Archive pour le Tag 'sanitaire'

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Passe sanitaire : L’imbroglio des règles internationales

Passe sanitaire : L’imbroglio des règles internationales

Si aucun Etat n’a fermé ses frontières face à la propagation du variant Delta, les Etats du Nord sont plus exigeants que ceux du Sud. L’usage domestique du passeport vaccinal est également disparate, ce qui complique la vie des touristes.

Par Virginie Malingre(Bruxelles, bureau européen)Rémi BarrouxJérôme Gautheret(Rome, correspondant)Thomas Wieder(Berlin, correspondant)Sandrine Morel(Madrid, correspondante)Jean-Baptiste Chastand(Vienne, correspondant régional)Serge Enderlin(Genève, correspondance) et Jean-Pierre Stroobants(Bruxelles, bureau européen)( le Monde extrait)

Depuis que la pandémie de Covid-19 est apparue, l’Europe a bien du mal à gérer ses frontières intérieures de manière coordonnée. Sous la pression des pays du Sud, soucieux de sauver leur saison estivale après des mois de confinement et de restrictions qui ont mis leur économie à plat, les Vingt-Sept ont finalement mis en place, le 1er juillet, le certificat sanitaire européen, qui permet de savoir si son détenteur a été totalement vacciné il y a plus de quatorze jours, s’il a été testé négatif dans les soixante-douze heures pour un test PCR (quarante-huit heures pour un test antigénique) ou s’il a contracté le Covid-19 dans les six mois et possède donc encore des anticorps.

Dès lors qu’ils remplissent l’une de ces trois conditions et qu’ils sont munis du précieux sésame, les Européens peuvent, en théorie, voyager au sein de l’Union européenne (UE) sans se voir imposer de quarantaine et autres restrictions. Mais, comme souvent quand on parle d’Europe dans des domaines où les Etats membres sont maîtres de leurs choix – c’est le cas des frontières –, rien ne garantit que les déclarations de bonne volonté se transformeront en actes.

Près d’un mois après l’entrée en vigueur du passe sanitaire, un tour d’Europe des pratiques des uns et des autres fait apparaître un bilan mitigé. Premier enseignement : aucun des Vingt-Sept n’a à ce jour fermé ses frontières, malgré la progression parfois fulgurante du variant Delta. Jusqu’ici, les grands pays comme la France et l’Allemagne n’ont pas cédé à la panique. Et si certains plus petits pays ont bien tenté de réduire l’accès à leur sol, ils se sont, dans la plupart des cas, ravisés. Le cas de la Slovaquie, qui met en quarantaine les touristes non vaccinés, même s’ils ont été testés ou ont d’ores et déjà contracté la maladie, reste isolé.

Le 9 juillet, Malte annonçait que, à compter du 14 juillet, seuls les touristes totalement vaccinés pourraient encore profiter des attraits de la petite île méditerranéenne. Le 13 juillet, le commissaire au marché intérieur, Thierry Breton, se déplaçait à La Valette et parvenait à convaincre le gouvernement de revenir sur sa décision. Helsinki avait aussi, au début de l’été, fermé ses frontières à tous ceux qui n’étaient pas résidents finlandais, avant de renouer avec des pratiques moins coercitives. Mais la Finlande a néanmoins renforcé les conditions attachées au certificat sanitaire européen : si son détenteur ne peut se prévaloir que d’un test, il devra en faire un autre dans les trois à cinq jours après son arrivée.

 

Passe sanitaire : le site ameli.fr ne fonctionne pas !

Passe sanitaire : le site ameli.fr ne fonctionne pas !

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C’est le message que peuvent lire les internautes quand ils sollicitent le site  de la sécurité sociale pour obtenir le passe sanitaire officiel.

Des personnes vaccinées ne cessent de tenter d’obtenir en vain le fameux passse  qui devient pourtant obligatoire. La a sécurité sociale se montre une nouvelle fois complètement incapable de gérer ce qui concerne évidemment des millions de personnes. La preuve supplémentaire que la gestion globale de ce pass constitue un véritable fiasco. 

