Archive pour le Tag 'salariés'

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Automobiles : le moyen de transport de 70% des salariés

Automobiles : le moyen de transport de 70% des salariés

Une récente analyse de l’INSEE souligne que l’automobile est de loin le moyen de transport privilégié des Français pour se rendre. 70 % des Français utilisent leur voiture. Pour résumer, en moyenne il consacre 50 minutes à ce déplacement effectue en moyenne une quinzaine de kilomètres. (15 % font plus de 25 km) Le poste automobile représente une part très importante du budget puisqu’il vient en seconde position. Les dépenses transport viennent après ceux du logement et occupe 15 % environ des dépenses. L’automobile occasionne des dépenses de l’ordre deux 400 € par mois. C’est dire si les Français sont sensibles à l’évolution du prix des carburants et notamment de la fiscalité. Notons que dans certaines villes en fonction de la structure géographique et du niveau de transport collectif, les Français peuvent être 75 % à utiliser leur voiture pour travailler. Des chiffres qui peuvent atteindre 90 % et même plus dans des zones rurales ou des zones de couronne urbaine

Autre enseignement, les distances effectuées par les salariés pour aller travailler demeurent importantes. En 2015, un tiers des salariés vivaient et travaillaient dans la même commune, mais 14% des salariés devaient parcourir plus de 25 kilomètres, une proportion qui évolue fortement selon les départements, atteignant par exemple plus de 25% pour l’Oise, l’Eure et l’Eure-et-Loir. Dans l’ensemble, l’Insee souligne la présence de cercles autour des agglomérations principales, dans lesquels les temps de déplacement sont plus importants. Il s’agit des habitants des zones périurbaines et rurbaines qui travaillent dans les villes-centres, à Nantes, Toulouse, Orléans, Reims ou encore Bastia. Par ailleurs,  Les zones les plus dépendantes à la voiture sont plutôt celles où la population a un budget plus contraint et où chaque hausse du coût des carburants sera donc ressentie plus violemment. De surcroît, il s’agit également de territoires plus isolés. D’où une grande sensibilité de ces zones et de ses populations à l’évolution du prix du carburant. De ce point de vue la proposition de rétablissement de la taxe carbone par 86 députés récemment semble ignorer ces réalités. En clair plus la dépendance vis-à-vis de l’automobile est grande, plus le revenu est faible et plus la part de dépense transport pèse sur le revenu des ménages. La fiscalité sur le carburant est donc particulièrement anti redistributive.

 

Prime exceptionnelle : une prime de 400 à 500 euros pour 10% des salariés

Prime exceptionnelle : une prime de 400 à 500 euros pour 10% des salariés

 

Certains médias évoquent la liste de grandes entreprises qui verseront la prime exceptionnelle mais cette prime risque de demeurer effectivement hypothétique pour la grande majorité des Français En effet, le grand patronat ne s’oppose pas à cette prime, il demeure cependant relativement sceptique quant à la possibilité de la généraliser. De ce point de vue, la confédération des petites et moyennes entreprises est encore plus nette : pas d’opposition, mais pas d’automaticité,  ni de montant. Cela signifie que cette prime pourra varier de zéro à 1000 €. En fait, seules quelques grandes entreprises vont systématiser cette prime. La France compte environ 25 millions de salariés, plus de 5 millions relèvent du secteur public. Dans le privé la moitié des salariés travaille dans les grandes entreprises, l’autre moitié dans les PME, PMI, ETI.  On peut penser que seulement 5 millions bénéficieront de la fameuse prime de 1000 €. Les autres ne toucheront beaucoup moins voire rien du tout. Notons que Macron n’a strictement rien annoncé pour ses propres salariés de l’État !  Le problème c’est que l’économie française comporte un très fort u tissu de petites et moyennes entreprises qui ne pourront pas verser cette prime pour des questions de rentabilité, de trésorerie et aussi de faisabilité technique en si peu de temps. Par ailleurs Macon se dédouane à bon compte en proposant une prime qui ne relève pas de sa responsabilité, ni du financement de l’État. Un peu la même logique que pour la taxe d’habitation qu’il a supprimée alors que cette fiscalité relève de la responsabilité des collectivités locales. On pourrait objecter en ce qui concerne l’augmentation de 100 € (en fait la prime d’activité) c’est l’État qui en assurera la charge. Encore une erreur car la caisse d’allocations familiales sera le financeur. Mais derrière le vrai financeur, c’est la dette et plus tard le contribuable. «Malheureusement beaucoup d’entreprises ne seront pas en mesure de verser une prime, quand bien même elle serait nette de taxe ou nette d’impôts» regrette François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Au total même pas 10 % des salariés verront la couleur de la prime exceptionnelle qui ne dépassera pas 500 € en moyenne.

