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Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Chine: Xi Jinping accentue sa dictature

 Xi Jinping, dont le mandat n’est même plus limité dans le temps accentue sa dictature. Cela bien sûr au nom du parti communiste. Un parti communiste qui par ailleurs met de plus en plus en tutelle l’économie ; ce qui explique largement la dégradation économique et financière du pays. En effet les investisseurs et les grands dirigeants fuient le pays pour s’installer dans les pays asiatiques voisins.

Comme nombre de dictateurs à moitiés fous actuellement dans le monde, XI Jinping ne connaît rien à l’économie et du coup ce sont les Chinois qui payent l’addition avec un endettement catastrophique, une baisse de la croissance et des exportations. Pour parler clair le dictateur chinois redonne vie à la philosophie de Mao.

Même le premier ministre est prié de se taire. Li Qiang a été privé de conférence de presse, lundi 11 mars, à la clôture de l’Assemblée nationale populaire (ANP), la grand-messe annuelle du régime communiste, à Pékin. Pour la première fois depuis plus de trois décennies, le premier ministre ne s’est pas plié à ce rituel très chorégraphié, qui lui offrait une rare opportunité de dévoiler la stratégie gouvernementale pour l’année à venir, et de s’affirmer politiquement.

Le renforcement des postures de dictateurs dans le monde constituent un véritable danger car en général pour masquer les échecs économiques et sociaux internes, on n’en rend responsable les autres pays et on s’appuie sur le nationalisme pour nourrir les hostilités. Ce que fait évidemment Poutine mais aussi les dictateurs d’Iran ou encore de Corée du Nord ou d’Afrique.

 

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Manouchian au panthéon : sa magnifique dernière lettre

Sa célèbre et vibrante lettre à Mélinée juste avant de mourir lue par Patrick Bruel.

«Bonheur à ceux qui vont nous survivre et goûter la douceur de la liberté et de la paix de demain [...] Au moment de mourir, je proclame que je n’ai aucune haine contre le peuple allemand et contre qui que ce soit, chacun aura ce qu’il méritera comme châtiment et comme récompense.» 

Et l’hommage émouvant du président de la république:

 «La France de 2024 se devait d’honorer ceux qui furent 24 fois la France. Dans l’esprit des jeunes Français venus ici pour songer à cette autre jeunesse passée avant elle, étrangère, juive, communiste, résistante, jeunesse de France, gardienne d’une part de la noblesse du monde.»

«Cette odyssée, celle de Manouchian et de tous ses compagnons d’armes, est aussi la nôtre. Odyssée de liberté et de sa part ineffaçable dans le cœur de notre nation, évoque Emmanuel Macron. Un résistant décide de mourir pour notre nation qui, pourtant, avait refusé de l’adopter pleinement.»

L’Europe doit assurer sa défense

L’Europe doit assurer sa défense

Indépendamment de sa manière très particulière de s’exprimer, Donald Trump pose la question de la loyauté de chaque pays à l’alliance, avec l’idée électorale que les Américains seraient constamment plumés par leurs alliés européens déloyaux au niveau militaire comme au niveau commercial. Son refus de serrer la main de Angela Merkel en 2017, vu les fortes réticences de la chancelière allemande à augmenter les dépenses militaires (à 1,23% du PIB en 2017), et ceci malgré les engagements pris en 2014, est encore dans les mémoires.

dans la Tribune extrait par Par Marc Guyot et Radu Vranceanu, Professeurs à l’ESSEC.

Ces excès mis à part, il y aurait du bon sens à ce que l’Union européenne devienne une puissance autonome à même de dissuader toute attaque contre son territoire avec ses propres forces de défense sans l’aide américaine (ou alors avec une aide prédéterminée en termes de communications ou surveillance satellite).

