Archive pour le Tag 'salarié'

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Emploi salarié : en hausse de 0, 2 %

Emploi salarié : en hausse de 0, 2 %

 

Même si les chiffres de Pôle emploi sont discutables en raison notamment des radiations on observe cependant une petite progression des emplois créés (à mettre évidemment en parallèle avec les emplois supprimés) une progression de l’ordre  de 25 000 emplois pour le premier trimestre qui s’inscrit dans une hausse de 100 000 emplois environ créés depuis un an.  L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles en France a progressé de 0,2% au premier trimestre en France, au même rythme que lors du trimestre précédent, avec 24.400 postes créés, selon l’estimation « flash » publiée vendredi par l’Insee. Il affiche ainsi une hausse de 0,7% sur un an, soit une croissance de 106.700, grâce au secteur tertiaire. L’institut a confirmé l’augmentation de 0,2% observée au cours des trois derniers mois de 2015, au cours desquels 31.800 emplois avaient été créés. Au premier trimestre, l’emploi a continué de reculer dans l’industrie (-0,4%, soit 12.600 emplois détruits, après -0,3% au trimestre précédent) ainsi que dans la construction (-0,3%, soit 3.800 emplois détruits), où la baisse a cependant ralenti (-0,5% au quatrième). Trimestre 2015). En revanche, l’emploi du secteur tertiaire dans son ensemble a continué de croître au même rythme qu’au trimestre précédent, enregistrant une hausse de 0,4%, ce qui correspond à 40.800 emplois créés, dont 2.000 dans le secteur de l’intérim. L’emploi intérimaire, qui avait connu trois trimestres consécutifs de progression marquée, a nettement ralenti au premier trimestre, avec une hausse de 0,3% contre 3,3% au quatrième trimestre 2015. Sur un an, il enregistre une forte hausse, de 11%, soit 58.200 emplois créés. Hors intérim, l’emploi du secteur tertiaire s’inscrit également en hausse au premier trimestre, une progression légèrement plus marquée qu’au trimestre précédent (+0,4% après +0,3%), soit 38.800 emplois créés, la plus forte hausse depuis le deuxième trimestre 2011. Sur un an, l’emploi marchand hors intérim a connu une augmentation de 48.500 postes. (Avec Reuters)

Entrepreneur, c’est plus dur que salarié, une évidence !

Entrepreneur,  c’est plus dur que salarié, une évidence !

 

Une évidence mais pourtant un tabou en France. Il est pourtant clair qu’un entrepreneur- surtout dans les petites boîtes-  d’une part travaille beaucoup plus qu’un salarié d’autre part les risques financiers ne sont pas comparables puisqu’un entrepreneur risque de tout perdre financièrement. Sans parler de l’impossibilité souvent pour les créateurs de petites entreprises de se verser un salaire décent pendant les premières années. Tandis qu’on s’est résolu en France à adopter la philosophie des 35 heures, nombre de patrons doive effectuer 70 heures par semaine. Évidence toutefois contestée par les syndicats et les frondeurs. En tête de la fronde médiatique, Christian Paul, représentant de la gauche du PS, fonctionnaire, énarque qui n’entretient comme la plupart de ses collègues qu’un rapport très approximatif avec l’économie. Emmanuel Macron a donc soulevé l’indignation des syndicats qui ont dégoupillé après avoir entendu une déclaration du ministre de l’économie affirmant mercredi 20 janvier sur l’antenne de BFM TV que « la vie d’un entrepreneur est souvent bien plus dure que celle d’un salarié ». Depuis, plusieurs personnalités de son camp, comme le frondeur Christian Paul, s’écharpent sur la phrase assumée du pensionnaire de Bercy qui comporte une part de vraie, même si d’autres indicateurs tendent également à prouver le contraire.  Un patron peut en effet tout perdre, c’est vrai, s’il ne s’est pas protégé. En cas de faillite, les entrepreneurs individuels peuvent se voir saisir leur résidence principale ou leur voiture familiale et leur conjoint doit très souvent se porter caution. Ensuite, Emmanuel Macron dit qu’un entrepreneur a moins de garanties qu’un salarié. Là aussi, c’est vrai. Même s’il cotise pour le chômage et qu’il travaille en moyenne 10 heures de plus qu’un employé, Pôle Emploi ne lui versera généralement rien. S’il ne peut pas se dégager un revenu, un patron ne validera pas ses trimestres de retraite et ne prendra pas de vacances. En revanche, s’il tombe malade, même avec un arrêt la sécurité sociale de l’indemnisera pas.


