Archive pour le Tag 'saoudite'

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

Urbanisme : une tour de 2 km de haut en Arabie Saoudite !

 
Pourquoi pas un jour une tour de 384 400 km, la distance de la Terre à la Lune. Il suffirait alors de prendre l’ascenseur au lieu d’expédier des fusées pour atteindre notre satellite! Comme la bêtise humaine n’a pas de limite, elle contamine aussi les architectes qui rivalisent de prouesses techniques pour construire des tours de plus en plus hautes. Ainsi en Arabie Saoudite, l’architecte Norman Foster,  travaille sur un projet de  gratte-ciel de plus 2 kilomètres de haut, devrait bientôt voir le jour et dépasser, de loin, le Burj Khalifa. On imagine en effet les conséquences catastrophiques en cas d’accident volontaire ou non. Sans parler des atteintes à l’environnement et aux paysages.

Avec cette tour record, Norman Foster battra son propre record. Il achève actuellement la construction du siège mondial de JPMorgan Chase à New York, d’une hauteur de 423 mètres. Outre ce projet, Riyad accueillera bientôt la tour Mukaab, un gratte-ciel cubique de 400 mètres de haut conçu par Atkins et présenté comme le plus grand bâtiment urbain du monde. Ce bâtiment de 2 millions de mètres carrés devrait dominer le nord-ouest de Riyad et abriter des bureaux, des logements et des espaces de divertissement.
Défier les lois de la gravité pour atteindre les étoiles, d’autres villes s’y sont frottés avant Riyad. Depuis 2010, le Burj Khalifa et ses 828 mètres culmine au sommet du classement. L’œuvre de l’architecte Adrian Smith abrite des appartements, des bureaux et des chambres d’hôtel. Déjà nettement plus petit, le PNB 118 culmine, lui, à 679 mètres dans la skyline de Kuala Lumpur en Malaisie. Inauguré en début d’année 2024, il est le deuxième plus grand gratte-ciel mondial. Tokyo possède le troisième monument le plus grand avec sa to

Les préretraités du foot européen en Arabie Saoudite et au Qatar

Les préretraités du foot européen en Arabie Saoudite et au Qatar

L’Arabie Saoudite et le Qatar constituent en quelque sorte de luxueuses maisons de retraite pour footballeurs professionnels en perte de vitesse en Europe.

Preuve que cette discipline si populaire est complètement sous domination de l’argent car les sommes déployées pour opérer les transferts sont invraisemblables et les salaires encore davantage.

Finalement indirectement, c’est l’automobiliste européen qui à travers le prix du carburant fournit les moyens nécessaires aux pays recruteurs pour déstabiliser encore un peu plus un marché du football qui devient complètement fou.

Dernière recrue en date celle de l’attaquant allemand du PSG Julian Draxler qui rejoint le Qatar.
L’Allemand ne faisait plus partie, comme d’autres joueurs, du projet voulu par la direction sportive du Paris Saint-Germain.

Le footballeur, qui sera en fin de contrat avec le club de la capitale en juin 2024, va s’engager pour une durée de deux saisons avec l’Al-Ahly SC, une fois sa visite médicale validée. Le montant du transfert est évalué à environ neuf millions d’euros.

Julian Draxler est le troisième joueur du PSG cet été à rejoindre l’émirat, après Abdou Diallo et plus récemment l’international italien Marco Verratti qui s’est engagé pour trois ans avec le club qatari d’Al-Arabi SC. Pour mémoire, Qatar Sport investment (QSI) est le propriétaire du PSG depuis 2011.

Conflit Israël : la main de l’Iran pour empêcher le rapprochement avec l’Arabie Saoudite

Conflit Israël : la main de l’Iran pour empêcher le rapprochement avec l’Arabie Saoudite

On peut s’interroger sur la nature et l’ampleur de l’attaque du Hamas sur Israël. Sans doute un conflit largement soutenu par l’Iran actuellement en position délicate dans la société iranienne et un peu marginalisé au plan international.

En lâchant les troupes du Hamas sur Israël, l’Iran détourne ainsi l’attention internationale et surtout pose une grave hypothèque sur le rapprochement qui était en cours entre Israël et l’Arabie Saoudite. Une normalisation largement condamnée par Téhéran.

À noter aussi que l’attaque du Hamas correspond avec l’attribution du prix Nobel à une journaliste iranienne en prison pour 25 ans dans son pays pour avoir milité en faveur de la liberté des femmes.