Depuis 2014 et l’annexion de la Crimée, la principale menace pour l’Europe est la Russie de Vladimir Poutine et cette menace s’est largement aggravée depuis 2022. Vladimir Poutine a reconfiguré l’économie russe dans la structure d’une économie de guerre fonctionnelle. Les dépenses militaires ont dépassé leurs niveaux historiques et continuent leur progression. La production nationale donne la priorité à la production d’armes, soutenue par un fort investissement en R&D. Des alliances avec la Corée du Nord et l’Iran augmentent le potentiel de développement de nouvelles armes (drones, missiles, systèmes électroniques) et permettent de contourner ou d’échapper à l’embargo sur les composants critiques. Les succès sur le front ukrainien en lutte électronique attestent de la capacité de la Russie à mener une guerre dans la durée.

Face à la menace russe, les gouvernements européens ont augmenté la production de réunions, de promesses et autres « livres blancs » à défaut de réussir à augmenter les dépenses militaires, les programmes d’armement communs et les contrats de long terme. A la lumière des dernières évolutions, un seuil à 3% pour les pays d’Europe, semble bien plus sensé, à l’image de ce que fait la Pologne, pour rattraper les décennies de sous-investissement. L’étape suivante serait de corriger la fragmentation structurelle de la base industrielle de défense européenne afin d’en augmenter l’efficacité. Cette restructuration éviterait que les budgets européens soient consacrés à l’acquisition d’armes non-européennes plus compétitives comme les équipements sud-coréens et américains. En dépit des promesses du chancelier allemand Olaf Scholz les commandes augmentent trop lentement en Allemagne. Atteindre les 2% de dépenses serait un pas en avant considérable et indispensable.

Submergés par les problèmes du quotidien – conflits avec les agriculteurs, lutte contre l’inflation, menace de récession, échéances électorales multiples -, la guerre en Ukraine a progressivement quitté la scène médiatique, et les dirigeants européens semblent avoir oublié l’urgence d’une reconstitution rapide du secteur industriel de la défense et des forces armées. La sortie de Trump a eu le mérite de les réveiller, espérons que ce n’était pas que pour un bref moment.

Mort d’une agricultrice et de sa fille : les trois occupants de la voiture étaient sous OQTF

Mort d’une agricultrice et de sa fille : les trois occupants de la voiture étaient sous OQTF

Une terrible nouvelle que le décès de cette agricultrice qui participait au mouvement de protestation des agriculteurs d’autant que sa fille est aussi décédée. Bien sûr c’est une conséquence indirecte de la grave crise qui secoue l’agriculture et on ne peut s’empêcher de se demander pourquoi les trois passagers présents dans la voiture responsable étaient encore en France alors qu’ils étaient sous l’obligation   de quitter le territoire.

 

Les trois suspects interpellés après la collision qui a coûté la vie à une agricultrice et à sa fille ce mardi matin étaient sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF), a appris Le Figaro d’une source proche de l’enquête confirmant une information du Parisien . Tous de nationalité arménienne, ils avaient déposé une demande d’asile en France qui leur avait été refusée en 2022. Ils avaient engagé des recours contre cette décision mais avaient à nouveau été déboutés de leur demande en 2023, et une OQTF avait été prise à leur encontre. «Ils n’étaient toutefois pas connus pour des troubles à l’ordre public», précise notre source proche de l’enquête.

Le monde malade de sa division

Le monde malade de sa division

Autrefois envisagée comme un remède aux troubles géopolitiques, l’idée d’un monde dans lequel le pouvoir et l’influence sont répartis entre un certain nombre de puissances contribue aujourd’hui à la remise en cause du droit international, estime l’universitaire Jean-Yves Heurtebise dans une tribune au « Monde ».

On l’ignore peut-être, parce que tous n’en meurent pas encore, mais le monde est frappé d’une nouvelle maladie humorale : le trouble multipolaire. En 1980, par l’entremise de l’Association américaine de psychanalyse, le « trouble bipolaire » faisait son apparition. Caractérisé par une alternance d’épisodes maniaques et dépressifs, ce « trouble de l’humeur » était diagnostiqué au niveau individuel au moment même où, au niveau collectif, la bipolarité du monde semblait à son apogée avec l’invasion soviétique de l’Afghanistan.