Ce qui est assez extraordinaire dans les annonces de Macon concernant

Air France: création d’un collectif indépendant de salariés

Air France: création d’un collectif indépendant de salariés

 

Baptisé « Tous Air France », ce collectif cherche une issue à l’impasse actuelle dans laquelle se trouve la compagnie. Il se revendique indépendant des syndicats existants et de la direction. Leur volonté ? Stopper l’affrontement entre les syndicats et la direction et réconcilier les deux parties :

 

 

 

 

 

« Nous, salariés #AirFrance, créons ce collectif pour sauver notre compagnie. Nous avons besoin de vous pour devenir force de proposition et faire entendre notre voix.
Pour comprendre notre démarche et participer, notre manifeste:

La grève qui secoue la compagnie Air France en ce printemps 2018 aura des effets négatifs sur le moyen et long terme que nous ne citons plus, mais elle aura aussi au moins une vertu : celle de mobiliser des salariés et amoureux de notre compagnie tricolore pour proposer un renouveau autour d’un projet commun, pour ses collaborateurs et de facto pour ses clients car ce sont eux qu’il nous faut également reconquérir », écrivent les salariés dans un communiqué publié sur le compte Twitter du Collectif Tous Air France.

Fédérer les salariés. Ce collectif, composé à l’origine d’une trentaine de personnes, regroupe des pilotes, des hôtesses, des stewards, des fonctions support et des techniciens d’Air France. Il veut fédérer les salariés français mais aussi ceux des Pays-Bas chez KLM. Et d’ajouter : « Puisque nous sommes de plus en plus nombreux à ne plus être en phase avec le discours ambiant, nous décidons de prendre notre destin en main afin de proposer une attitude plus volontaire, plus consciente des enjeux et plus en phase avec son environnement ».

Les salariés précisent vouloir reprendre le dialogue social et proposer des idées novatrices. Actuellement, les 15 jours de grève depuis fin février ont déjà coûté près de 400 millions d’euros à la compagnie aérienne française. « Nous désirons proposer une nouvelle alternative basée sur l’Intelligence Collective afin de changer ce paradigme. Nous souhaitons reprendre et inventer un nouveau dialogue social nourri d’une confiance renouvelée et d’une forte ambition, qui reflètera plus fidèlement la voix des salariés, dans un esprit de co-construction des projets sociaux et stratégiques, projets nécessaires à la croissance de notre belle entreprise », avancent les salariés qui mettent en avant une ambition fédératrice. Un nouveau collectif ouvert à ceux qui ont « envie de quitter le mode conflit et refonder Air France sur un mode projet ». Et d’inviter ensuite les salariés de la compagnie aérienne « conscients de l’image destructrice que ces conflits trop fréquents engendrent chez nos clients » a rejoindre le mouvement pour faire émerger une « voix, unie et solidaire . »

Loi Pacte : forfait social sur l’intéressement supprimé pour les moins de 250 salariés

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Cest à peu près la seule annonce concrète de Macron lors de son interventin télé sur TFI. Un mesure qui n’est pas négligeable mais pour l’instant ne concerne qu’une très faible minorité de salariés de PME, en encore moins de TPE. La suppression de ce forfait encouragera peut-être davantage les  entreprises à développer les formules d’intéressement et de participation.»Je le dis à la fois aux salariés et aux employeurs : au 1er janvier prochain, dans toutes les entreprises en-dessous de 250 salariés, il n’y aura plus de forfait social sur l’intéressement distribué », a- dit  le Chef de l’Etat sur TF1. Le chef de l’État ajoutait : « On a permis qu’il y ait plus de flexibilité (dans les entreprises), on doit permettre aussi quand ça va mieux que tout le monde puisse en profiter. » La décision annoncée par le président de la République sera intégrée au futur projet de loi Pacte (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises), dont un des objectifs est de renforcer l’intéressement et la participation des salariés des entreprises. Le coût du forfait social, dont le taux était de 20% depuis 2012, avec un taux réduit de 8% pendant six ans pour les plus petites entreprises, était considéré comme un obstacle au développement de l’intéressement dans les TPE-PME, où les salariés couverts par de tels accords sont très minoritaires. Sur Europe 1, le ministre de l’Économie Bruno le Maire a déclaré que la suppression du forfait social qui pèse sur l’intéressement versé aux salariés, va créer un manque à gagner de près d’un demi-milliard d’euros pour l’État.

