Archive pour le Tag 'salaire'

Page 6 sur 8

Salaire moyen net en France : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France : 1722 ou  2125 euros ?

 

L’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de 2125 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.

 

Salaire Cadre : 48.000 euros ?

Salaire Cadre : 48.000 euros ?

D’après une  étude de l’APEC, le salaire annuel médian brut des cadres se situe à 48.000 euros en 2016. Pour éviter toute confusion il faut distinguer le salaire médian (celui au milieu de la répartition)  de celui du salaire moyen qui agglomère tous les salaires. Bien entendu il faut aussi distinguer le salaire brut du salaire net. Pour les cadres le salaire médian net se situe autour de 3150 €. (À comparer aux chiffres 1797 pour l’ensemble des salariés). Il grimpe à 52.000 euros dans l’industrie et à 55.000 euros dans la banque/assurances.  Le niveau du salaire médian des cadres n’a pas évolué entre 2015 et 2016, selon l’association pour l’emploi des cadres (Apec). C’est dans l’industrie que le salaire médian des cadres est le plus élevé (52.000). Selon l’enquête annuelle réalisée par l’Association pour l’emploi des cadres (APEC), sur la base de 18.000 réponses à un questionnaire, les rémunérations des cadres en 2016 sont restées quasi identiques à celles de 2015. Ainsi, en 2016, la rémunération annuelle brute moyenne des cadres en poste dans des les entreprises du secteur privé s’établissait à 56.000 euros (salaire fixe + part variable). Le salaire annuel brut médian est également demeuré stable à 48.000 euros. Et pour cause, seulement un peu plus de quatre cadres sur dix n’ayant pas connu de changement professionnel au cours de l’année 2016 ont déclaré avoir bénéficié d’une augmentation de leur rémunération. Globalement, 80 % des cadres déclarent avoir un salaire annuel brut (fixe + part variable) compris entre 34.000 et 85.000 euros. Cette forte dispersion traduit bien entendu la diversité des situations de l’emploi des cadres selon les caractéristiques individuelles (notamment l’âge), l’emploi occupé, la formation initiale, le parcours professionnelle ou encore les caractéristiques de leur entreprise. Ainsi, la taille des entreprises joue beaucoup. Dans les établissements de plus de 1.000 salariés, le salaire médian des cadres est plus élevé (51.000 euros), alors que dans les PME de moins de 20 salariés il se situe à 42.000 euros. À noter que pour faire des comparaisons le salaire des cadres serait à mettre en relation avec le nombre d’heures effectuées. Un nombre d’heures équivalents pour certains au double de celui des autres salariés. Conclusion le salaire des cadres en France est loin d’être excessif.

Salaire moyen net en France : 2125 ou 1722 euros ?

Salaire moyen net en France : 2125 ou 1722 euros   ?

 

Difficile de s’y retrouver dans le niveau des salaires selon qu’il s’agit de salaire moyen, de salaire médian, de salaire brut ou net. Récemment  l’INSEE a sorti  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 2250 € en 2015 .une information reprise par les grands médias en provenance des agences de presse sans autre analyse.  Une autre étude de l’INSEE  indiquait  environ 1800 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1800 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de correspond aux salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer surtout chez les femmes.  En 2015, les salariés du privé et des entreprises publiques (SNCF, EDF, France télévisions, etc.) ont perçu chaque mois en moyenne, pour un temps plein, 2.250 euros nets après prélèvement des cotisations sociales (2.998 euros bruts).  Notons que la prise en compte des entreprises publiques fausse les salaires moyen affichés et les tirent vers le haut. Le salaire net moyen croît pour chaque catégorie socioprofessionnelle de façon plus marquée pour les cadres (+1,2% après +0,8% en 2014) en particulier dans les transports (+2%), les activités commerciales (+ 1,7%) et l’industrie (+1,4%) et pour les ouvriers (+1,1% après +0,4% en 2014), qui ont bénéficié, comme les employés, de la revalorisation du Smic brut horaire (+0,8%) au 1er janvier 2015. Le salaire net moyen des personnes qui restent en place dans le même établissement d’une année sur l’autre, soit un peu plus d’un salarié sur deux du privé, augmente de 2,8% en euros constants, une hausse qui reflète en grande partie, dit l’Insee, « les progressions de carrière et les gains d’ancienneté dans un groupe où les CDI, les hommes et les salariés à temps complet sont surreprésentés ». La hausse des effectifs en contrats aidés atténue la progression du salaire net moyen en 2015: hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net moyen augmente de 1,3%, souligne l’Insee, qui attribue cette hausse pour moitié à l’évolution de la structure des emplois et notamment à « l’élévation des qualifications et de l’expérience des salariés ». La moitié des salariés ont cependant gagné moins de 1.797 euros net par mois, en hausse de 0,7% par rapport à 2014 et inférieur de 20,2% à la moyenne. En bas de l’échelle, les 10% de salariés les moins bien rémunérés ont perçu un salaire inférieur à 1.213 euros. En haut de l’échelle, les 10% les mieux rémunérés ont gagné au moins 3.646 euros et les 1% les plus rémunérés au moins 8.283 euros, détaille l’étude. Les femmes ont perçu 18,4% de moins que les hommes, leur salaire net moyen progressant néanmoins légèrement plus que celui des hommes (+1,2%) en raison d’une hausse de leur part parmi les cadres. On pourrait  évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation qui sert  calculer la progression du pouvoir d’achat. En effet  l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus.