Pass sanitaire et licenciement: Un imbroglio juridique et social

Pass sanitaire et licenciement: Un imbroglio juridique et social

. Dans un entretien accordé à La Tribune, Anne-Lise Castell-Barnel, juriste rédactrice en droit social aux éditions Tissot, décrypte les interprétations possibles du nouveau texte relative au passe sanitaire.

Interview dans la tribune

 

- À quelles procédures légales s’expose un salarié en CDI concerné par le pass sanitaire obligatoire et qui ne serait pas en mesure d’en présenter un ?

ANNE-LISE CASTELL-BARNEL - Le motif de licenciement prédéfini avec délai de deux mois suivant la suspension du salarié a été retiré du projet de loi suite au passage devant le Sénat. Cela ne veut pas dire qu’un salarié en CDI ne peut pas être licencié : en revanche, le licenciement n’est plus directement encadré par la loi. Le salarié qui ne serait pas en mesure de présenter un pass sanitaire valide et ne pose pas de congés sera automatiquement suspendu. Si l’employeur en reste là, le salarié suspendu n’est plus rémunéré, mais reste comptabilisé dans les effectifs de l’entreprise, et peut retrouver son emploi et ses droits s’il obtient un pass sanitaire.

S’il le souhaite, l’employeur peut aller plus loin et décider d’entamer une procédure de licenciement au motif que l’absence du salarié pénalise l’entreprise. On peut en effet imaginer qu’il s’agit d’un motif de rupture envisageable, même s’il faut être prudent et pouvoir justifier d’une vraie perturbation dans l’entreprise et d’une nécessité de remplacement.

Suite aux derniers amendements, l’employeur peut ainsi licencier le salarié sans respecter le délai de deux mois après la suspension qui était prévu initialement. À titre d’exemple, un salarié sans pass sanitaire pourrait être licencié au bout d’un mois de suspension. Cette nouvelle version du projet de loi, amendée après le passage au Sénat, fragilise donc encore plus les salariés en CDI que la version précédente.

Existe-t-il d’autres motifs de licenciement qui pourraient être utilisés par un employeur pour licencier un salarié en CDI non-détenteur d’un pass sanitaire ?

Conformément à une jurisprudence de 2012, l’employeur pourrait aussi licencier un salarié pour « cause réelle et sérieuse ». En 2012, la Cour de cassation avait considéré que le licenciement d’un employé des pompes funèbres – secteur soumis à des obligations vaccinales – pour refus de se faire vacciner contre l’hépatite B, était légal et que le motif faisait office de « cause réelle et sérieuse ».

Aujourd’hui, un employeur d’un secteur concerné par le pass sanitaire obligatoire pourrait reprendre cette typologie et licencier ainsi un salarié pour « cause réelle et sérieuse ». Une chose est sûre: qu’il ait recours à ce motif ou à celui d’absence perturbant l’entreprise, l’employeur devra verser des indemnités de licenciement à son salarié, puisque ces motifs ne sont pas des fautes graves.

Le projet de loi est écrit différemment pour les salariés en CDI et ceux en CDD. Quelle est la logique sous-jacente et quelles sont les implications pratiques pour les actifs ?

Les deux causes de licenciement citées précédemment ne s’appliquent pas pour les CDD (un CDD ne peut pas être licencié). Dans le cas d’un CDI, la procédure de licenciement peut être prise à la seule initiative de l’employeur pour cause réelle et sérieuse ou absence pénalisante pour l’entreprise. Dans le cas d’un CDD, ces deux causes ne peuvent pas être citées et la rupture anticipée aurait été compliquée si la loi n’avait rien prévu. En effet, l’employeur ne peut rompre le CDD de façon anticipée que dans des cas très limités comme la faute grave ou la force majeure. C’est sans doute pour cette raison que le projet de loi a été rédigé différemment pour les CDD et CDI.

Conséquence ? Les employeurs peuvent désormais procéder à une rupture anticipée pour les salariés en CDD n’ayant pas de pass sanitaire. Dans ce cas de figure, le salarié qui saisirait les prud’hommes aurait peu de chances de gagner face à son employeur. À l’inverse, pour les salariés en CDI, les prud’hommes aviseront au cas par cas, au regard de certains éléments complémentaires. Il s’agira par exemple de savoir si les salariés pouvaient être reclassés au sein de l’entreprise et si le licenciement était vraiment nécessaire et justifié.

