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Covid : Macron, un président de crise sanitaire

 

 

Une nouvelle fois la France enfonce dans une crise sanitaire avec un président qui y consacre l’essentiel de son activité. La plupart des grandes réformes sont d’ailleurs mises sous le coude non seulement du fait de la crise sanitaire mais aussi de conditions sociales et politiques qui ne sont pas réunies.

Il paraît vraisemblable désormais que la fin du quinquennat de Macon sera encore marquée par la gestion Covid. Il paraît en effet peu vraisemblable que toute la population puisse être vacciné attend d’ici la fin de l’année. Le phénomène n’est évidemment pas seulement français. En Europe d’ici la fin de l’année on aura peut-être atteint seulement 70 % de vaccinés. Par ailleurs il est vraisemblable que le nombre de variants en attendant va continuer de croître dans l’espace mondial qui compte nombre de pays qui souffrent de sous vaccination. En Afrique par exemple où le taux de vaccination tourne autour de 1 %.

Faute de pouvoir afficher son réformisme le président d’une certaine manière s’est donc reconverti en une sorte d’infirmier en chef. Un rôle normalement dévolu au ministre de la santé voire à l’administration.

En se consacrant totalement à la gestion de la crise sanitaire le président de la république prend cependant un risque considérable : celui de n’être jugé que sur les résultats de cette gestion. Or rien n’indique que la crise sanitaire sera maîtrisé de manière significative d’ici les élections présidentielles.

Covid-19 : des manifs contre le pass sanitaire

Covid-19 : des manifs contre le pass sanitaire

Si globalement la plupart de Français approuvnte les mesures sanitaires annoncées par le président de la république reste la question de la légalité notamment vis-à-vis du pass sanitaire. Une mesure considérée comme une forme de ségrégation par certains notamment par les manifestants qui ont défilé le 14 juillet dans une vingtaine de villes en France. 53 manifestations ont eu lieu dans plusieurs villes de France, selon le ministère de l’Intérieur. À 18h00, le ministère recensait un peu plus de 19.000 manifestants, dont 1500 à Toulouse, 1400 à Chambéry, 1200 à Montpellier, 1200 à Bordeaux, 800 à Annecy, ou encore 800 à Nantes. et àLyon.

Pass sanitaire: «Une remise en cause de l’équilibre entre libertés individuelles et libertés collectives

 

Même si La plupart des Français approuvent globalement le renforcement de mesures sanitaires face au risque d’une quatrième vague Covid, il n’en reste pas moins que la question des libertés se pose. En effet, la vaccination obligatoire n’a pas été décrétée mais l’obligation de présenter un pass sanitaire constitue une forme de ségrégation à l’intérieur de la population.

Se posent aussi les questions du contrôle et des sanctions. On voit mal les forces de l’ordre se consacrer à une tâche complexe et immense alors qu’elles sont déjà débordées par d’autres champs d’intervention. Par ailleurs,  les acteurs commerciaux n’ont pas vocation à mener des opérations de police pour vérifier l’accès à leur établissement. Ils n’en n’ont ni la possibilité ni les compétences techniques. De ce point de vue d’ailleurs il faut  s’attendre un immense trafic de pass sanitaire totalement impossible à identifier.

Par ailleurs juridiquement il se pourrait bien que le Conseil d’État voir le conseil constitutionnel soit amené à sanctionner certaines mesures proposées par le gouvernement notamment parce qu’elles créent des ruptures d’égalité. Par ailleurs, certaines seront certainement considérées comme illégales et en contradiction avec les textes fondamentaux notamment la constitution. Il ne faut pas oublier que les mesures sont prises dans le cadre d’une situation d’urgence et que les mesures annoncées n’ont pas fait l’objet de débats au sein du Parlement. Des questions de droit vont donc se poser tout autant que des questions relatives aux principes fondamentaux des libertés et à leurs conditions d’exercice.

Pass sanitaire obligatoire dans les centres commerciaux

Pass sanitaire obligatoire dans les centres commerciaux

Comme dans les cafés et les restaurants, les Français devront présenter un pass sanitaire à jour -preuve de test PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures ou attestation de vaccination (deux doses administrées il y a plus d’une semaine et non deux, comme l’a annoncé Olivier Véran ce mardi sur France 2) – pour entrer dans un centre commercial, a annoncé lundi soir Emmanuel Macron, le président de la République. Il en sera de même pour le personnel de ces centres. Le problème qui va se poser est évidemment celui du contrôle dans un lieu fréquenté de façon massive.

