Archive pour le Tag 'sanitaire'

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Passe sanitaire pour les ados : à partir de 12 ans

Passe sanitaire pour les ados : à partir de 12 ans

 

L’âge à partir duquel il sera exigé passe sanitaire sera finalement de 12 ans et deux mois, a précisé mercredi Matignon à l’AFP. Mesure qui  sera applicable à partir du 30 septembre..

 «le temps que les enfants qui viennent juste d’avoir 12 ans aient le temps de se faire vacciner», a précisé mercredi Matignon à l’AFP.

Pour une vraie sécurité sanitaire mondiale ( Sandro Gozi)

Pour une vraie  sécurité sanitaire mondiale ( Sandro Gozi)

 

 

Sandro Gozi, député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen se prononce pour une vraie sécurité sanitaire mondiale.(Dans l’Opinion, extrait)

Tribune

 

 

Le G20 Santé s’est ouvert dimanche 5 septembre à Rome. Les enjeux sont grands : sortir de la crise de la Covid-19 par le haut, éviter qu’elle ne se reproduise et prévenir les risques sanitaires futurs. Le coût humain et économique de la pandémie doit entraîner des mesures urgentes, pensées sur le long terme, pour que demain nous puissions collectivement faire face à d’éventuelles autres crises sanitaires.

Pour ce faire, nous avons élaboré différentes propositions au sein du G20 Health and Development Partnership (G20HDP). Nous proposons ainsi à l’UE d’insérer l’évaluation et le contrôle parlementaire dans le cadre du semestre européen pour déterminer les performances sanitaires et le degré de préparation de chaque Etat membre face à une éventuelle pandémie, pour anticiper et nous préparer au mieux aux risques de l’avenir.

Nous souhaitons par ailleurs améliorer la résilience et augmenter les financements de nos systèmes de santé. Il est en effet impossible aujourd’hui de réfléchir à un renforcement de ces derniers sans réfléchir en parallèle à de nouveaux mécanismes de financements. Pour cela, nous demandons de renforcer les mécanismes existants de gouvernance de la Santé et de créer un nouveau mécanisme de financement de la santé : le Fonds mondial pour la Santé.

La présidence italienne du G20 doit être l’occasion de garantir cette nouvelle feuille de route et ce nouveau calendrier afin de construire une réponse solide et correctement financée. L’an prochain, l’Allemagne sera à la tête du G7 et la France aura la présidence du Conseil de l’UE : ce sont là des opportunités uniques pour renforcer cette nouvelle architecture de la santé.

Dans cette optique, nous sommes plusieurs parlementaires des États du G20 à avoir fait parvenir une lettre commune au Président du Conseil italien, Mario Draghi, aujourd’hui à la tête du G20. Nous lui demandons de :

- soutenir le concept d’un cadre commun d’indicateurs pour promouvoir la responsabilité et le contrôle indépendants de la gouvernance, du financement durable et de la gestion des risques ;

- appeler le G20 à créer un nouveau mécanisme de financement de la santé, le Conseil mondial de financement de la santé indépendant de la direction et du contrôle de l’OMS, à l’instar de l’indépendance de la Cour des comptes de l’UE ;

- soutenir la recommandation du rapport du G20 sur le HLIP (High Level Independant Panel) selon laquelle les pays doivent s’engager à une nouvelle base de financement multilatéral pour la sécurité sanitaire mondiale, basée sur des critères préétablis ;

- soutenir les activités visant à garantir un financement important pour faire face aux futures menaces pour la sécurité sanitaire mondiale, conformément à la récente déclaration du G8 ;

- s’engager à intensifier rapidement la mise au point de vaccins, de produits thérapeutiques et de services de santé, et à garantir un accès équitable à ces produits, ainsi qu’à renforcer les capacités de fabrication durables par le biais de stratégies coordonnées entre les secteurs public et privé ;