 

Whirlpool : un sèche linge comme dernière prime aux salariés avant fermeture !

 

 

Whirpool, société américaine, présente deux particularités d’abord de n’être pas particulièrement fiable par rapport au prix (enquête de Que choisir qui le place en 10ème position) ensuite de supprimer les usines (en Allemagne, en Italie et en France) au profit d’une  main d’œuvre sous payée comme en Pologne. Cerise sur le gâteau la marque est un champion de l’optimisation fiscale.   Sa stratégie d’optimisation fiscale lui a ainsi permis de ne payer que 209 millions de dollars d’impôts sur plus d’un milliard de dollars de bénéfices en 2015, alors que le taux d’imposition pour les sociétés aux États-Unis est normalement de 35 %22. En guise de cadeau avant la fermeture de l’usine d’Amiens le 31 mai, Whirpool voilait offrir un sèche linge au lieu d’une prime.  . Alors que les syndicats demandaient une forte augmentation pour les derniers mois d’activité, la direction du site amiénois a proposé un sèche-linge afin d’augmenter le pouvoir d’achat des salariés.  Cette attitude avait outré les salariés et les représentants syndicaux, dont certains ont été interrogés par Le Courrier Picard. «Ils ont pété des records au niveau des dividendes des actions cette année et on nous propose un sèche-linge», déplorait ainsi Frédéric Chantrelle, délégué CFDT du site amiénois Whirlpool. Avant de poursuivre: «C’est du foutage de gueule, après des années de bénéfices record. C’est indécent». Le syndicaliste détaillait: «Nous demandons 700 euros mensuels avant que l’usine ne ferme. L’an dernier, on avait obtenu 4%. Pour le collège des ouvriers, cela représente 80 euros pour un salaire de 2000 euros brut». Même son de cloche pour un représentant de la CGT: «On demandait 10% d’augmentation avec rétroactivité à partir de janvier, avant que le site ne ferme. On se fout des gens jusqu’au bout». «Mais comment peut-on faire une proposition aussi indécente?!», s’était aussi interrogé mercredi sur Twitter Xavier Bertrand (ex-LR), président de la région des Hauts-de-France.

Face à la bronca des partenaires sociaux, la direction a cependant abandonné son projet,  Le groupe américain n’est pas le seul à s’être montré indélicat envers ses salariés licenciés. Au début du mois, le groupe Kingfisher (maison mère de Castorama et Brico Dépôt) – qui avait annoncé le 13 février la suppression de 446 emplois en France liée à la délocalisation de services administratifs en Pologne – avait ainsi incité les salariés licenciés à former leurs remplaçants polonais…. Face au tollé suscité, le groupe avait finalement plaidé une «maladresse de formulation». Derrière ces polémiques se pose la question cruciale des délocalisations d’activités implantées en France vers des pays à bas coûts, comme la Pologne, où le travail est «bon marché». Eté qui pour récompenser les américains de ces implantations achètent des matériels de défense outre atlantique en partie grâce aux nombreuses subventions reçus de l’Europe !

Retour de l’esclavage chez Amazon : des bracelets électroniques pour les salariés et bientôt des boulets au pied ?

Retour de l’esclavage chez Amazon : des bracelets électroniques pour les salariés et bientôt des boulets  au pied ?

