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Trump : son obsession de sa défaite de 2020 peut être fatale aux « républicains »

 Trump : son obsession de sa défaite de 2020 peut être fatale aux républicains  

 

Un article du Wall Street Journal souligne que l’obsession de la défaite de 2020 de trame pourrait être mortifère pour les républicains.

« Pour moi, la meilleure chose que le président Trump puisse faire pour nous aider à remporter les élections de 2022, c’est de parler d’avenir », a résumé dimanche Roy Blunt, sénateur du Missouri, dans l’émission Meet the Press.

En revanche, ces électeurs indécis ne semblent pas particulièrement intéressés par un réexamen des résultats de la présidentielle de 2020 ni par la défense des émeutiers qui ont attaqué le Capitole le 6 janvier dernier.

D’autre part, le fait que Donald Trump passe son temps à se mettre en avant motive les démocrates à voter au moment où ils risquent de verser dans la complaisance ou le découragement et se démobiliser.

La peur et le dégoût qu’inspire l’ex-président pourraient inciter les centristes et indécis à se rendre aux urnes (et à voter démocrate) malgré leurs réticences à propos de Joe Biden et des ambitions des progressistes

Anomalie politique, Donald Trump est probablement le premier moteur des deux grands partis américains à l’heure actuelle. Il motive sans conteste ses soutiens et ses sympathisants, auprès desquels la ritournelle de 2020 passe très bien. Aucun risque que ces électeurs virent démocrates.

Ceux que les républicains risquent de perdre, en revanche, ce sont les démocrates modérés et les indépendants grâce à qui le président Biden affirme avoir été élu l’an passé. La peur et le dégoût qu’inspire Donald Trump pourraient inciter les électeurs à se rendre aux urnes (et à voter démocrate) malgré les réticences à propos de Joe Biden et des ambitions des progressistes.

L’élection du gouverneur de Virginie, prévue le 2 novembre prochain, fait figure d’essai grandeur nature. Le républicain Glenn Youngkin essaie de faire campagne sur les thèmes traditionnels de son parti, notamment l’allègement des taxes, mais aussi sur des sujets plus nouveaux, à commencer par le risque que la culture « woke » ne s’infiltre dans les programmes scolaires.

Mais il essaie aussi de séduire les électeurs de Trump sans passer pour un clone de l’ancien président. Il a accepté avec joie le soutien de Donald Trump et a habilement géré la question de la légitimité de la victoire de Joe Biden, ne parlant jamais de fraude sans pour autant contester ouvertement les résultats. En d’autres termes, il essaie de gagner sur tous les tableaux.

Une attitude dont les démocrates n’ont pas tardé à s’emparer, soulignant le lien qui unit Glenn Youngkin et l’ancien président. Ces trois derniers jours, les messages de Terry McAuliffe, le candidat démocrate, ont ainsi rappelé que Donald Trump avait apporté son soutien à Glenn Youngkin à six reprises, qualifié le candidat républicain de « choix du cœur » de l’ex-président, noté que Glenn Youngkin soutenait une nouvelle candidature de Donald Trump à la Maison Blanche et souligné qu’il était présent à un meeting lors duquel des supporters de l’ex-président avaient prêté allégeance à un drapeau brandi lors des émeutes du 6 janvier au Capitole.

En bref, si le scrutin de Virginie est une répétition générale, les démocrates se réjouiront de voir la campagne de l’an prochain se focaliser sur celui qui a fait perdre le contrôle de la Chambre des représentants, du Sénat et de la Maison Blanche à son parti.

Cette volonté de regarder sans cesse dans le rétroviseur ne caractérise pas que les élections médiatisées. Donald Trump a en effet adoubé des candidats à des postes locaux (des procureurs ou des secrétaires d’État, c’est-à-dire des élus qui supervisent le déroulement des élections) parce qu’ils ont le même avis que lui sur le scrutin de l’an passé. Quand il a apporté son soutien à Matthew DePerno, Donald Trump a ainsi déclaré que le candidat au poste de procureur général du Michigan « se battait sans relâche pour que la vérité sur l’élection présidentielle du 3 novembre soit enfin révélée ».