- exhorter le G20, sous la prochaine présidence indonésienne (2022), à convoquer une réunion des banques multilatérales de développement (BMD), d’institutions universitaires et du secteur des sciences de la vie et de la pharmaceutique afin d’établir des projets pilotes régionaux pour promouvoir les sciences et technologies de la santé et l’innovation ;

- renforcer une infrastructure durable de recherche et développement afin d’améliorer la préparation et la réponse rapide aux épidémies futures et aux épidémies émergentes, en s’appuyant sur le partage immédiat et en temps utile des pathogènes à potentiel pandémique et d’informations connexes afin de garantir des délais de livraison efficaces pour les nouveaux vaccins, les nouvelles thérapies et les nouvelles technologies ;

- reconnaître que la résistance aux antimicrobiens et les maladies non transmissibles, telles que le diabète et les maladies cardiovasculaires, constituent une menace pour la sécurité sanitaire mondiale ;

- promouvoir et renforcer les capacités nationales à conduire la transformation des systèmes et services de santé à l’ère numérique : il est en effet indispensable de soutenir la transformation numérique mondiale et le partage des données dans les domaines ayant le plus d’impact sur les résultats sanitaires et la sécurité sanitaire mondiale, en soutenant des initiatives mondiales telles que l’Académie de l’OMS et l’Académie de la santé ;

- investir en priorité dans la gouvernance, les politiques et les capacités qui favorisent les transformations numériques, car les investissements échouent en raison d’une insuffisance de ressources.

Les pandémies constituent une menace réelle pour nos sociétés et pour l’économie mondiale. Il est temps de changer de paradigme. Le prix économique et humain de cette crise nous exhorte à prendre nos responsabilités et doit nous pousser à bâtir un système de santé ambitieux au niveau international. Une feuille de route claire et précise est plus que nécessaire.

Sandro Gozi est député européen Renew et secrétaire général du Parti Démocrate européen

Sont cosignataires de cette tribune :

- Alan Donnelly (Animateur – Partenariat du G20 pour la santé et le développement)

- Dame Angela Eagle (Labour – Membre de la Chambre des Communes – Ambassadrice mondiale G20HDP)

- Donatella Conzatti (Italia Viva – Membre du Parlement italien)

- Didier Baichère (LREM – Député français)

- Elmar Brok (CDU – Ambassadeur mondial G20HDP)

- Lord Cunningham of Felling (Labour – Membre de la Chambre des Lords – Ambassadeur mondial G20HDP)

- Véronique Trillet-Lenoir (Renew – Députée européenne).

Le passe sanitaire supprimé dans les centres commerciaux

Le passe sanitaire supprimé  dans les centres commerciaux

En France, le passe sanitaire ne sera plus obligatoire à partir de mercredi à l’entrée des centres commerciaux situés dans les départements où le taux d’incidence du coronavirus s’est maintenu sous le seuil des 200 pour 100.000 habitants sur une semaine. Des exceptions subsistent, dans 64 centres commerciaux de plus de 20.000 mètres carrés, situés dans neuf départements

Passe sanitaire : extension au-delà du 15 novembre

Passe sanitaire : extension au-delà du 15 novembre

 

Après le ministre de la santé, Emmanuel Macron n’a pas exclu jeudi à Marseille une extension de l’obligation du passe sanitaire au-delà du 15 novembre dans les territoires sous forte pression de l’épidémie de Covid-19.

«Il est trop tôt pour le dire» mais «si l’épidémie (de Covid-19) est encore présente dans les semaines qui viennent, il faudra se laisser cette possibilité pour les territoires qui sont les plus touchés», a indiqué le chef de l’État lors d’un point de presse après une visite d’une école à Marseille.

Sondage passe sanitaire : 67% des Français pour

Sondage passe sanitaire : 67% des Français pour

Si un sondage Odoxa-Backbone Consulting 67 % des Français sont favorables aux passe sanitaires. 8 adultes sur 10 (79%) sont complètement vaccinés – 85% avec une dose – l’étude précise que la moitié des récalcitrants refuse toujours de recevoir le sérum. D’«irréductibles antivax quoi qu’il arrive», selon l’institut.