Crise sanitaire : un moment historique ?

Crise sanitaire : un moment historique ?

La gestion collaborative de la pandémie marquera en profondeur nos sociétés, estiment le sociologue Jean Viard, le politologue Brice Teinturier et l’économiste Nicolas Bouzou.

 

Les invités du Club de l’économie ont croisé leurs regards sur les ruptures et les accélérations majeures de cette crise.

 

Brice Teinturier : 66 % d’abstention, c’est un phénomène historique colossal. On y retrouve bien sûr une forme de désenchantement démocratique nourri par les nouvelles générations, qui prennent énormément de recul vis-à-vis de l’acte de voter. Mais cela n’explique pas l’ampleur du mouvement. Dimanche 27 juin [second tour des élections régionales et départementales], nous avons eu une abstention sans culpabilité. Le pays n’est pas en colère, parce qu’il n’y a plus de réformes, ni en tension comme il l’était en 2015 après les attentats terroristes, ou en en 2018 avec les « gilets jaunes ».

Nous sommes dans un contexte de sortie de pandémie et d’euphorie retrouvée après des mois de pessimisme où les jeunes avaient le sentiment qu’on leur volait leur génération. Entre retrouver une vie privée et aller participer à une scène collective comme l’acte de voter pour les élections régionales, ils ont massivement choisi. D’autant que les Français ne connaissaient pas les acteurs, ce qui n’aide pas à la mobilisation autour d’un scrutin non décisif.

Jean Viard : Le rôle de la politique pour construire les liens sociaux a changé. Les sociétés se sont construites à l’intérieur du champ religieux pendant très longtemps. Elles se sont ensuite construites à l’intérieur du champ politique, avec un affrontement de classes qui renvoyaient à la révolution industrielle. On allait voter pour affirmer son appartenance. Aujourd’hui, la politique n’est plus le lieu central du lien social.

Ce monde très conservateur des élus a empilé les communes, les communautés de communes, les départements, les régions. Il y en a qui font les murs des lycées. Les autres font les murs des collèges, les troisièmes s’occupent des cours des écoles communales. En revanche, si on faisait un vote sur la politique éducative, sur la politique de sécurité, sur la politique de santé, les gens iraient voter, il y aurait des propositions. Mais là, franchement, ça n’a aucun intérêt. Je crois qu’il faut dire à la classe politique : « Vous avez collectivement une responsabilité de vous adapter à cette société numérique. »

Nicolas Bouzou : Ce qui traverse un peu toutes ces élections, c’est ce sentiment de dépossession démocratique. Les gens ont l’impression que la politique n’a plus d’impact, qu’elle n’est plus en capacité de changer la vie. Je pense que c’est un immense problème qui doit nous amener à avoir une réflexion institutionnelle sur quels sont les modes d’organisation qui sont les plus les plus efficaces.

J. V. : Nous allons en sortir, mais nous sommes encore dans la tragédie. Il va falloir deux ou trois ans pour qu’on voie les suicides, les faillites, les divorces. Après viendra le temps du récit. L’humanité a vécu quelque chose d’extraordinaire : cinq milliards d’individus se sont confinés de la même manière pour protéger les plus improductifs d’entre eux, les anciens, les malades… Ils se sont protégés sur toute la planète de la même manière et avec le même objectif, alors qu’on nous disait : « C’est une société qui ne pense qu’à l’argent. » On a vu que ce n’était pas vrai, que nous étions profondément altruistes et cela restera dans l’histoire de l’humanité. Il faut d’abord chanter cette gloire qui a été cet amour de la vie.

On observera qu’aucun régime populiste n’a été efficace. Par contre, nous nous trouvons face à un nouveau monde où la Chine et les démocraties ont été performantes toutes les deux, avec des modèles qui ne sont pas du tout les mêmes. Cela nous pose aussi un autre problème : la France est le seul pays du Conseil de sécurité qui a été incapable d’inventer un vaccin.