Alors que « bipolaire » était signe de maladie, « multipolaire » en vint à être vu comme symbole de remède. Les organisations internationales n’ont eu de cesse, depuis plus de vingt ans, de promouvoir la « multipolarité » comme solution à tous nos troubles « hégémoniques » ou « bipolaires ». Ainsi, en septembre 2020, 111 chefs d’Etat se prononcèrent à l’ONU en faveur du multilatéralisme, reconnu comme « une nécessité pour un monde plus égalitaire, plus résilient et plus durable ».

Trois ans plus tard, le lancement du troisième forum La Ceinture et la Route pour la coopération internationale a lieu le 17 octobre à Pékin. Des portes dorées s’ouvrent et, au premier plan, s’avançant, sûr de lui, paraît un dirigeant contre lequel la Cour pénale internationale (CPI) a émis un mandat d’arrêt le 17 mars pour crimes de guerre : Vladimir Poutine, aux côtés du président chinois, Xi Jinping, auquel les dirigeants de vingt-deux autres pays emboîtent le pas.

Il y avait eu un précédent : Xi Jinping avait déjà fait au criminel de guerre Bachar Al-Assad l’honneur de le recevoir pour une visite d’Etat quelques semaines auparavant, mettant ainsi fin (victoire multipolaire !) à l’isolement diplomatique de Damas – les milliers de Palestiniens tués en Syrie ne semblant pas avoir, pour Pékin, la même valeur que ceux tués à Gaza.

Mais avec la mise en avant de Vladimir Poutine, l’insulte faite à une institution symbole de l’avancée des droits humains dans la sphère géopolitique, à savoir la CPI, est cette fois-ci avalisée par les puissances présentes, faire-valoir du mépris mis en scène par la Chine à l’égard du droit international.

Taxe carbone : le Canada revient sur sa décision

Taxe carbone : le Canada revient sur sa décision

Le gouvernement Trudeau contrairement à ses engagements revient sur sa décision de mettre en place la taxe carbone sur le fioul domestique et la suspend pendant au moins trois ans.

Carbone ou pas il s’agit d’une nouvelle fiscalité qui vient amputer le pouvoir d’achat de ceux qui sont condamnés à utiliser le mazout pour le chauffage. Par contre, la taxe pourrait être maintenu pour ceux qui utilisent du gaz naturel mais pour combien de temps ? Justin Trudeau a annoncé la suspension de la taxe carbone sur le mazout de chauffage pour trois ans, un premier pas vers l’enterrement de celle-ci, selon les observateurs. La décision du chef du gouvernement libéral a provoqué la colère de plusieurs ministres provinciaux, dont les habitants se chauffent au gaz naturel et non au mazout et qui, eux, ne seront pas exemptés d’une taxe calibrée à 65 dollars par tonne d’émissions.

«Le gouvernement fédéral a créé deux classes de contribuables en offrant une suspension pour le chauffage au mazout. Une telle exemption ne bénéficie réellement qu’à une seule partie du pays et exclut la Saskatchewan», a ainsi déclaré le premier ministre de cette province de l’Ouest, Scott Moe.

Mélenchon: le choix de sa sémantique n’est pas innocent

Mélenchon: le choix de sa sémantique n’est pas innocent

L’historien Pierre Birnbaum rappelle, dans une tribune au « Monde », que le terme « camper » − utilisé par le chef de file de La France insoumise (LFI) pour critiquer le déplacement de présidente de l’Assemblée nationale à Tel-Aviv, dans le cadre du conflit israélo-palestinien − s’inscrit dans une longue tradition antisémite française.

Donc M. Jean-Luc Mélenchon a écrit, à propos de la manifestation propalestinienne du 22 octobre à Paris, place de la République : « Voici la France. Pendant ce temps Madame Braun-Pivet campe à Tel-Aviv pour encourager le massacre. Pas au nom du peuple français ! » Donc, d’un côté le peuple français, de l’autre Mme Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, deuxième personnage de l’Etat, élue démocratiquement par ses collègues députés. Aucun observateur n’a relevé cette opposition qui donne tout son sel au fameux « campe » en instaurant explicitement un fossé entre la France et Mme Yaël Braun-Pivet.