L’Iran par ailleurs est de plus en plus critiqué dans la progression de son processus d’accès à l’arme nucléaire. Là aussi le conflit va détourner l’attention pendant des semaines voire des mois.

Au total cette nouvelle guerre entre Israël et le Hamas de Gaza aura nui aux populations des deux zones avec des milliers et des milliers de morts avec en plus une perspective de paix globale entre Israël et les palestiniens qui s’éloigne de plus en plus.

Le problème, c’est que le nombre de victimes ne compte pas dans la logique chiite iranienne, pas davantage dans le régime intérieur qu’à l’extérieur. D’une certaine manière Israël païen si le prix de la détérioration considérable au plan économique, politique et social intérieur de l’Iran.

Le rapprochement d’Israël avec les pays arabes sunnites est donc compromis par l’opération choc menée par le mouvement islamiste Hamas, soutenu par l’Iran.

À en juger par les réactions des pays arabes après l’attaque d’une ampleur inédite perpétrée samedi par les islamistes palestiniens du Hamas en Israël, la reconfiguration du Moyen-Orient autour d’un nouvel axe arabo-israélien hostile à l’Iran et oublieux de la cause palestinienne a du plomb dans l’aile. Exceptés les Émirats arabes unis et le Maroc – qui ont normalisé leurs relations en 2020 avec l’État hébreu et se sont contentés d’appeler à la désescalade – la plupart des pays arabes ont nommément tenu Israël et son occupation des Territoires palestiniens comme responsable de la flambée de violences. Même l’Arabie saoudite, pourtant engagée dans des négociations de normalisation avec Israël sous l’égide des États-Unis, a dénoncé la politique de l’État hébreu. « Il paraît évident que Riyad va ralentir cette tentative de normalisation », analyse l’ancien diplomate Denis Bauchard.

Pétrole : réduction de production prolongée par l’Arabie Saoudite

Pétrole : réduction de production prolongée par l’Arabie Saoudite

Sans doute pour influencer l’OPEP+ , l ‘Arabie saoudite a décidé unilatéralement prolonger d’un mois la réduction de sa production de pétrole d’un million de barils par jour pour maintenir les cours
Jeudi, le Brent est encore monté à 84 dollars. En un mois, il s’est apprécié de plus de 10,5%.

Cette politique de réduction continuera donc en septembre, et pourrait encore être « prolongée et renforcée » au-delà de cette période, a précisé le ministère saoudien de l’Energie. « La production du royaume pour le mois de septembre 2023 sera d’environ 9 millions de barils par jour », a-t-il ajouté, soulignant « les efforts de précaution déployés par les pays de l’Opep+ pour soutenir la stabilité et l’équilibre des marchés pétroliers ».

L’annonce saoudienne de ce jeudi intervient à la veille d’une réunion du comité ministériel conjoint de suivi de l’Opep+.

Environnement- Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail), il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes, mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle !

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Jeux d’hiver en Arabie Saoudite : un énorme business de transport de neige ?

Après l’anachronisme de la décision d’organiser la coupe du monde de football au Qatar ( ou par parenthèse (à 6000 travailleurs sont morts du fait des conditions de travail) il est envisagé d’organiser les jeux panasiatiques d’hiver en 2023 en Arabie Saoudite.

Une véritable folie évidemment qui coûtera des fortunes pour le gaspillage d’eau et d’énergie.

On pourrait même envisager un énorme business de transport de neige d’Europe par exemple en Arabie Saoudite et même un échange entre pétrole et neige !

À moins que la neige ne provienne de Russie puisque l’Arabie Saoudite s’est rangée du côté de l’OPEP plus avec la Russie pour réduire considérablement la production de pétrole.

On objectera qu’il est assez normal que les grandes manifestations sportives internationales puissent se dérouler dans d’autres pays que les anciennes puissances économiques. Certes mais de telles conditions économiques, énergétiques et environnementales voire sociales sont totalement condamnables. Il est vrai que lors des jeux d’hiver de Pékin la neige était déjà pratiquement totalement artificielle.

