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Attal: « Le salon de l’agriculture n’est pas un cirque » : une critique pour Bardella …. et Macron

Attal: « Le salon de l’agriculture n’est pas un cirque » : une critique pour Bardella …. et Macron

Le premier ministre critique la politisation du salon de l’agriculture mais sans doute tout autant sans doute  l’intervention de bardella  mais aussi celle de Macron qui a largement participé au « bordel » ( mot même de Macron).

Le premier ministre peut effectivement commencer à être agacé surtout par la posture omnipotente et permanente de Macron sur tous les sujets alors que lui-même a déjà engagé un processus de concertation et que soudain macron sort de son chapeau des solutions miracles très contestables.

Le Salon de l’Agriculture « n’est ni un cirque médiatique, ni un cirque politique, ni un cirque militant », a déclaré, ce dimanche 25 février, Gabriel Attal lors d’une réception au Salon, après l’ouverture chaotique par Emmanuel Macron samedi et la visite dimanche du leader du RN Jordan Bardella.

« Je veux aussi rappeler que ce salon appartient avant tout aux agriculteurs et aux Français », a déclaré le Premier ministre.

« Je rappelle que le Salon de l’agriculture doit être, cette année encore, la fête nationale et le succès populaire qu’il est depuis 60 ans pour les Français », a déclaré le Premier ministre lors d’une courte allocution.

L’exécutif est soucieux d’occuper le terrain après les images inédites d’une ouverture très perturbée du salon, sur fond d’une crise des agriculteurs qui perdure depuis plus d’un mois: affrontements entre force de l’ordre et agriculteurs opposés à la venue du chef de l’État, débat improvisé et tendu d’Emmanuel Macron avec quelques agriculteurs, présence policière considérable.

Le tout alors que Jordan Bardella a arpenté les allées dans une ambiance normale, contrastant avec les images de la veille. Mais « les Français ne sont dupes de rien. Ni de l’instrumentalisation, ni du mensonge, ni de la poudre aux yeux », a rétorqué dimanche soir Gabriel Attal.  »Notre ennemi, ce n’est pas l’étranger, c’est la loi du marché débridée », a déclaré le Premier ministre.

« Vous qui êtes des professionnels de l’agriculture, vous savez mieux que personne que cette exception agricole ne doit être en aucun cas une fermeture », a-t-il ajouté.

La veille, Emmanuel Macron avait été accueilli par des huées et des heurts, mais avait pu finalement passer près de 13 heures dans le Salon à déambuler et échanger, au prix d’une importante présence sécuritaire.

Agriculture : le salon des contradictions

 

Scruté par les commentateurs, redouté par l’exécutif, le Salon de l’Agriculture qui ouvre ses portes samedi est annoncé comme l’acte final de la crise qui secoue depuis un mois le monde agricole. Exercice de communication politique par excellence, les vraies batailles (normes et compétitivité) ne seront pourtant pas visibles. Par Timothée Gaget, Président de l’agence Artcher, spécialiste des questions de souveraineté industrielle et agricole. ( dans le Figaro)

Le passage dans les allées du Salon vaut adoubement ou rejet. Les politiques s’y frottent, un petit godet par-ci, une tranche de cochonaille par-là. Tout l’exercice consiste à montrer, devant les caméras, une connexion réelle au terrain. Car s’il n’y a plus que 400 000 exploitations agricoles, la France garde son imaginaire paysan. Pour le politique, être connecté à ce dernier signifierait donc être connecté à la France. Le SIA est le seul endroit où les élus locaux avec des origines paysannes partent avec un avantage sur les élites parisiennes.

En février 2016, le slogan « Je suis éleveur, je meurs » marque les esprits et François Hollande est accueilli dos tourné et sous les huées. 2017, des millions de volailles sont abattues lors du deuxième épisode de grippe aviaire. Les candidats à la présidentielle défilent. Ambiance tendue. Emmanuel Macron y reçoit un œuf sur la coquille. Le SIA 2024 devait être sympathique et s’articuler avec la sortie de la Loi d’Orientation agricole en préparation depuis un an. La fronde paysanne et le blocage des routes en ont décidé autrement. Surtout qu’en coulisse, des syndicats agricoles se jaugent à l’approche des élections des Chambres d’agriculture.

Le Président acculé tentera donc, face aux gilets verts, ce qu’il a fait avec les gilets jaunes : un « grand débat ». On le sait excellent dans l’exercice, si tant est qu’il ait lieu (Les soulèvements de la terre ayant initialement été invités, la FNSEA veut le boycotter). Car s’il est une profession qui n’apprécie guère se faire payer de mots, ce sont les paysans. Et si le maintien du GNR à prix bas est une victoire, il demeure dérisoire face aux problèmes structurels et stratégiques auxquels l’agriculture française fait face.

La bataille est d’abord normative. La stricte application d’Egalim est incontournable, le rabot annoncé de quelques règles est bienvenu, mais c’est le curage de ruisseau qui cache le torrent de normes.