Face à la fierté nationale, face à notre discours « on a la meilleure santé du monde », un autre nous dit : « Attendez, les Français, vous avez arrêté d’investir dans la science, vous ne croyez plus dans l’entreprise, vous êtes dans un rapport de société extrêmement bureaucratisé et public. Vous êtes passés à côté du film. » Si on ne l’entend pas, il n’y aura pas de nouvelle alerte. Il faudra enfin le temps, peut être dix ans, que les artistes, les romanciers créent l’œuvre d’art, indispensable pour saisir le réel.

N. B. : Quand les historiens regarderont cette période dans plusieurs siècles, ils considéreront que la gestion mondiale de l’épidémie a été exceptionnelle. Dès le début, on a essayé de comprendre les mécanismes de transmission. On s’est dit : « Est-ce qu’il faut mettre des masques, du gel hydroalcoolique, etc. ? » Dans un second temps sont arrivés les vaccins et tout ça s’est joué en un an. Si cette épidémie avait eu lieu ne serait-ce qu’il y a cent cinquante ans, les conséquences auraient été abominablement dramatiques. Les mécanismes de transmission des microbes, en règle générale, ont été compris il y a un peu plus de cent ans. Le gel hydroalcoolique a été inventé dans les années 1960 et les vaccins à ARN messager sont une innovation du moment. Et dans la plupart des pays, ces vaccins sont proposés gratuitement aux populations.

Historiquement, les deux plus grands traumatismes qui peuvent arriver à une société, ce sont les guerres et les épidémies. Après chacun de ces chocs, vous avez des changements, qui sont profonds et qui, en règle générale, sont des changements positifs. Après les épidémies du Moyen Age, vous avez la Renaissance, après les guerres napoléoniennes, la révolution industrielle, après la première guerre mondiale, les Années folles, après la seconde guerre mondiale, les « trente glorieuses », etc. Vous avez quasi systématiquement quelque chose de positif et une société différente de celle d’avant. Ces changements sont proportionnels à l’ampleur du choc, et, là, il est très fort et sous-estimé.

 

J. V. : Avant la pandémie, nous vivions, depuis Reagan, dans l’idée que les chaînes de valeur étaient la seule régulation de la planète, mise en place pour faire tomber le communisme. Cela a marché, mais on n’a pas su s’arrêter et les nationalistes ont dit : « frontière, nationalisme ». Cette fois, on a coopéré, on s’est observés, on s’est concurrencés. Coopération et frontières, c’est une structure culturelle qui peut se déployer dans les années qui viennent dans l’agriculture, l’industrie, etc. Les pandémies sont des accélérateurs de tendance extraordinaires : #metoo en beaucoup plus fort, Greta Thunberg en beaucoup plus fort.

Depuis 1945, le pétrole a pris le pouvoir sur le monde. Je veux voir quelqu’un, je dépense du pétrole : avion, train, voiture, etc. Maintenant, le lien numérique a pris le pas sur le lien pétrolier. Parce que, au fond, qu’est-ce que le télétravail ? C’est la livraison du travail à domicile, exactement comme Amazon et ses 21 millions de Français approvisionnés. On va vers une société du local et du livré. Nous sommes là face à une rupture de la culture du travail qui a une conséquence énorme sur la culture du territoire.


B. T. : Les gens qui ont télétravaillé ont trouvé ça extrêmement positif à 79 %-80 % et ça ne s’est pas démenti. Il y a un décalage entre la perception des dirigeants et chefs d’entreprise qui s’inquiètent du non-retour potentiel d’une partie de leurs collaborateurs sur des sites, et le vécu des collaborateurs eux-mêmes qui ont télétravaillé, qui nous disent qu’ils ont retrouvé de l’autonomie, du pouvoir. Cela fait partie des ruptures et des accélérations majeures de cette crise. Si l’on revient au monde d’avant, on aura tout raté et on aura notamment raté une aspiration fondamentale des collaborateurs.

