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Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation

Une nouvelle forme de cohabitation sans majorité absolue à l’Assemblée serait une belle occasion pour notre nation 

 

Mieux qu’une coalition, un gouvernement dit « de minorité », conduit par une personnalité issue du Nouveau Front populaire, aurait l’avantage de respecter à la fois le résultat des urnes et l’esprit du front républicain, considère l’ancienne ministre socialiste. par Aurélie Filippetti, ancienne ministre de la culture qui par parenthèse pourrait tenir le même raisonnement avec une personnalité à  Matignon ne provenant pas du « front républicain » ! Bref, le discours toujours aussi réducteur et sectaire d’une certaine gauche.

 

A l’issue des élections législatives, beaucoup s’interrogent sur la manière de gouverner une France où trois blocs importants et extrêmement différents, voire opposés, coexistent à l’Assemblée nationale. Il est d’abord important de souligner que la défaite, car c’est une défaite, du Rassemblement national (RN) est le fruit d’une mobilisation sans précédent du cœur le plus profond de l’électorat français. Ceux qui n’ont de cesse de revendiquer les opinions de « la France profonde » ne pourront plus feindre d’ignorer cette réalité : la France dans ses profondeurs s’est exprimée massivement contre l’extrême droite.Les électeurs et électrices de droite, de gauche, du centre se sont massivement rendus aux urnes pour dire qu’ils refusaient que le pays renie son histoire et tombe aux mains d’un parti d’extrême droite, fût-il engagé dans une stratégie de dissimulation de ses profondes racines idéologiques antirépublicaines.

Ce que les Françaises et les Français ont dit lors du second tour, c’est, au fond, que ce qui nous rassemble, à savoir l’attachement viscéral au fondement de la République, qui se traduit par la devise « Liberté, égalité, fraternité », où chaque mot est essentiel et indissociable des autres, est bien le socle réaffirmé de la communauté nationale.

Pourtant, ces derniers temps, cette adhésion semblait remise en cause par une fracturation, sociale, économique ou culturelle, que certains, avec le directeur du département opinion à l’IFOP, Jérôme Fourquet, ont appelé « l’archipélisation » de la société française. Le message des urnes de dimanche soir nous dit le contraire : avant tout, il est l’affirmation qu’il existe bien une indivisibilité des citoyens et citoyennes de notre pays face à la plus grande des menaces pour la démocratie. C’est donc le contraire de la fracturation, mais bien la réaffirmation d’une adhésion à notre contrat social.

Personne parmi les électeurs de gauche qui ont voté pour des candidats du groupe Ensemble, voire des Républicains, n’a omis les divergences d’analyse politique profondes qui nous séparent. De même, ceux à droite et au centre qui ont voté pour des candidats du Nouveau Front populaire n’ont pas remisé pour autant leur opposition aux grandes lignes de notre programme.

Iran: Élection du président sans doute sans grande surprise

Iran: Élection du président sans doute sans  grande surprise

 

Il n’y aura sans doute pas de grande surprise pour l’élection du nouveau président iranien d’une part parce que la participation est relativement faible  d’autre part parce que les candidats doivent recevoir la bénédiction des autorités politiques et religieuses. Elle pourrait toutefois donner une petite indication pour le remplacement le moment venu du guide suprême de la révolution islamique qui est âgée de 85 ans et qui dispose, lui , du véritable  pouvoir .

 

Les Iraniens sont appelés aux urnes vendredi pour une élection présidentielle organisée après le décès d’Ebrahim Raïssi dans un accident d’hélicoptère survenu le mois dernier.

Le résultat de l’élection ne devrait avoir que peu d’incidence en matière de politique mais pourrait influer sur la succession de l’ayatollah Ali Khamenei.

Le guide suprême de la Révolution islamique, âgé de 85, a appelé à une participation « maximale » afin d’enrayer une crise de légitimité alimentée par le mécontentement de la population face aux difficultés économiques et aux restrictions imposées aux libertés politiques et sociales.

La participation aux scrutins a reculé ces quatre dernières années en Iran, alors que les jeunes iraniens se révoltent contre les restrictions politiques et sociales.

Dans le système théocratique iranien, le président gère les affaires courantes du gouvernement tandis que les principales décisions reviennent au guide suprême de la révolution islamique, qui dispose par exemple du dernier mot sur le nucléaire et la politique étrangère.

Gauche et législatives : un accord défensif sans programme

Gauche et législatives : un accord défensif sans programme

 

L’accord des différentes composantes de la gauche qui en réalité ne partagent pas grand chose en commun se limite à la désignation de candidature commune les législatives. Il s’agit d’une posture défensive pour sauver les meubles puisque les sondages ne prévoient pour cette union que de l’ordre de 23 %.