On voit bien là les limites des rencontres écologiques type Cop 21 et suivantes avec de grandes déclarations mais dans la pratique des contradictions invraisemblables

Pétrole: l’Arabie Saoudite réticente à produire plus

Pétrole: l’Arabie Saoudite réticente à produire plus

 

Les États-Unis ont de manière unilatérale décidéde boycotter le pétrole russe. Dès lors, il faut maintenant envisager de nouvelles sources d’importation. On parle notamment du pétrole d’Arabie Saoudite qui met des conditions. Parmi ces conditions, l’Arabie Saoudite mais les Émirats Arabes Unis également veulent que les États-Unis se situent plus clairement dans la guerre civile au Yémen où ils affrontent des rebelles houthis soutenus par l’Iran, ils  attendent aussi une aide technologique pour développer leur propre programme nucléaire  sans parler du statut prince héritier saoudien pour l’instant interdit aux États-Unis.

 

Il y a aussi des réticences du côté de l’OPEP qui a fixé des restrictions à l’augmentation de la production. Bref ,les États-Unis se sont montrés assez radicaux vis-à-vis des importations russes mais ces importations de pétrole ne concernent que 4 % de la consommation aux États-Unis et les importations de gaz sont nulles.

 

Autant dire que les sanctions prises par les États-Unis vont surtout porter préjudice au reste du monde et notamment à l’Europe  (globalement les États-Unis sont exportateurs  nets de produits pétroliers)

L’équipe de foot de Châteauroux rachetée par l’Arabie Saoudite !

L’équipe de foot de Châteauroux rachetée par l’Arabie Saoudite !

 

Châteauroux et sa région ne figurent pas au hit-parade des zones en plein développement. Globalement ce serait plutôt l’inverse avec des phénomènes de désertification surtout dans les zones davantage rurales. On avait déjà signalé que les Chinois rachetaient  en masse des terres agricoles. Maintenant c’est un prince saoudien qui rachète l’équipe de foot.

Pourquoi pas , estiment  certains puisque le PSG lui-même appartient aussi au Qatar.

Progressivement devant leur gestion catastrophique, les clubs français sont contraints de se vendre à n’importe quels capitaux étrangers, des Russes, des Arabes, des fonds activistes internationaux douteux.

En cause évidemment des salaires démentiels même si les joueurs de Châteauroux gagnent 20 fois moins que les vedettes du PSG. Reste que la masse salariale représente au moins la moitié du budget des clubs. Une situation impossible à supporter surtout lorsque les clubs sont maintenant privés de la recette des spectateurs.

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

Biden et Arabie Saoudite : rappel des droits humains

 

Lors de son entretien téléphonique avec le roi d’Arabie Saoudite, le président américain a rappelé qu’il souhaitait renforcer les liens réciproques entre les deux pays avec cependant une précaution oratoire indiquant que sur certains sujets pourraient subsister des positions différentes. Le président américain a notamment insisté sur le problème des droits humains, question récurrente en Arabie Saoudite comme dans la plupart des monarchies arabes.

Le président américain, qui a rappelé le «partenariat de longue date» et «historique» entre les deux pays alliés, a aussi «souligné l’importance que les États-Unis placent dans les droits humains universels et dans l’État de droit», a déclaré la Maison Blanche dans un communiqué. À cet égard, «il a relevé de manière positive la récente libération de plusieurs militants américano-saoudiens et de Mme Loujain al-Hathloul», une militante féministe.

Les deux dirigeants ont discuté des efforts américains pour mettre fin à la guerre au Yémen, où Joe Biden a stoppé le soutien de Washington à la coalition militaire dirigée par Ryad. «Le président a dit au roi Salmane qu’il œuvrerait pour rendre les relations bilatérales aussi fortes et transparentes que possible», a ajouté la Maison Blanche.

 

L’entretien n’a pas évoqué l’affaire Jamal Khashoggi, qui devrait mettre en cause le puissant prince héritier Mohammed ben Salmane, dit MBS, malgré les dénégations du royaume. Mais le gouvernement américain avait auparavant fait savoir qu’il serait dévoilé «très bientôt», après le coup de fil entre Joe Biden et le monarque.

Arabie saoudite : un fonds souverain de 1.000 milliards

Arabie saoudite : un  fonds souverain de  1.000 milliards

L’Arabie Saoudite dans la perspective de sa reconversion vise un montant de 1000 milliards en 2025 % font souverains. À comparer à environ 100 milliards que détient le fonds souverain français BPI. L’attractivité des investisseurs directs étrangers de long terme, et en particulier des fonds souverains, représente un enjeu majeur en termes de compétitivité .

Regroupant certains des acteurs les plus importants et les plus dynamiques de l’économie mondiale, les fonds souverains représentent des partenaires incontournables, passés en moins de vingt ans de 1500 à 8000 milliards de dollars d’actifs sous gestion.