En mars 2016, Amazon a déposé deux brevets sur des bracelets électroniques, révèle le site spécialisé GeekWire (en anglais).  Ce système de « traçage (…) des mouvements des mains d’un employé (…) pourrait être utilisé pour surveiller la réalisation de tâches assignées » comme l’inventaire et la préparation des commandes, expliquent les documents officiels relatifs à ce brevet. L’appareil est « prévu pour être porté (…) près de la main et pour émettre des vibrations ». Concrètement, si un employé place ses mains au mauvais endroit ou ne touche pas le bon objet au moment de la collecte dans les entrepôts, le bracelet pourra se mettre à vibrer par ultrason. Un moyen de guider, mais aussi de surveiller, tous les mouvements des salariés logistiques de l’entreprise. « Ce bracelet n’est pas étonnant, c’est une continuité de la discipline de fer qui règne chez Amazon, estime aussi Jean-Baptiste Malet, journaliste et auteur d’En Amazonie, infiltré dans le « meilleur des mondes » (Ed. Fayard), à franceinfo. Ca a déjà cours dans les entrepôts, avec les scanners. Les employés sont tracés et ne font que obéir à des normes définies aux Etats-Unis. » Chacun sait que les conditions de travail sont déjà particulièrement difficiles chez Amazon, véritable machine à cash pour exploité les producteurs et les salariés.  Dans les allées des entrepôts d’Amazon, tout est déjà minuté, codifié, scruté, grâce aux scanners utilisés à chaque étape du traitement des colis. « Avec ça, ils savent exactement où vous vous trouvez et se servent de ces informations pour calculer votre temps d’arrêt », accusait alors Alain Jeault, employé sur le site de Sevrey (Saône-et-Loire) et délégué CGT. Dans ce contexte, ces bracelets inquiètent, mais ne semblent pas surprendre les salariés du groupe. D’anciens et actuels employés d’Amazon ont ainsi déclaré au New York Times (en anglais) que « l’entreprise utilisait déjà une technologie de suivi similaire dans ses entrepôts », et qu’ils ne « seraient pas surpris si elle mettait ces brevets en pratique », relève Slate. Les syndicats italiens ont aussi fait part de leur inquiétude. « Est-ce qu’il y aura aussi le boulet au pied ? », s’est interrogée la secrétaire générale de la Confédération générale italienne du travail, Susanna Camusso, dans 24 Ore« Des plateformes numériques sont en train de créer une nouvelle forme d’exploitation », a renchéri Carmelo Barbagallo, secrétaire général de l’Union italienne du travail. En France, cette annonce n’a pas (encore) provoqué de réactions politiques. Désormais, près d’un tiers des enfants possèdent leur tablette. On peut donc parler d’addiction.  »En France comme en Angleterre, des hôpitaux proposent des consultations pour leur apprendre à se désintoxiquer », poursuit la journaliste. « Car le plus grave, c’est l’impact sur les enfants. C’est prouvé : la surconsommation d’écran entrave leur développement. Selon l’étude,  les enfants qui passent deux heures par jour devant la télévision à l’école primaire ont deux fois plus de risques de sortir du système scolaire sans diplôme. »

La géolocalisation de salariés illicite

La géolocalisation de salariés illicite

Encore une décision assez tordue du Conseil d’État qui estime illicite la géolocalisation des salariés mais qui admet celle des véhicules notamment pour permettre la facturation au client. Il est clair que les sages du conseil d’État entretiennent un rapport approximatif avec les réalités économiques et sociales. Comment en effet distinguer géolocalisation des véhicules et des salariés. En outre en quoi est-il condamnable qu’une entreprise veuille connaître la position géographique de ses salariés ? Dans le transport routier par exemple il y a longtemps que les deux aspects sont liés pas seulement pour le contrôle du temps de travail mais aussi pour l’organisation du mode de production afin notamment d’éviter les retours à vide. La gestion des flux de biens, du personnel et des matériels sont indissociables Le Conseil d’État a donc retoqué une entreprise qui contestait une décision de la Cnil lui interdisant la géolocalisation pour contrôler la durée du travail. Mais elle peut y recourir pour facturer des prestations de ses salariés à des clients. L’utilisation de la géolocalisation pour mieux gérer les déplacements professionnels de salariés ne peut servir à contrôler leur temps de travail. En effet si l’employeur peut mettre en place un tel système sur les véhicules de fonction de l’entreprise, il ne peut utiliser les données géographiques et d’horaires collectés pour d’autres finalités que celles portées à la connaissance des salariés concernés. Le Conseil d’État a ainsi retoqué une entreprise, Odeolis, spécialisée dans l’installation et la réparation de terminaux de paiement électronique. Celle-ci contestait une décision de la Cnil qui l’avait mise en demeure de cesser de traiter les données issues de l’outil de géolocalisation afin de contrôler le temps de travail de salariés. Or, cette société de maintenance informatique avait équipé les véhicules de ses techniciens itinérants de dispositifs de géolocalisation temps réel avec pour motif principal de mieux planifier leurs interventions chez les clients.