Mais à se concentrer sur 2020, les républicains risquent bien plus que saborder 2022 : les attaques de Donald Trump contre le système électoral pourraient finir par miner l’institution démocratique sur laquelle le parti compte pour reprendre le pouvoir au Congrès l’année prochaine.

(Traduit à partir de la version originale en anglais par Marion Issard)

Traduit à partir de la version originale en anglais

Le Nigeria adopte sa monnaie numérique

Le Nigeria adopte sa monnaie numérique

 

 

 

Au Nigéria, : le eNaira devient aussi version numérique de la monnaie d’Etat. L’objectif est double : fluidifier la circulation des flux financiers et en même temps lutter contre les cryptomonnaies privées.

La banque centrale du Nigéria contrôlera cette crypte monnaie. Cette mise en service monétaire intervient dans un pays ou les citoyens sont au fait de ces nouveaux moyens de paiement. Dans cette ancienne colonie britannique, les cryptomonnaies sont très utilisées. Ce pays est classé en 2020 troisième utilisateur de monnaies virtuelles au monde après les Etats-Unis et la Russie, par une étude du cabinet de recherche spécialisé Statista.

Selon un rapport du World Pay, « le Nigeria est l’un des marchés les plus développés d’Afrique en matière de commerce électronique ». L’étude poursuit : le pays « est sur le point d’entrer de plein pied dans la révolution du paiement par carte, et présente même les signes d’une transition directe vers les méthodes de paiement par appareil mobile ». Et pour cause, le taux d’équipement de smartphone de la population est estimé 51% en 2020.
Mais depuis quelques années, la Banque centrale du Nigeria s’inquiète de l’impact des cryptomonnaies sur son économie, arguant notamment qu’elles sont utilisées pour le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Une attitude qui n’est pas partagée par tous les pays, bien au contraire. Le Salvador a par exemple fait du Bitcoin une monnaie légale. Il est possible de payer ses impôts avec cette cryptomonnaie.

Présidentielle 2022 : Pécresse va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

Présidentielle 2022 : Pécresse  va reprendre sa carte chez LR… comme Bertrand !!!

 

Retour au bercail des autonomes Valerie Pécresse et Xavier Bertrand qui annonce qu’ils vont reprendre leur carte chez les républicains. De quoi sourire évidemment s’il n’y avait pas lieu aussi de pleurer. Tout ce cirque pour pas grand-chose. L’un comme l’autre avait pourtant crié sur les toits des écrans télévisés qu’il ne reviendrait jamais dans la maison-mère.

 

Le problème aujourd’hui c’est qu’il y a le feu dans le vieux parti « héritier » du gaullisme. Si les prochaines élections devaient écarter une nouvelle fois du pouvoir le candidat des républicains, celui-ci pourrait être condamné à la disparition sur le mode du parti socialiste avec une plus ou moins longue agonie

 

 Valérie Pécresse qui ne parvient pas réellement refaire son retard sur Xavier Bertrand ne manque pas de culot à défaut de compétences en déclarant : «Aujourd’hui, je demande à tous les membres de Libres ! (son mouvement, ndlr), qui partagent comme moi les valeurs de la droite, d’adhérer à LR pour construire ensemble le parti de la reconquête et de l’alternance. Et cette ligne, je me l’applique à moi-même. Notre objectif, c’est, ensemble, de battre Emmanuel Macron », lance-t-elle.

Valérie Pécresse avait quitté Les Républicains le 5 juin 2019, après le mauvais score lors des élections européennes (8,5% des suffrages). À l’époque, elle justifie ce choix par une volonté de «refonder la droite, menacée d’extinction». Elle juge LR «cadenassé, verrouillé et vidé de ses adhérents». «Soyons très clairs: moi je quitte LR mais je reste de droite et je reste dans l’opposition à Emmanuel Macron», expliquait-elle à l’époque.