Bpifrance est le fonds souverain français dédié aux investissements directs et indirects, notamment en partenariat avec les fonds souverains et les grands investisseurs institutionnels internationaux.
En reprenant les activités de CDC International Capital, Bpifrance est devenu signataire d’accords d’investissement direct et indirect avec six partenaires étrangers.

  • Qatar Investment Authority (QIA), le fonds souverain de l’Etat du Qatar
  • Mubadala, 2ème fonds souverain d’Abou Dhabi
  • Russian Direct Investment Fund, le fonds souverain de la fédération de Russie
  • China Investment Corporation, fonds souverain chinois
  • Korea Investment Corporation, fonds souverain de la Républque de Corée
  • Kingdom Holding Company, Holding de participation cotée en Arabie Saoudite

Ces partenariats ont vocation à investir principalement en France, mais la possibilité avec certains partenaires, d’investir à l’étranger (Moyen-Orient, Afrique, Asie, Russie notamment) en accompagnement des entreprises et des projets français.

Le fonds souverain saoudien , le Public Investment Fund (PIF), veut continuer de croître malgré la crise sanitaire et économique mondiale. Ce fonds de 400 milliards de dollars ambitionne de gérer 1.070 milliards de dollars d’ici à fin 2025, et veut donner la priorité au développement économique du royaume dans le cadre du projet Vision 2030 du prince héritier Mohammed ben Salmane. La part des investissements réalisés dans le pays va ainsi remonter de 70 % à 80 % du total de ses capitaux dans les 5 prochaines années. Treize secteurs prioritaires ont été définis : santé, tourisme, télécoms, alimentation, loisir, défense, infrastructures… Le fonds s’engage à investir 40 milliards de dollars localement par an d’ici à 2025 et à créer 1,8 million d’emplois.

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

Coronavirus : rebond en Iran, et Arabie Saoudite, Israël

L’organisation mondiale de la santé s’inquiète du développement de nouvelles contaminations dans certains pays de sorte que globalement la situation mondiale ne s’améliore pas même si elle est mieux maîtrisée dans certains pays comme en Europe. La situation est particulièrement préoccupante en Amérique du Sud et dans certains pays d’Asie, où le nombre de nouvelles contaminations augmente très vite. Dans d’autres pays, qui pensaient avoir fait le plus dur contre l’épidémie, on assiste également à un rebond inquiétant. C’est notamment le cas en Iran, un pays qui a été très durement touché dès le mois de février et comptabilise déjà plus de 8.000 décès.

 

l’Iran fait face à un rebond du nombre de nouveaux cas depuis début mai, avec même une accélération fin mai, suivie d’une légère diminution des nouvelles contaminations. Jeudi, le pays a annoncé plus de 2.200 nouvelles contaminations, franchissant la barre des 180.000 cas. Avant l’annonce du nouveau bilan quotidien, le président Hassan Rohani a appelé la nation à suivre les consignes sanitaires visant à freiner la propagation du virus.

Depuis avril, les autorités ont levé progressivement les restrictions qui avaient été imposées pour lutter contre la propagation de l’épidémie. Pourtant, le gouvernement a nié l’apparition d’une deuxième vague, affirmant que la tendance de hausse des cas confirmés était le résultat d’une intensification du dépistage.

 

Pays arabe le plus touché du Golfe, l’Arabie Saoudite, qui pensait avoir atteint le pic épidémique mi-mai, voit elle aussi les nouveaux cas se multiplier depuis début juin, dans des proportions encore plus importantes. Dimanche, le pays a officiellement dépassé les 100.000 cas, selon le ministère de la Santé. Plus grave, il dépasse les 3.000 nouvelles contaminations quotidiennes depuis plusieurs jours.

Moins préoccupante, la situation est aussi suivie de près en Israël. Alors que le pays avait franchi la première vague épidémique avec succès (moins de 300 morts à ce jour) et comptait presque les nouveaux cas sur les doigts de la main mi-mai, il en recense 150 par jour en moyenne depuis une semaine, largement au dessus du seuil d’alerte de 100 cas fixé par certaines projections des autorités.

Une centaine d’écoles ont fermé leurs portes après que des élèves et enseignants ont été testés positifs. Et dimanche, plus de 17.000 personnes avaient été placées à l’isolement après avoir été en contact avec des personnes contaminées. Benyamin Netanyahou a déploré un « sérieux relâchement dans le respect des règles » et son ministre de la Santé mis en garde contre un « événement dramatique ».