Une donnée plus nuancée aux deux bouts de l’échiquier politique : 53% des sympathisants LFI et 45% RN (45%) sont contre. Dans leur ensemble, les Français demandent l’extension du passe dans le temps et dans son extension aux entreprises par exemple.

 

Les Français sont nettement plus partagés sur les politiques sanitaire du gouvernement. 48% considèrent que c’est un succès car «c’est la preuve que son intervention» a fonctionné. Au contraire, 49% des Français estiment que le chef de l’État au contraire «n’a pas réussi à convaincre».

 

 

Crise sanitaire et santé : promouvoir l’activité physique

Crise sanitaire et santé : promouvoir l’activité physique

 

 

Un récent rapport parlementaire estime que la sédentarité, aggravée notamment chez les jeunes par la pandémie, constitue « une bombe à retardement sanitaire » qu’il est urgent de désamorcer. ( Chronique dans le monde de Pascale Santi)

 

« Une bombe à retardement sanitaire. » C’est un véritable cri d’alarme qu’ont lancé les deux députés Régis Juanico (Génération.s, Loire) et Marie Tamarelle-Verhaeghe (LREM, Eure), dans un rapport, présenté fin juillet, sur le manque d’activité physique. « La nécessité de bouger est aujourd’hui un besoin vital, au même titre que l’alimentation ou le sommeil, insiste Marie Tamarelle-Verhaeghe, médecin de prévention. Cela doit être intégré dans la vie quotidienne. » Ils formulent 18 propositions, en s’appuyant sur la dynamique des Jeux olympiques à Paris, en 2024.

Comme maintes fois répété dans cette chronique, le constat est sans appel. Les Français sont loin des recommandations de l’OMS (au moins 150 minutes d’activité physique d’intensité modérée par semaine, ou au moins 75 minutes d’activité d’intensité soutenue). Ils ne sont pas les seuls. « Plus d’un quart de la population mondiale est physiquement inactive, ce qui l’expose à un risque de maladies non transmissibles et de mortalité prématurée », rappelle aussi l’éditorial d’une série de plusieurs articles publiés par The Lancet, fin juillet. Dans la revue britannique, les experts appellent à une action urgente, en mettant l’accent sur les personnes vivant avec un handicap et les adolescents.

Rappelons que 80 % des adolescents scolarisés dans le monde (87 % en France) ne respectent pas les recommandations de l’OMS de faire plus de soixante minutes d’activité physique par jour. A cela s’ajoute la montée de la sédentarité.

Inquiétants, ces constats sont aggravés par la crise sanitaire et ses confinements successifs. Lors du premier, en France, près d’une personne sur deux a réduit son activité physique par rapport à ses habitudes et six personnes sur dix ont augmenté leur temps quotidien passé assis, selon l’enquête Coviprev de Santé publique France.

Le temps sur écran s’est aussi fortement accru. Une expertise menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), publiée en novembre 2020, a mis en évidence que 66 % des jeunes de 11 ans à 17 ans « présentent un risque sanitaire préoccupant », caractérisé par le dépassement simultané de deux seuils : plus de deux heures de temps d’écran et moins de soixante minutes d’activité physique par jour. Quarante-neuf pour cent présentent un risque sanitaire très élevé, avec plus de quatre heures trente d’écran et-ou moins de vingt minutes d’activité physique par jour.

Passe sanitaire: jusqu’à Noël ou jusqu’à la veille des élections présidentielles ?

Passe sanitaire: jusqu’à Noël ou jusqu’à la veille des élections présidentielles ?

 

 

Le bavard ministre de la santé a déjà préparé le terrain en annonçant que le pass serait nécessaire au-delà de la date légale du 15 novembre. Il est donc vraisemblable que le fameux sésame sera obligatoire jusqu’aux fêtes de fin d’année voir même jusqu’à la veille des élections présidentielles.