Salaire moyen net des Français à 2250 euros !!!

  • Salaire moyen net  des Français à 2250 euros !!!

Nombre de Françis ont été surpris par le chiffre annoncé par l’INSEE et peu de medias ont pris le temps d’analyser cette information erronée. Qui plus est on annonce aussi une  augmentation de 1.1% sur les derenirs chiffres connus. La vérité c’est le salaire moyen a progressé de 1,1% en 2015 mais  La hausse du salaire net moyen entre 2002 et 2015 a enregistré  une hausse qui a été plus de trois fois inférieure à l’inflation, les prix ayant augmenté de 23% en cumulé entre 2002 et 2015.Surtout le salaire net moyen n’est pas de 2225 euros mais bien inférieur. A savoir autour de 1722 d’après une autre étude de l’INSEE. . La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que les chiffres de 2125 et 2225 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. . Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois et 2225 en 2014. Le Salaire moyen est à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés. Dernière observation, les salaires groupe privé et public, or en moyenne les salaires du public sont plus élevés que ceux du privé (effet GVT, ancienneté et aussi qualification). D’où la nécessité de prendre avec prudence ces calculs de la moyenne des salaires.

 

Salaire moyen net en France : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France : 1722 ou  2125 euros ?

 

Difficile de s’y retrouver dans le niveau des salaires selon qu’il s’agit de salaire moyen, de salaire médian, de salaire brut ou net. Aujourd’hui l’INSEE sort  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 2250 € en 2015 .une information reprise par les grands médias en provenance des agences de presse sans autre analyse.  Une autre étude de l’INSEE  indiquait  environ 1800 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1800 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de correspond aux salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer surtout chez les femmes.  En 2015, les salariés du privé et des entreprises publiques (SNCF, EDF, France télévisions, etc.) ont perçu chaque mois en moyenne, pour un temps plein, 2.250 euros nets après prélèvement des cotisations sociales (2.998 euros bruts).  Notons que la prise en compte des entreprises publiques fausse les salaires moyen affichés et les tirent vers le haut. Le salaire net moyen croît pour chaque catégorie socioprofessionnelle de façon plus marquée pour les cadres (+1,2% après +0,8% en 2014) en particulier dans les transports (+2%), les activités commerciales (+ 1,7%) et l’industrie (+1,4%) et pour les ouvriers (+1,1% après +0,4% en 2014), qui ont bénéficié, comme les employés, de la revalorisation du Smic brut horaire (+0,8%) au 1er janvier 2015. Le salaire net moyen des personnes qui restent en place dans le même établissement d’une année sur l’autre, soit un peu plus d’un salarié sur deux du privé, augmente de 2,8% en euros constants, une hausse qui reflète en grande partie, dit l’Insee, « les progressions de carrière et les gains d’ancienneté dans un groupe où les CDI, les hommes et les salariés à temps complet sont surreprésentés ». La hausse des effectifs en contrats aidés atténue la progression du salaire net moyen en 2015: hors contrats aidés et de professionnalisation, le salaire net moyen augmente de 1,3%, souligne l’Insee, qui attribue cette hausse pour moitié à l’évolution de la structure des emplois et notamment à « l’élévation des qualifications et de l’expérience des salariés ». La moitié des salariés ont cependant gagné moins de 1.797 euros net par mois, en hausse de 0,7% par rapport à 2014 et inférieur de 20,2% à la moyenne. En bas de l’échelle, les 10% de salariés les moins bien rémunérés ont perçu un salaire inférieur à 1.213 euros. En haut de l’échelle, les 10% les mieux rémunérés ont gagné au moins 3.646 euros et les 1% les plus rémunérés au moins 8.283 euros, détaille l’étude. Les femmes ont perçu 18,4% de moins que les hommes, leur salaire net moyen progressant néanmoins légèrement plus que celui des hommes (+1,2%) en raison d’une hausse de leur part parmi les cadres. On pourrait  évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation qui sert  calculer la progression du pouvoir d’achat. En effet  l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus.

