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L’argent sale des cryptomonnaies

L’argent sale des cryptomonnaies 

 

Trois experts de la gestion des risques et du numérique, Marianne Collin, Charles Cuvelliez et Jean-Jacques Quisquater, analysent, dans une tribune au « Monde », les limites des superviseurs des marchés financiers confrontés à l’usage croissant des cryptomonnaies.

 

Tribune.

Il existe à peu près 8 000 cryptomonnaies, et donc 8 000 manières de blanchir de l’argent ou de financer le terrorisme, diront les détracteurs du bitcoin et de ses variantes. Le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme à grande échelle restent encore du domaine du risque. Mais il vaut mieux prévenir que combattre un tel fléau, pour autant qu’on prenne bien la mesure du risque !

Les cryptomonnaies, c’est comme le cash mais, à la différence du cash, qui passe de la main à la main, les montants et les distances entre contreparties impliquées dans le paiement n’ont pas de limite avec les cryptomonnaies. C’est le premier problème.


Les cadres réglementaires qui visent à limiter le blanchiment d’argent (Anti-Money Laundering, AML) et le financement du terrorisme (Countering the Financing of Terrorism, CFT) se basent sur le repérage par les intermédiaires techniques (banques, prestataires spécialisés) qui acheminent les paiements jusqu’à leurs commanditaires (avocats, notaires) : ils ont l’obligation d’identifier correctement tous les clients et d’enquêter de manière approfondie le cas échéant, d’enregistrer les transactions, de mettre en place des contrôles internes AML/CFT, de rapporter aux autorités les cas suspects.

Mais dans le cas des cryptomonnaies, il n’y a pas d’intermédiaires. C’est le deuxième problème. On ne peut donc récupérer un semblant de contrôle que quand les cryptomonnaies rentrent dans le système financier traditionnel, soumis aux procédures AML/CFT. C’est comme pour le cash, lorsque de grosses quantités de liquide alimentant soudainement un compte bancaire déclenchent des alertes… Sauf que les prestataires actifs dans les cryptomonnaies ne sont pas soumis à ces procédures. On peut les classer en trois catégories.

Il y a les émetteurs de cryptomonnaies (on devrait parler de cryptoactifs car les cryptomonnaies sont bien peu utilisées pour payer) qui les enregistrent, les distribuent sur les marchés, les proposent aux investisseurs… Il y a ceux qui en organisent la vente et l’achat, fixent les prix en fonction de l’offre et la demande, procèdent au transfert de cryptoactifs entre vendeur et acquéreur, ou les conservent comme tiers de confiance. Ils peuvent même fournir les services financiers en support d’une transaction entre contreparties.

Enfin, il y a les acteurs techniques qui fournissent l’infrastructure adéquate. C’est tout cet écosystème bigarré qu’il faut mettre au pas. Le Financial Stability Institute (FSI) de la Banque des règlements internationaux a examiné la façon dont s’organisait dans plusieurs juridictions la prévention du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme via les cryptoactifs (« Supervising cryptoassets for anti-money laundering », avril 2021).

Banques : 2.000 milliards d’argent sale, ou quand l’argent n’a pas d’odeur

Banques : 2.000 milliards d’argent sale, ou quand l’argent n’a pas d’odeur

 

 

D’une certaine manière l’argent n’a pas d’odeur, ce qui est bien connu. Une fois dans les tuyaux bancaires l’argent sale-notamment celui de la drogue– est en quelque sorte légalisé et peut se recycler dans des investissements propres  notamment l’immobilier. L’évaluation du business de la drogue est forcément approximatif il se situerait entre 300 et 500 milliards par an. En France l’INSEE avait évalué ce trafic à environ 3 milliards.

 

Au total au moins 2.000 milliards de dollars de transactions suspectes aurait été réalisées entre 2000 et 2017 par les grandes banques mondiales, selon des documents bancaires obtenus par le média en ligne BuzzFeed News et qui ont fait l’objet d’une enquête au sein de l’ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation) dévoilée dimanche. Déjà à l’origine des « Panama Papers », l’ICIJ a constitué une équipe de plus de 400 journalistes travaillant pour 110 organes de presse dans 88 pays, dont la cellule investigation de Radio France et Le Monde.

L’enquête repose sur des « suspicious activity reports » (SAR, rapports d’activités suspectes) envoyés par les banques américaines lorsqu’elles détectent des transferts de fonds douteux. Les SAR sont destinés au service de renseignement financier américain FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network), au cœur du système mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

« Les ‘FinCEN Files’ montrent le rôle central des grandes banques systémiques dans la circulation des flux d’argent sale liés à la fraude, la corruption, le crime organisé et le terrorisme », explique de son côté Le Monde https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/20/fincen-files-comment-les-grandes-banques-mondiales-ferment-les-yeux-sur-les-mouvements-d-argent-sale_6052950_4355770.html, qui cite également les banques HSBC, Standard Chartered Bank et Bank of New York Mellon.

 

Banques : 2.000 milliards d’argent sale, ou quand l’argent n’a pas d’odeur

Banques : 2.000 milliards d’argent sale, ou quand l’argent n’a pas d’odeur

 

 

D’une certaine manière l’argent n’a pas d’odeur, ce qui est bien connu,. Une fois dans les tuyaux bancaires l’argent sale-notamment celui de la drogue– est en quelque sorte légalisé et peut se recycler dans des investissements propres  notamment l’immobilier. Au moins 2.000 milliards de dollars de transactions suspectes ont été réalisées entre 2000 et 2017 par les grandes banques mondiales, selon des documents bancaires obtenus par le média en ligne BuzzFeed News et qui ont fait l’objet d’une enquête au sein de l’ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation) dévoilée dimanche. Déjà à l’origine des « Panama Papers », l’ICIJ a constitué une équipe de plus de 400 journalistes travaillant pour 110 organes de presse dans 88 pays, dont la cellule investigation de Radio France et Le Monde.

L’enquête repose sur des « suspicious activity reports » (SAR, rapports d’activités suspectes) envoyés par les banques américaines lorsqu’elles détectent des transferts de fonds douteux. Les SAR sont destinés au service de renseignement financier américain FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network), au cœur du système mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

« Les ‘FinCEN Files’ montrent le rôle central des grandes banques systémiques dans la circulation des flux d’argent sale liés à la fraude, la corruption, le crime organisé et le terrorisme », explique de son côté Le Monde https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/20/fincen-files-comment-les-grandes-banques-mondiales-ferment-les-yeux-sur-les-mouvements-d-argent-sale_6052950_4355770.html, qui cite également les banques HSBC, Standard Chartered Bank et Bank of New York Mellon.

 

Banques : 2.000 milliards d’argent sale

Banques : 2.000 milliards d’argent sale

Au moins 2.000 milliards de dollars de transactions suspectes ont été réalisées entre 2000 et 2017 par les grandes banques mondiales, selon des documents bancaires obtenus par le média en ligne BuzzFeed News et qui ont fait l’objet d’une enquête au sein de l’ICIJ (Consortium international des journalistes d’investigation) dévoilée dimanche. Déjà à l’origine des « Panama Papers », l’ICIJ a constitué une équipe de plus de 400 journalistes travaillant pour 110 organes de presse dans 88 pays, dont la cellule investigation de Radio France et Le Monde.

L’enquête repose sur des « suspicious activity reports » (SAR, rapports d’activités suspectes) envoyés par les banques américaines lorsqu’elles détectent des transferts de fonds douteux. Les SAR sont destinés au service de renseignement financier américain FinCEN (Financial Crimes Enforcement Network), au cœur du système mondial de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

« Les ‘FinCEN Files’ montrent le rôle central des grandes banques systémiques dans la circulation des flux d’argent sale liés à la fraude, la corruption, le crime organisé et le terrorisme », explique de son côté Le Monde https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2020/09/20/fincen-files-comment-les-grandes-banques-mondiales-ferment-les-yeux-sur-les-mouvements-d-argent-sale_6052950_4355770.html, qui cite également les banques HSBC, Standard Chartered Bank et Bank of New York Mellon.

Le 737 MAX interdit en Europe : un sale coup pour Boeing

Le 737 MAX interdit en Europe : un sale coup pour Boeing

 

L’affaire des 737 est évidemment d’abord un drame après les deux catastrophes successives. C’est aussi un sale coup commercial pour l’avionneur américain. Il y a les effefts  immédiats ; à savoir ; la perte boursière de l’ordre  de 12 % soit autour de 25 milliards d’euros. Il y a plus grave à savoir le doute  s’installer dans certaines compagnies quant à la fiabilité de l’appareil. Or le 737 Max est l’avion le plus vendu au monde.(autour de 5000 commandes).  Un avion très récent qui par ailleurs fait l’objet de très nombreuses commandes dont certaines seront nécessairement reportées tant que des clarifications n’auront pas été apportées sur les origines des accidents. Certaines commandes seront décaléeés, , dautres vont se reporter sur Airbus notamment. La décision de l’Europe de suspendre l’exploitation des 737 Max ajouter à celle de l’Inde porte un sérieux coup à l’image de marque de Boeing. La décision des régulateurs européens constitue le revers le plus sérieux pour Boeing après le crash de dimanche et met la pression sur les régulateurs américains, très discrets, cinq mois après la chute d’un autre 737 MAX 8 ayant tué 189 personnes en Indonésie, ne sont pas encore connues.L’enquête sur l’accident du Boeing de Lion Air en octobre dernier n’a pas encore livré ses conclusions mais l’attention s’est portée sur le rôle des systèmes informatiques à bord ainsi que sur la formation des pilotes et la maintenance.Boeing a annoncé son intention d’actualiser ses logiciels dans les prochaines semaines.Rien ne permet à ce stade d’établir un lien entre les deux accidents, même si l’un et l’autre se sont produits peu après le décollage.

Sans faire explicitement référence aux événements, Donald Trump s’est lamenté mardi de la complexité du pilotage des avions modernes. “Je ne sais comment c’est pour vous, mais je ne veux pas d’Albert Einstein comme pilote. Je veux des grands professionnels de l’aviation qui soient capables de prendre facilement et rapidement le contrôle d’un avion !”, a tweeté le président américain de façon peut-être un peu naïve mais avec une certaine pertinence quant à la critique de la complexité des systèmes automatisés de conduite.

Glyphosate : sale temps pour Bayer

Glyphosate : sale temps pour Bayer

 

On se demande bien pourquoi Bayer, le groupe de chimie et de pharmacie a consenti à sortir 63  milliards pour l’achat à Monsanto  de son produit-phare le Roundup. Certes le Roundup était le principal vecteur de bénéfice de Monsanto  mais la marque américaine savait parfaitement que son produit serait à terme condamné et qu’en plus il faudrait sans doute payer les innombrables indemnités réclamées par des victimes utilisatrices du produit. Curieux quand même que les autorités américaines aient  attendu la vente du RoundUp à Bayer pour condamner judiciairement le produit. Cette condamnation n’a peut-être rien à voir avec le raidissement des relations entre les États-Unis et l’Allemagne mais il est difficile de ne pas y voir une certaine coïncidence. En attendant on a constaté pour Bayer une chute en bourse de 10,75 % en fin d’après-midi à la Bourse de Francfort et même de 13,78 % au moment le plus critique de la journée. À cause du procès Monsanto, la capitalisation de Bayer a fondu de 11 milliards d’euros. Le géant allemand de la pharmacie, qui a conclu le rachat de Monsanto en juin pour 63 milliards de dollars, doit maintenant assumer les déboires judiciaires du groupe américain.

Vendredi 10 août, un tribunal de San Francisco a accordé 289 millions de dollars de dommages et intérêts à un jardinier, Dewayne Johnson, estimant que son cancer était lié à l’utilisation de l’herbicide Roundup de Monsanto. Bien que le groupe ait fait appel, les investisseurs n’ont pas été rassurés par ce jugement historique qui retient le caractère cancérigène du glyphosate.  Outre-Atlantique, 4 000 plaintes ont été déposées contre Monsanto. Celui-ci avait provisionné 277 millions de dollars en août 2017, un montant inférieur aux dommages et intérêts décidés par la justice californienne. De son côté, Bayer a déjà provisionné 884 millions d’euros pour ses propres litiges. Il devra prendre également en compte ceux de Monsanto.

«Si chaque procès perdu coûte un quart de milliard de dollars, il n’en faut pas beaucoup pour que ça devienne assez cher», estime Michael Leacock, analyste chez MainFirst. Selon lui, la facture pourrait atteindre 10 milliards de dollars.

 

Droits de douane américains : un sale coup pour l’économie turque

Droits de douane américains : un sale coup pour l’économie turque

 

L’augmentation des droits de douane sur l’aluminium et l’acier constitue un sale coup pour l’économie turque déjà chancelante. Ces droits, seront désormais de 20% sur l’aluminium et de 50% sur l’acier. La descente aux enfers s’accélère en Turquie où la monnaie a déjà perdu 40 % de sa valeur depuis le début de l’année. Ce vendredi après-midi, au moment même où le ministre turc de l’Économie dévoilait en direct son nouveau «modèle économique», un tweet de Donald Trump annonçant le doublement des taxes douanières sur l’acier et l’aluminium provoquait un nouvel effondrement de la livre turque. En l’espace de quelques minutes, la monnaie a ainsi de nouveau chuté de 6,66 livres pour un dollar à 6,99. Ainsi il faut prévoir : une limitation de la croissance du PIB entre 3 % et 4 % en 2019, contre 5,5 % prévus cette année par le gouvernement ; une réduction du déficit courant à 4 % – soit deux points de moins que le niveau attendu pour 2018 ; et enfin une réduction de l’inflation sous les 10 % aussi rapidement que possible. Cette dernière a atteint près de 16 % en juillet en rythme annuel. Les causes de la débandade économique sont en fait bien plus profondes. «La plupart des économistes ne sont pas surpris par cette crise monétaire. À dire vrai, cela faisait des années que nous mettions en garde le gouvernement. Depuis 2013, le modèle économique du parti au pouvoir, l’AKP (basé sur les crédits à la consommation et les grands projets d’infrastructure) ne fonctionne plus», estime Ozlem Albayrak. Ces derniers mois, les experts n’ont cessé d’appeler de leurs vœux une hausse des taux d’intérêt de la banque centrale pour enrayer l’inflation. Mais ils font face à l’opposition du président Erdogan, un «ennemi» autoproclamé des taux d’intérêt. Vendredi soir, un inhabituel vent d’inquiétude planait sur la place Taksim, au cœur d’Istanbul. «C’est la panique», concède Birben. Assise derrière la vitre d’un bureau de change, l’employée jonglait avec la chute infernale de la livre turque. «Ça change toutes les minutes, parfois toutes les secondes. En toile de fond la détérioration très nette des relations diplomatiques entre 30 et Erdogan. Les relations entre Ankara et Washington se sont tendues ces derniers jours avec le placement en résidence surveillée d’un pasteur évangéliste américain, Andrew Brunson, soupçonné de terrorisme par les autorités turques.

Gouvernement : démission de Christiane Taubira, sale coup pour Hollande

Gouvernement : démission de Christiane Taubira, sale coup pour Hollande

 

Un communiqué officiel annonce la démission de Christine Taubira. De toute évidence un sale coup pour François Hollande qui souhaitait garder l’intéressé pour rééquilibrer son image à gauche. On sait depuis longtemps que Christiane était en désaccord avec le gouvernement de Manuel Valls sur un certain nombre de mesures sécuritaires. Elle s’était d’ailleurs clairement exprimée contre la déchéance de nationalité, elle était aussi en désaccord sur certaines dispositions de l’état d’urgence. Du coup, Valls avait décidé de prendre sa place pour présenter les orientations sur ce sujet devant le Parlement. D’une manière plus générale depuis déjà un certain temps,  Christiane Taubira avait pris ses distances avec une politique générale considérée comme  trop libérale en matière d’économie et trop autoritaire en matière de sécurité. Cette démission soudaine risque de contribuer à déstabiliser un peu plus la candidature de François Hollande en 2017. Il n’est d’ailleurs pas impossible que l’intéressée envisage de se présenter pour l’échéance présidentielle à venir,  comme elle l’avait fait face à Jospin, ce qui par parenthèse avait contribué à la défaite de l’ancien Premier ministre. La gauche de la gauche qui était en recherche d’un leader crédible pourrait rapidement se placer sous la bannière de Christine Christiane Taubira. En prenant sa distance avec le gouvernement Christiane Taubira se met en posture de représenter cette gauche en particulier si François Hollande devait retirer sa candidature. Christiane Taubira était devenue en réalité la caution de gauche d’un gouvernement à l’orientation de plus en plus libérale dans le domaine économique et de plus en plus ferme sur le plan sécuritaire. Cette démission réjouira sans doute la droite qui réclamait depuis longtemps la démission de Christine Taubira mais elle risque de mettre François Hollande dans une position particulièrement délicate vis-à-vis de la mouvance plus gauchiste du PS mais aussi d’autres partis comme les écolos ou le PC. 

« Nous vivons une période de « sale temps’ » Michel Wieviorka

« Nous vivons une période de « sale temps’ » Michel Wieviorka 

D’une certaine manière le sociologue Michel Wieviorka confirme l’état d’esprit des Français qui se caractérise par une lassitude et une méfiance généralisée. État d’esprit validé notamment dans une récente étude (Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof)). Une analyse pas vraiment réjouissante qui montre que les Français n’attendent pas grand-chose de leurs institutions notamment politiques. Un spleen généralisé qui pourrait bien déboucher sur n’importe quoi. (Extrait de l’interview dans le JDD)

 

Vous décrivez une situation dangereuse pour la France…
Inquiétante, oui, parce que s’installe la certitude qu’il n’y a plus d’action possible. En France, la seule perspective de changement serait l’élection présidentielle de 2017! Effrayant! Dans ce contexte, le pouvoir met en avant l’image d’un grand défi, la « guerre au terrorisme », susceptible de l’aider à affirmer une légitimité retrouvée…

Diriez-vous qu’il y a actuellement un « malheur français »?
Oui! Nous vivons une période de « sale temps ». Depuis Mai 68, la France a quitté l’Histoire. Mai 68, après les deux guerres et la guerre d’Algérie, a été le dernier moment où la France faisait l’Histoire, était dans l’Histoire. Depuis, la fureur, le bruit et l’action historique nous ont quittés – je le dis sans nostalgie. Et depuis bientôt dix ans, les crises financière, économique puis politique et morale font que notre système manque d’oxygène. Les citoyens sont las de voir que tout semble se jouer du haut vers le bas et que les résultats ne suivent pas. La situation actuelle pourrait ne pas durer…

Londres : capitale de l’argent sale

Londres : capitale de l’argent sale

 

Pas étonnant que Londres ait toujours refusé que l’Europe veuille assainir son secteur financier. Capitale mondiale de la finance, auusi celle de l’argent sale comme le terrorisme. La réputation de la place de Londres de souvent fermer les yeux sur les origines douteuses des fonds qui y sont investis était connue, la voici confirmée par un rapport officiel du gouvernement britannique. «Par sa taille et sa complexité, le secteur financier britannique est plus exposé à la criminalité que ceux de nombreux autres pays», reconnaît un rapport élaboré en commun par le Trésor et le Home Office (ministère de l’Intérieur) qui évoque un «risque élevé» de blanchiment. Le montant recyclé au Royaume-Uni est estimé entre 23 et 57 milliards de livres sterling (31 à 77 milliards d’euros) chaque année par des organisations non gouvernementales. Les auteurs du rapport mettent en cause l’existence d’«intermédiaires professionnels dans les secteurs juridiques et comptables» permettant de recycler de l’argent sale dans des investissements immobiliers ou via d’autres placements financiers ainsi que dans le système bancaire. Ils pointent du doigt en particulier des pratiques de blanchiment de «haut niveau» relevant de «corruption et de fraudes graves dont les bénéfices sont placés sur des comptes bancaires, des avoirs immobiliers ou autres investissements plutôt que détenus en cash». Selon l’association Transparency International, ce rapport «enlève tout doute sur le fait que d’importantes sommes d’argent issues de la corruption dans le monde entier affluent au Royaume-Uni et que nos dispositifs pour les intercepter ne sont pas adaptés». À l’inverse, Jonathan Smithers, président de la Law Society, s’indigne contre un «rapport fallacieux qui fait peser un risque élevé sur le secteur juridique». «Le régime anti-blanchiment britannique est l’un des plus durs au monde», insiste-t-il

CGT -Lepaon: un sale coup pour le syndicalisme

CGT -Lepaon,: un sale coup pour le syndicalisme

laffaire Lepaon ( dont la démission est maintenant demandée par la première fédération de la CGT)  est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

C’est aujourd’hui que se réunit la commission exécutive de la CGT  pour discuter du cas de son secrétaire général. De  toute manière c’est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

Linge sale à l’UMP : « taper vite sur Sarkozy » (Fillon)

Linge  sale à l’IMP : « taper vite sur Sarkozy » (Fillon)

 

Curieuse cette affaire où de journalistes révèlent  que Fillon aurait demandé à l’Elysée de taper sur Sarkozy et vite pour l’empêcher de revenir. En clair de la plomber  avec les affaires juridiques en cours. Dune certaine manière le linge sale s’accumule à l’UMP et le lavage s’effectue en dehors de la famille. Cette affaire plus les autres este en tout cas révélatrices des mœurs de ce parti où tous les coups même les plus tordus sont permis.. On objectera à juste titre que les relations internes dans les autres partis ne sont pas non plus très fraternelles mais à ce point !  Le Monde » assure donc  disposer d’un enregistrement où le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, rapporte comment François Fillon lui a demandé d’accélérer les pressions judiciaires Nicolas Sarkozy. François Fillon va porter plainte pour diffamation. L’ancien premier ministre, François Fillon a-t-il tenté en juin dernier, en pleine affaire Bygmalion, de faire pression sur le secrétaire général de l’Elysée, Jean-Pierre Jouyet, pour lui demander d’accélérer les pressions judiciaires contre Nicolas Sarkozy? Si les deux intéressés ont démenti jeudi, aussitôt publiée l’information tirée du livre « Sarko s’est tuer,  Gérard Davet et Fabrice Lhomme, journalistes au « Monde » et auteurs de l’ouvrage, affirment qu’ils ont en leur possession un enregistrement audio d’une conversation avec Jean-Pierre Jouyet en date du 20 septembre. Selon eux, ce dernier raconte dans cet échange comment, pendant qu’ils déjeunaient ensemble près de l’Élysée le 24 juin, François Fillon lui aurait demandé de « taper » sur Nicolas Sarkozy, et même de « taper vite ».   »Où Fillon a été le plus dur, c’est sur le remboursement que Sarkozy avait demandé des pénalités pour le dépassement des frais de campagne. Fillon m’a dit, texto: +Jean-Pierre, c’est de l’abus de bien social. C’est une faute personnelle. Il n’y avait rien à demander à l’UMP, de payer tout ça+ « , rapportent les deux auteurs. Jean-Pierre Jouyet aurait transmis la requête de l’actuel co-président par intérim de l’UMP à François Hollande. Mais le chef de l’Etat aurait refusé d’y prêter attention. MM. Jouyet et Fillon avaient démenti ces informations jeudi, après avoir pris connaissance des « bonnes feuilles » du livre. Mais les deux journalistes maintiennent leurs accusations. Info ou intox ? Quoiqu’il en soit, « François Fillon va porter plainte contre les deux journalistes Gérard Davet et Fabrice Lhomme, et contre Le Monde, pour diffamation« , a annoncé samedi à l’AFP l’entourage de l’ex-Premier ministre.

 

L’argent sale intégré dans le PIB

L’argent sale intégré dans le PIB

Enfoncée dans la crise, l’Europe conseille désormais d’intégrer l’argent sale dans le PIB. Une manière  évidemment artificielle d’afficher des taux de croissance un peu plus sexy. L’économie parallèle regroupe des acticités très diverses (travail au noir, drogue, prostitution, trafic d’armes etc.). .  Cetteidée qui a fait son chemin en Italie, en Suède ou en Espagne, touche désormais le Royaume-Uni.  L’an prochain, l’économie souterraine sera incluse dans le calcul de son produit intérieur brut (PIB). Cette mesure permettra de gonfler le PIB de 12,3 milliards d’euros, chaque année. Cela représente un peu moins de 1% du PIB global britannique.  Le Royaume-Uni emboîte ainsi le pas de l’Italie. Selon les prévisions d’Eurostat, l’organisme européen en charge des statistiques de l’Union européenne, ce rajout pourrait bien faire bondir le PIB italien de 2,4%, soit un point de plus que les prévisions. Le jeu en vaut la chandelle. En 2012, la Banque d’Italie a évalué la valeur de l’économie informelle à 10,9% du PIB.  Cette mesure n’est pas spécifique à l’Italie ou à la Grande-Bretagne. Le Parlement européen a demandé, en février dernier, aux États membres de chiffrer les revenus provenant de leur économie souterraine, dans le PIB, et cela dès 2014. La raison mise en avant par l’institution européenne est le souci d’équité.  À titre d’exemple, la vente de cannabis, légale aux Pays-Bas, dope le PIB du pays, par rapport à un autre où ce commerce reste hors-la-loi.  Selon une étude publiée en mai 2013 par l’Institut économique Molinari, l’économie souterraine en Europe représenterait 19,3% du PIB cumulé. En France, la prostitution, le trafic de drogue et autres sont évalués à 10,8% du PIB, soit 219,2 milliards d’euros.   « En France, une cigarette fumée sur cinq provient du marché noir », explique Cécile Philippe, directrice de l’institut. En ce qui concerne la vente d’alcool sur le marché, elle ne représente que 3% des ventes globales, car « l’alcool est peu fiscalisé en France, contrairement à d’autres pays comme la Suède où cela représente 54% du marché », ajoute-t-elle.  Mais la prise en compte de l’économie souterraine dans le calcul du PIB français ne semble pas être d’actualité. L’Insee, joint par Challenges, est catégorique : « Nous n’incorporons pas les activités illégales dans ces estimations, dans la mesure où les circonstances dans lesquelles s’effectuent ces activités (dépendance des consommateurs de stupéfiants, esclavage sexuel dans certains cas) ne permettent pas de considérer que les parties prenantes s’engagent toujours librement dans ces transactions. »  Les sommes générées par l’économie parallèle des cinq premières puissances européennes (l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et le Royaume-Uni), comptent pour les deux tiers du total européen, détaille l’étude. Si l’économie informelle « venait à disparaître […], cela pourrait même paradoxalement pénaliser l’économie dite ‘officielle’. La seule solution pérenne consiste à ‘libérer’ le marché légal », analysent les auteurs du rapport. Plusieurs méthodes ont été utilisées afin de chiffrer cette économie. La consommation d’électricité, les montants d’argent liquide utilisés dans l’économie, les résultats d’audits et les redressements fiscaux. 

 

Blanchiment: l’agent sale recyclé dans le vin

Blanchiment: l’agent sale recyclé dans le vin  

« Dans son rapport 2012, publié début août, Tracfin s’intéresse au secteur vitivinicole et incite les notaires et les banques à une vigilance accrue des mouvements financiers pour les propriétés vitivinicoles », indique le quotidien.   »Une source à Bercy, » poursuit le journal, assure que « des notaires ou des banques ont informé Tracfin de flux financiers inexplicables, quand l’argent arrivait d’un pays à un autre par exemple. Tracfin a ensuite creusé pour trouver des débuts de preuves ».  Pour  le Figaro « certains soupçons ont été étayés puisque Tracfin a transmis une poignée de dossiers aux différents parquets des régions vitivinicoles. »  Sur les 27.000 déclarations reçues chaque année par Tracfin pour des soupçons d’argent sale, une dizaine concerne le secteur du vin. En 2007, les inquiétudes au sujet de son commerce portaient seulement sur quatre ou cinq cas à travers la France », affirme le quotidien.

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