RU- Impôt de Facebook moins qu’un salarié !

RU- Impôt de Facebook moins  qu’un salarié !

L’optimisation fiscale a de l’avenir surtout quand en plus on lui donne une vernis social. Déjà pardis de l’argent sale, la grande Bretagne est auusi celui de l’ingénierie de l’évasion fiscale. Pour l’année fiscale 2014, la filiale britannique de Facebook a reversé à l’administration fiscale 4.327 livres, soit l’équivalent de 5.830 euros, au titre de l’impôt sur les sociétés, révèle The Independant. Une somme dérisoire d’autant plus étonnante qu’elle représente environ 1.000 livres de moins que la contribution d’un travailleur britannique touchant le salaire moyen. Rémunéré à hauteur de 26.500 livres par an (35.705 euros), il doit en effet s’acquitter de 5.393 livres (7.266 euros), soit 1.066 livres de plus que l’entreprise américaine. Pour payer aussi peu d’impôts, Facebook a versé des bonus à hauteur de 35.4 millions de livres à ses 362 salariés britanniques afin d’accuser une perte de 28,4 millions de livres et se déclarer déficitaire en 2014, explique le Guardian. Si elle pose une question morale, cette combine est légale outre-Manche, où six millions de travailleurs vivent en dessous du seuil de pauvreté. L’an dernier, la multinationale avait déjà versé seulement 3.169 livres au trésor royal. Ce qui ne l’avait pas empêché de bénéficier de 182.000 livres de crédit d’impôt pour éponger ses pertes. L’an dernier, Facebook a versé 320.000 euros au fisc français au titre de l’impôt sur les bénéfices.

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

Un salarié français gagne en moyenne 34 euros de l’heure !!!!!

 

C’est le titre  surprenant dans la rubrique économique de rtl.fr. Un média généraliste qui comme nombreux d’autres se contente de reprendre les dépêches d’agence mais cette fois en confondant salaires et coûts. Bien entendu il s’agit du coût,  c’est-à-dire de la charge que doit supporter l’entreprise et non du revenu versé au salarié. La démonstration sans doute que la culture économique de nombre de journalistes est assez approximative. Aussi l’explication de la baisse d’audience de nombre de médias qui se contentent de reprendre les dépêches des agences, des institutions ou des lobbys sans autre analyse. 33,7 euros en moyenne ce que coûtait une heure de travail à un employeur en 2012 dans les entreprises de plus de 10 personnes, selon l’étude de l’Insee sur le coût de la main d’œuvre en France publiée ce mardi 28 septembre. Mis un cout qui évidemment varie selon les secteurs et la taille des entreprises  dans uen fourchette de l’ordre de 22 à 55 euros (et bien sûr ensuite en fonction des qualifications). Pour comparer avec d’autres pays il faut bien entendu prendre aussi en compte la productivité. De ce point de vue la France n’est pas spécialement compétitive.  En effet d’après les chiffres très récents d’Eurostat concernant l’industrie et les services marchands le coût de leur en 2015 et deux 36,19 euros pour la France, 33,91 pour l’Allemagne, 27,69 pour l’Italie, 33,33 pour les Pays-Bas, 29,12 pour le Royaume-Uni et 29,88 pour la l’ensemble de la zone euro. Une différence qui tient surtout aux poids de la fiscalité sur les salaires.  Le  montant de l’enquête INSEE de 2012 regroupe les salaires (environ les deux-tiers du coût), les cotisations sociales (30%) ainsi que des coûts annexes (impôts sur les salaires, dépenses de formation, etc.…).  Le coût du travail dépasse les 40 euros par heure dans quatre secteurs: la production et la distribution d’électricité et de gaz (55,3 euros par heure), la finance-assurance (52,8 euros donc), l’information-communication (45,7 euros) et les activités scientifiques et techniques (44,3 euros), qui regroupent en fait aussi bien les ingénieurs et chercheurs que les experts-comptables.  Plusieurs raisons expliquent ces différences. L’une d’entre elle tient notamment à la proportion de cadres qu’un secteur emploie. Plus cette proportion est élevée, plus le coût de la main d’œuvre est cher. L’Insee estime ainsi que 1% de cadre en plus équivaut à un coût du travail plus élevé de 0,65%. « A l’inverse, les établissements employant davantage de salariés, d’ouvriers ou de femmes (dont les postes sont souvent moins rémunérateurs) ont des coûts horaires moyens plus bas », ajoute l’Insee.  L’institut souligne également l’importance d’un facteur: la taille de l’entreprise. Plus celle-ci est grande, plus le coût a tendance à être élevé.