 

Le salaire net aurait progressé en 2014

Le salaire net aurait progressé en 2014

 

En 2014, dans le secteur privé, le salaire net moyen en équivalent temps plein (EQTP) s’élève à 2230 euros par mois. Un montant toutefois à relativiser si on tient compte du temps réel (les emplois à temps partiels n’étant pas négligeables). Le salaire moyen se situe alors autour de 1750 euros. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage  le salaire moyen aurait augmenté  en euros constants (+0,5%). Une augmentation toutefois relative puisque fondée sur un indice des prix à la consommation relativement obsolète puisqu’il ne tient pas compte de la structure de consommation des différentes catégories de ménages. Cette hausse fait suite à quatre années de stabilité ou de baisse. Il s’élève à 2480 euros nets mensuels dans la fonction publique d’État (FPE, -0,2%), 2230 euros dans la fonction publique hospitalière (FPH, 0,3%) et 1880 euros dans la fonction publique territoriale (FPT, +0,8%). Sur l’année, le revenu salarial a augmenté de 1% entre 2013 et 2014 pour l’ensemble des salariés du secteur privé et de la fonction publique, il s’élève à 20.670 euros. «L’augmentation du volume de travail annuel a amplifié la hausse des salaires en EQTP», décrypte l’Insee.

Venezuela : Maduro augmente le salaire minimum de 50%

Venezuela : Maduro augmente le salaire minimum de 50%

En prise à une grave crise à la fois économique et démocratique, le président vénézuélien Nicolas Maduro promet une nouvelle augmentation de 50% du salaire minimum, à 97.351 bolivars (37 dollars au taux officiel, soit 32 euros). Une augmentation toutefois dérisoire dans la mesure où l’inflation devrait atteindre plus de 700 % en 2017. De quoi refroidir l’enthousiasme de Mélenchon qui avait fait de ce pays l’un de ses modèles politiques déclarant même : « c’est l’idéal inépuisable de l’espérance humaniste de la révolution». Une espérance qui a déjà fait plus de 80 mœurs chez les manifestants qui veulent le départ chef d’État du Venezuela.  La devise vénézuélienne a perdu 99,7% de sa valeur depuis l’arrivée au pouvoir de Nicolas Maduro, en avril 2013, après la mort de son mentor, Hugo Chavez. Mille dollars achetés en bolivars à cette époque n’en vaudraient aujourd’hui que trois. La constante dépréciation du bolivar signifie que ce nouveau salaire minimum est en fait en recul de 17%, rapporté en devises étrangères, par rapport à la dernière hausse survenue en mai. En plein marasme économique, le Venezuela connait depuis avril des troubles et violences politiques qui ont fait plus de 80 morts. Le président Maduro, que l’opposition juge incompétent et autocratique, accuse les Etats-Unis de soutenir ses opposants dans l’objectif de contrôler les richesses pétrolières du pays. Pour Asdrubal Oliveros, économiste, cette nouvelle augmentation du salaire minimum pourrait même alimenter encore l’inflation, réduire le pouvoir d’achat effectif des Vénézuéliens et faire augmenter encore le chômage.

Penelope : salaire fictif à l’Assemblée depuis 25 ans !

Penelope : salaire fictif à l’Assemblée depuis 25 ans !