Dans de nombreux pays enfin, le déconfinement décidé tôt a permis d’éviter un cataclysme, mais la première vague se dessine à mesure que les commerces, les écoles et les transports rouvrent. C’est par exemple le cas en Inde. Le pays a commencé son déconfinement mais 10.000 nouveaux cas sont encore confirmés chaque jour, avec au total jusqu’ici plus de 275.0000 infections.

En Indonésie, le déconfinement arrive au moment où le pays enregistre un bond des nouveaux cas de Covid-19 avec un nouveau record de 1.241 cas mercredi.

 

Depuis dimanche dernier, l’Afrique du Sud enregistre plus de 2.000 cas quotidiens pour un total de 55.000 cas, soit un quart du nombre total des cas africains.

Le continent, plutôt épargné jusqu’à présent, fait face à une accélération soudaine.  »Il a fallu 98 jours pour atteindre la barre des 100.000 cas et 18 seulement pour franchir celle des 200.000″, a souligné le Dr Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique. Les experts craignent un pic en juillet.

Pétrole: remise en cause brutale par l’Arabie Saoudite de la limitation de pétrole

Pétrole: remise en cause brutale par l’Arabie Saoudite de la limitation de pétrole

 

La première observation, c’est que en dépit de l’accord OPEP+, nombre de producteurs ont bien du mal à tenir les objectifs de réduction du pétrole. En cause, le fait que les revenus du pétrole constituent une ressource économique et budgétaire essentielle parfois unique. Officiellement les pays exportateurs ont décidé de prolonger leur accord de réduction le problème,  c’est que cette réduction est encore supérieure à la demande même si les prix ont tendance à remonter légèrement. Les pays producteurs escomptent maintenant sur une reprise plus rapide que prévu et d’ores et déjà prévus de desserrer les livraisons.

 

L’Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït s’étaient accordés pour réduire leurs productions de 1,18 millions de baril par jour (bpj) pour le mois de juin.Le prince Abdulaziz bin Salman a déclaré que ces réductions ne seraient pas prolongées en juillet et que l’Arabie saoudite allait augmenter son offre pour atteindre son quota fixé par l’Opep, la levée partielle des mesures de confinement ayant favorisé un retour de la demande de brut.

“La baisse supplémentaire de la production a atteint son objectif et nous allons de l’avant. Une bonne partie de l’augmentation de la production de juillet ira à la consommation intérieure”, a déclaré le prince Abdulaziz bin Salman lors d’une conférence de presse virtuelle de l’Opep+.Il a déclaré que la hausse des prix de vente du brut saoudien pouvait être considérée comme une indication d’un retour de la demande mondiale de pétrole.

Le cours du baril de baril de Brent, qui a atteint en séance un pic de trois mois à 43,41 dollars, s’est retourné à la baisse après les déclarations du ministre saoudien de l’Energie pour tomber à 41,3 dollars.

L’Arabie saoudite et la Russie sont confrontées à un exercice d’équilibriste pour pousser les cours du pétrole à la hausse et soutenir leur économie tout en essayant de limiter l’augmentation des prix afin d’éviter une reprise de la production concurrente de pétrole de schiste aux Etats-Unis.

La BCE défend sa stratégie d’achat de dettes défend les achats de dette face aux critiques

Devant  la commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde, a subi avec beaucoup de cran  les critiques de députés néerlandais et allemands qui s’interrogeaient sur les importants achats de dette souveraine de la BCE.

La Cour constitutionnelle allemande a infligé un revers majeur à la banque centrale européenne début mai en lui demandant de justifier son programme d’achats d’emprunts d’Etats sans quoi la Bundesbank, la banque centrale nationale allemande, devra cesser d’y participer.

Christine Lagarde a souligné que la BCE avait pris en compte la “proportionnalité” dans ses décisions et a effectué une “analyse coûts-bénéfices” – deux mots-clés de la décision allemande.

“Nos mesures contre cette crise sont temporaires, ciblées et proportionnées (…) aux graves risques auxquels nous sommes confrontés”, a-t-elle dit.

Elle a ajouté que BCE aiderait la Bundesbank à répondre aux préoccupations du tribunal.

Derk Jan Eppink, un eurodéputé néerlandais membre du groupe des conservateurs et réformistes européens, a déclaré que les achats massifs de dette de la BCE avaient pour objectif de maintenir les pays de l’Europe du sud à flot.