L’emploi salarié précaire en hausse

L’emploi salarié précaire en hausse

L’INSEE constate une très petite hausse de l’emploi salarié en France au second trimestre cependant cette légère amélioration découle surtout du développement de l’emploi précaire surtout de l’intérim. Rien d’étonnant à cela puisqu’on apprend tant le même temps que la croissance économique a été nulle au cours du second trimestre. Du coup les plus entreprises, compte tenu du manque de visibilité de leurs carnets de commandes hésitent  à embaucher de manière durable. Le ralentissement constaté de l’économie mondiale ne sera pas de nature à améliorer la confiance des entreprises quant aux perspectives d’avenir. Il y a donc fort à parier que les futurs embauches  s’effectueront essentiellement par la voie des CDD et de l’intérim. Des embauches de toute façon très limitée par la mesure où il y a déjà une sous-utilisation des capacités de production. L’économie française a créé 27.300 emplois marchands au deuxième trimestre, selon les statistiques provisoires publiées ce matin par l’Insee. Un chiffre en hausse de 0,2% par rapport au trimestre précédent. Sur un an, il est quasi stable (-4200 emplois). Une progression à relativiser toutefois car ce sont les emplois intérimaires qui soutiennent cette hausse : +3,9% contre -1,6% au premier trimestre. En revanche, l’emploi dans l’industrie continue de reculer au même rythme qu’au trimestre précédent (-0,3%). 

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

Emploi salarié : + 0.1% grâce à l’intérim

 

Finalement l’ ’emploi (pas le nombre de chômeurs qui augmente) demeure à peu près stable au second trimestre et grâce à l’intérim ; signe du manque de lisibilité de la conjoncture future et du manque de confiance général ; L’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles a augmenté de 0,1% au deuxième trimestre en France, avec 8.300 postes créés, annonce mercredi l’Insee. Cette hausse fait suite à un recul de 0,1% au premier trimestre, période où 20.100 postes, un chiffre révisé, avaient été détruits. Le nombre de postes créés au deuxième trimestre avait été annoncé à 15.300 précédemment par l’Insee et celui des destructions d’emplois du premier trimestre à 21.700. Sur les douze mois à fin juin, les effectifs du secteur privé français ont diminué de 0,1%, le nombre de destructions nettes d’emplois atteignant 12.600. La légère hausse du deuxième trimestre tient à l’intérim, qui a gagné 14.000 postes et affiche une progression de 2,6% sur le trimestre et de 4,8% sur un an. Par secteurs, l’emploi salarié a reculé de 0,3% dans l’industrie entre avril et juin et de 0,6% dans la construction. Il a augmenté en revanche de 0,2% dans les services. L’Acoss (agence centrale des organismes de sécurité sociale) a quant à elle annoncé une hausse de 0,3% du salaire moyen par tête dans le secteur privé au deuxième trimestre et de 1,6% sur un an.  La masse salariale globale s’est accrue de 0,3% sur le trimestre après 0,8% au premier trimestre et de 1,6% sur un an.

 

Absentéisme : 15 jours en moyenne par salarié, encore un record bien français !

Absentéisme : 15 jours en moyenne par salarié, encore un record bien français !

 