Car si Mme la présidente de l’Assemblée nationale « campe » à Tel-Aviv, c’est explicitement qu’elle a quitté le territoire national pour soutenir le massacre et non pour faire du « camping », comme l’avancent certains internautes mais aussi plusieurs de ses collègues non dépourvus d’humour, tel le député de Haute-Garonne, Hadrien Clouet [LFI], qui s’exclame : « Il va falloir fermer tous les Decathlon de France ! »

Diable, pour quelles autres raisons la présidente de l’Assemblée nationale, personnage crucial de la vie politique française, respectée par l’immense majorité de ses collègues, déciderait soudain d’aller « camper » à Tel Aviv ? Est-ce pour choisir son « camp » ? Mais dans cette hypothèse, on dirait les choses clairement sans en rester à ce « campe » mystérieux. Va-t-elle abandonner sa fonction éminente, préférer les affres d’un camping sauvage ? On ne peut l’imaginer de la part d’une juive d’Etat viscéralement attachée, comme tant d’autres depuis l’émancipation de septembre 1791 [date d’obtention de la citoyenneté des juifs en France], aux valeurs de la République.

Alors, que signifie cette étrange apostrophe, ce « campe » qui sidère les esprits ? Ne cherchons pas midi à 14 heures. N’est-ce pas parce que ses liens avec l’histoire juive la poussent à fuir la France, la vraie, celle qui lance ses slogans propalestiniens (sans l’ombre d’une critique de l’action délibérée, bestiale et mise en scène du Hamas à l’égard des civils israéliens ou autres) pour se réfugier à Tel-Aviv où elle a dressé provisoirement sa tente ?

Certes, rien de tel n’est dit : on se garde bien de pousser le bouchon trop loin, d’avancer une hypothèse qui, peut-on espérer, demeure inaudible dans la France heureusement encore républicaine, attachée aux principes d’égalité de tous les citoyens quelles que soient leurs valeurs et leurs cultures.

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Politique–financement de Sarkozy par Kadhafi : l’accusateur retourne sa veste pour 600 000 €

Le dossier du financement de la campagne électorale de Sarkozy refait surface et l’ancien président est à nouveau mis en examen. L’objectif est de comprendre comment Ziad Takkiedine l’accusateur a retourné sa veste contre vraisemblablement un « dédommagement « de 600 000 €. L’ex-président de la République est soupçonné, aux côtés d’autres personnes, d’avoir fait pression pour que l’homme d’affaires franco-libanais retire ses accusations à son encontre dans un autre dossier, celui du financement libyen de sa campagne présidentiel.

Comment expliquer alors ce volte-face, d’autant que Ziad Takkiedine réitère, quelques mois plus tard en janvier 2021 dans le bureau du juge d’instruction, ses accusations à l’encontre de Nicolas Sarkozy? La justice soupçonne que ce dernier a donné son aval pour qu’au moins huit personnes faissent pression sur le Franco-libannais, moyennant finance.

Les enquêteurs ont chiffré à au moins 608.000 euros le montant de l’opération pour obtenir que l’intermédiaire Ziad Takieddine retire ses accusations contre Nicolas Sarkozy. Dans le volet du financement libyen, le parquet national financier a requis un procès contre 13 personnes, dont l’ancien chef de l’État.

École : redonner sa place à l’écrit

École : redonner sa place à l’écrit


Un vaste collectif d’écrivains, d’intellectuels, d’artistes, d’éditeurs… – dont Elisabeth Badinter, Isabelle Carré et Jamel Debbouze – interpelle, dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation pour lui demander d’engager une profonde refondation de l’école.

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous venons d’horizons divers, écrivains, philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs. En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont, étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ?

Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].

Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il, réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place. Nous ne voulons plus être frappés par le même déni que celui qui concerne la crise climatique.

Nous ne parlons pas ici de l’orthographe. Son niveau catastrophique n’est que la partie émergée de l’iceberg ; et « une dictée courte par jour », comme le préconisait votre prédécesseur pour redresser le niveau de français, n’y changera rien. L’expression écrite n’est pas suffisamment valorisée dans le primaire, le lieu où s’insufflent les fondamentaux, où éclôt l’envie. Et ce malgré l’immense volonté des enseignants, qui exercent (avec les soignants) le métier le plus fondamental à l’heure actuelle, car ils touchent à notre nerf vital : notre jeunesse.