L’islam et sa mythologie (Hela Ouardi)

 L’islam et sa  mythologie (Hela Ouardi)

Les origines de l’islam sont idéalisées dans l’imaginaire musulman. Pourtant, l’universitaire tunisienne Hela Ouardi, dans sa saga « Les Califes maudits », montre que cette religion est née dans un contexte de violence et de luttes intestines. Violence dont les répercussions se font encore sentir de nos jours.

Interview dans le Monde (extrait)

 

Professeure de littérature à l’université de Tunis, Hela Ouardi livre bataille à l’ignorance. Selon elle, la majorité des musulmans méconnaissent le contexte dans lequel l’islam est né, ce qui les conduit à idéaliser la période du califat qui a suivi la mort de Mahomet… avec les dérives contemporaines que l’on connaît.

Son matériau d’étude : la tradition musulmane, toute la tradition – sunnite comme chiite –, rien que la tradition. Compilant, avec une patience presque monacale, les volumineux ouvrages médiévaux sur les origines de l’islam, la chercheuse s’attache à mettre en lumière les zones d’ombre de cette période, marquée en réalité par une violence décomplexée.

Malédiction, coups bas, crimes… Tous les ingrédients d’une tragédie shakespearienne sont réunis dans la saga en trois volumes des Califes maudits – le dernier, Meurtre à la mosquée, vient de paraître (Albin Michel, 366 pages, 20 euros). Une lecture aussi passionnante que porteuse de solutions pour « faire entrer l’islam dans la modernité », comme l’autrice l’appelle de ses vœux.

La tradition musulmane présente le règne des quatre califes qui ont succédé à Mahomet – surnommés les « bien guidés » – comme une période idyllique. Vous montrez au contraire que le califat est né dans les intrigues et la violence. Comment interpréter un tel décalage entre la réalité et l’imaginaire musulman ?

Hela Ouardi. Je n’ai pas consulté d’autres sources que celles de la tradition musulmane. Si elle fait l’apologie des quatre califes, elle donne aussi à voir de manière décomplexée une tout autre image, celle d’une institution politique née dans la rivalité et la violence. Ces califes tiennent leur légitimité de leur proximité avec le Prophète. Mais quand la première génération a disparu, il fallait que le califat survive comme une institution politique, une sorte de monarchie de droit divin, donc le présenter comme une période glorieuse à pérenniser. C’est alors que s’est produite la confiscation idéologique du passé.

Justement, quelles sources avez-vous utilisées, et de quand datent-elles ?

Ce serait prétentieux de dire « toutes ». J’ai eu recours aussi bien aux sources sunnites que chiites. Elles sont indiquées dans la bibliographie afin que le lecteur puisse vérifier les informations. Datant de deux siècles après la mort du Prophète, elles sont les témoignages les plus anciens et reposent sur des sources antérieures dont on a perdu la trace. Certes, elles ne sont pas fiables à 100 %. Il me reste, pour contourner cette difficulté, la méthode de la concordance. Lorsqu’elle est consignée dans plusieurs livres à un siècle de distance et par plusieurs auteurs, une information peut être considérée comme recevable.

Passe et licenciement : Elisabeth Borne pédale pour rattraper sa bévue

Passe et licenciement : Elisabeth Borne pédale pour rattraper sa bévue

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Pour attraper sa bévue, la ministre du travail qui avait annoncé les licenciements en l’absence de passe sanitaire pédale sérieusement dans la choucroute. D’abord les licenciements ont été rejetés par le conseil constitutionnel ensuite la ministre technocrate  ( de gauche !) parle maintenant de pédagogie. Observons cependant que la suspension de salaire va quand même constituer une sorte de suspension du contrat de travail.