 

 

Ce n’est pas depuis quelques années que Pénélope a reçu u salaire fictif mais cela a commencé il y a 25 ans dès l’élection de Fillon comme député. Ce que révèle Mediapart et ce que confirme l’avocat de Fillon. « Penelope Fillon a en fait bénéficié d’argent public dès le premier mandat parlementaire de son mari, grâce à des contrats d’études ou de missions commandées par celui-ci », lit-on dans l’article du site d’informations. L’avocat de l’ex-Premier ministre et de son épouse, Antonin Levy, a confirmé à Reuters que le Parquet national financier (PNF) disposait de cette information depuis fin janvier et s’est étonné de ce qu’elle sorte maintenant. Ces éléments font partie de ceux qui ont été transmis par l’Assemblée nationale fin janvier mais, jusqu’ici, « personne n’a considéré qu’ils étaient dignes d’intérêt », a-t-il dit. « La bonne question à se poser, c’est pourquoi le Parquet national financier qui, lui, savait depuis des semaines, n’en a pas parlé, et pourquoi cette information sort à 14 jours du premier tour », a ajouté l’avocat. Me Levy a dénoncé une nouvelle « fuite à charge, qui démontre l’instrumentalisation de la procédure pour la transformer en feuilleton médiatique et influer sur la campagne électorale ». François Fillon a notamment été mis en examen le 14 mars pour détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux. L’enquête ouverte par le PNF a ensuite été élargie au chef de « trafic d’influence » et aux costumes sur mesure offerts à François Fillon par l’avocat franco-libanais Robert Bourgi. Penelope Fillon a été à son tour mise en examen le 28 mars, notamment pour complicité et recel de détournement de fonds publics. Outre les époux Fillon, a également été mis en examen pour détournement de fonds publics, dans cette affaire à tiroirs, l’ex-suppléant de l’ancien Premier ministre, Marc Joulaud, qui a employé Penelope Fillon de 2002 à 2007. Les magistrats cherchent notamment à déterminer si Penelope Fillon a bien travaillé comme attachée parlementaire au service de son mari et de Marc Joulaud, et comme collaboratrice de La Revue des deux mondes, en contrepartie de rémunérations approchant au total près d’un million d’euros brut. François Fillon est passé du statut de favori de la présidentielle après la primaire à droite, fin novembre, à celui de troisième homme, voire quatrième, donc éliminé du second tour. Il n’a eu de cesse de dénoncer les oeuvres d’un « cabinet noir » dont le chef serait l’actuel président, François Hollande.

 

Salaire moyen: 2225 euros !!!! .

Salaire moyen 2225 euros !!!!

D’après le figaro (qui reprend des informations l’INSEE et de la DARES) C’est le salaire moyen, net de prélèvements sociaux, dans le privé.  L’INSEE avait sorti  une étude qui faisait  apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 €en 2013€ et 2225€ en 2014 comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que les chiffres de 2125 et 2225 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois et 2225 en 2014. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés. Dernière observation, les salaires groupe privé et public, or en moyenne les salaires du public sont plus élevés que ceux du privé (effet GVT, ancienneté et aussi qualification). D’où la nécessité de prendre avec prudence ces calculs de la moyenne des salaires.

 

Madame Fillon : 500 000 euros, le salaire de l’ombre ?

Madame Fillon : 500 000 euros, le salaire de l’ombre ?

 

 

 