Climat : après la crise sanitaire le risque d’un retour au monde d’avant«( Thibault Lamarque)

Climat : après la crise sanitaire le risque d’un retour au monde d’avant«( Thibault Lamarque)

 

« Le risque de revenir au “monde d’avant”, si l’on n’y prend pas garde, est réel Estime Thibault  fondateur et président de Castalie.(Tribune dans l’Opinion)

Fondateur et Président de CASTALIE, esttengagé depuis dix ans pour mettre fin à la folie des bouteilles
en plastique – véritable fléau de notre époque. Laméthode : proposer des alternatives durables et
zéro déchet à l’eau en bouteille. Depuis 2011, plus de 100 millions de bouteilles en plastique ont été évitées grâce à nos fontaines dans les hôtels, restaurants et entreprises

Tribune

 

Cela n’a échappé à personne, surtout avec l’ouverture de l’Euro 2021 : les terrasses de café ont rouvert en France. Entre averses et éclaircies, elles ont été naturellement prises d’assaut par des Français en sursis social depuis 14 mois, et pour partie mieux protégés par la vaccination. Tout à la joie légitime d’un présent retrouvé, on n’y a guère parlé de ce « monde d’après » qui avait tant occupé le débat public pendant le premier confinement du printemps 2020.

Le risque de revenir au « monde d’avant », si l’on n’y prend pas garde, est réel. La pandémie et les stratégies adaptatives qui en ont découlé nous ont pourtant livré des enseignements constructifs, positifs, qu’il est capital de cultiver si l’on souhaite faire face à la prochaine vague qui va profondément heurter nos sociétés : le réchauffement climatique. Ce dernier progresse, de façon inexorable – malgré les objectifs historiques fixés par l’Accord de Paris, non tenus. Nous en avons chaque jour la preuve : canicules, manque d’eau, mouvements migratoires, risques sanitaires… Le dernier rapport alarmant du GIEC dont le contenu vient d’être dévoilé note que « La vie sur terre peut se remettre d’un changement climatique majeur en évoluant vers de nouvelles espèces et en créant de nouveaux écosystèmes. L’humanité ne le peut pas. »

La COP26 programmée en novembre à Glasgow est attendue comme « celle de la dernière chance », qui devrait voir les nations raffermir les cibles et méthodes pour contenir les émissions de gaz à effet de serre. L’espoir est permis, avec notamment le retour des États-Unis dans le concert multilatéral et environnemental. Mais la main n’est pas qu’aux seuls États : il revient à chacun de nous – citoyens, société civile, entreprises, de faire notre part.

La crise sanitaire a montré quelque chose d’essentiel : notre capacité d’émancipation, de changement rapide, collectif et individuel. Nous ne devons pas l’oublier. En quelques semaines, nous avons été capables de nous mobiliser de façon inédite, d’être incroyablement créatifs, de modifier nos modes de vie à l’échelle mondiale. Jamais l’on aurait cru un tel changement possible, surtout aussi vite : l’essor des mobilités douces, la volonté de consommer moins mais mieux, le retour au local qui se généralise depuis les premiers confinements n’en sont que quelques exemples. Les consciences des citoyens-consommateurs se sont définitivement éveillées à la fragilité des écosystèmes humains et naturels, et à la nécessité d’adopter des modes de consommation et de production durables. Les entreprises et leurs dirigeants, extrêmement attendus pour participer à cette transition économique, écologique et sociale, ont pour nombre d’entre eux commencer à faire pivoter leurs modèles d’affaires pour les inscrire dans les limites planétaires.

Avec les entreprises purpose native, l’offre, les process, le rapport aux ressources, aux communautés de parties prenantes, l’organisation même de l’entreprise sont pensés d’emblée pour contribuer positivement au monde

Ici, les situations sont contrastées suivant le secteur, l’histoire, le statut, l’actionnariat de l’entreprise. Les groupes historiques, forts déjà de structures et de cultures hérités d’années de développement, doivent emprunter la voie de la transformation. Celle-ci suppose des arbitrages difficiles, entre renoncements industriels à court terme, et résilience et croissance dans le temps. Elle ne peut être portée que par des dirigeants visionnaires, courageux, qui doivent faire œuvre de pédagogie pour embarquer avec eux leurs équipes et l’ensemble de leurs parties prenantes.