Pour l’instant pas de programme politique mais la promesse d’une série de mesures sans doute suffisamment vagues pour masquer les nombreuses divergences avec sans doute aussi pas mal de démagogie d’autant que le succès est hors  de portée.

La bataille la plus dure va concerner la désignation des candidats aux législatives, une lutte sans doute sanglante car la France Insoumise sera comme d’habitude intransigeante alors que les socialistes retrouvés voudront cette fois imposer leur domination. Sans parler des écolos et du PCF qui voudront des investitures possibles à gagner pour ne pas disparaître.

Comme Macron sans doute, la gauche va centrer son argumentation sur le danger que représente le Front National pour la démocratie. Or  n’est pas sur ce terrain que la grande majorité des électeurs attendent tous les partis. Pour résumer à outrance les principales préoccupations des électeurs concernent le pouvoir d’achat et la demande d’autorité sur le terrain sociétal. Même dans le domaine  international, la gauche ne pourra s’opposer de façon cohérente au Front National à Macron tellement les positions sont divergentes

Les quatre principaux partis de gauche se sont donc entendus sur le principe de candidatures uniques. «Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour», stipule un bref communiqué. Les chefs de parti l’ont annoncé tout sourire devant une foule de jeunes manifestants réclamant à tue-tête un «front populaire» devant le QG des Verts où se sont tenues les négociations.

Les candidats «porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement  ( Formule déjà entendue !)du nouveau front populaire», explique le texte partagé massivement par les différentes formations.

Température : une hausse sans précédent

Température : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

Climat : une hausse sans précédent

 

Climat : une hausse sans précédent

L’objectif pour limiter à 1,5° la température paraît désormais fortement compromis d’après une soixantaine de chercheurs. 

Le réchauffement climatique causé par les activités humaines a atteint un «rythme sans précédent» et la fenêtre pour limiter à 1,5°C la hausse des températures est déjà presque fermée, mettent en garde des dizaines de chercheurs renommés dans une étude parue mercredi 5 juin. «Le réchauffement causé par l’Homme a augmenté à un rythme sans précédent dans les mesures instrumentales, atteignant 0,26°C en 2014-2023», indiquent ces scientifiques. Ce constat, publié dans la revue Earth System Science Data, est le fruit du travail de près d’une soixantaine de chercheurs de renom qui s’appuient sur les méthodes du Giec, les experts climat mandatés par l’ONU. L’intérêt de l’étude est de fournir des indicateurs actualisés à partir du rapport de ces derniers, sans attendre le prochain cycle dans plusieurs années.

Par rapport à l’ère préindustrielle, ce réchauffement d’origine humaine a atteint 1,19°C sur cette décennie, ce qui témoigne d’une nette augmentation par rapport aux chiffres du dernier rapport publié il y a un an (+1,14°C sur 2013-2022). Pour la seule année 2023, le réchauffement attribuable à l’activité humaine a atteint 1,31°C. Le réchauffement total observé a lui touché 1,43°C – car la variabilité naturelle du climat a également joué, à commencer par le phénomène El Niño. L

  Malgré les niveaux records atteints, le rythme d’augmentation des émissions de CO2 a en effet ralenti cette décennie comparé aux années 2000. Le rapport contient «un peu d’optimisme», juge ainsi Piers Forster, de l’université de Leeds, auteur principal de l’étude. «Les émissions de gaz à effet de serre augmentent moins vite qu’en 2000, mais elles augmentent toujours», donc leurs «concentrations continuent à augmenter et le réchauffement aussi», explique à l’AFP Pierre Friedlingstein, de l’université d’Exeter. «Il faut qu’elles descendent à zéro émission nette», a-t-il souligné.

 

Finances publiques: Faire mieux sans dépenser plus ! »( Moscovici)

Finances publiques: Faire mieux sans dépenser plus ! »( Moscovici)

 L’ancien ministre des Finances de François Hollande et ancien commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires ne mâche pas ses mots dans La Tribune . La France est au pied du mur et doit impérativement reprendre le contrôle de ses finances publiques. Il livre sa méthode et des pistes d’action pour y parvenir et appelle l’exécutif à faire preuve de courage politique pour faire prendre conscience aux Français de la gravité de la situation.

 La note de la France a été dégradée vendredi soir par l’agence Standard & Poor’s en raison de « déficits excessifs ». Est-ce grave ?