La levée de cette mesure restrictive -mais- nécessaire constituerait un acte de libéralisation favorable au  pouvoir en place à la veille des élections. Pour justifier la mesure de prolongation du path le ministre de la santé a déclaré

«La quatrième vague n’est pas derrière nous mais elle diminue», a-t-il indiqué, invitant toutefois à rester vigilent à l’approche de la fin des vacances qui pourrait créer un brassage de population et de la rentrée des classes.

Rentrée scolaire : demande de renforcement du protocole sanitaire (Snuipp-FSU)

  • Rentrée scolaire: demande de renforcement du protocole sanitaire (Snuipp-FSU)

 

«Les enfants n’étant pas vaccinés dans les classes, il faut qu’on trouve d’autres systèmes pour éviter la contamination et la circulation du virus entre enfants», a dit la secrétaire générale du Snuipp-FSU, Guislaine David, lors d’une conférence de presse.

 

«si on compare cette rentrée à celle de l’an dernier, nous ne sommes pas du tout dans les mêmes taux d’incidence: on enregistre un taux de 128 contre 30 (en 2020) pour les 0-9 ans et un taux de 310 contre 109 pour les 10-19 ans». «Le niveau 2 du protocole annoncé par le ministre (Jean-Michel Blanquer) est donc inquiétant car il est allégé par rapport à celui du mois de juin, où le taux d’incidence était moins élevé», a-t-elle souligné. «Avec ce protocole, il y a fort à parier que l’école sera perturbée dès les premières semaines avec une forte circulation du variant Delta».

Vaccination et passe sanitaire : les ambiguïtés de Force ouvrière

Vaccination et passe  sanitaire : les ambiguïtés de Force ouvrière

 

Le secrétaire général de Force ouvrière parle de la rentrée et évoque avec beaucoup d’ambiguïté la question de la vaccination et du passe sanitaire dans une interview à l’Opinion (extrait)

Ce n’est pas faute de m’être exprimé pour défendre la vaccination et la nécessité de son accélération – ce qui m’a valu quelques commentaires peu amènes sur les réseaux sociaux – mais aussi sur les modalités du passe sanitaire pour ce qui concerne les salariés. Peut-être qu’il est compliqué d’être entendu dans un flux continu d’informations.

Vu le côté exceptionnel de la situation, pourquoi les syndicats, si soucieux de la santé des salariés, n’ont-ils pas adopté une position commune sur la question ?

Force ouvrière est un syndicat, tout un syndicat, et rien qu’un syndicat. Les décisions de santé publique relèvent de la compétence des autorités scientifiques, médicales, et, sur cette base et dans une démocratie comme la nôtre, des pouvoirs publics.

Votre rôle n’est donc pas d’inciter les salariés à se faire vacciner ?

En matière sanitaire, le rôle du syndicat est de s’assurer de la santé et de la sécurité des salariés sur leur lieu de travail. Dès le premier confinement, nous nous sommes battus pour que seuls les secteurs essentiels restent ouverts ; pour obtenir des protections, masques, gel, blouses, etc., à l’intention de ceux qui devaient continuer ; puis, lorsque la vaccination a été rendue possible plus largement, pour que les salariés en contact avec le public, dans un premier temps, puissent y accéder afin de les protéger eux-mêmes.

Vous vous êtes adressé aux pouvoirs publics pour accélérer la vaccination, pas aux salariés réticents…

Je n’ai pas attendu cet été pour faire part de ma confiance dans les vaccins. Mais chacun doit s’exprimer sur sa compétence reconnue, celle qui fonde sa légitimité. Vouloir tout embrasser finit par semer la confusion, en mettant tous les discours et affirmations, d’où qu’ils viennent, sur un même pied, et nourrit ainsi le trouble et la défiance. Nous avons besoin de rétablir une saine autorité de la parole publique. Force ouvrière s’est fondée sur l’indépendance syndicale et sur la laïcité au sens où elle sépare la sphère privée de la sphère publique. Nous sommes porteurs de l’intérêt particulier des salariés, nous ne sommes pas directeurs de conscience des citoyens. C’est un positionnement de fond, pas une fuite de responsabilité.