. La seconde voie est celle des entreprises purpose native, c’est-à-dire motivées et conçues dès l’origine pour le sens. C’est le cas de Castalie : l’offre, les process, le rapport aux ressources, aux communautés de parties prenantes, l’organisation même de l’entreprise sont pensés d’emblée pour contribuer positivement au monde. Pour entraîner à l’échelle la mutation des modèles économiques et sociaux, ces entreprises à impact by design ont un défi : oser voir grand, dès le départ. Elles doivent devenir demain les modèles économiques de référence, les figures de proue d’un capitalisme profondément réinventé – et pour cela cultiver une ambition globale, attaquer de nouveaux marchés, investir délibérément dans l’innovation utile. Elles doivent confirmer sans relâche, par leur créativité et leur engagement, que la relance économique peut faire levier de ce que j’appellerai une « écologie joyeuse » – décomplexée, inventive, positivement ambitieuse, créatrice de valeur durable et partagée.

Le réchauffement est déjà une réalité. N’oublions pas, pour y faire face, les leçons d’une pandémie dont nous ne sortons qu’à pas très mesurés : elle nous a montré combien nous étions capables, ensemble, de nous mobiliser vite et fort, pour bâtir un monde responsable et inclusif. Plus que de l’optimisme, il s’agit de lucidité : l’humain est outillé par nature pour le changement, et capable d’adaptations phénoménales. Alors n’attendons pas d’être contraints de changer par les conséquences douloureusement palpables que décrivent les scientifiques du Giec et décidons de le faire, puisque nous en sommes capables.

Thibault Lamarque est fondateur et président de Castalie.

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

 

 

Selon ce dixième rapport sur l’information numérique, la confiance dans l’information a augmenté en moyenne de six points depuis le début de la pandémie, pour atteindre 44%. Un résultat basé sur une série de sondages réalisés par la société YouGov dans 46 pays (plus de 92.000 répondants au total), qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

La confiance reste la plus élevée en Finlande (65%) tandis que les États-Unis tombent en bas du classement: seuls 29% de leurs habitants disent faire confiance aux médias. La France fait à peine mieux (30%), malgré un bond de 7 points.

 L’étude montre la progression du numérique Mais qui ne parvient pas à sauver la presse traditionnelle puisque la majorité des informations sont gratuites . Les hausses des abonnements numériques les plus significatives sont observées dans les pays riches où les abonnements papiers sont historiquement très élevés, comme la Norvège (45% des répondants payent pour des infos en ligne) ou la Suède (30%). Aux États-Unis, le taux est désormais de 21%, mais il n’est que de 11% en France, 9% en Allemagne et 8% au Royaume-Uni. «Les abonnements (numériques) commencent à marcher pour certains éditeurs, mais ils ne fonctionneront pas pour tous les éditeurs et surtout pour tous les consommateurs», beaucoup n’étant pas prêts à payer, prévient Rasmus Kleis Nielsen, co-auteur du rapport.

Dans le même temps, la confiance dans les infos partagées sur les réseaux sociaux reste très basse (24%). Et l’inquiétude du public à propos de la désinformation augmente encore légèrement, mais varie toujours énormément selon les pays: elle atteint désormais 82% du public au Brésil mais 37% en Allemagne. Parmi les autres enseignements de l’étude, l’écrasante majorité des répondants (74%) se dit attachée à l’idée que les médias doivent être impartiaux, et 72% pensent même qu’ils devraient accorder un temps identique aux différents camps sur les sujets politiques et sociaux.

 

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

La crise sanitaire renforce la crédibilité de l’information ….. Sauf en France

Selon ce dixième rapport sur l’information numérique, la confiance dans l’information a augmenté en moyenne de six points depuis le début de la pandémie, pour atteindre 44%. Un résultat basé sur une série de sondages réalisés par la société YouGov dans 46 pays (plus de 92.000 répondants au total), qui représentent plus de la moitié de la population mondiale.

La confiance reste la plus élevée en Finlande (65%) tandis que les États-Unis tombent en bas du classement: seuls 29% de leurs habitants disent faire confiance aux médias. La France fait à peine mieux (30%), malgré un bond de 7 points.