Donner du sens
En proie à des programmes surchargés, les professeurs ne peuvent faire avec des classes de vingt-cinq et plus en primaire (trente et plus dans le secondaire) ce que l’on peut accomplir en petits groupes, tant les niveaux sont hétérogènes, tant ils doivent si souvent gérer bien plus que les stricts apprentissages, dont des troubles de l’attention qui ne cessent d’être diagnostiqués. Alors, comme nous le disent des instituteurs, la dictée, exercice évaluatif, est souvent la principale – voire l’unique – porte d’entrée de l’écrit dans le primaire.

Savoir écrire ne se réduit pas à aligner des phrases, mais à donner du sens à ce que l’on écrit. Ce sens que nous cherchons tous et dont les enfants d’aujourd’hui, soumis à de multiples injonctions contradictoires, dans un monde volatile, virtuel et illisible pour eux, ont tellement besoin.

Enseignement et École : redonner sa place à l’écrit

Enseignement et École : redonner sa place à l’écrit


Un vaste collectif d’écrivains, d’intellectuels, d’artistes, d’éditeurs… – dont Elisabeth Badinter, Isabelle Carré et Jamel Debbouze – interpelle, dans une tribune au « Monde », le ministre de l’éducation pour lui demander d’engager une profonde refondation de l’école.

Monsieur le ministre de l’éducation nationale, nous venons d’horizons divers, écrivains, philosophes, psychiatres, professeurs, chanteurs, rappeurs, acteurs, journalistes… Nous sommes des parents et grands-parents tristes, désarmés. Des citoyens en colère mais combatifs. En cette rentrée scolaire, nous vous écrivons, monsieur le ministre, pour vous faire part d’un constat qui nous brûle, qui renvoie à l’avenir de nos enfants et dont, étonnamment, personne ne parle. Parce qu’il est trop dérangeant ?

Une grande partie de nos enfants ne lisent plus et peinent à écrire. Ils peinent à écrire au sens d’articuler leur pensée et de raisonner. Nous parlons de nos enfants de 7 à 10 ans, de nos adolescents, de la génération tout-écran et bientôt intelligence artificielle [IA].

Nous parlons de la conjonction inédite de trois phénomènes majeurs dont on n’a pas encore, semble-t-il, réellement anticipé les effets, explosifs, pour les années à venir : la dégradation du niveau scolaire de l’écrit et de la lecture ; la toute-puissance des écrans dans le cerveau des jeunes à propos de laquelle les scientifiques, les professionnels de l’enfance et les enseignants tirent le signal d’alarme depuis des années ; l’expansion fulgurante de l’IA qui, demain, risque de penser à notre place. Nous ne voulons plus être frappés par le même déni que celui qui concerne la crise climatique.

Nous ne parlons pas ici de l’orthographe. Son niveau catastrophique n’est que la partie émergée de l’iceberg ; et « une dictée courte par jour », comme le préconisait votre prédécesseur pour redresser le niveau de français, n’y changera rien. L’expression écrite n’est pas suffisamment valorisée dans le primaire, le lieu où s’insufflent les fondamentaux, où éclôt l’envie. Et ce malgré l’immense volonté des enseignants, qui exercent (avec les soignants) le métier le plus fondamental à l’heure actuelle, car ils touchent à notre nerf vital : notre jeunesse.

Donner du sens
En proie à des programmes surchargés, les professeurs ne peuvent faire avec des classes de vingt-cinq et plus en primaire (trente et plus dans le secondaire) ce que l’on peut accomplir en petits groupes, tant les niveaux sont hétérogènes, tant ils doivent si souvent gérer bien plus que les stricts apprentissages, dont des troubles de l’attention qui ne cessent d’être diagnostiqués. Alors, comme nous le disent des instituteurs, la dictée, exercice évaluatif, est souvent la principale – voire l’unique – porte d’entrée de l’écrit dans le primaire.