En matière de normes, comme pour les denrées qu’on autorise ou non à entrer dans l’UE, le destin de l’agriculture française se joue en grande partie à Bruxelles. Les Français peinant à citer plus de trois députés européens devraient d’ailleurs s’intéresser aux élections européennes de juin… puisque la proposition sur la future PAC 2028-2034 sera connue à l’automne 2025. Le commissaire à l’Agriculture Janusz Wojciechowski le sait bien: en Pologne, son propre parti appelle à sa démission. Il faut dire que, ne pouvant s’aligner sur les prix bas des denrées ukrainiennes qui inondent leur marché, les agriculteurs polonais en sont les premières victimes.

Toujours sur la règle de Droit, il est facile d’accuser Bruxelles, mais le carcan normatif est aussi français : sans même parler de surtransposition, il n’y a pas que les vaches qui émettent du méthane, le Conseil d’État fustigeait déjà en 1991 « le droit mou, le droit flou, le droit à l’état gazeux ». On passe plus de temps à défricher un texte qu’une bordure de champs. La recette proposée pour simplifier ? Commission, mission-flash, rapport transpartisan, table-ronde, États généraux, mission sur la mission… On se gausse autant qu’on s’étrangle : il y aura bientôt davantage de rapports sur les tables de nos gouvernants que de vaches dans les champs. Le politique doit décider, pas diriger des thèses. Le législateur doit produire une loi simple et claire, tournée vers l’intérêt général. Pas un amas de revendications particulières.
Si le débat s’est focalisé sur les normes, le pouvoir d’achat des agriculteurs est avant tout une question économique. S’agissant de la compétitivité, on aurait là encore tort de reprocher à Bruxelles ce qui incombe à Paris. La concurrence est aussi intra-européenne. Sur les 38 pays de l’OCDE, la France est le pays avec le plus fort taux de prélèvements obligatoires. Or l’agriculture subit les mêmes coûts économiques du travail et de la production que les autres secteurs. Comment un maraîcher français peut concurrencer un maraîcher espagnol, si le coût de la main-d’œuvre y est bien plus élevé en France ? De même, pourquoi une entreprise alimentaire française, elle-même en concurrence avec d’autres entreprises alimentaires européennes ou internationales, achèterait son porc, son lait ou son bœuf plus cher à un agriculteur français quand elle peut l’avoir moins cher auprès d’un Espagnol ou d’un Allemand ? La fraternité résiste hélas peu à l’économie de marché.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’État a imposé une politique de prix alimentaires bas. Or comme les agriculteurs ne peuvent pas en vivre, il réinjecte (directement ou via la PAC) de l’argent par-derrière pour ne pas que le système s’effondre. On a créé des marchés déconnectés des réalités économiques. Les agriculteurs ne veulent pas vivre de subventions, ils veulent vivre de leur métier, condition d’ailleurs nécessaire au renouvellement des générations. Pour assurer notre souveraineté alimentaire tout en assurant des revenus justes aux paysans, il n’y a que deux options : soit on permet aux agriculteurs de vendre plus cher. Soit on leur permet de produire moins cher. Idéalement, les deux. Pour la deuxième option, le choix n’est pas juridique, il est politique. Moins facile, mais plus impactant que de flatter le cul des vaches le temps d’un week-end.

Agriculture : c’était le « bordel « au salon d’après Macron

 

Agriculture : c’était le « bordel « au salon d’après Macron

Macron sans doute a trouvé le juste qualificatif concernant ce qui s’est passé au salon de l’agriculture pendant sa présence : » c’était le bordel » a-t-il concédé. En vérité une pagaille dont il est à l’origine du même pour avoir tenté d’organiser un pseudo grand débat avec 400 personnes dont la moitié n’ayant pas grand-chose à voir avec l’agriculture. Alors que les agriculteurs sont surtout dans l’attente de mesures précises et concrètes concernant les conditions de production et d’échange.
Macron est largement responsable de la véritable pagaille qui a marqué sa présence au salon de l’agriculture. La première raison sans doute c’est qu’il intervient dans un dossier comme d’habitude avec ses gros sabots alors que le premier ministre avait commencé à calmer le jeu et a entamé un processus de discussion avec les vrais agriculteurs. En voulant inviter les écolos bobos et autres gauchistes, Mrcron a provoqué la colère des paysans.

C’était donc «le bordel», selon sa propre expression devant les exposants du Salon de l’agriculture, qu’il a finalement pu longuement arpenter samedi, moyennant plusieurs cordons de sécurité pour tenir à distance des manifestants très remontés. Avant cela, Emmanuel Macron avait improvisé un débat à bâtons rompus avec des délégués syndicaux du monde agricole. «À la fin, c’est toujours mieux quand les gens se causent», se félicite-t-il après coup auprès du Figaro.

Mais Macron continue d’alimenter la pagaille et fait comme si les discussions n’étaient pas déjà largement entamées entre le premier ministre et les professionnels. «J’attends qu’ils puissent structurer quelques demandes concrètes pour permettre de sortir de cette crise. Elles doivent tenir en quatre, cinq points, pas 150.»

C’est comme une claque donnée d’une part au Premier ministre, évidemment à l’inconsistant ministre de l’agriculture, mais aussi aux organisations professionnelles qui précisément ne veulent pas qu’on réduise la crise agricole culturelle à seulement trois ou quatre facteurs explicatifs.