 L’étude montre la progression du numérique Mais qui ne parvient pas à sauver la presse traditionnelle puisque la majorité des informations sont gratuites . Les hausses des abonnements numériques les plus significatives sont observées dans les pays riches où les abonnements papiers sont historiquement très élevés, comme la Norvège (45% des répondants payent pour des infos en ligne) ou la Suède (30%). Aux États-Unis, le taux est désormais de 21%, mais il n’est que de 11% en France, 9% en Allemagne et 8% au Royaume-Uni. «Les abonnements (numériques) commencent à marcher pour certains éditeurs, mais ils ne fonctionneront pas pour tous les éditeurs et surtout pour tous les consommateurs», beaucoup n’étant pas prêts à payer, prévient Rasmus Kleis Nielsen, co-auteur du rapport.

Dans le même temps, la confiance dans les infos partagées sur les réseaux sociaux reste très basse (24%). Et l’inquiétude du public à propos de la désinformation augmente encore légèrement, mais varie toujours énormément selon les pays: elle atteint désormais 82% du public au Brésil mais 37% en Allemagne. Parmi les autres enseignements de l’étude, l’écrasante majorité des répondants (74%) se dit attachée à l’idée que les médias doivent être impartiaux, et 72% pensent même qu’ils devraient accorder un temps identique aux différents camps sur les sujets politiques et sociaux.

Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro. 6 Français sur 10 sont encore inquiets pour la situation sanitaire cependant la suppression du masque en extérieur sans attendre la fin du mois, comme annoncé initialement, est approuvé par 77% des sondés par ailleurs les Français admettent volontiers le maintien de l’obligation du port du masque en extérieur et des jauges dans les lieux accueillant du public: respectivement 85% et 80% des sondés jugent que c’est une bonne décision. Le port du masque en intérieur est même approuvé par plus de 90% des 65 ans et plus !

 72% des personnes interrogées jugent que le gouvernement a eu raison d’ouvrir la vaccination aux 12 ans et plus.

Les Français semblent aussi bien plus sereins qu’il y a six mois par rapport à l’épidémie: ils ne sont plus «que» 36% à s’inquiéter pour leur santé (c’est encore beaucoup, mais c’est 17 points de moins qu’en janvier), 52% de celle de leur proche (-21 points).

Six sondés sur dix restent inquiets de la situation sanitaire du pays, mais c’est tout de même 23 points de moins qu’en janvier, et bien moins encore qu’au printemps 2020 à la sortie du premier confinement. Que ce soit pour leur santé, celle de leurs proches ou la situation sanitaire du pays, les Français n’ont jamais été aussi confiants depuis le mois d’avril 2020, en plein confinement.

 

Le pass sanitaire obligatoire pour les « grands rassemblements » mais pas pour les activités politiques, syndicales ou cultuelles !

Le pass sanitaire obligatoire pour les « grands rassemblements » mais pas pour les activités politiques, syndicales ou cultuelles !

 

Encore une curieuse décision de ce conseil constitutionnel pour déterminer là ou le pass sanitaire sera obligatoire. Une décision dite des sages qui en faites sont surtout des politiques d’où l’ambiguïté de nombre de ses décisions. Le Conseil constitutionnel a donné son feu vert : à partir du mois de juin, il faudra bien présenter un pass sanitaire démontrant que l’on n’est pas infecté par le virus du Covid-19 pour accéder à certains grands événements. Ce projet controversé du gouvernement est prévu par la loi encadrant la sortie progressive de l’état d’urgence sanitaire.

Ce pass sera demandé pour accéder aux grands rassemblements de plus de 1.000 personnes, comme des festivals, des foires ou des salons professionnels. Cela ne concerne donc pas les activités politiques, syndicales ou cultuelles, note le Conseil constitutionnel dans son avis rendu ce lundi.

Il prendra la forme « d’un résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par le Covid-19, d’un justificatif de statut vaccinal ou d’un certificat de rétablissement à la suite d’une contamination », précise le Conseil.

La crise sanitaire a accentué les inégalités

La crise sanitaire a accentué les inégalités

 

Le  Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion dresse une photographie alarmante des répercussions de la pandémie sur les plus fragiles. La présidente du conseil Fiona Lazaar député du Val-d’Oise revient pour La Tribune sur les principaux enseignements du rapport du conseil national des politiques contre la pauvreté remis au Premier ministre .