Heures travaillées par an: les salariés français mal classés

Heures travaillées par an: les salariés français mal classés

En France en moyenne, le nombre d’heures travaillées est inférieur de 7 % à celui de la moyenne européenne. Mais les Allemands font mieux encore, puisqu’ils travaillent 111 de moins que leurs voisins français. Avec 1371 heures travail annuelles, personne ne fait mieux dans l’OCDE. Des chiffres cependant à prendre avec des pincettes dans la mesure il existe bien davantage de contrats à temps partiel en Allemagne ce qui mécaniquement fait diminuer le nombre d’heures travaillées par salarié. Même observation concernant la productivité. En France, la productivité horaire s’élevait à 67,5 dollars en 2015 et en Allemagne à 66,6 dollars. Le problème c’est que les Allemands sont beaucoup plus nombreux à travailler qu’en France proportionnellement à leur population. Concernant la durée du travail au plan mondial les Mexicains sont ceux qui ont le moins de temps libre, avec 2246 travaillées par an. Les Coréens du sud passent eux aussi beaucoup de temps au travail (2113 heures), suivie par les Grecs qui consacrent 2042 heures par an à leur activité professionnelle. Ce sont les seuls pays qui dépassent les 2000 de travail annuel. Même si la Chili et la Russie sont juste en dessous de cette barrière symbolique, avec respectivement 1988 et 1978 heures.

Les salariés de Fessenheim invités à travailler en Allemagne.

Les salariés de Fessenheim invités à travailler en Allemagne.

 

Il ne manque pas de culot Sébastien Lecornu  le jeune secrétaire d’État auprès de Nicolas Hulot chargé de préparer la reconversion du site nucléaire de Fessenheim. La question du reclassement les salariés d’EDF, environ 850 mais aussi pour les 1000 salariés à temps complet ou partiel du secteur privé qui travaillent  pour la centrale. Concernant le personnel : c’est à EDF de gérer la question. Quant aux salariés privés il les invite à travailler en Allemagne qui souffre d’un manque de personnel formé. Encore heureux qu’il ait  précisé dès le départ qu’il n’annoncerait pas de recette miracle ! « L’on va enfin enclencher la procédure de concertation et de réflexion sur la reconversion du site de Fessenheim », a déclaré Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, Dans cette perspective, il a rencontré élus locaux, départementaux et régionaux, salariés et direction de la centrale, mais aussi des acteurs économiques, notamment des voisins suisse et allemand, et installer un comité de pilotage. Des compensations financières sont bel et bien envisagées, mais « je ne viens pas pour faire un chèque et m’en aller », a précisé Sébastien Lecornu, insistant sur la nécessité pour le territoire d’élaborer un projet d’avenir. Lui-même a évoqué différentes pistes de reconversion, notamment dans les énergies renouvelables ou la création d’une filière de démantèlement nucléaire. Mais rien de tout cela ne pourra voir le jour avant… 2038. Car le démantèlement de Fessenheim ne pourra pas débuter avant un délai de post-exploitation de cinq ans. C’est le temps nécessaire pour évacuer le combustible nucléaire, démonter les matériels et traiter les futures aires de stockage des déchets. Le décret de démantèlement est attendu fin 2023, après enquête publique, et EDF estime à 15 ans la durée des travaux.

Salaire moyen net en France ensemble des salariés : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France ensemble des salariés : 1722 ou  2125 euros ?

 

L’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de 2125 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.

 

GM&S : reprise de 120 salariés

GM&S : reprise de 120 salariés

Le tribunal de commerce de Poitiers a autorisé  l‘offre de reprise de l’équipementier automobile GM&S Industry. L‘offre de l’équipementier GMD propose de conserver 120 emplois sur les 277 que compte le site de La Souterraine, dans la Creuse. “Le jugement autorise le licenciement des 156 salariés”, a dit à Reuters Jean-Louis Borie, l‘avocat des salariés qui a précisé que le repreneur “prend(rait) les clés le 11 septembre”. Les  deux constructeurs françis d’automobiles sont les principaux donneurs d‘ordres de l‘usine. Bruno Le Maire avait demandé à PSA et Renault d‘augmenter leurs commandes dans les années à venir et de participer à un investissement de 10 millions d‘euros pour moderniser l‘usine. L‘Etat abondera ce fonds à hauteur de 5 millions d‘euros, pour un total de 15 millions. La région Nouvelle-Aquitaine salue la décision du juge qui garantit, selon elle, la “pérennité d‘une activité industrielle de sous-traitance automobile en France dans le département de la Creuse”. Elle dit qu‘elle lancera aussi un programme d‘accompagnement à la reconversion du territoire pour les salariés et précise que les élus resteront “vigilants” et “attentifs au respect des engagements pris par chacun”.