 

A partir du 30 août, les employeurs des secteurs concernés par le passe sanitaire vont-ils être obligés de suspendre le contrat de travail de leurs salariés non vaccinés?
Nous voulons privilégier la pédagogie et faciliter avant tout la vaccination des salariés. Ceux-ci bénéficient d’une autorisation d’absence pour se faire vacciner sur leur temps de travail, avec maintien de la rémunération. Dans les secteurs concernés, si le salarié, qu’il soit en CDI, en CDD ou en intérim, ne se conforme pas à l’obligation de produire un passe sanitaire à compter du 30 août, un entretien est prévu avec son employeur pour trouver une solution. Il pourra notamment poser des jours de congé et de RTT ou se mettre en télétravail à 100% si son poste le permet. Avec son employeur, ils peuvent aussi convenir d’une affectation temporaire sur un poste qui n’est pas soumis au passe sanitaire. Ce n’est que si aucune de ces solutions n’est possible qu’il pourra y avoir une suspension du contrat de travail.

Glyphosate: Remise en cause de sa nocivité ?

Glyphosate: Remise en cause de sa nocivité ?

Un article d’ Emmanuelle Ducros du journal l’Opinion   rend compte des dernières recherches européennes qui concluent à l’absence de nocivité du Glyphosate. 

L’Efsa, l’agence de santé européenne, devra présenter en septembre 2022 un dossier aux Etats européens pour qu’ils décident (ou pas) de la réhomologation du glyphosate. Pour ce faire, une enquête poussée a été demandée à quatre agences de santé avec comme chef de file, l’Anses, l’organisme français, alors que Paris a décidé, seul, d’interdire le produit. Le rapport, rendu le 15 juin à l’Efsa, arrive aux mêmes conclusions que les autres agences de santé. Le produit n’est ni cancérogène, ni reprotoxique, ni mutagène…

Absolument rien n’aura été négligé dans l’opération d’envergure de mise à jour des connaissances scientifiques sur le glyphosate. Dans le cadre de l’étude précédant sa réhomologation ou son interdiction fin 2022, et pour faire face aux aspects polémiques du dossier, ce n’est pas un pays qui avait été chargé de ce travail scientifique, mais quatre.

La décision précédente, prise en 2020, reposait sur les études de la seule agence sanitaire allemande. C’est la règle pour les produits phytosanitaires : l’Efsa, l’agence européenne, délègue le travail et s’appuie sur les conclusions qui lui sont rendues. Mais le glyphosate n’est pas un produit comme les autres, tant son traitement est émotionnel.

En 2019, c’est donc la France (qui s’est engagée unilatéralement dans son interdiction et espérait convaincre ses voisins de faire de même) qui a pris la tête de file du travail d’évaluation scientifique. A la manœuvre, l’Anses, son agence sanitaire. A ses côtés, les agences néerlandaise, suédoise et hongroise. Elles ont rendu le 15 juin à l’Efsa un rapport de… 11 000 pages. « D’ordinaire, un dossier de réhomologation pour une substance active en compte moins de 5 000 », précise l’agence, qui a d’ailleurs pris la peine de communiquer sur le rapport, ce qu’elle ne fait jamais. Elle le mettra intégralement en ligne en septembre, par souci de transparence.

Les détracteurs de l’herbicide, qui fondaient de grands espoirs sur le rapport pour le voir disparaître, en sont pour leurs frais. A l’issue d’une revue exhaustive de toutes les publications scientifiques sur le sujet, y compris celles émanant d’opposants, les agences de santé ont conclu que « la classification du glyphosate au regard d’une éventuelle cancérogénéité n’était pas justifiée ». Les scientifiques écartent aussi les inquiétudes sur la génotoxicité, le caractère mutagène et la reprotoxicité.

Tous les arguments des antiglyphosates, qui agitent depuis des années les peurs liées à la santé, s’écroulent. Même si, au fond, on n’apprend pas grand-chose de ce rapport : les agences américaine et canadienne étaient récemment arrivées aux mêmes conclusions. Les préventions du Circ (une agence de l’OMS qui avait déclaré le produit « cancérogène probable » en 2015), déjà contestées, apparaissent obsolètes.