La Banque centrale européenne a annoncé jeudi une augmentation de 600 milliards d’euros du montant de son Programme d’achats d’urgence pandémique, un plan visant à faire baisser les coûts de financement des Etats, des entreprises et des ménages.

Christine Lagarde a déclaré que la politique de la BCE “ferait en sorte que les besoins d’emprunt plus élevés des autorités fiscales (ne se traduisent pas) par des taux d’intérêt sensiblement plus élevés pour le secteur privé”.

 

Pétrole : des records de production de l’Arabie Saoudite pour écraser la concurrence

Pétrole : des records de production de l’Arabie Saoudite pour écraser la concurrence

 

La guerre du pétrole continue et s’amplifie avec la décision de l’Arabie Saoudite de multiplier encore ses capacités de production au moment où la demande s’écroule ; une demande actuellement en baisse de 20 % en raison de la crise du Coronavirus. L’intention de l’Arabie Saoudite est claire, il s’agit d’écraser complètement la concurrence pour récupérer le maximum de parts de marché. Il est évident que nombre de pays dont le pétrole ou le gaz constitue des ressources essentielles ( la Russie, le Venezuela, l’Algérie, l’Iran etc.). risquent  de voir se développer une grave crise économique s’ajoutant d’ailleurs à la crise sanitaire.

 

La décision saoudienne est donc d’abord économique. Elle vise aussi les États-Unis dont le gaz de schiste ne peut être rentable en dessous de 30 à 40 $ le baril. Or si les États-Unis sont autosuffisants, c’est grâce à ce gaz de schiste. Il y a aussi une dimension politique, l’Arabie Saoudite souhaite porter un coup économique mortel à certains pays qui lui sont opposés et notamment à son ennemi numéro un: l’Iran.

 

« Le royaume a l’intention d’augmenter ses exportations pétrolières de 600.000 barils par jour à partir de mai, ce qui portera ses exportations (totales) à 10,6 millions de barils par jour », a indiqué un responsable du ministère de l’Énergie, cité par l’agence officielle saoudienne SPA. Cette annonce du premier exportateur mondial de brut intervient aussi en pleine chute de la demande en raison du nouveau coronavirus, ce qui a contribué à faire plonger les prix et fait peser la menace d’une récession sur l’économie mondiale.

Le royaume saoudien avait déjà annoncé début mars une augmentation de ses exportations à 10 millions de barils par jour en avril après l’échec de négociations sur le renouvellement d’une réduction de la production entre l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et la Russie pour soutenir les prix.

En réponse, l’Arabie saoudite a fortement baissé ses prix, inondant le marché de barils à bas coût afin d’obtenir des parts de marché supplémentaires.

L’Arabie saoudite exportait auparavant environ 7 millions de barils par jour dans le cadre d’un accord de réduction de la production conclu entre le cartel et ses partenaires, dont la Russie. Ryad avait aussi annoncé une augmentation de sa production pour le mois d’avril à 12,3 millions de barils par jour. Le directeur général du géant pétrolier Saudi Aramco, Amin Nasser, a déclaré il y a deux semaines que la société pouvait maintenir sa production à ce niveau pendant au moins 12 mois sans avoir à construire de nouvelles installations.

Les Émirats arabes unis se sont également engagés à pomper au moins un million de barils par jour supplémentaires à partir du mois prochain, ce qui aggrave une guerre des prix qui a fait plonger les cours de l’or noir à leur plus bas niveau en 17 ans. Les prix du pétrole se sont effondrés lundi, suivant la chute des marchés financiers face à l’aggravation de la crise liée à la pandémie de Covid-19.

Le prix du baril de WTI, référence aux États-Unis, a chuté à environ 20 dollars le baril, tandis que celui du baril de Brent de la mer du Nord était de moins de 23 dollars, des niveaux plus vus depuis le début des années 2000.

 

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

Attaques en Arabie Saoudite : l’Iran responsable

 

Macron, Merkel et Boris Johnson, se rendent à l’évidence et sont bien contraints d’admettre que l’attaque des installations pétrolières de l’Arabie n’a pu être effectuée par les rebelles yéménites sans le soutien déterminant de l’Iran. Une attaque  sans doute provoquée par les faucons de l’Iran qui souhaitent un conflit guerrier avec les États-Unis aux fins de renforcer encore le nationalisme.