Négociation en entreprise: réservée aux moins de 50 salariés

Négociation en  entreprise: réservée aux moins de 50 salariés

Le MEDEF sera très déçu mais pas forcément les petites entreprise car la négociation au sein de l’entreprise sera réservée aux sociétés de moins de 50 salariés. Du coup il est clair que Macron a choisi une réforme « low cost » sans doute pour éviter la mobilisation dans la rue mais qui va globalement décevoir le patronat. Dans son interview au Point, Emmanuel Macron l’annonce, seules les entreprises de moins de 50 salariés pourront négocier sans passer par les syndicats, alors que le Medef espérait porter le seuil à 300. Ce point était le plus important de toute la négociation touchant le code du travail, celui qui risquait de faire basculer l’ensemble des syndicats dans la contestation. Au début de l’été, dans l’ultime série de consultations, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, avait d’ailleurs surpris par le ton employé devant les caméras au sortir d’une réunion à Matignon: « Nous tenons à dire que le dialogue social doit passer par les organisations représentatives, sans cela c’est clairement pour nous une ligne rouge qui serait franchie ». Avec ce seuil, le gouvernement va pouvoir affirmer qu’il modifie une règle importante pour 95% des entreprises françaises. Car, comme le rappelle l’Insee, « les PME hors microentreprises comptent en moyenne 27 salariés » et parmi elles, 6 sur 10 emploient moins de vingt salariés. Le Medef et même la CPME, rétorqueront sans doute que ce n’étaient pas ces entreprises qui réclamaient le plus cette réforme. Et que cette liberté accordée n’est réellement efficace sur l’emploi que pour les grosses PME ou les ETI. Le Medef demandait par exemple un seuil de 300 salariés.

STX: Retailleau (LR) veut des salariés au capital

STX: Retailleau (LR) veut des salariés  au capital

 

 

 

Alors que le ministre de l’économie, Bruno Lemaire, a annoncé une nationalisation temporaire qui n’aura sans doute pas lieu (mais destiné à peser sur les négociations avec l’Italie concernant la répartition du capital) Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat et président de la région Pays de la Loire, en rajoute avec des propositions socialisantes. Il souhaite en effet que les salariés soient aussi présents au capital (retour au concept de participation de De Gaulle, concept oublié depuis longtemps y compris par les socialistes). Une proposition qui a du sens et qui par ailleurs pourrait être généralisé pour permettre en particulier aux syndicats et aux salariés de mieux s’approprier la problématique économique de l’entreprise. « Dans la fabrication d’un paquebot, il y a 75% de valeur ajoutée apportée par les entreprises cotraitantes et sous-traitantes. Cela aurait du sens dans l’ancrage territorial qu’il y ait une montée en puissance dans le capital à la fois des salariés mais aussi des entreprises industrielles cotraitantes », a justifié M. Retailleau.  »Tout le monde parle du capital, mais il y a d’autres garanties qui s’écrivent dans un pacte d’actionnaires, il faut des verrous, il faut des vétos », a-t-il ajouté en estimant qu’il ne fallait pas que cette annonce d’une nationalisation temporaire de STX France ne soit qu’un « coup de com’ ». Selon l’élu, les Italiens « achètent une pépite qui est un fleuron mondial pour 80 millions d’euros, ce n’est rien. Je gage que derrière les rodomontades, les Italiens vont trouver un accord. Mais cet accord doit donner suffisamment de garanties », a-t-il insisté. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a annoncé jeudi une nationalisation temporaire des chantiers navals de STX France afin de « défendre les intérêts stratégiques de la France », après l’échec des discussions avec le groupe italien Fincantieri.