«Dès le départ, nous avons milité pour que les personnels du soin bénéficient d’une priorité pour se protéger eux-mêmes : c’est ainsi qu’il fallait s’adresser à eux, au lieu de dire qu’ils constituaient un danger pour les autres»

Que dites-vous aux soignants adhérents de FO, face à l’obligation de vaccination de leurs professions ?

La confédération et notre fédération santé estiment que l’obligation de vaccination relève d’une prescription d’ordre public. La vaccination des soignants est déjà obligatoire pour l’hépatite B. Dès le départ, nous avons milité pour que les personnels du soin bénéficient d’une priorité pour se protéger eux-mêmes : c’est ainsi qu’il fallait s’adresser à eux, au lieu de dire qu’ils constituaient un danger pour les autres. Il y a eu un défaut d’explication et de l’incompréhension : ne leur a-t-on pas dit, à certains moments, de continuer à venir travailler, même positifs à la Covid, s’ils étaient asymptomatiques ? J’ai contesté qu’à l’annonce de l’obligation vaccinale soit associée la menace de sanction, de licenciement. Il fallait mettre l’accent sur la nécessité de la vaccination, pour ces salariés en particulier comme plus largement, et déployer les ressources pour informer, expliquer et rassurer. La vaccination contre l’hépatite B, bien que controversée à l’époque, n’a pas posé de problème majeur.

FO est pour ou contre le pass sanitaire ?

Nous n’avons pas pris position sur le pass en tant que tel. Nous disons et redisons que la vaccination est le meilleur moyen de se protéger. Nous sommes intervenus pour que la sanction du licenciement, ou de la rupture de contrat dans le cas des CDD et des intérimaires, soit retirée. Nous avons évité le pire, mais la pénalisation retenue – la suspension du contrat de travail — crée une situation bancale dans laquelle ni le salarié, ni l’entreprise ne pourraient tenir longtemps.

Les pertes d’emplois redoutées ne se sont pas produites. Ce risque est-il durablement éloigné ?

Il faut être attentif à ce qu’une fois consommées les aides publiques, certaines entreprises ne passent à la case licenciements. Voilà pourquoi nous n’avons eu de cesse d’appeler à conditionner ces aides. Nous n’avons pas été entendus, c’est pourquoi nous insistons aujourd’hui pour que les pouvoirs publics surveillent le comportement des entreprises afin de détecter et prévenir les risques.

En avez-vous repéré ?

Notre crainte est nourrie par quelques exemples. Des entreprises comme Bridgestone ou Nokia ont à l’évidence profité du contexte de la crise sanitaire pour faire passer leurs restructurations et les licenciements en découlant.

On dit que les salariés retrouvent leur combativité quand la situation s’améliore. Est-ce le cas ?

Cet été, on a vu revenir des conflits où les salaires étaient mis en avant comme à ADP ou chez Auchan. Mais la situation reste incertaine, d’abord sur la santé, mais aussi sur l’emploi : dans certains secteurs comme l’aéronautique ou l’automobile, la lutte contre le réchauffement climatique alimente une autre source d’inquiétude.

Sur la réforme de l’assurance-chômage, Emmanuel Macron a annoncé, le 12 juillet, qu’un nouveau décret entrerait en vigueur le 1er octobre. Attaquerez-vous ce texte devant le Conseil d’Etat ?