 

De toute manière, le président Rohani  a pratiquement reconnu la responsabilité de l’Iran en déclarant, peut-être préventivement, qu’il y aurait d’autres attaques si l’Iran devait être sanctionné. Jusque-là,  l’Europe, en particulier la France et l’Allemagne avait largement ménagé l’Iran. Une posture pour préserver les intérêts économiques et diplomatiques. La France se disait hier encore prête à favoriser un rapprochement des positions entre les États-Unis et l’Iran.  Le problème c’est que pour l’Iran comme pour les États-Unis, la France ne pèse pas grand-chose ; la France  parle beaucoup mais agit peut.

 

Du coup, en reconnaissant clairement la responsabilité de l’Iran dans l’attaque de l’Arabie saoudite, la France, l’Allemagne et le Royaume-Uni hypothèquent lourdement des perspectives de rencontres entre le président iranien et le président américain. . Emmanuel Macron, a rencontré une première fois lundi matin Donald Trump – il devrait le revoir mardi – et devait s’entretenir également dans la soirée avec Hassan Rohani. Mais pour le moment, aucune rencontre n’est prévue «à ce stade» entre les présidents iranien et américain, a indiqué Donald Trump, tout en n’excluant pas catégoriquement une telle hypothèse.

Les dirigeants des trois pays européens signataires de l’accord sur le nucléaire iranien – avec la Russie, la Chine et l’Iran – ont aussi insisté sur la nécessité «collective» de renforcer la sécurité dans le Golfe. Un renforcement très mal apprécié par l’Iran.

 

Avant de s’envoler pour New York, le président Rohani a déclaré de son côté que l’Iran présenterait à l’ONU un plan de coopération régionale destiné à assurer la sécurité des eaux du Golfe. Les États-Unis ont dénoncé en mai 2018 l’accord nucléaire iranien et réintroduit de lourdes sanctions économiques contre l’Iran. Téhéran a riposté un an plus tard en commençant à détricoter à son tour l’accord, alors que son économie est lourdement grevée par les sanctions.

 

Un aveu de Rohani : »L’attaque contre l’Arabie saoudite, un avertissement » » !

Un aveu de Rohani : »L’attaque contre l’Arabie saoudite, un avertissement » » !

On ne peut pas dire que la déclaration du président iranien soit particulièrement adroite quand il affirme que l’attaque contre  l’Arabie saoudite  constitue un avertissement. C’est en quelque sorte une reconnaissance de responsabilité ou en tout cas de Co responsabilité. Dans cette affaire il apparaît que l’Iran est en effet partie prenante compte tenu de la nature du matériel employé (drones et missiles) et de la logistique nécessaire pour l’utiliser. Il est vraisemblable que le président iranien est été contraint par la pression qu’exercent les faucons iraniens sur le l’opinion locale. Des faucons qui nourrissent le nationalisme qui ne cesse de se développer depuis l’embargo décidé par les États-Unis.

L’attaque de drones contre des installations pétrolières saoudiennes, revendiquée par les rebelles chiites Houthis yéménites, est “un avertissement”, a donc  déclaré le président iranien Hassan Rohani, selon des agences de presse iraniennes. Mais sans doute pour équilibrer son propos,

Il  a souligné que l’Iran ne voulait pas déclencher un conflit dans la région et a accusé les Etats-Unis et la coalition emmenée par l’Arabie saoudite au Yémen d’être à l’origine des tensions. Jusque-là la guerre entre l’Arabie Saoudite et l’Iran se localisait  essentiellement au Yémen mais elle semble prendre désormais une autre dimension géographique. De ce point de vue, l’Arabie Saoudite attend de la communauté internationale une réaction un peu plus explicite et plus musclée.

L’attaque ce week-end des installations pétrolières saoudiennes est un “test réel de la détermination mondiale” à faire face aux actes subversifs qui menacent la stabilité internationale, a estimé mercredi le prince Mohammed ben Salman, rapporte l’agence de presse officielle SPA.

L’héritier du trône saoudien a tenu ces propos lors d’un entretien téléphonique avec le président sud-coréen Moon Jae-in, qui a invité la communauté internationale à “prendre fermement position et à agir résolument” contre de tels actes, poursuit l’agence.

L’agence sud-coréenne Yonhap annonce pour sa part que Mohammed Ben Salman a sollicité l’aide de la Corée du Sud pour renforcer les défenses antiaériennes du royaume.

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