GM&S : reprise assurée mais pour 120 sur 277 salariés

GM&S : reprise assurée mais pour 120 sur 277 salariés

 

D’après Bruno Lemaire, le ministre de l’économie et des finances, l’entreprise pourrait être  rapidement sauvée  par le groupe GMD puisqu’on aurait trouvé les 15 millions qui permettront la modernisation de l’entreprise ;  une reprise qui toutefois ne se fera pas sans casse sociale puisqu’il n’est envisagé par GMD  de ne reprendre que 120 salariés sur 277.GMD  avait toutefois accompagné son offre de conditions suspensives comme la conclusion d’un bail sur les bâtiments hébergeant GM&S et l’obtention du financement pour la modernisation de l’usine. « Nous avons la possibilité d’avoir une reprise sérieuse du site, qui garantit l’emploi, qui garantit l’activité pour plusieurs années », a-t-il dit Bruno à des journalistes lors d’une visite à La Souterraine, dans la Creuse.  Il a expliqué avoir réuni les 15 millions d’euros réclamés par le repreneur, GMD, pour moderniser l’usine. L’Etat et Renault s’étaient engagés à fournir chacun 5 millions d’euros, seul PSA refusant d’abonder ce fonds. PSA a confirmé mercredi avoir consenti à augmenter ses commandes à moyen terme, les amenant ainsi de 36 à 50 millions d’euros sur cinq ans, ce qui suffirait à satisfaire GMD. Le groupe automobile maintient également des investissements spécifiques en outillage sans toutefois en préciser le montant. Ces investissements, qui resteront sa propriété, s’élevaient à quatre millions d’euros lors des précédentes communications. Le tribunal de commerce de Poitiers a prolongé mercredi la période d’activité de l’équipementier jusqu’à lundi, pour laisser le temps aux parties prenantes au dossier de finaliser une offre ferme. Le groupe GMD a proposé de reprendre 120 salariés sur les 277 que compte l’usine de La Souterraine, dans la Creuse. Il avait toutefois accompagné son offre de conditions suspensives comme la conclusion d’un bail sur les bâtiments hébergeant GM&S et l’obtention du financement pour la modernisation de l’usine. Les salariés de l’équipementier espèrent, quant à eux, que le tribunal repoussera encore sa décision à la fin du mois d’août pour se laisser le temps de négocier de meilleures conditions de départ. Ils réclament des indemnités supra-légales que les constructeurs et le repreneur refusent de financer. Bruno Le Maire a précisé lors de sa visite qu’il ne laisserait « tomber personne ». « Le deuxième engagement que je suis venu prendre ici, c’est que nous allions accompagner chaque salarié, pour lui trouver une formation, pour l’aider à se reconvertir », a-t-il dit. L’Etat s’est déjà engagé à financer la totalité des salaires jusqu’à la fin août, « quelle que soit l’issue des discussions et la décision du tribunal de commerce de Poitiers ». L’accompagnement et la formation pour les salariés exclus de l’offre de reprise représentent en moyenne 8.000 euros par personne.

Alitalia : 1.358 salariés au chômage technique

Alitalia : 1.358 salariés au chômage technique

Alitalia a annoncé le lancement d’une procédure de chômage technique qui concernera 1.358 salariés sur les quelque 12.500 qu’elle compte. La compagnie aérienne en difficulté a été placée sous tutelle le 2 mai sur décision du ministère des Transports, après une demande en ce sens des actionnaires, à la suite du rejet par le personnel d’un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d’emplois et une baisse de salaire de 8% pour une partie des employés.   Dans un communiqué, Alitalia explique avoir envoyé aux organisations syndicales et aux ministères compétents une lettre pour l’ouverture d’une procédure de chômage technique, avec « une application limitée initialement aux nécessités opératives et de gestion de l’entreprise ». Cette procédure touchera 828 membres du personnel au sol, et jusqu’à 190 pilotes et 340 hôtesses et stewards.      « Cette mesure, rendue nécessaire par la situation actuelle de la compagnie, s’intègre dans un ensemble de mesures qu’Alitalia est en train d’adopter afin de réduire tous les coûts et rendre ainsi l’entreprise la plus durable économiquement et la plus efficace », a expliqué le groupe.     . Le gouvernement, qui a exclu toute nationalisation, privilégie une vente d’un bloc de la société –détenue pour l’heure à 49% par l’émiratie Etihad– afin de permettre sa relance. La presse italienne évoque un possible intérêt de compagnies ou fonds chinois. Alitalia a subi de plein fouet la concurrence des compagnies à bas coût, comme Ryanair, et accumule les pertes depuis des années. Alors que ses caisses étaient à sec, le gouvernement Rome a décidé le 2 mai d’un prêt relais de 600 millions d’euros pour lui permettre de continuer à voler

 

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