« Nous allons, dans la campagne présidentielle, plaider pour que la rationalité préside aux décisions, et pas des théories du complot qui s’érigent en magistère moral »

« Au niveau européen, on ne voit pas comment l’Efsa pourrait déjuger le travail de cinq agences nationales, commente Gil Rivière-Wekstein, auteur de Glyphosate, l’impossible débat, une somme complète sur le sujet. D’autant que le profil “écotox” du produit, c’est-à-dire ses effets environnementaux, figure parmi les plus favorables de tous les phytosanitaires. Les Etats vont devoir faire un choix. Prendre une décision basée sur la science… ou sur l’opinion publique à qui on a inculqué une peur irrationnelle du produit. » Un cas d’espèce sur la place de la rationalité dans la décision politique à l’échelle du continent, en somme. « Comment pourra-t-on ensuite demander aux citoyens de faire confiance aux agences sanitaires sur les vaccins si on estime que leurs décisions peuvent être jetées à la poubelle au gré des marottes politiques ? », interroge Gil Rivière-Wekstein.

. En France aussi, il va falloir tirer des conséquences du rapport. La sortie unilatérale du glyphosate, décidée par Emmanuel Macron, reposait sur des craintes sanitaires et sur le pari que nos voisins suivraient. Deux hypothèses qui ont du plomb dans l’aile et interrogent sur les distorsions de concurrence que la France s’est auto-infligée avec cette décision — dont la mise en œuvre se révèle de plus un casse-tête. Le Président peut-il désormais se permettre de persévérer au risque de jeter le discrédit sur l’agence sanitaire dont il a, par ailleurs, fait un allié dans la lutte contre la Covid ?

« Il est temps de siffler la fin de la récré, demande Arnaud Rousseau, vice-président de la FNSEA. La science nous a sortis de l’ornière avec la Covid, il faut solder l’ère des marchands de peur. Nous allons, dans la campagne présidentielle, plaider pour que la rationalité préside aux décisions, et pas des théories du complot qui s’érigent en magistère moral. »

 

Grande-Bretagne : Johnson dans la tourmente de sa gestion du covid

Grande-Bretagne : Johnson dans la tourmente de sa gestion du covid

 

En octobre, le Premier ministre britannique aurait déclaré « Plus de putains de verrouillages – laissez les corps s’entasser par milliers. » Ce que rapportent  nombre de journaux anglais qui se fondent sur les dires de témoins.

S’il est vrai que depuis Johnson a rectifié le tir de sa politique sanitaire en vaccinant très massivement (près de 60 % des Britanniques ont été vaccinés), il est tout aussi exact que pendant longtemps il a négligé le développement du virus et ses conséquences allant même jusqu’à les nier tout au début. Il n’en demeure pas moins que la Grande-Bretagne est l’un des pays les plus touchés proportionnellement à sa population encore davantage qu’en France. (Fin avril plus de 130 000 morts en Grande-Bretagne 100 000 environ en France).

Comme d’autres pays la Grande-Bretagne a mis du temps à reconfiner. Les accusations évoquées par le Daily Mail et la BBC notamment ont été rejetées par Johnson:

«Non, mais encore une fois, je pense que la chose importante, je pense, que les gens veulent que nous continuions et agissions en tant que gouvernement est de nous assurer que les verrouillages fonctionnent, et ils avoir. »

Johnson a imposé un troisième verrouillage, en janvier, bien que les critiques disent que cela aurait pu être évité s’il avait cédé aux pressions de hauts ministres pour rendre le deuxième verrouillage plus strict.

Selon l’Université de médecine Johns Hopkins, la Grande-Bretagne a le cinquième plus grand bilan officiel de décès par COVID-19 au monde, avec 127681 décès, après les États-Unis, le Brésil, le Mexique et l’Inde.

 

Par ailleurs Johnson est aussi accusé d’avoir reçu un prêt à des conditions très privilégiées pour la rénovation de son appartement. Bref le Premier ministre est actuellement dans une certaine tourmente politique.

Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

Le CAC 40 poursuit sa folle ascension, jusqu’à quand

 

Il est clair que les valeurs boursières sont engagées dans une course folle à la hausse qui pourrait bien se terminer un jour par un éclatement de bulles financières. En effet, rien ne justifie réellement les hausses records enregistrées aux États-Unis bien sûr mais aussi en France. En France où précisément les résultats des entreprises et l’activité sont en pleine contradiction avec l’évolution des valeurs. En réalité, cette embolie financière est surtout due  aux masses de liquidités consenties par la banque centrale y compris la banque centrale européenne en direction des banques et autres institutions qui réaffectent une partie de cet argent gratuit pour spéculer sur les marchés financiers.

Ainsi le  CAC 40 a gagné plus de 10% depuis le début de l’année, affichant l’une des meilleures performances boursières dans le monde. Il se rapproche du pic de 2007 à 6.168 points, mais reste encore loin du sommet historique de 2000 à 6.922 points.

 

Pourtant contrairement aux États-Unis ou encore à la Chine les perspectives de croissance de la France sont relativement modestes. On prévoyait au début de l’année une évolution du pipe de 6 % mais du fait du développement d’une nouvelle phase de la pandémie, le ministre de l’économie lui-même a été contraint de revoir sa prévision à seulement 5 % de croissance pour 2021. Qui semble d’ailleurs encore assez optimiste. On sera encore nettement sous le niveau d’activité de 2019 ( l’activité a reculé de 6,6 % en 2020).

 

L’indice phare de la place parisienne poursuit donc son ascension. Le CAC 40 a ainsi terminé la séance de mardi à 6.131 points, à quelques encablures de son pic de juin 2007 (6.168 points), avant les premiers craquements annonciateurs de la pire crise financière depuis la Seconde Guerre mondiale. politiques monétaires ultra-accommodantes des banques centrales ont artificiellement gonflé le prix de certains actifs, comme les valeurs de croissance ou de technologie où cela en contradiction avec l’évolution globale de l’économie et des entreprises..

Agences de notation Allemagne : S&P confirme la note AAA et sa perspective stable

Agences de notation Allemagne : S&P confirme la note AAA  et sa perspective stable

L’agence S&P Global Rating confirme une nouvelle fois la note AAA de la dette à long terme de l’Allemagne.

 

«L’Allemagne reste l’un des émetteurs de dette souveraine les plus solvables au monde, une appréciation qui n’est pas écornée par l’augmentation de la dette et du déficit induite temporairement l’an dernier par la pandémie», résume l’agence de notation financière dans un communiqué. Celle-ci a aussi maintenu la perspective stable assortie à la note, s’appuyant sur «les formidables réserves budgétaire et externes ainsi que l’efficacité de ses institutions» qui «vont atténuer l’impact de la pandémie et faciliter la réponse politique du gouvernement» pour soutenir l’économie. Ces deux atouts combinés devraient «empêcher de laisser une cicatrice économique plus profonde et de détériorer sa capacité à remplir ses obligations financières au cours des deux-trois prochaines années», estime S&P Global Ratings.

Campagne Vaccination: faut-il emporter sa seringue… et son vaccin ?

Campagne Vaccination: faut-il emporter sa seringue… et son vaccin ?

Les annonces succèdent aux annonces en matière de campagne de vaccination ainsi il y a à peine quelques jours une centaine de centres étaient prévus ; on les a multipliés par cinq ou six. Le seul problème c’est l’insuffisance de matériel pour vacciner. Des vaccins qui manquent cruellement comme le confirment d’ailleurs les labos actuellement débordés par la demande mais aussi un manque d’autres matériels comme des seringues. Du coup,  la question se pose de savoir s’il est possible d’emporter sa seringue voire son vaccin dans ces fameux vaccinodromes.

Il est légitime de se demander à quoi correspond ce grand cirque de l’administration de la santé et du gouvernement qui déclarent avoir défini une stratégie mais en oubliant la logistique. Il aurait sans doute été plus simple et plus efficace de procéder comme on fait pour la totalité des autres vaccinations à savoir laisser les médecins prescrire éventuellement et laissez les vaccinateurs  habituels comme les pharmaciens par exemple opérer.