Bien peu se souviennent  du travail ou de la présence de Madame Fillon rémunérée par l’assemblée pendant 8 ans, soit 500 000 euros en tout. Pas pour un travail officiel mais pour un travail de l’ombre dit l’entourage de Fillon. La femme de François Fillon a en effet été rémunérée huit ans comme attachée parlementaire par son époux et son suppléant à l’Assemblée nationale, et pendant 20 mois par « La Revue des deux mondes », révèle Le Canard Enchaîné. On objectera que ce n’est pas illégal puisque nombre de parlementaires pour arrondir leurs fins de mois embauchent un membre de leur famille comme attaché parlementaire. Un attaché parlementai  parfois assez fictif.  La question est donc de savoir quelle a été la production réelle de madame Fillon.  Peut-être pour la cuisine qu’elle préparer pour son mari ? Il serait temps d’interdire aux députés d’embaucher un membre de la famille comme collaborateur (en plus de la limitation de la durée du mandat et du nombre de parlementaires).  Dans son édition de mercredi, l’hebdomadaire satirique dit cependant n’avoir guère trouvé trace de ses activités. L’entourage du candidat de la droite à l’élection présidentielle a confirmé à Reuters que Pénélope Fillon avait bien occupé ces postes mais assuré qu’il s’agissait de vraies activités et qu’il n’y avait là rien d’ »illégal ni d’amoral ». Selon l’hebdomadaire, Pénélope Fillon a perçu environ 500.000 euros bruts de salaires en huit ans sur l’enveloppe attribuée à son mari, alors député de la Sarthe, puis à son suppléant, Marc Joulaud, pour l’emploi de collaborateurs. « Il est fréquent que les conjoints des parlementaires soient leur collaborateur, à gauche comme à droite », a déclaré Thierry Solère, un des porte-parole de l’ancien Premier ministre, dans une déclaration écrite transmise à Reuters. « Ce n’est ni illégal ni amoral ; c’est autorisé par l’Assemblée nationale », a renchéri le député Les Républicains Benoist Apparu, un autre de ses porte-parole. De nombreux parlementaires font en effet profiter leurs proches de cette enveloppe, ce qui n’est pas interdit à condition que ce ne soit pas pour un emploi fictif. « 500.000 euros sur huit ans, ça fait 62.000 euros par an, c’est 5.000 euros brut par mois, soit 4.000 euros net. C’est à peu près la rémunération d’un assistant parlementaire », a fait valoir Benoist Apparu. Selon Le Canard Enchaîné, Pénélope Fillon a d’abord été rémunérée de 1998 à 2002 par son mari. Après l’entrée de François Fillon au gouvernement en 2002, elle est devenue la collaboratrice de Marc Joulaud. François Fillon l’a de nouveau employée six mois quand il est devenu député de Paris après avoir quitté ses fonctions de Premier ministre en mai 2012. Or, Pénélope Fillon, sans profession connue et qui s’est toujours présentée comme une mère au foyer, n’a laissé aucune trace d’activité, ni à Paris ni dans la Sarthe, assure l’hebdomadaire satirique. Selon le journal, elle a aussi perçu de mai 2012 à décembre 2013 5.000 euros brut par mois comme « conseiller littéraire » de la prestigieuse « Revue des deux mondes », propriété d’un « ami de la famille », l’homme d’affaires Marc Ladreit de Lacharrière. Un ancien directeur de la revue, Michel Crépu, a dit au Canard Enchaîné n’avoir reçu de la part de Pénélope Fillon que « deux notes de lecture » de moins d’une page chacune. « M. Crépu est mal renseigné », a répliqué l’entourage de François Fillon, rappelant que Pénélope Fillon avait fait des études de droit et de littérature. Benoist Apparu a pour sa part estimé à propos de l’article du Canard Enchaîné que le « but du jeu » était de « jeter une suspicion ». Interrogés sur le peu de traces retrouvées de ses activités professionnelles auprès de son mari ou à « La Revue des deux mondes », Thierry Solère, Benoist Apparu et un autre membre de l’équipe de François Fillon ont répondu : « Pénélope Fillon a travaillé dans l’ombre car ce n’est pas son style de se mettre en avant. ». Mais en restant derrière, loin derrière, se pose la question du bienfondé de sa rémunération payée finalement par le contribuable.

Salaire moyen net en France : 1722 ou 2125 euros ?

Salaire moyen net en France : 1722 ou  2125 euros ?

 

Aujourd’hui l’INSEE sort  une étude qui fait apparaître un salaire net moyen de 1722 €. Une autre étude du même organisme indiqué 2125 € comme salaire net moyen mensuel. La différence tient au fait  que le salaire net moyen de 1722 € concerne les vrais salaires et que le chiffre de 2125 les salaires équivalents à plein temps. Or  on sait que les emplois à temps partiel ne cessent de se développer. En France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs. En se fondant sur les salaires réels, le revenu salarial augmente avec l’âge des salariés jusqu’à 54 ans : il atteint pour les 50-54 ans un montant 3,4 fois plus élevé que celui des moins de 25 ans. Les femmes perçoivent un revenu salarial inférieur en moyenne de 24 % à celui des hommes (23.398 euros). Les cadres perçoivent, eux, un revenu salarial 2,6 fois supérieur à celui des ouvriers et 2,9 fois supérieur à celui des employés (13.988 euros). Le revenu salarial des diplômés de niveau Bac+3 ou plus est le double de celui des salariés de niveau inférieur au Bac.  Le revenu salarial varie davantage parmi les salariés les moins diplômés que parmi les plus diplômés, en particulier dans la moitié basse de l’échelle salariale. En revanche, comme pour les cadres, la dispersion dans la moitié haute de l’échelle est plus élevée chez les salariés les plus diplômés.