Bref Macron comme d’habitude en monarque omnipotent continu de mettre le bordel dans le pays avec sa posture qui ignore les institutions et les organisations légitimées représentatives y compris son propre gouvernement.

Salon de l’agriculture : la foire des contradictions

Salon de l’agriculture : la foire des contradictions

Scruté par les commentateurs, redouté par l’exécutif, le Salon de l’Agriculture qui ouvre ses portes samedi est annoncé comme l’acte final de la crise qui secoue depuis un mois le monde agricole. Exercice de communication politique par excellence,  les vraies batailles (normes et compétitivité) ne seront pourtant pas visibles. Par Timothée Gaget, Président de l’agence Artcher, spécialiste des questions de souveraineté industrielle et agricole. ( dans le Figaro)

Le passage dans les allées du Salon vaut adoubement ou rejet. Les politiques s’y frottent, un petit godet par-ci, une tranche de cochonaille par-là. Tout l’exercice consiste à montrer, devant les caméras, une connexion réelle au terrain. Car s’il n’y a plus que 400 000 exploitations agricoles, la France garde son imaginaire paysan. Pour le politique, être connecté à ce dernier signifierait donc être connecté à la France. Le SIA est le seul endroit où les élus locaux avec des origines paysannes partent avec un avantage sur les élites parisiennes.

En février 2016, le slogan « Je suis éleveur, je meurs » marque les esprits et François Hollande est accueilli dos tourné et sous les huées.  2017, des millions de volailles sont abattues lors du deuxième épisode de grippe aviaire. Les candidats à la présidentielle défilent. Ambiance tendue. Emmanuel Macron y reçoit un œuf sur la coquille. Le SIA 2024 devait être sympathique et s’articuler avec la sortie de la Loi d’Orientation agricole en préparation depuis un an.  La fronde paysanne et le blocage des routes en ont décidé autrement. Surtout qu’en coulisse, des syndicats agricoles se jaugent à l’approche des élections des Chambres d’agriculture.

Le Président acculé tentera donc, face aux gilets verts, ce qu’il a fait avec les gilets jaunes : un « grand débat ». On le sait excellent dans l’exercice, si tant est qu’il ait lieu (Les soulèvements de la terre ayant initialement été invités, la FNSEA veut le boycotter). Car s’il est une profession qui n’apprécie guère se faire payer de mots, ce sont les paysans. Et si le maintien du GNR à prix bas est une victoire, il demeure dérisoire face aux problèmes structurels et stratégiques auxquels l’agriculture française fait face.

La bataille est d’abord normative. La stricte application d’Egalim est incontournable, le rabot annoncé de quelques règles est bienvenu, mais c’est le curage de ruisseau qui cache le torrent de normes.

En matière de normes, comme pour les denrées qu’on autorise ou non à entrer dans l’UE, le destin de l’agriculture française se joue en grande partie à Bruxelles. Les Français peinant à citer plus de trois députés européens devraient d’ailleurs s’intéresser aux élections européennes de juin… puisque la proposition sur la future PAC 2028-2034 sera connue à l’automne 2025. Le commissaire à l’Agriculture Janusz Wojciechowski le sait bien: en Pologne, son propre parti appelle à sa démission. Il faut dire que, ne pouvant s’aligner sur les prix bas des denrées ukrainiennes qui inondent leur marché, les agriculteurs polonais en sont les premières victimes.

Toujours sur la règle de Droit, il est facile d’accuser Bruxelles, mais le carcan normatif est aussi français : sans même parler de surtransposition,  il n’y a pas que les vaches qui émettent du méthane, le Conseil d’État fustigeait déjà en 1991 « le droit mou, le droit flou, le droit à l’état gazeux ».  On passe plus de temps à défricher un texte qu’une bordure de champs. La recette proposée pour simplifier ? Commission, mission-flash, rapport transpartisan, table-ronde, États généraux, mission sur la mission… On se gausse autant qu’on s’étrangle : il y aura bientôt davantage de rapports sur les tables de nos gouvernants que de vaches dans les champs. Le politique doit décider, pas diriger des thèses. Le législateur doit produire une loi simple et claire, tournée vers l’intérêt général. Pas un amas de revendications particulières.

Si le débat s’est focalisé sur les normes, le pouvoir d’achat des agriculteurs est avant tout une question économique. S’agissant de la compétitivité, on aurait là encore tort de reprocher à Bruxelles ce qui incombe à Paris. La concurrence est aussi intra-européenne. Sur les 38 pays de l’OCDE, la France est le pays avec le plus fort taux de prélèvements obligatoires. Or l’agriculture subit les mêmes coûts économiques du travail et de la production que les autres secteurs. Comment un maraîcher français peut concurrencer un maraîcher espagnol, si le coût de la main-d’œuvre y est bien plus élevé en France ? De même, pourquoi une entreprise alimentaire française, elle-même en concurrence avec d’autres entreprises alimentaires européennes ou internationales, achèterait son porc, son lait ou son bœuf plus cher à un agriculteur français quand elle peut l’avoir moins cher auprès d’un Espagnol ou d’un Allemand ? La fraternité résiste hélas peu à l’économie de marché.