 

Quels sont les principaux enseignements du dernier rapport du Conseil national des politiques de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale remis au premier ministre mercredi 12 mai dernier ?

FIONA LAZAAR- La crise a été un révélateur et un amplificateur de la pauvreté. Il y a un eu un triple mécanisme à l’oeuvre. La crise a entravé les sorties de la pauvreté. Beaucoup de personnes au RSA ont connu un coup d’arrêt dans leur parcours d’insertion. Entre janvier 2020 et janvier 2021, il y a une hausse de 6% du nombre de bénéficiaires du RSA. Cette hausse est liée au fait que beaucoup de personnes ne sont pas sorties du RSA à cause de la crise. Il y a également des effets similaires sur les chômeurs de longue durée. La crise a précipité dans la pauvreté des gens qui n’étaient pas dans la pauvreté mais qui vivaient sur le fil. Lors du premier confinement, les fermetures des écoles et des cantines ont beaucoup pesé sur le budget des familles. Les travailleurs qui pouvaient toucher des pourboires ont également été affectés. Le chômage partiel a permis de compenser une partie de leurs revenus mais pas les pourboires. Il y a également des arrivées inattendues dans la pauvreté.

Assiste-t-on à de nouvelles formes de pauvreté ?

Oui, des personnes qui étaient inconnues des services sociaux ou des permanences associatives se sont retrouvées dans la pauvreté en raison notamment de l’arrêt de leur activité. Des artisans et des indépendants ont vu leur activité s’arrêter alors qu’ils venaient juste de démarrer et n’ont pas eu le temps de cotiser assez pour toucher des aides. Des personnes se sont retrouvées dans la pauvreté après des séparations ou des pensions alimentaires non versées. Malgré les aides, la crise a eu un impact qui dépasse la pauvreté monétaire. Elle a eu un impact sur les conditions d’apprentissage, sur le décrochage scolaire, la santé, la santé mentale, l’isolement. Tous ces aspects vont avoir des conséquences à moyen ou long terme.

Un des autres enseignement du rapport est qu’il ne faut pas opposer les anciens pauvres et les nouveaux pauvres. Il y a différentes formes de pauvreté. Depuis le début de la crise, on a beaucoup parlé de la pauvreté des jeunes comme si c’était nouveau. Or, les jeunes faisaient déjà partie des catégories les plus pauvres bien avant la crise. Un jeune sur cinq vivait sous le seuil de pauvreté. Avec la fin des jobs d’étudiants, la crise a accru la pauvreté chez les jeunes.

Les dispositifs mis en oeuvre par le gouvernement vous paraissent-ils suffisants ?

Les aides ont été massivement mises en oeuvre pour sauver l’économie et les emplois afin d’éviter que les personnes tombent au chômage. En revanche, il y a eu moins d’aides pour les personnes qui étaient déjà pauvres ou qui vivaient des minimas. Pour certaines d’entre elles, cette période a été très difficile car des coûts supplémentaires sont apparus. Ce qui a beaucoup pesé sur ces familles. Pendant la période du confinement, le coût de la vie a augmenté pour ces familles. Les marchés alimentaires étaient fermés par exemple. Ces aides ont été un amortisseur important.

Il va falloir être néanmoins très prudent sur la fin de ces aides et l’accompagnement de ces personnes. A moyen terme, le besoin d’accompagnement va augmenter. La crise a agi comme « un descenceur social ». La dégradation des conditions matérielles peut engendrer des situations très difficiles où les personnes cessent de payer leur loyer et peuvent se retrouver endetter. Il y a un risque d’effet en cascade.

Vous évoquez des risques sur la cohésion sociale. Que voulez-vous dire exactement ?

La pandémie peut avoir des conséquences sur la cohésion sociale à moyen terme par le creusement des inégalités. Cette crise a profondément accru les inégalités. Pendant la crise, les plus aisés ont connu une baisse de leur taux d’endettement et leur taux d’épargne a augmenté. En revanche, le taux d’endettement chez les plus modestes a augmenté. Le creusement de cette fracture est un risque pour la cohésion nationale.

Malgré les aides, la jeunesse a été particulièrement affectée par cette crise avec la fin des études pour certains. Certains sont tombés dans la pauvreté ou l’isolement. Les troubles psychiques ont été importants. La crise a troublé leur avancée vers l’autonomie.

