Gauche et législatives : un accord défensif sans programme
L’accord des différentes composantes de la gauche qui en réalité ne partagent pas grand chose en commun se limite à la désignation de candidature commune les législatives. Il s’agit d’une posture défensive pour sauver les meubles puisque les sondages ne prévoient pour cette union que de l’ordre de 23 %.
Pour l’instant pas de programme politique mais la promesse d’une série de mesures sans doute suffisamment vagues pour masquer les nombreuses divergences avec sans doute aussi pas mal de démagogie d’autant que le succès est hors de portée.
La bataille la plus dure va concerner la désignation des candidats aux législatives, une lutte sans doute sanglante car la France Insoumise sera comme d’habitude intransigeante alors que les socialistes retrouvés voudront cette fois imposer leur domination. Sans parler des écolos et du PCF qui voudront des investitures possibles à gagner pour ne pas disparaître.
Comme Macron sans doute, la gauche va centrer son argumentation sur le danger que représente le Front National pour la démocratie. Or n’est pas sur ce terrain que la grande majorité des électeurs attendent tous les partis. Pour résumer à outrance les principales préoccupations des électeurs concernent le pouvoir d’achat et la demande d’autorité sur le terrain sociétal. Même dans le domaine international, la gauche ne pourra s’opposer de façon cohérente au Front National à Macron tellement les positions sont divergentes
Les quatre principaux partis de gauche se sont donc entendus sur le principe de candidatures uniques. «Dans chaque circonscription, nous voulons soutenir des candidatures uniques dès le premier tour», stipule un bref communiqué. Les chefs de parti l’ont annoncé tout sourire devant une foule de jeunes manifestants réclamant à tue-tête un «front populaire» devant le QG des Verts où se sont tenues les négociations.
Les candidats «porteront un programme de rupture détaillant les mesures à engager dans les 100 premiers jours du gouvernement ( Formule déjà entendue !)du nouveau front populaire», explique le texte partagé massivement par les différentes formations.