Archive pour le Tag 'sa'

Moody’s: La France conserve sa note

Moody’s: La France conserve sa note

L’agence de notation américaine Moody’s a décidé de conserver la note Aa3 de la dette souveraine tricolore. . L’Hexagone « bénéficie d’une économie riche et diversifiée et d’une démographie plus favorable que d’autre pays avancés ».

Compte tenu de la décision de l’agence en décembre, ce statu quo n’est pas vraiment une surprise. Pour rappel, le Premier ministre François Bayrou à peine arrivé à Matignon avait subi une dégradation de la note de la France en plein marasme budgétaire. La note de la dette publique française avait été abaissée de « Aa2 » à « Aa3 » (l’équivalent d’un 17/20) en décembre, au vu de la « fragmentation politique » du pays, peu propice selon Moody’s

Droits de douane : l’union européenne heureuse de suspendre aussi sa réplique

Droits de douane : l’union européenne heureuse de suspendre aussi sa réplique

Finalement cette décision du président américain de suspendre pendant trois mois- sauf 10 % à 25% !- son plan d’augmentation des taxes arrange aussi l’union européenne qui avait bien du mal à harmoniser sa réponse compte tenu des divergences internes en Europe.

L’union européenne affirmait que sa riposte serait mesurée et ciblée . La mollesse de l’Europe a d’ailleurs été reconnue comme une qualité par le président américain !La présidente de la Commission européenne dit vouloir «donner une chance aux négociations» avec les États-Unis, mais maintient la pression sur son partenaire américain.

Au cours des derniers mois, l’Union européenne a été frappée à trois reprises par des droits de douane décrétés par le président américain. D’abord des taxes visant l’acier et l’aluminium, puis l’automobile et enfin des droits de douane de 20% sur tous les produits européens.

Mercredi après-midi, Bruxelles avait adopté ses premières mesures de riposte : des taxes contre une série de produits américains comme les motos, le soja ou la volaille pour répondre à celles sur les métaux. Pour répliquer aux autres droits de douane (automobiles et le 20% généralisé) des mesures devaient en théorie être présentées en début de semaine prochaine.

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Pour l’Allemagne, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis 

Après s’être affranchie d’un premier tabou, le financement par la dette, l’Allemagne doit désormais accepter de lever un second dogme, celui du financement monétaire des investissements par la Banque centrale européenne, plaide, dans une chronique au « Monde », la juriste allemande Katharina Pistor.

L’Allemagne amorce une nouvelle « Zeitenwende » (« changement d’époque »). Ce terme avait été employé par le chancelier allemand Olaf Scholz, le 27 février 2022, lorsqu’il avait promis de mobiliser des ressources pour soutenir les Ukrainiens face à la Russie. Une annonce qui n’avait cependant pas conduit à une remise à plat de l’orthodoxie économique, la politique budgétaire allemande étant entravée par la « règle d’or » qui, depuis 2009, limite le déficit structurel annuel à 0,35 % du produit intérieur brut. Le pays se félicitait alors de sa prudence budgétaire, alors que l’Ukraine était frappée, que ses propres infrastructures dépérissaient, et que ses engagements en matière de climat étaient relégués au second plan.

Fort heureusement, l’Union chrétienne-démocrate (CDU), qui est arrivée en tête aux élections du 23 février, a revu sa position. Le bouleversement de la politique étrangère américaine décidé par Donald Trump l’a convaincu de changer d’approche. Pour Friedrich Merz, chef de la CDU et probable futur chancelier allemand, l’Europe doit mettre fin à sa dépendance vis-à-vis des Etats-Unis.

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Politique-Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés : vers la crise économique et la guerre

Trump et sa bande de tarés conduisent directement le monde vers une crise économique mondiale qui pourrait apparaître dès le second semestre de cette année. En cause le ralentissement des échanges internationaux qui s’alimentent surtout les inquiétudes des acteurs économiques sur la compétitivité et l’accessibilité des produits.

La conséquence directe de l’augmentation massive des taxes douanières se traduira inévitablement par une baisse de pouvoir d’achat se répercutant sur le niveau de croissance et l’emploi. La bande de tarés du président américain semble ignorer les mécanismes complexes des processus de production aujourd’hui à dimension souvent internationale. Pour preuve l’écroulement de Tesla dans les voitures sont fabriqués en totalité ou en partie en Chine. Le consommateur américain sera la première victime de cette politique aventureuse.

Il y a aussi le danger de la reprise des logiques impérialistes avec ses folles perspectives de rattacher des territoires de force aux États-Unis. Tout cela ne pourra pas se faire dans la douceur et il y aura des conflits y compris armés dans plusieurs régions du monde visées d’autant que chinois et russes trouvent là un encouragement à leur politique d’expansion géographique et politique.