 

 

Salaire cadre : autour de 38 500 € (net)

Salaire cadre : autour de 38 500 € (net)

 

50 000 € environ pour le salaire des cadres en brut, soit 38 500 € en net. Un salaire pas vraiment démesuré compte tenu des qualifications et des responsabilités. En outre un salaire bloqué depuis des années en raison de la crise. En 2015, le salaire annuel médian des cadres en poste atteignait 48.000 euros (en brut), selon l’enquête sur les rémunérations effectuée chaque année par l’Association pour l’emploi des cadres (Apec). Soit une quasi stagnation par rapport aux années précédentes. Quant à la rémunération annuelle brute moyenne, elle s’élevait à 55.000 euros. Bien entendu, le salaire dépend fortement de l’âge. Ainsi, le salaire médian atteint 36.500 euros annuels pour les cadres de moins de 30 ans et 56.000 pour ceux  de 50 ans et plus. Le niveau de rémunération varie également en fonction de la taille des entreprises. La moitié des cadres travaillant dans une TPE de moins de 10 salariés ont un salaire supérieur à 42.000 euros, contre 52.00 pour ceux travaillant dans des structures de 1.000 salariés et plus. Mais, c’est surtout la mobilité Interne et externe des cadres. Ainsi, les cadres n’ayant connu aucun changement professionnel en 2015 (trois quarts des cadres en poste) sont les moins nombreux, en proportion, à avoir été augmentés (40 %). Les cadres ayant connu une mobilité interne (19 % des cadres en poste en 2015) ont, dans 51 % des cas, été augmentés. Le caractère volontaire ou subi de ce changement n’est pas neutre. Lors d’une mobilité interne imposée par l’employeur, cette part tombe à 36 %. Lorsque le changement s’accompagne d’une promotion hiérarchique ou d’un élargissement du périmètre de responsabilités, la proportion augmente avec respectivement 80 % et 50 % des cadres ayant obtenu une augmentation salariale. S’agissant des cadres ayant quitté leur entreprise, ceux qui ont changé directement d’employeur, c’est-à-dire sans connaitre de période de chômage, vont, dans plus des deux tiers des cas, obtenir un salaire à l’embauche supérieur à celui qu’ils percevaient dans leur entreprise précédente. Ce qui n’est pas le cas pour les cadres ayant connu une période de chômage car le rapport de force s’inverse. Autre fait saillant, les hommes cadres affichent un niveau de rémunération supérieur à celui des femmes cadres avec un salaire annuel brut médian de 50.000 euros contre 44.500 euros. Enfin, les cadres de l’industrie affichent une rémunération annuelle brute médiane supérieure à celle mesurée dans les autres secteurs. Elle s’établit à 51.000 euros dans l’industrie contre 45.000 euros dans les services. A noter que 45 % des cadres envisagent de demander une augmentation en 2016 et seulement … 33 % pensent être en mesure de l’obtenir. 

(Avec La tribune)

 

Salaire de base : baisse au deuxième trimestre

Salaire de base : baisse au deuxième trimestre

Sur un an la progression pourrait être à peine de  1 % par rapport à l’inflation mais au second trimestre  l’indice du salaire mensuel de base (SMB) dans le secteur privé en France a augmenté de 0,3%, moins vite que les prix (+0,6%), selon des données provisoires du ministère du Travail publiées. Le SMB est un salaire brut, avant déduction des cotisations sociales et versement des prestations sociales. Il ne prend en compte ni les primes, ni les heures supplémentaires. Sur un an, dans les entreprises de 10 salariés ou plus (hors agriculture et emplois publics), il a augmenté de 1,2%. L’indice du salaire horaire de base des ouvriers et des employés (SHBOE) a progressé, comme le SMB, de 0,3% sur trois mois, mais sa hausse est légèrement inférieure sur un an (+1,1%). « Ces évolutions doivent être mises en regard de l’inflation », précise la Dares, le service des statistiques du ministère: les prix à la consommation (hors tabac) ont augmenté de 0,6% sur le trimestre et de 0,2% sur un an.