PIERRE MOSCOVICI - La dégradation de la France ne change pas profondément la donne. Notre signature reste de très bonne qualité. Mais il faut être lucide : même si cela n’avait pas été le cas, la gravité de la situation de nos finances publiques s’impose à nous, nous sommes au pied du mur. C’est pourquoi il faut prendre cet avertissement au sérieux.

Le ministre des Finances avance comme explication le poids de la dette Covid !
La note serait abaissée parce qu’il a fallu sauver les Français. C’est votre analyse ?

La Cour des comptes avait à l’époque de la crise sanitaire validé le « quoi qu’il en coûte » : quand la vie est en cause, on ne compte pas. Mais cet argument ne suffit pas, car des politiques comparables et tout aussi coûteuses ont été menées dans tous les pays d’Europe : si sauver des vies et l’économie était la seule cause de notre dégradation, toutes les finances publiques de nos partenaires seraient également visées ! Il y a hélas une spécificité française.

Dommage évidemment que Moscovici alors qu’il était au gouvernement n’est pas appliqué ses propres leçons de rigueur ! (Il a notamment été ministre des finances dans le gouvernement socialiste).

Faire mieux sans dépenser plus ! »( Moscovici)

Faire mieux sans dépenser plus ! »( Moscovici)

 L’ancien ministre des Finances de François Hollande et ancien commissaire européen chargé des Affaires économiques et monétaires ne mâche pas ses mots dans La Tribune . La France est au pied du mur et doit impérativement reprendre le contrôle de ses finances publiques. Il livre sa méthode et des pistes d’action pour y parvenir et appelle l’exécutif à faire preuve de courage politique pour faire prendre conscience aux Français de la gravité de la situation.

 La note de la France a été dégradée vendredi soir par l’agence Standard & Poor’s en raison de « déficits excessifs ». Est-ce grave ?

PIERRE MOSCOVICI - La dégradation de la France ne change pas profondément la donne. Notre signature reste de très bonne qualité. Mais il faut être lucide : même si cela n’avait pas été le cas, la gravité de la situation de nos finances publiques s’impose à nous, nous sommes au pied du mur. C’est pourquoi il faut prendre cet avertissement au sérieux.

Le ministre des Finances avance comme explication le poids de la dette Covid !
La note serait abaissée parce qu’il a fallu sauver les Français. C’est votre analyse ?

La Cour des comptes avait à l’époque de la crise sanitaire validé le « quoi qu’il en coûte » : quand la vie est en cause, on ne compte pas. Mais cet argument ne suffit pas, car des politiques comparables et tout aussi coûteuses ont été menées dans tous les pays d’Europe : si sauver des vies et l’économie était la seule cause de notre dégradation, toutes les finances publiques de nos partenaires seraient également visées ! Il y a hélas une spécificité française.

Dommage évidemment que Moscovici alors qu’il était au gouvernement n’est pas appliqué ses propres leçons de rigueur ! (Il a notamment été ministre des finances dans le gouvernement socialiste).

Revenir à la NUPES ? Sans doute, mais sans les « insoumis » !

Revenir à la NUPES ? Sans doute, mais sans les « insoumis » !

 

La tête de liste LFI aux européennes, Qui constate que salissent ne cesse de s’enfoncer dans les profondeurs au point de ne réaliser qu’environ la moitié des voix de Glucksmann croient encore à la reconstitution de la NUPES. Certes une alliance de gauche va sans doute ce reconstituer au-delà des européennes mais ce sera sans le leadership des insoumis voir en leur absence. Des » insoumis » qui finalement ont négligé les questions européennes pour se consacrer aux protestations internationales notamment à la question palestinienne. Sans parler de leur positionnement ambigu vis-à-vis du conflit ukrainien.

On a un peu de difficulté à comprendre et encore davantage à adhérer au point de vue de la tête de liste aux élections européennes (intervenants Le Figaro).

 Qu’est-ce qui vous distingue aujourd’hui des autres formations de gauche ?

MANON AUBRY. – Nous sommes les seuls à porter le programme de la Nupes. J’aurais aimé qu’on mène campagne tous ensemble sur ce programme-là. Force est de constater que certains ont préféré lui tourner le dos. La deuxième différence, c’est notre constance et notre cohérence dans notre opposition aux traités de libre-échange et notre opposition aux règles d’austérité budgétaires dictées par l’Europe, qui sacrifient nos services publics.

Défendez-vous toujours la désobéissance à certains traités européens ?