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l’État a imposé une politique de prix alimentaires bas. Or comme les agriculteurs ne peuvent pas en vivre, il réinjecte (directement ou via la PAC) de l’argent par-derrière pour ne pas que le système s’effondre. On a créé des marchés déconnectés des réalités économiques. Les agriculteurs ne veulent pas vivre de subventions, ils veulent vivre de leur métier, condition d’ailleurs nécessaire au renouvellement des générations. Pour assurer notre souveraineté alimentaire tout en assurant des revenus justes aux paysans, il n’y a que deux options : soit on permet aux agriculteurs de vendre plus cher. Soit on leur permet de produire moins cher. Idéalement, les deux. Pour la deuxième option, le choix n’est pas juridique, il est politique. Moins facile, mais plus impactant que de flatter le cul des vaches le temps d’un week-end.

Macron au salon de l’agriculture : un invraisemblable chaos

Macron au salon de l’agriculture : un invraisemblable chaos

 

Le spectacle anarchique auquel on a assisté pendant la visite du président au salon de l’agriculture témoigne de la situation du secteur et au-delà du pays. L’incompétence, le manque de courage caractérise un pouvoir à bout de souffle qui dit tout et son contraire. Ainsi à propos du grand débat annulé ou Macron avait invité des organisations gauchistes extérieures au monde agricole pour semer un peu plus la pagaille. Mais surtout à propos des propositions de r dont beaucoup relèvent de la fumisterie.

Il faut dire qu’en face certaines organisations professionnelles ne sont pas aussi à la hauteur et entretiennent la confusion. Premier exemple celui consistant à déclarer l’agriculture d’intérêt général dans la loi. Une proposition de la FNSEA reprises par Macron. Une idée complètement ridicule car si on devait inscrire dans la loi ce qui relève de l’intérêt général la liste serait longue. Une démarche typiquement française qui consiste à produire des lois sans contenu et forcément sans application concrète. Ainsi la loi peut s’honorer de disposer d’environ 12 000 lois, plus de 150 000 décrets sans parler des circulaires et autres arrêtés. Et à peine 50 % des lois sont réellement et bien appliquées.

L’autre exemple et celui des « tarifs plancher » proposés par Macron pour toutes les filières agricoles. Une disposition qui de toute façon ne peut être qu’européenne et qui n’est pas près d’aboutir. D’abord compte tenu des intérêts divergents des pays de l’union européenne. Ensuite et surtout parce que ce tarif minimum conduit à administrer les marchés par voie réglementaire à moins de transformer les agriculteurs en fonctionnaires. Certes il peut être utile voire nécessaire de construire des indicateurs de couts pour éclairer les négociations mais certainement pas d’imposer un prix qui découle évidemment de la libre négociation entre acteurs économiques.

Comme autre exemple de fumisterie on pourrait citer la loi Egalim qui précisément devait fixer les conditions de négociation en tenant compte d’indicateurs de couts. Les lois Egalims n’ont pu être appliquées car elles sont inapplicables. Elles le seront même avec un label européen car rien n’empêchera les clients de l’agriculture de s’approvisionner en dehors de l’union économique.

Dernier exemple, celui des clauses dites miroirs qui imposent aux pays exportateurs des conditions de production identique à celle de la France notamment sur le plan sanitaire et environnemental. Des clauses miroirs inappliquées là aussi parce que inapplicables. À moins de croire que l’Europe pourra aller vérifier les conditions de production en Amérique du Sud, en Asie ou en Afrique. Sans parler de l’enjeu essentiel concernant les échanges internationaux.

La responsabilité de ses contradictions incombe un pouvoir politique incompétent et sans courage mais aussi à des organisations professionnelles très contradictoires, voire pas au niveau.

Finalement le chahut, le désordre constaté à l’occasion de la visite du président au salon de l’agriculture révèle la chienlit dans laquelle se trouve la situation du secteur.

« Réarmement  » de Macron : une révolution sémantique de salon

« Réarmement « : une révolution sémantique de salon

Partout désormais c’est le mot d’ordre de réarmement qui domine la plupart des sujets politiques dans le domaine civique, dans le domaine de la santé, celui de la formation, de l’industrialisation de la démographie et de la simplification.

Une sémantique de type marketing bien mal adapté au sujet qu’elle prétend traiter. Le véritable armement en tout cas le premier est celui de la sécurité et de la défense. Or Attal a tout simplement oublié d’évoquer la situation géopolitique très tendue qui se manifeste aujourd’hui par une guerre proche des frontières de l’Europe. Or si la France dispose d’une armée complète c’est une armée cependant miniature qui ne résisterait pas un mois face aux russes. Certes il y a la programmation de la loi militaire. Des promesses déjà faites mais rarement tenues. Et ce service national qui ne ressemble strictement à rien de deux ou trois semaines qui n’a rien de militaire et qui ressemble à une colonie de vacances. Par l’expérience des récents conflits au Proche-Orient comme en Ukraine montre qu’en dernier ressort ce sont les troupes au sol qui compte et qui se font massacrer faute de matériel certes mais surtout aussi de formation.