D’une certaine façon , nous avons de moins en moins de vaccins en France mais de plus en plus de vaccinodromes. . Vendredi, 833 étaient opérationnels mais une circulaire de Jean Castex datée du 12 janvier, dont le JDD a pris connaissance après L’Opinion, fixe un plafond de « 600 à 700″ et insiste sur le fait qu’il est « crucial de ne pas [en] ouvrir un trop grand nombre en raison des contraintes liées aux caractéristiques des vaccins ».

Le tout sous la houlette du préfet qui évidemment n’en connaît pas plus dans ce domaine que dans les autres mais qui représentent l’autorité sinon la compétence.

«Trump passera le reste de sa vie devant les tribunaux»

 «Trump passera le reste de sa vie devant les tribunaux»

 

La célèbre journaliste Anne Applebaum prévoit que tTrump  finira sa vie devant les tribunaux.

 

 

Pour commencer, dans la foulée des événements survenus le 6 janvier au Capitole, elle pronostique un sombre avenir à Donald Trump : « Il passera le reste de sa vie devant les tribunaux », remarque-t-elle. Sans l’intégrité qui la caractérise, cette journaliste et historienne américaine née à Washington il y a 56 ans ne pourrait pas traiter les questions sur lesquelles elle choisit de prendre la plume.

 

En 2004, elle a remporté le prix Pulitzer pour son enquête sur le goulag et elle a poursuivi avec Rideau de ferL’Europe de l’Est écrasée 1944-1956, puis Famine rougeLa guerre de Staline en Ukraine. À présent, elle se penche sur la crise des États de droit avec Twilight of democracy (le crépuscule de la démocratie).

Hongkong: la Chine accentue sa répression

Hongkong: la Chine accentue sa répression

 

Le rouleau compresseur du parti communiste continue d’avancer à Hong Kong et se substitue progressivement à tout fonctionnement démocratique. Pour cela,  on n’ hésite pas à arrêter et à mettre en prison les opposants. La Chine semble ainsi s’engager dans une opération de répression tant vis-à-vis des leaders économiques à l’intérieur de la Chine continentale que vis-à-vis de la turbulente Hong Kong. Une cinquantaine de responsables pro-démocratie ont encore été arrêtée et pour la plupart mise en prison.

Les crimes contre la sécurité nationale sont passibles d’une peine d’emprisonnement à perpétuité et la caution n’est généralement pas accordée aux personnes inculpées. On peut se demander jusqu’à quand les pays démocratiques accepteront le libre accès à leurs marchés par une dictature qui s’inspire de plus en plus de la doctrine de Mao. Le président actuel est d’ailleurs élu sans limitation de mandat. Ce qu’on appelle en Chine la dictature du prolétariat !

La Chine allonge à son tour sa liste noire des entreprises étrangères

La Chine allonge à son tour sa liste noire des entreprises étrangères

En réponse sans doute à l’allongement de la liste noire des États-Unis visant les entreprises chinoises, la Chine établit de nouvelles règles concernant les prises de participation étrangère.

 

Une liste qui vise les secteurs militaires et les prises de participations majoritaires dans des secteurs clés comme l’énergie, les ressources naturelles, l’agriculture, les infrastructure internet ou encore les services financiers.

“Ces annonces interviennent alors que le président des Etats-Unis, Donald Trump, alimente, dans les dernières semaines de son mandat, les tensions avec la Chine, en faisant ajouter des dizaines d’entreprises chinoises à la liste noire du département américain de la Défense.

Publier ces règles sur l’investissement ne constitue pas une forme de protectionnisme, ou un retour en arrière sur les politiques d’ouverture du pays, a dit le NDRC en précisant qu’une “ouverture du marché sans protection n’était pas tenable sur le long terme”.

Des pays comme les Etats-Unis, l’Australie, l’Allemagne, le Japon ou même l’Union européenne ont mis en place ou révisé leurs mécanismes d’autorisation des investissements étrangers dans les dernières années, a ajouté la commission chargée d’établir les nouvelles dispositions.