Pour les secteurs concernés par la vaccination obligatoire, à quelles sanctions s’expose un employeur qui laisserait un salarié non-vacciné se rendre sur son lieu de travail ?

L’employeur est tenu de s’assurer que les salariés seront vaccinés. (Même si dans les faits, le contrôle n’est pas effectué par l’employeur, mais par la médecine du Travail, étant donné qu’un contrôle des données médicales par l’employeur irait à l’encontre du Code du travail, la responsabilité du contrôle relève bien de l’employeur, ndlr).

S’il ne le fait pas, l’employeur s’expose à une amende de 1500€ ; s’il récidive et commet trois infractions dans le même mois, la sanction passe à 9000€ d’amende et un an d’emprisonnement. Dans le projet de loi initial, la peine encourue était encore plus lourde, mais le Conseil d’Etat l’a retoquée.

Passe sanitaire : débat surréaliste car le contrôle est impossible

Passe sanitaire : débat surréaliste car le contrôle est impossible

 

 

Le débat en France sur le problème du pass sanitaire prend de plus en plus un caractère surréaliste. En effet on ne cesse de multiplier les conditions d’application selon les lieux, le nombre de personnes, la nature de l’activité de sorte qu’il est difficile comprendre quelque chose.

Mais la principale faiblesse du pass c’est pratiquement l’impossibilité dans de nombreux cas de le contrôler sérieusement. Certes il sera difficile de présenter des pass trafiqués par contre on pourra aisément présenter un pass appartenant à une autre personne puisque l’identité elle-même ne sera pas contrôlée. On voit mal comment il pourrait en être autrement en particulier dans les manifestations de masse notamment sportive ou de loisirs. Tout ce cirque en fait  pour n’avoir pas à déclarer officiellement la vaccination obligatoire pour tous avec évidemment un délai qui imposerait par exemple la vaccination d’ici la fin de l’année. Bref un débat de sophiste, d’incompétents qui caractérise aussi la lâcheté des pouvoirs publics.

Pass sanitaire : un compromis bâtard

Pass sanitaire : un compromis bâtard

Un accord a été conclu entre les parlementaires du Sénat de l’Assemblée nationale en commission mixte paritaire concernant le pass sanitaire. La mise en application des mesures concernant le pass pourrait donc débuter début août. Le projet de loi prévoit une extension du « pass sanitaire » (parcours vaccinal complet, test négatif récent ou certificat de rétablissement) début août dans les cafés-restaurants, foires et salons, avions, trains et cars longs trajets, établissements médicaux. L’enjeu pour l’exécutif est de tenter de prendre de vitesse une quatrième vague épidémique redoutée par les scientifiques et le ministre de la Santé Olivier Véran comme « forte, avec un impact hospitalier qui pourrait être très dur à la mi ou à la fin août ». Concernant les grands espaces commerciaux la responsabilité incombera aux préfets. Des préfets qui déjà pris des mesures restrictives dans nombre de départements fortement atteints par le virus qui d’une certaine façon viennent  contredire les orientations générales actuelles et même futures. Bref un compromis bâtard entre l’Assemblée nationale et le Sénat qui ne va pas clarifier la compréhension du pass sanitaire par la population. D’autant que l’identité des intéressés ne sera pas vérifiée.  Il est clair que l’obligation de la vaccination aurait été beaucoup plus compréhensible.

Tunisie: crise sanitaire et politique

Tunisie: crise sanitaire et politique

 

 

La crise sanitaire sans précédent en Tunisie a contraint le président, Kaïs Saïed,  à suspendre les travaux du Parlement et les fonctions du chef de gouvernement. Le président a en outre annoncé lever l’immunité parlementaire des députés et promis de poursuivre les personnes impliquées dans des affaires judiciaires. Une grande partie de la population semble souhaiter un tsunami politique changer le système paralysé par les internes et qui nuit notamment à la gestion de la crise sanitaire.. Des locaux et symboles du parti islamiste ont été pris pour cible.  La Tunisie souffre en particulier d’un affrontement permanent entre le chef chef du Parlement Rached Ghannouchi – aussi chef de file d’Ennahdha -, parti islamiste, et le président Saïed, qui paralyse les pouvoirs publics. Beaucoup reprochent aussi au gouvernement son manque d’anticipation et de coordination face à la crise sanitaire, qui a laissé la Tunisie à court d’oxygène. Avec ses près de 18.000 morts pour 12 millions d’habitants, le pays a l’un des pires taux de mortalité officiels au monde dans cette pandémie.