Notre ambition écologique et sociale prime sur tout le reste, quitte à assumer effectivement de désobéir à certaines règles européennes. Par exemple, lorsque la Commission impose une privatisation des activités de transports de marchandises de la SNCF. Même chose sur les nouvelles règles d’austérité budgétaire …

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 % sans contrôle technique

Automobiles–Les réparations trop chères : 10 %  sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Les réparations trop chères : 10 % des automobiles sans contrôle technique

Du fait de la croissance significative des frais d’entretien des véhicules, 10 % environ des automobilistes sans contrôle technique . »Le prix de l’entretien et des réparations, en quatre ans, a augmenté de 26%. Le seul prix des pièces a augmenté de 30%, c’est plus de deux fois plus vite que l’inflation », pointe Éric Champarnaud, co-fondateur et expert automobile de l’entreprise C-Ways. À titre d’exemple, dans le centre de contrôle technique agréé où TF1 s’est rendu, après examen méthodique des 136 points à vérifier, un véhicule a échoué pour deux petits points seulement : la plaque d’immatriculation avant détériorée et l’un des stops arrière ne fonctionnant pas. Le propriétaire devra, en l’occurrence, passer une contre-visite coûtant 30 euros à elle seule. Quant aux réparations demandées pour réussir la contre-visite, leur prix s’élève, en moyenne, à 400 euros. À noter que le défaut le contrôle technique est sanctionné par une amende forfaitaire de 135 €.

Un nouveau bloc maghrébin sans le Maroc et la Mauritanie

Un nouveau bloc maghrébin sans le Maroc et la Mauritanie

Il est clair qu’un renforcement de la coopération économique au sein du Maghreb servirait le progrès des pays concernés. Pour cela un projet vise à la formation éventuelle d’un nouveau bloc maghrébin va se tenir lundi prochain à Tunis. Organisée par le président tunisien Kais Saied, elle réunira le président algérien Abdelmadjid Tebboune et le président du conseil présidentiel libyen Mohamed al-Menfi. Le problème c’est que le Maroc et la Mauritanie seront exclus de ce projet. Dommage évidemment car le Maroc est sans doute le pays le plus dynamique et le plus structuré. 

Dans un communiqué, les trois pays ont  souligné « la nécessité d’unifier et intensifier les efforts pour relever les défis économiques et sécuritaires, au service des intérêts » de leurs peuples.

 

Pour sa part, le chef de la diplomatie algérienne Ahmed Attaf a défendu ces initiatives comme destinées à combler un vide, alors que l’Union du Maghreb arabe (UMA), créée il y a 35 ans, est « dans le coma », qu’elle « n’a aucune activité ».

Au vu de cette « première réunion consultative entre les dirigeants des trois pays frères », selon un communiqué officiel, le futur bloc maghrébin comptera deux absents par rapport à l’UMA : la Mauritanie et le Maroc n’ont pas été conviés.

Des médias marocains comme Hespress et Le360 ont accusé l’Algérie de vouloir « former une alliance maghrébine contre le Maroc », son grand rival régional, et dénoncé une « manœuvre destinée à faire croire que l’Algérie n’est pas isolée dans son voisinage ». Toujours selon Le360, le président algérien se serait vu opposer une fin de non-recevoir début mars de la part de son homologue mauritanien Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, qui aurait ainsi refusé catégoriquement de participer à une telle initiative sans le Maroc.

 

BCE: Sans doute l’attentisme

BCE:  Sans doute l’attentisme
Malgré la morosité de l’économie en Europe et en dépit de la baisse de l’inflation, il paraît peu vraisemblable que la BCE décide ce jeudi une baisse des taux d’intérêt. On va probablement attendre juin mais surtout les décisions de la Fed. Justement des décisions qui pourraient contrarier la baisse des taux car aux États-Unis l’inflation reprend de sa vigueur. 

L’inflation de la zone euro a reflué à 2,4 % sur un an au mois de mars, après 2,6 % en février et 2,8 % en janvier. Elle se rapproche ainsi de plus en plus de la cible de l’institution, de 2 % à moyen terme. La tendance s’observe aussi au niveau de l’inflation sous-jacente (hors éléments volatils comme l’énergie), indicateur particulièrement scruté par les banquiers centraux.

Le scénario d’un premier assouplissement dès la réunion de politique monétaire de jeudi reste toutefois peu probable, l’institution restant dépendante des données sur les salaires attendues en mai. Les marchés seront à l’affût de tout indice sur le rythme des futures baisses de taux.

Europe : bâtir sans attendre une économie de guerre

Europe :  bâtir sans attendre une économie de guerre 

 

L’ancienne secrétaire d’Etat chargée de l’Europe Laurence Boone et l’ancien ministre des affaires étrangères de Moldavie Nicu Popescu estiment, dans une tribune au « Monde », que l’Union européenne doit agir vite pour adapter son économie et le cadre réglementaire à la nouvelle réalité géopolitique.