Nous verrons ce qu’il contient, mais nous n’avons pas changé d’avis. Le gouvernement met en avant l’amélioration de l’emploi pour justifier sa réforme. Si c’est le cas, nul besoin de réforme, le problème financier sera résolu. Plus largement, quand je rencontrerai le Premier ministre, le 1er septembre, je lui dirai qu’il faut cesser de considérer le social comme un coût. Depuis trop longtemps, on nous parle Sécu, retraites, assurance-chômage, services publics comme d’une dépense, là où nous voyons un progrès social, plus égalitaire et plus juste. La finance s’en sort toujours mieux elle, mais on nous ressert des discours stigmatisant ce que les syndicats ont bâti.

Si la finance s’en sort, les protections ont été particulièrement élevées, en France, durant cette crise…

Protection du capital !

Des salariés aussi, grâce à l’activité partielle !

Oui et nous avons soutenu ces dispositifs. Mais quand on dit « les salariés ont bénéficié de l’activité partielle », on oublie de dire que les taux de marge des entreprises en ont tout autant bénéficié. C’est là qu’il fallait être vigilants sur leur utilisation !

Sur la réforme des retraites, le combat a cessé ?

Je suis toujours sur mes gardes. Quand le Président a reçu les partenaires sociaux, le 6 juillet, il nous a dit, en substance : la question n’est pas de savoir s’il faut faire une réforme, mais quand et comment. Le quand et le comment peuvent vite revenir. Dans ce cas, il nous trouvera sur son chemin.

Une concertation sur cette question va être ouverte, y participerez-vous ?

Je ne sais pas si elle sera ouverte, ni ce qu’elle sera. Je ne m’inscrirai pas dans une discussion destinée à évaluer de combien il faut reculer l’âge de départ en retraite. Ce sujet est bien dans l’esprit d’Emmanuel Macron, comme dans celui de certains de ses concurrents pour 2022. Le pouvoir actuel parle d’enjamber l’élection, mais moi, je suis un syndicaliste, je ne vais pas aller discuter du programme d’Emmanuel Macron pour la présidentielle. Ou de celui de n’importe quel autre candidat. Cette réforme est infondée : ce n’est pas notre système de retraite qui est en cause, c’est l’accès à l’emploi des jeunes, les bas salaires, le temps partiel subi, l’emploi des seniors. Le Président lui-même a mis l’accent sur la reprise d’activité et la qualité de l’emploi. Si l’on résout ces problèmes, on parviendra à l’équilibre financier de tous nos systèmes sociaux.

Comment cette crise fait-elle évoluer le métier de syndicaliste ?

Nous avons obtenu quelques victoires. Par exemple, le Ségur de la santé est un accord majeur pour les salariés de ce secteur. Malheureusement, il a fallu la crise pour qu’on nous entende. Par ailleurs beaucoup de salariés isolés se sont tournés vers nous, pour trouver des informations dans le contexte sanitaire ou en cas de licenciement abusif. Notre défi reste de les organiser. Nous n’avons pas encore trouvé la solution miracle.

 

Sondage Passe sanitaire : 64% des Français pour dans les cafés restaurants

Sondage Passe sanitaire : 64% des Français pour dans les cafés restaurants

Selon un sondage Elabe «L’Opinion en direct» pour BFMTV, entre 64% et 77% des Français cautionnent la mise en place du passe sanitaire selon les lieux, des chiffres en augmentation par rapport à un sondage réalisé le mois dernier juste après les annonces du président de la République.

Dans les cafés, bars et restaurants, 64% des Français approuvent l’extension du passe sanitaire, soit 10 points de plus que dans le précédent sondage réalisé. L’approbation monte à 72% pour l’accès aux lieux de culture et à 77% pour les transports (avions, trains, cars longue distance). Pour l’accès aux hôpitaux, 65% des personnes interrogées approuvent le passe, une baisse d’un point cette fois-ci par rapport au mois dernier.

Passe sanitaire : un contrôle trop souvent symbolique

Passe  sanitaire : un contrôle trop souvent symbolique

 

Dans nombre de commerces et de restaurants le contrôle des passes sanitaires  demeure relativement symbolique. Certes pour la forme, la présence du sésame est réclamée. Mais le contrôle se limite avec coup d’œil sur le QR code .