Passe sanitaire : La honteuse instrumentalisation de la Shoah

Passe sanitaire : La honteuse instrumentalisation de la Shoah

 

« Les photos tronquées, le port de l’étoile jaune, les parallèles nauséabonds et l’usage de la typographie nazie pour dénoncer des décisions sanitaires doivent cesser » estiment Nathalie Fajnkuchen, Sandrine Massé et Max-David Grinbaud  dans l’Opinion 

 

 

Nous, arrière-petits-enfants, petits-enfants et enfants de déportés, concernés par cette période sombre de l’histoire de France, de l’histoire de notre civilisation, sommes réunis par une même volonté : faire cesser cette banalisation de la Shoah.

Cette banalisation, dont le point d’orgue a été les diverses manifestations contre le pass sanitaire qui ont servi de théâtre à l’utilisation abusive et profondément choquante, et même au détournement, à des fins revendicatrices, de l’imagerie liée à l’extermination systématique et industrialisée de presque tout un peuple, la Shoah, est littéralement une profanation de la mémoire des victimes.

Les photos tronquées, le port de l’étoile jaune, les parallèles nauséabonds et l’usage de la typographie nazie pour dénoncer des décisions sanitaires doivent cesser. Il y va de l’honneur de la France et des Français, de toutes confessions, croyances et bords politiques. Notre colère est aussi forte.

Ce qui nous choque encore plus, c’est le silence de nombre de penseurs, journalistes, éditorialistes, décideurs, politiques, et tant d’autres habituellement loquaces sur les réseaux sociaux.

Nous ne pouvons plus rester les bras croisés en attendant que cela passe.

« Les victimes, nos disparus n’ont pas à servir de prétexte. Ils ne sont pas des objets, ils ont eu des vies, des joies, des peines, ils sont vous et nous »

Usage abusif. Nos aînés, nos aïeux méritent mieux qu’un piétinement systématique de leur mémoire. C’est notre héritage et nous devons en défendre sa singularité. Leurs sépultures, qu’elles existent dans un cimetière ou dans un mémorial, sont profanées à chaque usage abusif des symboles de leur persécution.

Nous respectons la mémoire des autres, nous n’utilisons pas telle ou telle imagerie pour justifier nos revendications, nos colères. Nous ne savons que trop le mal que cela peut faire. Et aujourd’hui nous avons mal. Et ce mal s’illustre dans ces mots usés sur le papier. Usés parce que pensés tant de fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, tant la mémoire a été bafouée par la moindre revendication.

Les victimes, nos disparus n’ont pas à servir de prétexte. Ils ne sont pas des objets, ils ont eu des vies, des joies, des peines, ils sont vous et nous. Ils n’ont simplement pas eu la chance de survivre à une traque méticuleuse, tout simplement parce que juifs.

Nous souhaitons que tous les gens précités se posent la question suivante : et si nous aussi étions des descendants, ne serions-nous pas en colère de voir les tombes de nos ancêtres piétinées de la sorte ?

Nous ne sommes pas là pour juger du bien-fondé des revendications de telle ou telle frange de la population, nous avons chacun notre point de vue là-dessus. En revanche, nous nous battrons toujours pour défendre la mémoire des disparus. Cette mémoire doit être respectée par tous. Nous souhaitons que les gens qui se sont associés à ces manifestations se désolidarisent des slogans presque révisionnistes qui ont maculé ces marches. Nous sommes en colère, mais nous pardonnerons peut-être.

Nathalie Fajnkuchen, Sandrine Massé et Max-David Grinbaud.