Quelles pourraient être les conséquences de la levée des aides sur la pauvreté ?

L’année dernière, beaucoup d’aides ont été mises en place pour les salariés en chômage partiel, les indépendants avec le fonds de solidarité, les intermittents. Ces aides ont permis de préserver en partie les revenus des travailleurs. Il existe néanmoins beaucoup de craintes pour des entreprises qui risquent de ne pas se relever à l’issue de cette crise. La transition doit absolument se faire avec un accompagnement. Les difficultés risquent encore de s’accumuler et certaines peuvent se déployer avec un décalage. Ces aides ne doivent pas s’arrêter brutalement. Il faut investir dans l’accompagnement des personnes. Avant la crise, 40% des personnes qui arrivaient au RSA devaient attendre 6 mois avant d’avoir un premier rendez-vous pour être accompagnées. Il faut absolument éviter ça et mettre le paquet pour ne laisser aucune personne au bord du chemin. Plus l’accompagnement est tardif, plus c’est difficile. Il faut bien regarder toutes les conséquences de la pandémie sur ces personnes pour leur éviter de sombrer.

Les lieux où le pass sanitaire sera obligatoire

Les lieux où le pass sanitaire sera obligatoire

 

 

- La liste des lieux où le pass sera obligatoire à partir du 9 juin:

Les chapiteaux, théâtres, salles de spectacle, de conférence, salons et foires d’exposition, stades, établissements de plein air et sportifs couverts, grands casinos, festivals, compétitions sportives, croisières et bateaux avec hébergement, bals organisés par les collectivités.

- Les lieux où le pass ne sera pas nécessaire :

Grands magasins, lieux d’enseignement et espaces de travail, services publics, musées, cinémas, bibliothèques, parcs d’attractions, grands marchés, zoos, lieux de culte, hôtels, campings, établissements thermaux. 

Des recours juridiques pourraient toutefois remettre en question autorisations et interdictions qui d’une certaine manière constituent  une rupture d’égalité.

Sondage pass sanitaire : 63 % favorables

Sondage pass sanitaire : 63 % favorables

 

 

Selon un sondage Elabe  pour BFM, 63 % des Français seraient pour la création d’un pass sanitaire. Un pass qui permettrait d’assister à certaines manifestations mais ne concernerait pas les actes de la vie quotidienne. Les députés discutent actuellement de son principe et des modalités d’application. Par ailleurs, les caisses de sécurité sociale envisagent  d’adresser une attestation officielle de vaccination aux personnes intéressées.

 

Un pass sanitaire temporaire ?

Un  pass sanitaire temporaire  ?

. « Le pass sanitaire, utilisé de manière temporaire et exceptionnelle, peut permettre à la population une forme de retour à la vie normale en minimisant les risques de contamination par le virus », estime le comité scientifique.

. Il sera requis pour participer à des événements culturels, sportifs, professionnels rassemblant plus de 5.000 personnes. Les touristes étrangers qui se rendront en France devront également montrer patte blanche. En revanche, le document ne sera pas nécessaire pour aller dîner au restaurant.

Macron: Une sortie de crise sanitaire très évasive

Macron: Une sortie de crise sanitaire très évasive

 

Le président de la république devrait présenter vendredi les perspectives de sortie de crise sanitaire. Sans doute des les objectifs très flous quant au calendrier est soumis à l’évolution de la pandémie. «Une stratégie de sortie (de crise) progressive et phasée (…) sera présentée par le président de la République très prochainement : ce vendredi plus précisément», avait indiqué plus tôt le premier ministre Jean Castex, lors d’une déclaration prononcée à l’Élysée à l’issue du Conseil des ministres.

 

Évoquant la «perspective d’un retour progressif à une vie plus normale», le chef du gouvernement avait confirmé que «l’objectif d’atteindre les 15 millions de personnes primo-vaccinées d’ici la fin de cette semaine, et les 20 millions à la mi-mai» restait «tout à fait à notre portée». «Ce (mercredi) soir, 60% de nos concitoyens ayant plus de 60 ans auront été vaccinés en première injection», a-t-il ajouté.

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