Pour le reste le réarmement constitue un terme bien inadéquate pour parler de santé, d’économie, d’éducation et pire, de démographie.

Comment croire à ce concept de réarmement évoqué en président en permanence par un président qui n’a pas jugé bon de faire son service militaire. Ce discours guerrier n’a d’écho que dans les salons. En outre il fait l’impasse sur nombre de champs régaliens où là il faudrait effectivement durcir comme le trafic de drogue, la sécurité ou l’islamisme. Face au vide, on tente de combler par des mots inadaptés et creux « Nous sommes prêts à affronter pour avancer. La France n’a jamais été et ne sera jamais une nation qui subit. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. »

« Notre agriculture est une force. Pas simplement parce qu’elle nous alimente au sens propre du terme, mais parce qu’elle constitue l’un des fondements de notre identité, de nos traditions »

Mais où est l’analyse, la vision, la prospective ?

Un seul exemple des contradictions en matière de simplification. Le premier ministre promet de supprimer tous les organismes plus ou moins paritaires et-ou administratifs qui ne se seraient pas réunis pendant un an. Et ce qui au contraire se réunissent trop souvent et qui ne cesse de produire procédures , contrôles et sanctions inutiles ?

Ce ne sont pas les institutions qui roupillent qu’il convient de supprimer en premier mais les institutions qui débordent de hauts fonctionnaires qui justifient leur salaire en en complexifiant la vie économique et sociale et la société.

Concept de « Réarmement « : surtout une révolution purement sémantique de salon

Concept de « Réarmement « : surtout une révolution purement sémantique de salon

Partout désormais c’est le mot d’ordre de réarmement qui domine la plupart des sujets politiques dans le domaine civique, dans le domaine de la santé, celui de la formation, de l’industrialisation de la démographie et de la simplification.

Une sémantique de type marketing bien mal adapté au sujet qu’elle prétend traiter. Le véritable armement en tout cas le premier est celui de la sécurité et de la défense. Or Attal a tout simplement oublié d’évoquer la situation géopolitique très tendue qui se manifeste aujourd’hui par une guerre proche des frontières de l’Europe. Or si la France dispose d’une armée complète c’est une armée cependant miniature qui ne résisterait pas un mois face aux russes. Certes il y a la programmation de la loi militaire. Des promesses déjà faites mais rarement tenues. Et ce service national qui ne ressemble strictement à rien de deux ou trois semaines qui n’a rien de militaire et qui ressemble à une colonie de vacances. Par l’expérience des récents conflits au Proche-Orient comme en Ukraine montre qu’en dernier ressort ce sont les troupes au sol qui compte et qui se font massacrer faute de matériel certes mais surtout aussi de formation.

Pour le reste le réarmement constitue un terme bien inadéquate pour parler de santé, d’économie, d’éducation et pire, de démographie.

Comment croire à ce concept de réarmement évoqué en président en permanence par un président qui n’a pas jugé bon de faire son service militaire. Ce discours guerrier n’a d’écho que dans les salons. En outre il fait l’impasse sur nombre de champs régaliens où là il faudrait effectivement durcir comme le trafic de drogue, la sécurité ou l’islamisme. Face au vide, on tente de combler par des mots inadaptés et creux « Nous sommes prêts à affronter pour avancer. La France n’a jamais été et ne sera jamais une nation qui subit. Ni hier, ni aujourd’hui, ni demain. »

« Notre agriculture est une force. Pas simplement parce qu’elle nous alimente au sens propre du terme, mais parce qu’elle constitue l’un des fondements de notre identité, de nos traditions »

Mais où est l’analyse, la vision, la prospective ?

Un seul exemple des contradictions en matière de simplification. Le premier ministre promet de supprimer tous les organismes plus ou moins paritaires et-ou administratifs qui ne se seraient pas réunis pendant un an. Et ce qui au contraire se réunissent trop souvent et qui ne cesse de produire procédures , contrôles et sanctions inutiles ?

Ce ne sont pas les institutions qui roupillent qu’il convient de supprimer en premier mais les institutions qui débordent de hauts fonctionnaires qui justifient leur salaire en en complexifiant la vie économique et sociale et la société.

Salon de l’Agriculture annulé

Salon de l’Agriculture annulé

 

Le salon traditionnel de l’agriculture de Paris est annulé en raison de la crise sanitaire. Un événement qui réunit chaque année de leur de 600 000 visiteurs en une dizaine de jours et qui marque le calendrier agricole. C’est aussi l’occasion pour le secteur de s’ouvrir à l’opinion publique des urbains.

«Compte tenu de l’évolution de la maladie du covid-19 et des règles de sécurité sanitaire qu’elle implique, nous ne sommes pas en mesure d’organiser cette manifestation, explique au Figaro Arnaud Lemoine, directeur délégué du Ceneca. Il s’agit de la structure juridique propriétaire du SIA dans laquelle le ministère de l’Agriculture est actionnaire. En effet les salons doivent respecter des jauges de visiteurs fixées à 1000 personnes. En moyenne, selon les jours de la semaine, il passe porte de Versailles entre 60 000 et 80 000 visiteurs par jour. Cela aurait été impossible à respecter».