Passe sanitaire obligatoire: des nouvelles inégalités

 Passe sanitaire obligatoire: des nouvelles inégalités

Les nouvelles mesures sanitaires annoncées par Emmanuel Macron lors de son allocution du 12 juillet vont contribuer à renforcer les inégalités territoriales, générationnelles et sociales, analyse le géographe Sébastien Leroux dans une tribune au « Monde ».(extrait)

 

 

Tribune. 
Les décisions prises par Emmanuel Macron le 12 juillet, en particulier la mise en place du passe sanitaire obligatoire, vont continuer de creuser les inégalités au sein de la population. Ce phénomène sera d’autant plus accentué que le calendrier proposé est particulièrement tendu. Une personne ayant respecté la loi en enclenchant le parcours vaccinal début juin peut se retrouver exclue des lieux de vie sociale à la fin juillet, en raison des délais entre les deux doses et des sept jours d’attente nécessaires après la seconde injection. Si le parcours vaccinal a été enclenché plus tard, la période de carence sociale risque de s’avérer encore plus longue. Et le calendrier proposé n’est pas le seul problème car nous ne partons pas tous égaux face à ces mesures qui s’avèrent injustes, au moins à trois niveaux.Selon le site de l’Assurance-maladie, au 11 juillet 2021, soit la veille des annonces présidentielles, les disparités entre départements sont grandes. 34,7 % de la population de Haute-Savoie a réalisé un parcours de vaccination complet, 37,5 % en Ille-et-Vilaine contre 48,4 % à Paris ou 49,1 % dans l’Allier. Les approvisionnements, la réactivité des uns et des autres, l’état d’esprit de la population vis-à-vis de la vaccination autant de facteurs ayant pu creuser des différences d’un territoire à un autre.

Ces inégalités sont aussi générationnelles : les 75 ans et plus sont 78,7 % à avoir finalisé leur parcours vaccinal contre 29,2 % pour les 20 à 39 ans. C’est logique puisque les personnes les plus âgées ont bénéficié d’une priorisation dans la vaccination. Néanmoins cela leur donne un véritable droit d’accès aux lieux sociaux cet été dont une part importante des jeunes adultes risque d’être exclue. A moins qu’ils ne fassent un test PCR toutes les quarante-huit heures !

Recoupant une partie des disparités territoriales, les inégalités sociales sont là aussi criantes. Les départements les plus pauvres sont ceux où la population est la moins vaccinée. Les classes populaires sont celles qui ont à la fois le moins accès à la vaccination et le plus de doutes sur cette dernière. L’effet est radical. La Seine-Saint-Denis dénombre 30 % de parcours vaccinal complet pour un taux de pauvreté de 28,4 % (chiffre de l’Insee) contre 44,4 % de vaccinés et un taux de pauvreté de 11,9 % dans le département pourtant voisin des Hauts-de-Seine. La corrélation n’est pas aussi nette mais des départements moins urbains sont aussi dans cette situation : avec un taux de pauvreté à 17 % les habitants du Tarn-et-Garonne sont couverts par le vaccin à 37,3 %. Les outre-mer cumulent aussi fort taux de pauvreté et faible vaccination.

Passe sanitaire dans les centres commerciaux : une confusion totale

Passe sanitaire dans les centres commerciaux : une confusion totale

. On ne peut pas dire que le conseil d’État ait beaucoup clarifié la situation relative aux conditions de contrôle du pass sanitaire dans les centres commerciaux. On peut même dire que les réticences du conseil d’État apportent davantage de confusion que de clarification. Dans son avis rendu lundi, le Conseil d’Etat souligne donc que la présentation d’un pass sanitaire dans les centres commerciaux est « susceptible de concerner tout particulièrement l’acquisition de biens de première nécessité, notamment alimentaires ». Le gouvernement a annoncé dés hier soir vouloir maintenir l’obligation de présenter un pass sanitaire dans certains centres commerciaux dont la taille sera définie par décret, en tenant compte de l’avis du Conseil d’Etat sur le sujet, a annoncé le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal. « Le pass pourra être requis dans les centres commerciaux dès lors que sera garanti l’accès aux biens de première nécessité à l’échelle du territoire », a indiqué M. Attal qui reprend ainsi textuellement l’avis du conseil d’État déjà confus mais sans l’éclairer aucunement.

