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Accepter le sacrifice du pétrole russe de la honte

Accepter le sacrifice du pétrole russe de la honte

Le Prix Nobel de physique (2012) Serge Haroche estime, dans une tribune au « Monde », que continuer à commercer avec la Russie revient non seulement à abandonner l’Ukraine à son sort, mais en plus à aider « cyniquement et objectivement son bourreau à la martyriser ».

Tribune. « L’Europe peut-elle se passer du gaz russe ? » s’interrogeait Le Monde hier. La vraie question est : « Comment peut-on encore se poser la question ? » Nous assistons depuis deux semaines à une guerre implacable à nos portes qui a déjà fait des milliers de morts, des dizaines de milliers de blessés et des millions de personnes fuyant leur pays dévasté.

Face à cela, nous, les Européens, les membres de l’OTAN, avons déclaré que bien entendu nous ne pouvons intervenir militairement, qu’il n’est pas question de faire la guerre à la Russie ni même de la provoquer en empêchant l’aviation russe d’accéder au ciel ukrainien. Cela nous pose déjà un grave problème éthique et moral.

 

Nous avons certes engagé des sanctions financières, mais elles ne touchent pas le secteur essentiel de l’énergie parce que, disent nos experts économiques et certains de nos dirigeants, nous ne pouvons pas nous passer du gaz et du pétrole russes. Alors posons-nous la question symétrique : pourquoi la Russie continue-t-elle à nous livrer ce gaz et ce pétrole ? Puisque nous la sanctionnons si sévèrement, ne devrait-elle pas, en représailles, nous couper de ces ressources pour nous vitales ? 

La réponse à cette question est limpide : Poutine a besoin des devises de ce commerce pour financer sa sale guerre qui lui coûte très cher en armes et en dépenses logistiques. Il est évident qu’en continuant à commercer ainsi avec la Russie, non seulement nous abandonnons l’Ukraine à son sort, mais en plus nous aidons effectivement, cyniquement et objectivement son bourreau à la martyriser.

Oui, nous avons besoin du gaz russe, ce qui pose par ailleurs la question de l’imprévoyance et des erreurs passées de pays qui n’ont pas su ou voulu assurer leur indépendance énergétique avant cette tragédie. Mais la question n’est plus là. En tergiversant à propos de l’embargo sur le gaz et le pétrole, nous disons aux Ukrainiens : nous n’allons pas risquer de mourir pour vous en vous envoyant des soldats ou même en protégeant votre ciel et, pour tout vous dire,

Confrontés au tragique de l’histoire, nous devrions au contraire accepter pour nous, sinon le sang dont parlait Churchill en 1940, mais au moins les larmes d’un renoncement relatif à notre confort. Oui, en coupant le robinet du gaz et du pétrole russes immédiatement (pas en y réfléchissant pour la fin de l’année ou pour plus tard encore), nous allons avoir plus froid, nous paierons notre essence plus cher, nous devrons restreindre nos déplacements et nos voyages, en un mot accepter de souffrir un peu, mais nous pourrons peut-être nous regarder en face avec moins de honte.

En promettant encore des années de sacrifice Valls fusille Hollande

En promettant encore des années de sacrifice Valls fusille Hollande

 

 

Il ne faut pas s’y tromper derrière le loyalisme apparent de Valls vis-à-vis de Hollande, il y a déjà la posture du futur candidat pour 2022. En fait Valls avec sa déclaration promettant encore des années de sacrifice fusille Hollande. Cela signifie que les efforts actuels n’ont pas porté leurs fruits, qu’il faudra en faire d’autres et qu’il n’y a rien à attendre d’ici 2017. Comme la plupart des chroniqueurs des grands médias sont en vacances, on s’est contenté ici ou là de reprendre sans commentaire des propos de Valls pourtant bien ambigus. Les efforts devront même aller au-delà des2 ou3 années qui viennent déclare-t-il. En fait Valls a délibérément pris la posture d’un Clémenceau d’opérette (en réalité il n’a fait qu’appliquer la politique de Hollande), il veut laisser dans l’opinion une image d’autorité, de lucidité et de courage. Et pour cela n’hésite pas en creux à fusiller Hollande. Valls sait que Ni Hollande, ni la gauche ne pourra obtenir la victoire ne 2017. Il sait aussi que le successeur de Hollande deviendra également assez vite impopulaire compte tenu des réformes à engager. Tout cela n’est pas faux mais c’est l’opportunité d’une telle déclaration qui peut nourrir de sérieuses suspicions quant à sa fidélité à Hollande. Il parait de plus en plus en plus vraisemblable qu’après la débâcle électorale aux départementales et aux régionales, il faudra changer de Premier Ministre. Et Valls  en tire des conséquences en matière de gestion de son image. Manuel Valls prévient que la France devra faire des efforts pendant des années pour être plus forte.  Valls : « Je ne veux pas dire aux Français que d’ici deux à trois ans nous en aurons fini avec les sacrifices », déclare le Premier ministre né à Barcelone au journal conservateur qui le présente comme « l’Espagnol qui veut changer la France ».   »Nous devons faire des efforts pendant des années pour que la France soit plus forte, pour que ses entreprises soient plus compétitives et pour que son secteur public soit plus efficace, avec moins de coûts et moins d’impôts », explique-t-il dans une interview longue de trois pages. Manuel Valls dit espérer un retour de la croissance dans les prochains mois, et « qu’avec plus de croissance, il y aura bien sûr plus de travail et qu’on pourra augmenter les salaires ». « Mais l’effort pour parvenir à un État plus efficace, plus stratégique mais avec moins de coûts, devra continuer. Si d’ici deux ou trois ans nous avons plus de croissance et nous cessons nos efforts pour réduire la dépense publique, nous perdrons ce que nous aurons acquis ». Une évidence économique mais politiquement  s qui paraît bien suspecte !




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