Encore un record bien français : l’ absentéisme. On savait déjà que la durée de travail était la plus fable d’Europe, cette fois c’est l’absentéisme pour maladie qui est en cause. En Europe, les Français travaillent le moins Il y a d’abord  la durée hebdomadaire légale, la durée réelle mais ce qui compte surtout c’est le nombre d’heures total travaillé par an. 1.661 heures par an pour les Français, soit bien moins qu’en Italie (1.781 heures), Allemagne (1.847 heures) ou au Royaume-Uni (1.900 heures). Il n’y a donc pas de secret les Français sont moins productifs que leurs voisins et cela s’ajoute au  poids de la fiscalité pour plomber ce qui reste de la compétitivité. Il y a auusi l’absence pour maladie.  Les travailleurs français sont en moyenne absent pour maladie plus de quinze jours par an. Un niveau qui reste très élevé. Mais de grandes disparités existent. Et les moyens de réduire cet absentéisme sont connus.  C’est ce que révèle la dernière photographie de l’absentéisme au travail, qui montre une France pâlotte et souffreteuse. Le baromètre publié hier par le cabinet Alma Consulting indique que le nombre de jours d’absence pour maladie est toujours au plus haut. Les ouvriers, les plus de cinquante ans – avec des arrêts maladie plus long -, les salariés des transports et de la santé, les deux secteurs en plus forte progression pour les jours d’absence. Pourquoi ici et pas ailleurs ? Le cabinet Alma consulting, qui mesure le phénomène depuis six ans, a posé la question aux salariés et aux DRH. Et ils n’ont pas tout à fait le même avis sur la question. Les salariés disent, pour deux-tiers d’entre eux, que s’ils étaient mieux payés, ils seraient moins souvent absents. Ils mettent en avant le manque la reconnaissance. Sur la fiche de paie, mais pas seulement, ils veulent, pour rester motivés, que l’on reconnaisse le travail accompli. Les DRH, pour limiter les jours de maladie, parlent eux d’échauffement physique avant la prise de poste – une pratique qui donne d’ailleurs d’excellents résultats – et de meilleur aménagement des postes de travail. On observe moins de jours d’absence dans les petites équipes que dans les grandes. Et ça n’est pas la taille de l’entreprise qui compte, mais bien celle de l’équipe. Au-delà de vingt salariés, l’absentéisme se met à grimper. Autre recette miracle : le dialogue. Dans les entreprises qui ont mis en place des accords sur le télétravail, la pénibilité ou l’emploi des seniors, on observe deux fois moins de jours d’absence qu’ailleurs. ; reste que globalement si on ajoute le temps de travail aux arrêts maladie, on comprend mieux le manque de productivité de l’économie française.

Pôle emploi condamné à verser 23.373 euros à un ex salarié

Pôle emploi condamné à verser 23.373 euros à un ex salarié

 

On savait déjà que Pôle emploi ne servait à rien pour les chômeurs mais on ignorait que cette administration ne respectait pas la réglementation pour ses propres salariés. Pôle emploi a été condamné par les prud’hommes à verser 23.373 euros à une de ses ex-salariées qui a enchaîné des contrats aidés pendant quatre ans sans être accompagnée dans sa recherche d’emploi. Pôle emploi n’a pas souhaité faire de commentaire. Requalifiée en CDI. La plaignante, âgée de 59 ans, a travaillé en tant qu’agent administratif à l’agence Pôle emploi de Chelles (Seine-et-Marne) du 1er novembre 2007 au 31 octobre 2011, en contrat d’avenir puis en contrat unique d’insertion (CUI). Dans son jugement prononcé le 10 avril, le conseil de prud’hommes de Paris a ordonné la « requalification » de ces contrats en contrat à durée indéterminée (CDI), « en l’absence de démonstration par l’employeur du respect des obligations (…) de formation et d’accompagnement professionnel », et a requalifié la rupture de contrat en « licenciement dépourvu de cause réelle et sérieuse ». La directrice de l’agence déboutée. Pour la défense de Pôle emploi, la directrice de l’agence de Chelles, tutrice de la salariée, avait fait valoir que la plaignante « avait accès aux propositions de postes » de Pôle emploi, selon le jugement. La directrice territoriale déléguée de Pôle emploi a pour sa part assuré avoir fait parvenir « deux numéros d’offre d’emploi » à la plaignante le 31 octobre 2011, au dernier jour de son dernier contrat avec Pôle emploi. « Ces faits ne peuvent être analysés comme des actions d’accompagnement personnalisé », leur oppose le jugement. Un jugement pour « tous les contrats aidés ». Bénéficiant d’aides publiques, les contrats aidés prévoient un accompagnement professionnel et des actions de formation professionnelle de la part de l’employeur. Ces contrats sont destinés à favoriser le retour à l’emploi des personnes rencontrant des difficultés d’insertion professionnelle. Le syndicat SNU Pôle emploi Ile-de-France, qui a accompagné les démarches de l’ex-salariée, a affirmé mardi dans un communiqué que « ce jugement a vocation à s’appliquer à tous les contrats aidés de Pôle emploi ».