Cette dernière déclaration a ajouté à la confusion générale sur l’application des mesures et suscité la colère des représentants des centres commerciaux qui ont dénoncé lundi soir l’ »énorme imbroglio » induit par les annonces gouvernementales autour du pass sanitaire qui s’imposera ou pas en fonction de la présence à proximité de commerces de première nécessité.

Passe sanitaire: les petites entreprises contre sanctions pénales

Passe sanitaire: les petites entreprises contre sanctions pénales

Deux organisations patronales, la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME) et l’Union des entreprises de proximité (U2P), se sont insurgées contre cette partie du projet de loi, dans des communiqués distincts. Elles s’opposent aux sanctions dont se rendraient passibles des chefs d’entreprise – restaurateurs, exploitants de salles de cinéma ou d’un service de transport – en cas de défaut de contrôle du passe pour l’accès à leur établissement. Soit une amende maximale de 45.000 euros et un an de prison, selon l’avant-projet consulté par l’AFP. Un montant jugé par ailleurs excessif par le conseil d’État et qui devra être revu.

Les organisations parlementaires souhaitent par ailleurs que «les parlementaires fassent  évoluer le projet de loi (…) en réduisant la charge et la responsabilité pesant sur les chefs d’entreprise concernés par le passe sanitaire de leurs clients», ainsi qu’«en fixant les délais de mise en œuvre en concertation avec les professionnels».

Passe sanitaire : le Conseil d’État crée la confusion

Passe sanitaire : le Conseil d’État crée la confusion

 

Officiellement, le conseil d’État a approuvé le projet de loi du gouvernement concernant la mise en œuvre du pass sanitaire. Mais avec de telles réserves que cela jette beaucoup de confusion sur l’application des mesures en plus applicables dans 24 heures.

Ainsi notamment le pass sera obligatoire dans les grands centres commerciaux mais  la copie du gouvernement devra être revue. Même obligation à partir de mercredi 21 juillet puis début août dans les cafés, bars, restaurants, centres commerciaux, hôpitaux, et maisons de retraite;

Un pass sera obligatoire mais le conseil d’État ne précise pas les conditions de son contrôle et conteste même l’ampleur des sanctions.

Des sanctions dont le montant pouvait atteindre jusqu’à 9000 € d’amende et qui serait ramené à 1500 € pour une personne physique et 7500 € pour une personne morale.

Pour résumer le pass ne sera pas opérationnel avant de nombreuses précisions de la part du gouvernement.

Passe sanitaire : obligatoire dans les centres commerciaux de 20 000 m

Passe sanitaire : obligatoire dans les centres commerciaux de 20 000 m

 

Seuls les centres commerciaux de 20 000 m² et plus soit environ 400 en France devraient être concerné par l’obligation du path sanitaire obligatoire. «Les chefs d’entreprise ont des inquiétudes, je souhaite les rassurer : nous ferons preuve de compréhension. Nous proposons ainsi que seuls les plus grands centres commerciaux, d’une superficie supérieure à 20.000 mètres carrés, soient concernés», a indiqué le ministre. «Un consensus de la profession sur ce seuil est à portée de main», a-t-il relevé. Un projet de loi doit être adopté en Conseil des ministres lundi, une semaine après les annonces d’Emmanuel Macron.

A priori le contrôle devrait être effectué à l’entrée des centres.

Le passe sanitaire sera également étendu aux trains, aux bars et aux restaurants notamment mais pas au métro et aux trains de banlieue .

 

 

Covid-Pass sanitaire : imbroglio technique et juridique

Covid-Pass sanitaire : imbroglio technique et juridique

 

Même si la plupart des Français approuvent globalement le renforcement de mesures sanitaires face au risque d’une quatrième vague Covid, il n’en reste pas moins que la question des libertés se pose. Sans parler des conditions confuses de mise en œuvre. En effet, la vaccination obligatoire n’a pas été décrétée mais l’obligation de présenter un pass sanitaire constitue une forme de ségrégation à l’intérieur de la population.