Salon de l’agriculture: d’abord un défilé de mode des politiques ?

Salon de l’agriculture: d’abord un défilé de mode des politiques ?

Avec le traditionnel défilé des différents responsables politiques qui se disputent le temps passé au salon, la question se pose de savoir s’il s’agit d’une manifestation agricole ou d’une Fashion Week politique. Pour cette édition 2020, on a choisi pour le salon le slogan idiot « L’agriculture vous tend les bras ». Le type de slogan de la plupart des politiques quand ils sont en mal d’inspiration pour qualifier leur stratégie.

Un slogan complètement vide de tout contenu sans doute pour éviter les contradictions entre une agriculture industrielle française qui ne parvient pas à être compétitive sur des marchés internationaux faussés et une tendance alimentaire vers davantage de production locale de qualité. Et en plus qui ne permet pas de rémunérer correctement les agriculteurs (revenu moyen de 1400 € pour des journées de 12 heures).  La vérité,  c’est que les autorités agricoles ne veulent pas aborder ces contradictions et reculent  ainsi les transitions nécessaires vers une agriculture plus saine sur le plan alimentaire est plus respectueuse de la biodiversité.

En fait, il y a une sorte de détournement de la problématique agricole au profit d’une sorte de défilé de mode des politiques qui vont se pavaner pendant des heures davantage devant les caméras que devant les productions agricoles pour développer leur programme politique. D’une certaine manière,  les agriculteurs se font voler depuis des années le salon par les politiques.

 » L’agriculture vous tend les bras  » , le slogan choisi pour le salon : Une thématique volontairement très large qui permet de brasser de nombreux sujets mais qui évite les principaux enjeux. Pour preuve les déclarations président du salon Un thème qui Jean-Luc Poulain,: « On sait qu’à peu près 50% des agriculteurs sont à moins de dix ans de la retraiteDonc il va y avoir besoin de monde », explique-t-il. « En tout, c’est 1,2 million d’emplois en France aujourd’hui, poursuit le président du Salon, ce sont des métiers qui se sont considérablement modernisés. L’informatique est partout, la pelle et la brouette sont rangées depuis longtemps. » Aujourd’hui, on estime que 70 000 emplois ne sont pas pourvus en France dans le secteur.

« L’agriculture vous tend les bras », c’est aussi une façon de dire que le monde agricole s’ouvre aux consommateurs. En ces temps de méfiance généralisée, les opérations « fermes ouvertes » se multiplient un peu partout en France. Le Salon de l’agriculture est paraît-il la plus grande ferme de France !

Les enjeux du Salon de l’agriculture: d’abord un défilé de mode des politiques

Les  enjeux du Salon de l’agriculture: d’abord un défilé de mode des politiques

Pour cette édition 2020, on a choisi pour le salon le slogan idiot « L’agriculture vous tend les bras ». Le type de slogan de la plupart des politiques quand ils sont en mal d’inspiration pour qualifier leur stratégie.

Un slogan complètement vide de tout contenu sans doute pour éviter les contradictions entre une agriculture industrielle française qui ne parvient pas à être compétitive sur des marchés internationaux faussés et une tendance alimentaire vers davantage de production de qualité locale. Et en plus qui ne permet pas de rémunérer correctement les agriculteurs (revenu moyen de 1400 € pour des journées de 12 heures).  La vérité c’est que les autorités agricoles ne veulent pas aborder ces contradictions et reculent  ainsi les transitions nécessaires vers une agriculture plus saine sur le plan alimentaire est plus respectueuse de la biodiversité.

En fait, il y a une sorte de détournement de la problématique agricole au profit d’une sorte de défilé de mode des politiques qui vont se pavaner pendant des heures davantage devant les caméras que devant les productions agricoles pour développer leur programme politique. D’une certaine manière,  les agriculteurs se font voler depuis des années le salon par les politiques.

 » L’agriculture vous tend les bras », le slogan choisi pour le salon : Une thématique volontairement très large qui permet de brasser de nombreux sujets mais qui évite les principaux enjeux. Pour preuve les déclarations président du salon Un thème qui Jean-Luc Poulain,: « On sait qu’à peu près 50% des agriculteurs sont à moins de dix ans de la retraiteDonc il va y avoir besoin de monde », explique-t-il. « En tout, c’est 1,2 million d’emplois en France aujourd’hui, poursuit le président du Salon, ce sont des métiers qui se sont considérablement modernisés. L’informatique est partout, la pelle et la brouette sont rangées depuis longtemps. » Aujourd’hui, on estime que 70 000 emplois ne sont pas pourvus en France dans le secteur.

« L’agriculture vous tend les bras », c’est aussi une façon de dire que le monde agricole s’ouvre aux consommateurs. En ces temps de méfiance généralisée, les opérations « fermes ouvertes » se multiplient un peu partout en France. Le Salon de l’agriculture est paraît-il la plus grande ferme de France !