Savoir écrire ne se réduit pas à aligner des phrases, mais à donner du sens à ce que l’on écrit. Ce sens que nous cherchons tous et dont les enfants d’aujourd’hui, soumis à de multiples injonctions contradictoires, dans un monde volatile, virtuel et illisible pour eux, ont tellement besoin.

Craignant d’être remplacée, Borne fait sa promo

Craignant d’être remplacée, Borne fait sa promo

« On peut être fiers » du travail effectué, a jugé Élisabeth Borne, lors de la réunion de groupe de la majorité présidentielle ce mardi à l’Assemblée nationale, Élisabeth Borne s’est montrée déterminée. « Quand on a surmonté les retraites, on peut résister à tout. Avec sang-froid et sérénité », a lancé la Première ministre devant les élus Renaissance, Horizons et Modem qui l’ont applaudi à son arrivée.

« On a eu une année intense, éprouvante mais avec des satisfactions. On peut être fiers: 33 textes votés. On a avancé sur le pouvoir d’achat, la transition énergétique, le travail », s’est félicitée la Première ministre qui assure ainsi elle-même son propre service après-vente.

En dépit de la situation politique, Élisabeth Borne a tenu à souligner sa capacité à trouver des accords avec les oppositions, texte par texte au Parlement.

Le président souffle de son côté le chaud et le froid, n’hésitant pas à recadrer sa Première ministre tout en lui affichant publiquement sa « confiance ».

Et pourtant elle est remontée sa cote de popularité Élisabeth borne n’a pas hésité à faire dans la démagogie en autorisant désormais le permis de conduire pour les jeunes à partir de 17 ans. Finalement elle s’inspire de la démagogie même du président de la république qui lui distribue chaque jour un chèque à une nouvelle catégorie.

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

International: Macron critiqué pour sa bourde sur Taïwan

Macron dispose sans doute d’un don particulier pour se mettre à dos les autres Etats. On sait qu’en Europe les plus apprécié par l’Allemagne mais plus généralement par les pays de l’Est et d’une heure qui ne lui accorde guère de sérieux. C’est vrai dans des pays plus lointain comme par exemple l’Ukraine et la Russie. Sans doute pour se donner du crédit auprès de la Chine, Macron a cru bon de ce désolidariser de l’Occident vis-à-vis de Taïwan. Toujours cette politique du en même temps qui l’ amène à prendre parti un jour pour un camp et l’autre jour pour le camp d’en face. Un peu la même chose qu’en Ukraine avec les indécentes conversations avec Poutine, ensuite la rupture et le rapprochement avec Kiev et maintenant peut-être de nouvelles conversations avec la Russie.

La vérité , c’est que Macron en délicatesse concernant sa popularité au plan intérieur prend des initiatives assez malheureuses aussi à l’échelle internationale. La preuve encore d’un manque de cohérence et de maturité politique.

Bien qu’en termes diplomatiques sa déclaration sur Taïwan et sans ambiguïté et a amené des protestations dans tout le corps occidental. macron n’a pas souhaité que l’Europe se laisse «entraînée dans des crises qui ne sont pas les siennes» comme à Taïwan, et se mette «à suivre la politique américaine, par une sorte de réflexe de panique».

le président français, qui a toujours défendu pour le continent une «troisième voie» dans la région, jette un doute sur l’attitude de la France en cas de guerre chinoise à Taïwan.

«La question qui nous est posée à nous Européens est la suivante. Avons-nous intérêt à une accélération sur le sujet de Taïwan? Non. La pire des choses serait de penser que nous, Européens, devrions être suivistes sur ce sujet et nous adapter au rythme américain et à une surréaction chinoise.» Le président français a aussi affirmé que l’Europe devait réduire sa dépendance vis-à-vis des États-Unis

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Macron, Après l’échec de sa visite en Chine

Après la visite d’Etat en Chine, selon Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Ifri, rien ne s’est passé comme prévu pour le chef de l’Etat français.( (Pour preuve, face à son échec Macon envisage même de reprendre contact avec Poutine!)

Que retenir de ces échanges ? Franceinfo a interrogé Marc Julienne, responsable des activités Chine au centre Asie de l’Institut français des relations internationales (Ifri) pour y répondre.