Molex: condamné à 100 000 euros par salarié

Molex: condamné à 100  000 euros par salarié

 

 

Alors que la loi Florange vient d’être à nouveau enterré les Prudhommes de Toulouse pourraient bien faire jurisprudence : ils ont jugé jeudi dénué de fondement le licenciement en 2009 des 283 salariés de l’usine française du géant américain Molex à Villemur-sur-Tarn (Haute-Garonne), donnant droit au versement d’indemnités considérables à ceux qui ont saisi la juridiction. Ces licenciements sont « sans cause réelle et sérieuse », ont écrit les prud’hommes dans leur jugement.  Sur les 283 salariés de l’ancienne usine de connectique, aujourd’hui fermée, 190 ont engagé une action en indemnisation. Ils réclamaient un montant global de 22 millions d’euros. Leur avocat, Jean-Marc Denjean, n’a pas pu chiffrer le montant total des indemnités accordées par les prud’hommes. Mais, dans plusieurs cas, elles dépassent les 100.000 euros, a-t-il dit.  Au-delà de cette indemnisation, Me Denjean a vu dans la décision des prud’hommes une victoire juridique et la reconnaissance que la fermeture de l’usine, dont les salariés ont toujours clamé la viabilité, était illégitime.  Dans un contexte de désindustrialisation française, Molex était devenu un nouveau symbole de ces entreprises jugées rentables mais sacrifiées sur décision étrangère au nom d’une logique financière globale échappant au personnel et aux communes frappées.   Ces indemnités ne sont cependant pas encore dans les poches des anciens salariés, a tempéré Me Denjean. L’avocat s’attend en effet que Molex fasse appel.

Porsche : prime de 8.200 euros pour chaque salarié

Porsche : prime de  8.200 euros pour chaque salarié

Les 15.000 salariés de Porsche en Allemagne peuvent se réjouir. Le constructeur automobile a décidé, vendredi 14 mars, de leur verser une gratification de 8.2000 euros chacun. Cette somme les récompense pour une année 2013 record où le résultat opérationnel a grimpé de 6% à 2,58 milliards d’euros. Mais ce geste risque de ne pas se reproduire pour 2014. En effet, Porsche pourrait voir ses bénéfices ralentir cette année malgré des ventes en hausse, en raison des coûts engendrés par des investissements dans de nouvelles technologies et de nouveaux modèles.  La marque détenue par Volkswagen s’attend en 2014 au moins à égaler son bénéfice d’exploitation. Avec le lancement en avril du nouveau SUV compact Macan, les ventes de Porsche pourraient continuer de battre des records cette année avec déjà 23.286 véhicules vendus sur les deux premiers mois de l’année, soit plus 3%, escompte le président du directoire Matthias Müller. Mais le directeur financier Lutz Meschke a toutefois ajouté que Porsche devrait faire face cette année à de lourdes dépenses, pour financer des technologie destinées à rendre ses moteurs moins polluants mais aussi pour payer un personnel en augmentation après la création de 1.500 postes dans son usine de Leipzig pour fabriquer le Macan. Porsche espère atteindre dès 2015 son objectif de 200.000 voitures vendues par an dans le monde.

Emploi salarié : encore en recul en 2013

Emploi salarié : encore en recul en 2013

De plus en plus de demandeurs mais de moins en moins d’emplois, l’inversion de la courbe du chômage n’est pas pour 2013. La nouvelle était attendue, elle n’en reste pas moins mauvaise. Au premier trimestre 2013, l’emploi salarié s’est replié de 0,1% soit 20.300 emplois en moins, selon les chiffres de l’Insee publiés ce jeudi 16 mai. Au quatrième trimestre 2012, ils avaient déjà chuté de 44.600. Dans le détail, l’emploi dans l’industrie et dans la construction sont en baisse au premier trimestre 2013 (respectivement -0,4 % et -0,3 %). L’emploi du tertiaire dans son ensemble est stable. Hors intérim, l’emploi marchand diminue de nouveau ce trimestre (-31 700 postes, soit -0,2 %). Bonne nouvelle néanmoins, l’emploi intérimaire, réputé précurseur des évolutions du marché de l’emploi, augmente légèrement ce trimestre (+11 400 postes, soit +2,2 %), alors qu’il était en baisse depuis mi-2011. Depuis un an, l’intérim a perdu 46.500 postes, soit 8,2 % de ses effectifs.

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