Seul le grand commerce utilise des machines pour vérifier la preuve de la vaccination. De toute manière, il n’y a pas de contrôle d’identité. Les commerçants d’une certaine manière en le cul entre deux chaises : il leur faut en effet demeurer attractif pour compenser des baisses provenant de la crise sanitaire et en même temps faire la police. Une  posture bien peu commerciale qui explique que le plus souvent le contrôle demeure symbolique.

Sondage CONTESTATION PASS SANITAIRE: 50 % pour

Sondage CONTESTATION PASS SANITAIRE: 50 % pour

L’hostilité des Français pour les manifestations anti-pass sanitaire a augmenté depuis la fin du mois de juillet et est désormais partagée par 50% d’entre eux, d’après un sondage Ifop dévoilé par le JDD.

Une hostilité à cette mobilisation en hausse de 3% par rapport au sondage précédent effectué les 27 et 28 juillet. Outre ces Français hostiles aux manifestations, 34% les soutiennent, et 16% se déclarent « indifférents ».

Haïti : un séisme en plus de la crise économique, politique et sanitaire

Haïti : un séisme en plus de la crise économique, politique et sanitaire

Haïti cumule en ce moment à peu près toutes les catastrophes. Une catastrophe récurrente socio-économiques puisque  le pays est l’un des plus pauvres du monde. Aussi une crise politique avec l’assassinat du président. Également une crise sanitaire ; le pays comme nombre de pays pour ne peut se payer une campagne de vaccination. Enfin un récent séisme qui a fait de leurs 200 morts. Le tremblement de terre s’est produit à 12km de la ville de Saint-Louis-du-Sud, située à quelque 160 km de la capitale haïtienne Port-au-Prince, selon les données de l’Institut américain de géophysique (USGS). Une alerte au tsunami a été émise peu après avant d’être rapidement levée, a rapporté l’USGS.

SONDAGE anti-passe sanitaire Covid : 34 % approuvent

SONDAGE  anti-passe sanitaire Covid : 34 % approuvent

Selon un sondage Ifop pour le JDD, 34% à déclarent  leur soutien ou leur sympathie pour le mouvement, un nombre stable par rapport à nos deux précédents sondages des 27 et 28 juillet (33%) et des 21 et 22 juillet (35%). C’est auprès des sympathisants de La France insoumise (61%) et du Rassemblement national (49%) que les anti-passe sanitaire trouvent le plus de soutien. Les opposants au mouvement représentent quant à eux 50% de la population, selon le sondage, un nombre stable lui aussi.

Parmi les sondés, 68% estiment que le passe sanitaire va « créer deux catégories de citoyens », mais 60% considèrent dans le même temps que ce dispositif est « une façon de responsabiliser ceux qui ne veulent pas être vaccinés ».

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1.006 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 11 au 12 août 2021.

Passe sanitaire: forte manif à prévoir

Passe sanitaire: forte manif à prévoir 

237.000 anti-passe sanitaire  le week-end dernier, selon les chiffres officiels. Ils n’étaient que 114.000 trois semaines plus tôt.

Les services de renseignement prévoient une mobilisation oscillant entre 200.000 et 250.000 manifestants.  En fait la participation est largement alimentée par les anti passe mais aussi par les anti Macron. Après le 15 août, cette constatation pourrait bien s’installer dans la durée et finalement prendre le relais des gilets jaunes mais avec un caractère encore plus politique qui vise à mettre en cause le pouvoir non seulement vis-à-vis de la crise sanitaire mais des orientations en général.

On objectera que les actions sont pas encore massives cependant si le mouvement se perpétue dans les semaines à venir, ce qui est probable, le risque pour le pouvoir c’est que s’agrègent à cette contestation sanitaire et politique des revendications d’ordre social à la rentrée.

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