Emmanuel Macron avait fait de la guerre en Ukraine l’une des priorités de ce déplacement. Qu’en est-il ressorti, selon vous ?

Marc Julienne : L’Ukraine est un sujet incontournable, mais il n’aurait pas fallu le mettre en haut de l’agenda. C’était illusoire d’aller chercher à Pékin une solution à la guerre. Toutes les analyses étaient unanimes pour dire qu’Emmanuel Macron n’obtiendrait rien, et il n’a rien obtenu. Xi Jinping n’a aucun intérêt à trouver une solution politique dans ce conflit, tout comme il n’a aucun intérêt à soutenir militairement Vladimir Poutine.

Le président français l’a pourtant pressé de ne pas livrer d’armes à Moscou, comme l’a rapporté un diplomate français sur place…

L’analyse de l’Elysée n’est pas claire à ce sujet. Xi Jinping est-il un médiateur potentiel ou un soutien militaire en puissance pour la Russie ? C’est surprenant qu’on ne sache pas faire un choix entre ces deux postures. En ne comprenant pas la position de la Chine, la France envoie un signal plutôt négatif à nos partenaires en termes de crédibilité. Emmanuel Macron a sans doute cru qu’il pourrait faire changer les choses et cela valait peut-être le coup d’essayer. Mais après sa tentative de dissuader Valdimir Poutine d’envahir l’Ukraine, c’est un deuxième échec sur la scène diplomatique. C’est coûteux en termes d’image.

Xi Jinping s’est malgré tout dit prêt à appeler son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. Est-ce un geste suffisant, selon vous ?

C’est la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, qui a rapporté en conférence de presse, après l’entretien avec Xi Jinping, que ce dernier était disposé à appeler le président ukrainien. Et qu’il le ferait quand les conditions seraient réunies. Il l’avait déjà dit, tout comme sa déclaration sur le fait que « les armes nucléaires ne [pouvaient] pas être utilisées ». C’est un principe de politique générale.

La présence d’Ursula von der Leyen, à l’initiative d’Emmanuel Macron, était-elle une bonne chose ?

C’était une bonne initiative, mais rien ne s’est passé comme prévu. Entre le moment où Emmanuel Macron l’a invitée et celui de la visite, Ursula von der Leyen a prononcé le 30 mars un discours lucide et ferme à l’égard de la Chine. Elle a envoyé un signal perçu comme négatif par Pékin et cela a eu deux effets : les Chinois n’étaient pas très contents qu’elle vienne et, par contraste, la position d’Emmanuel Macron est apparue timorée face à celle, très confiante et exigeante, de la présidente de la Commission européenne.

Emmanuel Macron avait néanmoins l’ambition d’ »être une voix qui unit l’Europe », raison pour laquelle il dit avoir convié la présidente de la Commission européenne à l’accompagner…

La France se revendique en effet comme une puissance leader en Europe, un membre permanent du Conseil de sécurité de l’ONU et un moteur de « l’IndoPacifique ». Pourtant, elle reste sourde et muette face à l’enjeu de sécurité primordial dans cette région, à savoir la stabilité dans le détroit de Taïwan. L’Elysée avait fait savoir que la question ne serait pas abordée, sauf à l’initiative de la Chine, c’est plutôt surprenant. Si demain, on ne peut plus circuler dans le détroit, voie commerciale internationale, la France sera directement touchée. Emmanuel Macron a voulu rester sur une ligne positive, mais cela ne va pas améliorer nos relations avec la Chine, qui respecte le rapport de force.

Le président français ne tenait-il pas aussi à incarner une « troisième voie » entre les Etats-Unis et la Chine ?

On parle beaucoup de cette troisième voie, en effet. Mais cela peut être interprété comme une équidistance de la France entre les Etats-Unis et la Chine et cette position manque de clarté. Emmanuel Macron passe beaucoup de temps à marquer son non-alignement avec les Etats-Unis. C’est une bonne chose, mais il est plus facile de leur dire leurs quatre vérités, car ce sont nos alliés. Le problème, c’est que le président français ne fait pas la même chose avec la Chine. Il faut être tout aussi franc, voire sévère avec Pékin. Les sujets de dissension ne doivent pas être mis sous le tapis.