Se posent aussi les questions du contrôle et des sanctions. On voit mal les forces de l’ordre se consacrer à une tâche complexe et immense alors qu’elles sont déjà débordées par d’autres champs d’intervention. Par ailleurs,  les acteurs commerciaux n’ont pas vocation à mener des opérations de police pour vérifier l’accès à leur établissement. Ils n’en n’ont ni la possibilité ni les compétences techniques. De ce point de vue d’ailleurs il faut  s’attendre un immense trafic de pass sanitaire totalement impossible à identifier.

Par ailleurs juridiquement il se pourrait bien que le Conseil d’État voir le conseil constitutionnel soit amené à sanctionner certaines mesures proposées par le gouvernement notamment parce qu’elles créent des ruptures d’égalité. Par ailleurs, certaines seront certainement considérées comme illégales et en contradiction avec les textes fondamentaux notamment la constitution. Il ne faut pas oublier que les mesures sont prises dans le cadre d’une situation d’urgence et que les mesures annoncées n’ont pas fait l’objet de débats au sein du Parlement. Des questions de droit vont donc se poser tout autant que des questions relatives aux principes fondamentaux des libertés et à leurs conditions d’exercice.Passe sanitaire : imbroglio technique et juridique

Pass sanitaire obligatoire dans les stades !

 

Pass sanitaire obligatoire dans les stades !

 

Encore une belle pagaille en perspective avec l’obligation de présenter un pass sanitaire dans les stades. Une obligation déjà faite notamment pour les centres commerciaux et bien difficilement applicable. Dans le cas des grands stades, il  sera tout simplement impossible de vérifier des milliers et des milliers de spectateurs en quelques minutes.

On comprend évidemment la mesure sanitaire destinée  à limiter d’éventuels propagations; pour autant; cette décision est complètement irréaliste et risque en outre d’encourager le trafic de pass sanitaire. Notons que la ligue un de football par exemple débute le 7 août !

« La crise sanitaire n’est pas terminée mais auparavant, les seules armes dont on disposait étaient la fermeture, l’interdiction de certaines activités ou les jauges. On a pu s’en libérer parce que la situation sanitaire s’est améliorée de manière significative. On peut jouer sur la vaccination qui est notre nouvelle et meilleure arme », a-t-il indiqué dans un entretien donné à L’Equipe.

 

 

Pass sanitaire : imbroglio technique et juridique

Pass sanitaire : imbroglio technique et juridique

 

Même si la plupart des Français approuvent globalement le renforcement de mesures sanitaires face au risque d’une quatrième vague Covid, il n’en reste pas moins que la question des libertés se pose. Sans parler des conditions confuses de mise en œuvre. En effet, la vaccination obligatoire n’a pas été décrétée mais l’obligation de présenter un pass sanitaire constitue une forme de ségrégation à l’intérieur de la population.

Se posent aussi les questions du contrôle et des sanctions. On voit mal les forces de l’ordre se consacrer à une tâche complexe et immense alors qu’elles sont déjà débordées par d’autres champs d’intervention. Par ailleurs,  les acteurs commerciaux n’ont pas vocation à mener des opérations de police pour vérifier l’accès à leur établissement. Ils n’en n’ont ni la possibilité ni les compétences techniques. De ce point de vue d’ailleurs il faut  s’attendre un immense trafic de pass sanitaire totalement impossible à identifier.

Par ailleurs juridiquement il se pourrait bien que le Conseil d’État voir le conseil constitutionnel soit amené à sanctionner certaines mesures proposées par le gouvernement notamment parce qu’elles créent des ruptures d’égalité. Par ailleurs, certaines seront certainement considérées comme illégales et en contradiction avec les textes fondamentaux notamment la constitution. Il ne faut pas oublier que les mesures sont prises dans le cadre d’une situation d’urgence et que les mesures annoncées n’ont pas fait l’objet de débats au sein du Parlement. Des questions de droit vont donc se poser tout autant que des questions relatives aux principes fondamentaux des libertés et à leurs conditions d’exercice.Passe sanitaire : imbroglio technique et juridique

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