Les socialistes de salon chez Macron

Les socialistes de salon chez Macron

 

 

Il n’y aura sans doute échappé à personne que ce sont surtout les socialistes de salon qui ont rejoint Macron. C’est-à-dire ces sortes de pseudo révolutionnaires d’arrière-salle de restaurants huppés. Parmi eux, il y aurait notamment nombre de soutiens de Dominique Strauss-Kahn pour la primaire du PS en 2006.  Ensuite comme Macron, ils ont trahi leur leader, leur parti pour soutenir Macron. Futur cheval de l’écurie gagnante qui leur permettrait de souler du parfum du pouvoir. En sacrifiant au passage leurs fragiles convictions de gauche pour souscrire au libéralisme monarchique de leur nouveau patron. Un  grand média raconte à sa façon l’épopée de ces Rastignac :

« C’est l’histoire d’un groupe d’amis qui ont gravi ensemble les marches du pouvoir. Un cercle très soudé, le canal historique de la campagne d’Emmanuel Macron, aujourd’hui acteurs incontournables du quinquennat. Cette «bande de la Planche» – du nom de la rue où ils se sont rencontrés -, c’est aujourd’hui «trois ministres, un patron de parti, et un candidat à la mairie de Paris», liste Benjamin Griveaux, qui rentre dans cette dernière catégorie. Un réseau «très bien organisé, structuré, qui occupe tous les postes les plus stratégiques», envie un observateur qui n’en fait pas partie. Ils s’appellent Ismaël Emelien, Stanislas Guerini, Benjamin Griveaux, Cédric O, Adrien Taquet, mais aussi Emmanuel Miquel, Sibeth Ndiaye, Stéphane Séjourné, Julien Denormandie, Sylvain Fort et Jean-Marie Girier, qui ont petit à petit rejoint le cercle. ». Une belle histoire d’oligarques confirmés ou en herbe qui ont troqué leur défroque socialo pour des costumes princiers qui ont en commun l’absence de vraies convictions mais un appétit sans borne pour le pouvoir, comme Macron !

PS : Marie Noëlle Lienemann l’archétype de la gauchiste de salon

PS : Marie Noëlle Lienemann l’archétype de la gauchiste de salon

 

Voilà près de 45 ans que Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice socialiste vit dans la politique. A près de 70 ans, elle veut maintenant lancer un nouveau parti avec quelques autres frondeurs. Un parti révolutionnaire évidemment, un vrai parti socialiste, le parti du front populaire. On croit rêver forcément et il y avait matière à rire  si la chose n’était pas aussi sérieuse. L’intéressée a en effet opéré de curieux slalom politique en soutenant les uns puis les autres, en passant notamment de Rocard aux frondeurs mais en s’assurant un avenir personnel avec cette élection au Sénat et peut-être l’opportunité maintenant d’être à nouveau réélu mais sur la liste de Mélenchon. Un bel exemple de l’oligarchie, de l’incompétence et de la sénilité aussi. Certes quelques vieux politiques conservent leur vitalité intellectuelle mais Marie-Noëlle Lienemann a perdu depuis longtemps sa capacité à exprimer une phrase un peu construite et se perd régulièrement dans des raisonnements accessoires qui obscurcissent complètement le thème qu’elle veut traiter. Un comportement typique des gauchistes verbeux et qui ne s’arrange pas avec l’âge. Pour masquer le vieillissement intellectuel, on sollicite la radicalité comme substitut au raisonnement. Elle n’est pas la seule dans ce registre, Cohn-Bendit lui-même, sans doute épaissi par les repas mondains,  a bien du mal à soutenir les motifs  de son soutien à Macron. Lui à l’inverse est passé au gauchisme à l’ultra droite avec cependant quelques bons sentiments encore en souvenir de son passé révolutionnaire. Certes les vieux politiques peuvent encore parfois des rôles importants et on ne saurait les éliminer au nom du jeunisme. Encore faudrait-il que les intéressés continuent de réfléchir de manière un peu approfondie sur l’évolution de la société au lieu simplement de rabâcher qui le vieux catéchisme gauchiste, qui le vieux catéchisme ultra libéral. Bref au lieu de radoter.