Cette visite française, à laquelle ont participé de nombreux entrepreneurs, a-t-elle tout de même été profitable sur un plan économique ?

La signature de contrats pour les entreprises françaises est profitable, oui. Mais là encore, Emmanuel Macron a éludé un sujet de préoccupation très sérieux pour la France et l’Europe : le déficit commercial avec la Chine. Ursula von der Leyen a rappelé les inégalités d’accès au marché chinois en raison du protectionnisme. Il n’y a aucune réciprocité dans le commerce et les investissements mutuels. Le chef de l’Etat français, lui, est resté dans une position de VRP des entreprises françaises pour promouvoir les liens économiques. Mais c’est une erreur de stratégie.

Sondage RETRAITES:73 % des Français veulent que le gouvernement retire sa réforme

Sondage RETRAITES:73 % des Français veulent que le gouvernement retire sa réforme

D’après un sondage Elabe pour BFMTV publié ce mercredi, 73% des Français interrogés estiment que le gouvernement doit retirer sa réforme pour mettre fin aux blocages et grèves.

Les électeurs du candidat LFI à la présidentielle de 2022 Jean-Luc Mélenchon (89%) et ceux de la candidate RN Marine Le Pen (87%) ont en particulier donné cette réponse. Les électeurs d’Emmanuel Macron au second tour se prononcent eux à 56% pour le retrait.

« Cette opinion est également majoritaire chez les retraités » avec 63% d’entre eux favorables au retrait, note le sondage.

Une majorité des personnes interrogées se dit encore favorable à la mobilisation: 63% (+3 points depuis le 22 mars) l’approuvent, contre 25% (-3) qui la désapprouvent.

« Depuis fin janvier, l’approbation de la mobilisation ne faiblit pas et oscille entre 60% et 68% », souligne le sondage, une dynamique qui « se distingue de l’essoufflement mesuré lors du mouvement social contre la réforme des retraites d’Édouard Philippe (ex-Premier ministre) où l’approbation avait baissé de 64% à 47% entre le 6 novembre 2019 et le 15 janvier 2020. »

Ce sondage a été réalisé sur un échantillon de 1005 Français représentatifs, de plus de 18 ans, selon la méthode des quotas, par Internet du 28 au 29 mars 2023.

Un conseil constitutionnel qui va vider de sa substance la loi retraite

Un conseil constitutionnel qui va vider de sa substance la loi retraite

Si le conseil constitutionnel veut réaffirmer son intérêt et son utilité, il doit solliciter l’esprit et la loi de la constitution pour fournir un avis sur la réforme des retraites. Sur la forme d’abord, il ne peut passer sous silence le fait que le recours à une loi rectificative de financement de la sécurité sociale n’est pas le véhicule législatif approprié.

Il doit aussi noter que le temps n’a pas été suffisamment long pour aborder démocratiquement cet enjeu. C’est à dessein que le pouvoir a réduit la période de débat des institutions parlementaires. En outre, le gouvernement a fait un usage excessif de la réduction des amendements au point comme au Sénat de les éliminer quasi totalement. Plusieurs autres insuffisances juridiques devraient être soulevées comme l’introduction dans la loi de modifications sociales structurelles ( les femmes, les seniors, les exceptions).

Laurent Fabius est à la fois un fin connaisseur des institutions et de la politique française. En tant que président du conseil constitutionnel ,il n’abordera pas sans doute la réforme de front mais de manière habile pour en discréditer une grande partie du contenu et en même temps son auteur Emmanuel Macon auquel il n’a jamais loué une grande admiration considérant que Macon est passé un peu vite de la banque à la présidence de la république en shuntant toutes les responsabilités , tous les engagements qui forment un véritable homme politique de dimension nationale et internationale.

Le conseil constitutionnel ne peut ignorer le chaos dont est responsable le chef de l’État et son aveuglement voire son mépris vis-à-vis des oppositions de 70 % des Français.

Notons que l’hypothèse d’un rejet du conseil constitutionnel ôterait une sérieuse épine dans le pied à un gouvernement complètement englué dans son entêtement et sa paralysie.

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