SNCF : suite aux grèves pas d’augmentation de salaire

SNCF : suite aux grèves pas d’augmentation de salaire

 

À cause essentiellement des grèves qui ont fait perdre plusieurs centaines de millions à l’entreprise, il n’y aura pas d’augmentation générale des salaires. Une décision justifiée par les mauvais résultats commerciaux et financiers. Le résultat d’une stratégie syndicale suicidaire tant pour l’entreprise que pour les cheminots. Une décision qu’il convient cependant de relativiser dans la mesure où la rémunération moyenne du personnel va continuer de progresser en raison des augmentations liées à l’ancienneté et à l’avancement. Notons aussi que ces grèves à répétition ont aussi contribué à peser sur le net tassement économique du pays pour le second trimestre et sans doute pour l’ensemble de l’année. D’où aussi mécaniquement un affaiblissement du potentiel transportable qui s’ajoute à la baisse tendancielle des parts de marché de l’entreprise. La SNCF a donc décidé de ne pas augmenter collectivement les salaires de ses 150.000 salariés en 2016, une deuxième « année blanche » consécutive dénoncée vendredi par plusieurs syndicats.  Lors des négociations obligatoires annuelles qui se sont tenues jeudi, le groupe public ferroviaire a annoncé une nouvelle « année blanche », ont déploré dans des communiqués séparés l’Unsa et la CFDT, SUD raillant une « pseudo-négociation ».  Interrogée par l’AFP, la SNCF a confirmé l’information, comme l’absence de mesures catégorielles spécifiques, également réclamées par les syndicats. Un porte-parole a justifié cette décision par « une inflation quasi-nulle » et « un business (qui) ne va pas bien en France et pas mieux à la SNCF ». Lors des négociations, l’entreprise a également évoqué le coût de la grève de juin, selon les syndicats. Cet épisode « a accentué les difficultés », a ajouté le porte-parole. Selon la SNCF, la « rémunération moyenne du personnel présent » augmentera mécaniquement de 2,5% en 2016, après 15% de hausse entre 2010 et 2014, due en majeure partie à l’effet des mesures d’ancienneté et d’avancement.

 

(Avec AFP)

Salaire moyen net en France : 2125 euros

Salaire moyen net en France : 2125 euros

 

2125 € c’est le salaire net moyen mensuel en France pour un temps plein ;  un salaire qui a augmenté de 42 % de 2009 à 2013. En francs constants il y a donc eu progression. L’augmentation est de   42 %) et  l’inflation a atteint, elle, 34,5 %. En 2013, le revenu perçu par un salarié était de 20.350 euros. On peut évidemment mettre en cause l’évolution réelle de l’inflation car l’inflation ne tient pas compte suffisamment de l’évolution structurelle de la consommation, structure de la consommation qui en outre varie nettement en fonction  des revenus. Il s’agit d’un revenu salarial, tous types de contrats confondus : plein temps, temps partiel ou mi-temps. Si l’on veut des comparaisons plus parlantes, il faut se concentrer sur le salaire net annuel moyen pour un temps plein. Il était en 2013 de 25.500 euros soit 2125 € par mois. En moyenne on note donc une augmentation faible mais réelle du salaire moyen. Salaire moyen à distinguer du salaire médian lequel divise la population en deux et qui au contraire fait apparaître une légère diminution. En cause un accroissement des inégalités, ce qui gagnent plus ont encore gagné davantage, ce qui gagnent moins perdu davantage. Premier point à noter : ce montant montre une augmentation régulière des salaires nets entre 1995 et 2009. Les cadres gagnent en moyenne trois fois plus que les ouvriers : 41.200 euros pour les premiers contre 13.800 euros pour les ouvriers et employés. Si ce montant annuel est inférieur au Smic sur un an, c’est que le poids des CDD est très sensible dans cette catégorie de salariés. Il s’agit comme toujours dans ces comparaisons de moyennes. Elles masquent des disparités parfois importantes entre les activités, les statuts professionnels, les âges et les sexes. L’écart de salaire en être les hommes et les femmes restent toujours aussi fort. On en parle beaucoup. Mais sur le terrain, les choses bougent moins vite que la fermeté des déclarations de nos patrons et de nos responsables le laissent penser. Tous statuts confondus, les femmes gagnent de 19 à 22% de moins que leurs homologues. Ce sont dans les fonctions de cadres que les écarts sont les plus significatifs et dans ceux des employés où les différences de rémunérations moyennes nettes sont les plus faibles (autour de 8%). Sur un indice INSEE toujours discutable, le pouvoir d’achat a augmenté tous les ans de 0,3% entre 2007 et 2014. C’est moins qu’en Allemagne, mais bien mieux qu’en Italie, en Grande-Bretagne ou en Espagne. Chez nous, les salaires n’ont pas chuté et les prestations sociales ont joué un grand rôle d’amortisseurs.

1...45678



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol