinet panaméen a créé un millier de sociétés offshore dans des paradis fiscaux pour le compte de la Société générale. Dans un communiqué, la banque a dénoncé un « article au titre mensonger sans rapport avec son contenu » et l’exploitation par le journal de « données incohérentes générant des amalgames scandaleux ».

Corruption : Sapin renonce aux petits arrangements fiscaux entre amis

Corruption : Sapin renonce aux petits arrangements fiscaux entre amis

 

Officiellement Michel Sapin, inspiré sans doute par les pratiques américaines, a dû  renoncer aux principes du plaider coupable  qui aurait permis de négocier le montant de la sanction financière avec les autorités fiscales. Une disposition qui visait  surtout les transactions commerciales internationales. Pourtant ces petits arrangements entre amis ne sont pas étrangers à la pratique fiscale française puisque nombre de détournement fiscaux de grandes entreprises sont négociés à l’amiable avec le ministère des finances. On objectera à juste titre que la France n’est sans doute pas le seul pays qui utilise l’arme de la corruption pour obtenir des débouchés commerciaux à l’étranger notamment en ce qui concerne le secteur de l’armement. La plupart des affaires judiciaires sur le sujet ont par ailleurs été enterrées. Il est vrai que nombre de pays ont pris des mesures juridiques pour s’opposer à ce type de pratiques. Pour autant le principe de corruption (et de rétro commissions) n’est pas prêt de disparaître compte tenu de la collusion entre le système politique et le monde économique. Le gouvernement renonce donc officiellement à introduire la possibilité d’une transaction pénale pour les entreprises dans son nouvel arsenal anti-corruption faute d’avoir obtenu le feu vert du Conseil d’Etat mais laisse la question ouverte pour le débat parlementaire, a annoncé le ministre des Finances, Michel Sapin. Le projet de loi dit « Sapin 2″, qui sera présenté mercredi en conseil des ministres, vise notamment à lutter contre la corruption dans les transactions commerciales internationales. « Je ne pense pas qu’il y ait plus de comportements délictueux chez nous qu’ailleurs. Mais l’absence de condamnations en France pour versements, en particulier de pots-de-vin, a créé un climat de soupçon envers notre pays que je juge infamant », déclare le ministre dans une interview au Journal du Dimanche. Le projet de loi, qui prévoit la création d’une agence nationale de lutte contre la corruption, doit permettre de combler ces lacunes à la suite d’une série de condamnations d’entreprises françaises à l’étranger, pour l’essentiel aux Etats-Unis, comme Alstom, Total, Technip ou Alcatel ces dernières années.

avec Reuters

Corruption : Michel Sapin impuissant

Corruption : Michel Sapin impuissant

Michel Sapin reconnaît de fait son impuissance totale à lutter contre la corruption. En cause surtout la bienveillance de la justice à l’égard des coupables. L’arsenal juridique existe pourtant mais il n’en est pas tenu compte. Ce qui n’empêche pas Michel sapin de rajouter encore une nouvelle loi d’ailleurs largement retoquée par le conseil d’État. La corruption visée concerne  surtout les marchés internationaux pourtant elle implique tout autant les marchés intérieurs. Le laxisme dans ce domaine est largement influencé par la collusion entre le système politique et le système économique. Un système économique qui finance encore largement les campagnes électorales voire qui permet à certains responsables de s’enrichir. Certes la corruption n’est pas un phénomène spécifiquement  français mais nombre de pays ont commencé à prendre des mesures. La France est très en retard dans ce domaine par rapport à ses voisins allemands, britanniques ou suisses, et surtout vis-à-vis des Etats-Unis qui ont lourdement sanctionné des entreprises ou des banques française dans un passé récent.

 

 

(Interview de Michel sapin dans le JDD)

 

La ligne Pourquoi présentez-vous un train de mesures contre la corruption dans la vie économique?

 
Cela fait longtemps que je travaille à ces questions. La première loi Sapin de 1993 visait à combattre la corruption en France. Avec le projet de loi Sapin II nous voulons notamment agir contre la corruption exercée par nos entreprises auprès d’agents publics étrangers dans les transactions commerciales internationales. Je ne pense pas qu’il y ait plus de comportements délictueux chez nous qu’ailleurs. Mais l’absence de condamnations en France pour versements en particulier de « pots de vins » a créé un climat de soupçon envers notre pays que je juge infamant. Il nous manque une panoplie de bonnes mesures pour combattre et prévenir ces pratiques.

Notre arsenal répressif est défaillant?

 
Il existe mais il est perfectible. La justice et la police judiciaire manquent de moyens. On aboutit au « pas vu pas pris » actuel. Et d’autres pays font le travail de sanction à notre place, comme les États-Unis ou le Royaume Uni. Ce n’est souhaitable ni pour notre image ni pour notre souveraineté.

« Naïveté » des autorités belges : mea culpa de Michel Sapin

« Naïveté » des autorités belges : mea culpa de Michel Sapin

 

Mea culpa de Michel Sapin à propos de ses déclarations scandaleuses concernant la naïveté belge à l’égard du terrorisme. Mea  culpa toutefois nuancé puisque Michel Sapin considère que ses déclarations ont été déformées par la presse (ben voyons !)!  Michel Sapin qui n’avait  pas hésité à accuser la Belgique de naïveté face aux dangers du communautarisme. Pire, il a défini la politique à suivre pour remédier à ce phénomène. Comme si la France avait réussi quoi que ce soit dans la lutte contre l’intégrisme. Or dans la plupart des villes françaises des banlieues entières se sont communautarisées. Un Communautarisme véritable terreau du radicalisme. Des zones de non-droit abandonnées autant par l’État que par les collectivités locales. Des quartiers où la paix sociale a été achetée contre l’autorisation tacite de mettre en place des économies parallèles reposant sur des trafics en tout genre en particulier sur le trafic de drogue. La Belgique a sans doute des responsabilités mais la France tout autant sinon davantage. Pratiquement aucune grande ville en France n’échappe à ce phénomène de concentration des communautés autorisées, suscitées  et même soutenues  financièrement. Pour Michel sapin exemple type de l’oligarchie  incompétent et  irresponsable, plus c’est gros plus ça passe. Comme la version du chômage qu’il n’a cessé de pronostiquer pendant des années. Il y a sans doute longtemps que Michel sapin n’a pas mis les pieds dans une banlieue sensible. C’est tout le drame de petits bourgeois du parti socialiste coupés depuis longtemps de toutes les réalités économiques, sociales et sociétales. De tels propos scandaleux font évidemment le lit du front national qui se nourrit surtout du déni de réalisme du gouvernement et surfe sur la vague du populisme. Du TS Le ministre français des Finances Michel Sapin a en effet estimé mardi que la classe politique belge avait péché par « naïveté » en laissant se développer un bastion islamiste à Molenbeek, la commune où étaient basés plusieurs membres du commando responsable des attentats de novembre à Paris. « Quand un quartier est en danger de se communautariser, on doit agir », a-t-il dit sur LCI, après que la Belgique a été frappée à son tour par des attentats islamistes qui ont fait au moins 30 morts. Prié de dire si la Belgique n’avait pas été trop tolérante face au développement du communautarisme à Molenbeek, Michel Sapin a répondu : « Je ne sais pas s’il faut dire la Belgique en tant que telle mais je pense qu’il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politiques, peut-être par envie de bien faire, peut-être par sentiment que, pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer, peut-être aussi une forme de naïveté. » « Mais nous savons, et la France le sait peut-être plus encore que d’autres (…), que ce n’est pas la bonne solution et que lorsqu’un quartier hier, aujourd’hui, est en danger de se communautariser, on doit agir », a-t-il ajouté. Pour le ministre, « on doit agir par une politique de la ville, par une politique d’intégration, par l’école, par la langue, tout ce qui fait qu’on appartient, quelle que soit son origine, quelle que soit sa religion, à la communauté française. » Des propos qui confirment qu’il y a bien longtemps que Michel Sapin n’a pas mis les pieds dans les quartiers sensibles qui concernent la plupart des grandes villes.

Sapin et la « naïveté » belge face au communautarisme : une condescendance scandaleuse

Sapin et la   »naïveté » belge face au communautarisme : une condescendance scandaleuse

 