 

Il aura fallu deux ans de guerre à ses portes pour que l’Union européenne pense à se doter d’une « économie de guerre ». Deux ans depuis le début de l’agression russe en Ukraine, deux ans pendant lesquels l’Europe, aux côtés de ses alliés, s’est démenée pour fournir armes et munitions en puisant dans ses capacités existantes. Deux ans au bout desquels il est urgent de prendre les moyens nécessaires pour que l’expression « économie de guerre » prenne tout son sens. Il s’agit donc d’augmenter le soutien à l’Ukraine immédiatement, et de poser les fondations d’une économie de guerre pour répondre aux menaces de déstabilisation posées par la Russie du président Vladimir Poutine envers l’Europe. Nous pourrons ainsi fortifier la capacité de l’Europe de préserver la paix sur notre continent. Et pour cela nous ne pouvons attendre deux ans. C’est maintenant qu’il faut agir.

L’Europe doit s’adapter et bâtir sans attendre une économie de guerre, tant en matière de défense que dans d’autres domaines. Une grande partie de la capacité de production, des institutions, des procédures juridiques et administratives de l’Europe n’a pas évolué depuis le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Nous devons comprendre que les guerres lancées par Vladimir Poutine, en 2008 en Géorgie, en 2014 dans le Donbass et en 2022 contre l’Ukraine, font peser une menace croissante sur les démocraties européennes, notre sécurité, nos institutions politiques, nos économies et nos sociétés.

L’Europe doit urgemment s’adapter à cette nouvelle réalité. Elle doit se doter d’une loi proche du Defense Protection Act.

Productivité et Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

Productivité et Compétitivité de la France: 10 millions de sans emploi ?

La vraie productivité d’un pays se mesure au rapport entre le la production et le nombre d’actifs. Justement la grande faiblesse de la France avec presque 10 millions de sans-emploi. L’historien Pierre Vermeren explique dans le Figaro que le moral très maussade des Français s’explique largement par le déclassement de la France qui provient en particulier du trop grand nombre de personnes sans emploi qui plombe la situation économique et sociale. En gros, ce serait de l’ordre de 10 millions de personnes qui sont sans emploi. Parmi celles-ci, il y a bien sûr les 3 millions de chômeurs répertoriés en France mais il faut compter en plus évidemment tout ceux qui a un titre ou à un autre ne travaille pas et qui D’une manière ou d’une autre bénéficient de la solidarité nationale pour des raisons légitimes ou pas ! Du coup, la France compte un peu plus de 30 millions de salariés mais de l’ordre de 12 millions sans emploi, un rapport qui plombe forcément la compétitivité globale, la fiscalité et l’équilibre des comptes.

Sur fond de rejet de la réforme des retraites, de chômage de masse et de délitement des services publics, la France subit un lent naufrage et l’État échoue à maintenir la nation à flot, analysent le sondeur et politologue et l’historien. Interview dans le Figaro.

Pierre VERMEREN. – Emmanuel Macron disait récemment qu’il était normal de travailler plus pour financer le système, parce qu’on vit plus longtemps, que les actifs sont moins nombreux, etc. On entend ce discours depuis une trentaine d’années. Mais les Français voient bien qu’il y a une quantité très importante de compatriotes qui, eux, ne travaillent pas. Selon les statistiques officielles, il y a trois millions de chômeurs en France, mais en ajoutant les temps partiels subis, on en dénombre plutôt cinq à six. Il y a en plus trois millions de jeunes qui ne sont ni salariés, ni étudiants, ni en stage, disparus donc des radars. Et quelques millions de personnes valides qui ne travaillent pas, pour des raisons parfois très légitimes comme des mères de famille. Au total, ça fait environ dix millions…

Davos : Macron capitaine de l’Europe sans équipage et sans argent

Davos : Macron capitaine de l’Europe sans équipage et sans argent

À Davos, Macron a nouveaux a plaidé à nouveau la création d’une grande dette européenne pour relancer l’économie, investissement et innovation.

De quoi sans doute refroidir les pays frugaux notamment l’Allemagne qui se sont toujours opposés la mutualisation d’un endettement commun.

Emmanuel Macron a plaidé notamment pour que l’Europe investisse en commun, au moyen d’«eurobonds» pour financer ses besoins en matière de défense, comme elle l’a fait pour se protéger des effets économiques de la pandémie de Covid. S’adressant directement aux grands patrons en face de lui, il leur a enjoint : «Aidez-nous à donner plus d’espoir aux classes moyennes, à créer des “good jobs”.»

Macro a clairement donné l’impression qu’il s’était investi lui-même comme capitaine de l’Europe mais un capitaine sans équipage et sans argent

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