Une agence chargée de veiller aux intérêts nationaux, placée sous l’autorité du NDRC et du ministère du Commerce, sera mise en place pour faire appliquer ces nouvelles règles.

Ces mesures, qui devraient entrer en vigueur dans 30 jours, font suite à l’adoption d’une loi l’année dernière visant à ouvrir davantage le marché aux investissements étrangers.

L’ancien président George W. Bush félicite Biden pour sa victoire

L’ancien président George W. Bush félicite Biden pour sa victoire

 

Il est probable que progressivement les responsables politiques de poids du camp républicain vont abandonner les excentricités de Trump et son déni de démocratie. Plusieurs responsables républicains ont déjà reconnu la victoire de Biden. Dernièrement , l’ex-président républicain George W. Bush, dont la victoire en 2000 avait été arrachée devant les tribunaux, a téléphoné dimanche 8 novembre à Joe Biden pour le féliciter de sa victoire et salué son  »discours patriotique »« Le président Trump a le droit de demander des recomptages et de déposer des recours en justice et tous les problèmes en suspens seront tranchés », a-t-il écrit dans un communiqué. Mais, a-t-il ajouté, « les Américains peuvent avoir confiance dans cette élection honnête, dont l’intégrité sera confirmée et dont le résultat est clair ».

Sondage Coronavirus : un Français sur deux a toujours peur pour sa santé

Sondage Coronavirus : un Français sur deux a toujours peur pour sa santé

 

Selon un sondage de YouGov pour Cardiosens de début août rapportée par le JDD,  60% des personnes interrogées disent avoir eu peur, ou peur pour leur santé personnelle, sans distinction entre villes et campagne. Pour 52% des Français, cette crainte est toujours vivace.

 

La peur n’épargne aucune catégorie sociale, mais elle semble avoir été mieux maîtrisée chez les personnes les plus insérées, notent les sondeurs. D’une manière générale, 59% des personnes interrogées ont redouté de contaminer leurs entourages.

Selon ce sondage, 87% des Français ont été confinés. Si 70% n’ont pas travaillé pendant la période, lorsque l’on exclut chômeurs, retraités et inactifs, c’est en fait une personne sur deux en situation d’emploi qui travaillait. Plusieurs clivages apparaissent. Générationnel d’abord, puisque c’est parmi les 18-24 ans que le confinement strict (sans travail et sans sortie) a été le plus fréquent (45% contre 30% en moyenne).

Sur les 17% de personnes ayant télétravaillé, une sur deux devait en plus jongler avec la présence d’au moins un enfant de moins de 18 ans au domicile. Clivage social ensuite : les cadres et professions libérales, les plus nombreux à avoir continué de travailler, sont aussi ceux qui ont eu le plus eu recours au télétravail. Seuls 13% des travailleurs sont restés sur leur lieu de travail habituel, ouvriers en tête.

Le port  du masque remportait une adhésion massive de la population : 88% des personnes interrogées affirment alors le porter – y compris en extérieur pour 4 Français sur 10, même quand ce n’est pas obligatoire.

Selon ce sondage, les plus réticents au masque sont : les hommes ; la tranche d’âge des 18-24 ans ; les hommes de moins de 35 ans ; les habitants de région parisienne (en particulier ceux de Seine-Saint-Denis, un département pourtant durement frappé par l’épidémie) ; les ouvriers .

69% des personnes interrogées disent éviter les lieux bondés et 62% renforcent leur hygiène personnelle. L’application des gestes barrière croît avec l’âge et les revenus.

Autre enseignement : hormis sur le port du masque, bien partagé, un vrai rapport social à la prévention se dessine. Parmi les revenus les plus bas (de 0 à 29.999 euros), seules 59% des personnes interrogées renforcent leur hygiène personnelle, contre 72% de celles ayant les revenus les plus élevés (au-delà de 80.000 euros). Enfin, pour se prémunir, 44% des personnes interrogées déclarent… « éviter le contact avec les touristes »!

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