Coronavirus: pas de raison de s’alarmer d’une deuxième vague !
C ‘est un éminent professeur qui parle et qui déclare qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer d’une éventuelle deuxième vague du Coronavirus en France. Bref presque la répétition de ce qui était dit lorsque le virus est apparu en Chine et que l’Europe a accueilli cette catastrophe sanitaire avec un certain dédain. Certes rien n’est certain surtout dans un domaine de science aussi évolutive que la médecine. En outre on ne connaît pas surtout les capacités d’évolution de ce virus qui pourrait avoir changé de nature après le tour quasi mondial qu’il a d’effectuer. Reste à savoir si la France serait davantage prête à affronter une deuxième vague.
On pourrait sans doute se fonder sur les extraordinaires capacités d’adaptation des personnels soignants qui ont montré de bousculer l’organisation traditionnelle des hôpitaux et de leur fonctionnement. Le problème en réalité c’est qu’en dépit de toutes les déclarations ronflantes des grandes industries pharmaceutiques surtout à la recherche de capitaux d’État c’est que pour l’instant on ne dispose pas- contrairement à ce qu’a déclaré hier une grande industrie britannique -de traitement universel et encore moins de vaccin. Le traitement est promis depuis des semaines en rien ne vient d’indiscutable tellement les tâtonnements sont incontournables en cette matière. Quant au vaccin on est dans davantage pour l’instant dans le bricolage financier que dans l’innovation technologique. Il faudra peut-être encore des mois et des mois avant d’envisager ce vaccin.
Un éventuel vaccin contre le Covid-19 ne sera sans doute pas disponible avant 18 mois, a jugé samedi la ministre de la Recherche Frédérique Vidal, contredisant le président américain Donald Trump, selon qui ce serait possible d’ici à la fin de l’année.
Ce que nous disent les laboratoires, les chercheurs, c’est que l’accélération qu’on a vue dans le développement des essais cliniques nous laisse espérer un vaccin à l’horizon de 18 mois, mais ça n’est pas raisonnable de penser qu’on puisse aller plus vite que ça, sauf à mettre en danger la sécurité des gens
, a déclaré Frédérique Vidal sur Europe 1 .
Elle était interrogée sur les affirmations de Donald Trump qui avait espéré quelques heures plus tôt avoir (un vaccin) d’ici à la fin de l’année, peut-être avant
, comme il l’avait déjà déclaré début mai.
De son côté, l’agence européenne du Médicament (EMA) avait évoqué jeudi un délai d’un an, mais selon un scénario optimiste
.
La recherche sur le vaccin, tout le monde en est bien conscient, est quelque chose qui prend habituellement plusieurs années
, a souligné Frédérique Vidal.
Par ailleurs, comme l’exécutif français l’a martelé ces derniers jours, elle a jugé inacceptable […] de réserver un vaccin à un pays plutôt qu’à un autre pour des raisons pécuniaires
.
Plus de 100 projets de vaccin existent dans le monde et une dizaine d’essais cliniques sont déjà en cours. En France, l’Institut Pasteur démarrera des essais cliniques pour son projet de vaccin le plus avancé en juillet et espère des premiers résultats en octobre.