Plus gonflé que Sapin tu meurs !  Michel Sapin qui n’a pas hésité à accuser la Belgique de naïveté face aux dangers du communautarisme. Pire, il a défini la politique à suivre pour remédier à ce phénomène. Comme si la France avait réussi quoi que ce soit dans la lutte contre l’intégrisme. Or dans la plupart des villes françaises des banlieues entières se sont communautarisées. Un Communautarisme véritable terreau du radicalisme. Des zones de non-droit abandonnées autant par l’État que par les collectivités locales. Des quartiers où la paix sociale a été achetée contre l’autorisation tacite de mettre en place des économies parallèles reposant sur des trafics en tout genre en particulier sur le trafic de drogue. La Belgique a sans doute des responsabilités mais la France tout autant sinon davantage. Pratiquement aucune grande ville en France n’échappe à ce phénomène de concentration des communautés autorisées, suscitées  et même soutenues  financièrement. Pour Michel sapin exemple type de l’oligarchie  incompétent et  irresponsable, plus c’est gros plus ça passe. Comme la version du chômage qu’il n’a cessé de pronostiquer pendant des années. Il y a sans doute longtemps que Michel sapin n’a pas mis les pieds dans une banlieue sensible. C’est tout le drame de petits bourgeois du parti socialiste coupés depuis longtemps de toutes les réalités économiques, sociales et sociétales. De tels propos scandaleux font évidemment le lit du front national qui se nourrit surtout du déni de réalisme du gouvernement et surfe sur la vague du populisme. Du TS Le ministre français des Finances Michel Sapin a en effet estimé mardi que la classe politique belge avait péché par « naïveté » en laissant se développer un bastion islamiste à Molenbeek, la commune où étaient basés plusieurs membres du commando responsable des attentats de novembre à Paris. « Quand un quartier est en danger de se communautariser, on doit agir », a-t-il dit sur LCI, après que la Belgique a été frappée à son tour par des attentats islamistes qui ont fait au moins 30 morts. Prié de dire si la Belgique n’avait pas été trop tolérante face au développement du communautarisme à Molenbeek, Michel Sapin a répondu : « Je ne sais pas s’il faut dire la Belgique en tant que telle mais je pense qu’il y a eu une volonté ou une absence de volonté de la part de certains responsables politiques, peut-être par envie de bien faire, peut-être par sentiment que, pour permettre une meilleure intégration, il faut laisser des communautés se développer, peut-être aussi une forme de naïveté. » « Mais nous savons, et la France le sait peut-être plus encore que d’autres (…), que ce n’est pas la bonne solution et que lorsqu’un quartier hier, aujourd’hui, est en danger de se communautariser, on doit agir », a-t-il ajouté. Pour le ministre, « on doit agir par une politique de la ville, par une politique d’intégration, par l’école, par la langue, tout ce qui fait qu’on appartient, quelle que soit son origine, quelle que soit sa religion, à la communauté française. » Des propos qui confirment qu’il y a bien longtemps que Michel Sapin n’a pas mis les pieds dans les quartiers sensibles qui concernent la plupart des grandes villes française

Croissance : +0,2 % au quatrième trimestre : « c’est la reprise » ! (Sapin)

Croissance : +0,2 % au quatrième trimestre : « c’est la reprise » ! (Sapin)

 

Grand cri de victoire pour sapin le ministre des finances : « c’est la reprise » quand il a appris que la croissance avait progressé de 0,2 % au dernier trimestre 2015. Une croissance qui aura donc atteint 1.1%  sur l’ensemble de l’année passée. Il n’y a pourtant pas lieu de crier victoire car cette croissance est insignifiante, elle est en outre en-dessous de la croissance des autres pays de la zone euro (plus 1,5 % en 2015). Le plus inquiétant, c’est cette tendance de fin d’année marquée par un tassement d’une croissance déjà atone. Un phénomène de tassement  observé un peu partout dans le monde y compris  aux États-. Nombre d’experts ne prévoient d’ailleurs pour l’année 2016 qu’une croissance à peine supérieure à celle de 2015 pour la France. Pourtant le ministre des finances n’hésite pas à parler d’amplification en 2016. Il n’y a donc pas de véritable miracle pour l’économie. Une économie toujours soutenue par la consommation des ménages (surtout due à l’augmentation du prix des produits alimentaires !) qui a progressé de 1,4 % en 2015. Les échanges internationaux affichent toujours une balance déficitaire en dépit de la progression des exportations. Du coup ces échanges font baisser la croissance de 0,2 %. À noter la petite reprise des investissements qui enregistrent une augmentation de 2 %. Bref pas vraiment de quoi sauter au plafond comme le fait Michel sapin. En outre on peut même douter de la petite croissance de 2015. En effet pour apprécier l’évolution de la croissance en volume on se sert de l’indice des prix de la consommation des ménages. Mais cet indice sous-évalue l’évolution des prix du fait de la modification structurelle du panier des ménages (les dépenses contraintes augmentent beaucoup plus que les dépenses ajustables). Du coup cet indice est obsolète et il sous-évalue l’augmentation des prix et augmente artificiellement  la croissance. À supposer que la croissance soit effectivement de l’ordre de 1 % mécaniquement on pourrait s’attendre à une création de l’ordre de 200 000 emplois. En réalité l’économie n’a créé que 50 000 emplois nets même si on compte le compte n’y est pas et la croissance de 2015 pourrait bien être voisine de zéro. En conclusion,  la croissance de la France en 2015 est à la fois relative et molle et le demeurera en 2016. Sauf à tricher sur les statistiques des chômeurs il ne faut guère donc compter sur une inversion de la courbe.

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