Salon de l’Agriculture ou défilé de mode des candidats pour 2017

Salon de l’Agriculture ou défilé de mode des  candidats pour 2017

Le salon de l’agriculture est sans nul doute la manifestation  la plus instrumentalisée par les responsables politiques. Pas moins d’une vingtaine de candidats se sont pavanés pendant des heures dans les allées du salon ajoutant des promesses aux promesses pour un secteur en pleine crise. Un salon transformé en défilé de mode de candidats pour 2017 sous le feu des caméras et des micros à la recherche d’une petite phrase politique susceptible d’alimenter le journal du soir. Une présence tellement médiatisée qu’elle est indécente et décalée par rapport aux préoccupations des agriculteurs. Pas vraiment un salon de l’agriculture mais un cirque médiatique dénué de tout sens. Une poignée de main par-ci, un verre de bière ou de lait par là, un sourire forcé ou une caresse sur le cul des  vaches avec quelques phrases populistes pour séduire l’électeur potentiel qu’est le paysan. Un spectacle indigne,  un salon de la démagogie et de l’exhibitionnisme programmatique. Le monde agricole bénéficie et c’est heureux d’une très bonne image dans l’opinion publique même si le caractère industriel de certaines productions justifie des critiques légitimes car elle met en cause l’environnement et la santé. Nul ne peut cependant contester le caractère particulièrement dégradé des conditions de travail des agriculteurs et le peu de rémunération qu’ils en tirent. Dès lors le salon mérite mieux que ce défilé de mannequins politiques incapables d’assurer la régulation de ce secteur et même d’autoriser l’affichage de l’origine des productions comme celle du porc par exemple. Le monde agricole aurait tout intérêt à se réapproprier ce grand événement que constitue le salon de l’agriculture afin qu’il ne se transforme pas en une cérémonie préparatoire à la remise des Oscars politiques.

 

Salon de l’agriculture : Hollande hué renvoie la balle à Sarkozy

Salon de l’agriculture : Hollande hué renvoie la balle à Sarkozy

 

 

Très chahuté pendant sa visite au salon de l’agriculture François Hollande fort habilement renvoie la balle à Nicolas Sarkozy dont la loi de modernisation et de l’économie adoptée lors du précédent quinquennat a favorisé les distributeurs par rapport aux producteurs  « Cette loi de 2008, il faut la revoir », a-t-il dit, en précisant que l’occasion serait peut-être le projet de loi dit « Sapin 2″ de lutte contre la corruption et la transparence de la vie économique qui doit être présenté fin mars.   Le président de la République a donc fait part de son désir  de réviser la loi de modernisation de l’économie ou LME, adoptée en 2008 sous le mandat de Nicolas Sarkozy et qui encadre les négociations entre distributeurs et fournisseurs  »Il y a des pressions qu’il faut exercer ici en France sur la grande distribution, a déclaré François Hollande. Une loi a été votée il y a quelques années. Elle doit être revue ».  Adoptée en août 2008, au début du quinquennat de Nicolas Sarkozy, la LME instaure la liberté de négociation des prix entre les centrales d’achat des grandes surfaces et leurs fournisseurs. L’idée sous-jacente à l’époque étant d’augmenter le pouvoir d’achat des consommateurs, en favorisant des baisses de tarifs. Les exploitants agricoles n’ont donc de cesse de dénoncer une « course aux prix toujours plus bas » et d’appeler les pouvoirs publics à rééquilibrer les relations en leur faveur. D’autant que les éleveurs sont confrontés à une hausse de leurs charges en raison des prix alors élevés des céréales qui renchérissent considérablement le coût de l’alimentation de leur bétail. Ils cherchent à répercuter auprès des industriels et de la grande distribution la hausse de leurs coûts de production. Mais ceux-ci refusent de prendre en compte ces hausses, au nom de la préservation du pouvoir d’achat des consommateurs.

Salon de l’agriculture :la démocratie au cul des vaches

Salon de l’agriculture :la démocratie au cul des vaches

 

Le salon est évidemment un événement incontournable et en général une  manifestation réussie et très fréquentée. Y compris par la faune politiques où toutes les espèces seront aussi présentes. Des dizaines de bêtes de concours qui vont caresser le cul des vaches,  serrer les pognes des agriculteurs et avaler en vrac saucisson, fromage,  bière, vinasse et verre de lait. Estomac sensible s’ abstenir. C’est là que s’obtient pour les politiques le brevet de ruralité  et en même temps …ça prépare r les municipales . Hollande a prévu d’y demeurer  6 heures. En 2012 avant les élections,  il y était resté 12 heures. On peut penser qu’on va assister à un record de présence pour d’autres leaders cette fois encore. Pour préparer la visite du président de la république, on a   assoupli un peu les règles concernant l’utilisation des pesticides et les créations s d’élevages . La visite au salon vaut bien quelques concessions à l’agriculture et l’élevage intensif ! Pas la peine de préparer de grands discours pour nos élus ‘  » bonjour, ça va, c’est excellent, une caresse sur le cul des vaches et on passe au stand suivant t » . La démocratie quoi ! Une vraie visite du terrain avec de vraies vaches, de vrais agriculteurs, de vrais échanges. Et surtout uen masse de caméras pour rendre compte de l’intérêt porté à cette France profonde qui pourtant ne réunit plus que 20% de la population pendant qu’on parque les autres 80% dans des villes de plus en plus concentrées et ingérables ( ces le concept de croissance endogène !). Une agriculture de plus en plus concentrée également grâce aux cultures industrielles  bourrées de pesticides d’engrais, garce aux fermes  géantes,  aux animaux emprisonnés dans des cages pour éviter la perte de poids. La progrès quoi :! De quoi justifier la présence de nos élites dans ce lieu qui réunit  politique, produits de la ferme et  démocratie. vivante. On en vient même à  se demander si le sénat et l’assemblée ne font pas douve emploi avec ce salon. On attend surtout avec impatience comment Valls va placer son couplet sur l’autorité, certainement qu’il va encore affirmer « qu’il ne reculera pas »  , devant le ridicule cette fois ?

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