Enfin le pire danger c’est sans doute celui qui vise à détruire les fondements de la démocratie pour lui substituer des régimes autocratiques et illibéraux fondés sur des valeurs réactionnaires voire dictatoriales. De quoi encore encourager tous les dictateurs en place comme en Russie ou en Chine et ceux qu’il souhaite le devenir comme en Turquie pour piller les richesses de leur pays d’une part et réguler leur population par la terreur. Il y a des soubassements idéologiques et religieux à toutes ces folies d’une véritable bande de tarés qui par ailleurs n’oublient pas de s’en mettre plein les poches ( voir à cet égard les centaines de contrats passés par Musk) avec l’État fédéral.

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Notation financière de la France :un sursis, Fitch maintient sa note

Si Fitch a maintenu, vendredi soir, sa perspective négative, l’agence a jugé que la France conserve une économie «vaste et diversifiée», avec des «institutions fortes et efficaces». Reste à venir l’évaluation de la principale agence de notation Standard Standard & Poor’s.

Le gouvernement est parvenu à faire adopter son projet de loi de finances, redonnant un semblant de stabilité, malgré une trajectoire des comptes publics encore incertaine. Le déficit, espéré à 5,4% du PIB par l’exécutif, reste exposé à de nombreux aléas.

Les regards se tournent désormais vers Standard & Poor’s, qui en février a fait passer son propre «AA-» en perspective négative. Si la situation de la France ne s’arrange pas, l’agence américaine, beaucoup plus suivie, pourrait se monter plus sévère que Fitch lors de sa prochaine notation. La troisième agence, Moody’s, classe la France Aa3, l’équivalent de AA-, mais avec perspective stable.

Navalny : Malgré la répression 1500 personnes sur sa tombe

 

Navalny : Malgré la répression 1500 personnes sur sa tombe

Un an après la mort en prison du principal opposant au Kremlin, Alexeï Navalny, plus d’un millier de ses partisans se sont recueillis dimanche sur sa tombe à Moscou malgré le risque de représailles judiciaires. Par exemple les avocats de Navalny sont victimes de sordides répressions.  Au moins 1.500 personnes ont défilé dimanche pour déposer des fleurs sur la tombe de l’opposant au cimetière Borissovskoïé de Moscou. En début d’après midi, elles formaient une file de plusieurs centaines de mètres.
Lors d’une brève prise de parole au cimetière, la mère d’Alexeï Navalny a dit vouloir que les responsables du «meurtre» de son fils soient «punis». «Le monde entier connaît le commanditaire. Mais nous voulons que soient connus les exécutants», a ajouté Lioudmila Navalnaïa, émue.

Elon Musk : » tout pour sa gueule »

Elon Musk : » tout pour sa gueule »

Steve Bannon, ex-conseiller de Donald Trump estime que la philosophie principale du milliardaire est de ne penser qu’à son propre intérêt financier. « Son manque de compréhension des vrais problèmes et, très franchement, son soutien à lui-même, le seul objectif étant de devenir un milliardaire », a tancé l’ancien bras droit du nouveau président élu.

La plupart des milliardaires de la Silicon Valley ont retourné leur veste et se sont mis dans le camp de Trump surtout pour en tirer profit. Notons qu’Elon Musk n’est pas à une contradiction près,  lui qui se dit en capacité de nettoyer les dépenses de l’État fédéral alors que ses différentes entreprises ont passé environ 300 contrats avec le même état fédéral. Ce qui ne gêne pas le libertarien Musk. Les conflits d’intérêts qu’il dénonce par ailleurs ne semblent  pas le concerner. Notons par exemple sa position très sélective sur l’immigration qu’il soutient quand elle lui profite. En outre l’intéressé se pique maintenant de devenir un leader idéologique en soutenant dans le monde les régimes réactionnaires. Sans parler de son obsession de démolir l’union européenne dont il voudrait bien faire sauter le système de régulation.

«C’est un homme vraiment diabolique, un très mauvais gars. J’ai fait de mon mieux pour le faire tomber. Avant, parce qu’il avait investi de l’argent, j’étais prêt à le tolérer, je ne suis plus prêt à le tolérer», ajoute Steve Bannon .

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Présidentielle : Mélenchon propose déjà « sa » candidature commune

Présidentielle : Mélenchon propose déjà « sa » candidature commune

 

Et de menacer déjà ceux qui ne le soutiendraient pas : «La comédie qui consiste à venir à chaque élection prendre des circonscriptions et grignoter le programme, est terminée». Une curieuse manière en vérité de rechercher l’union mais c’est du mélenchonisme .

Il est vrai il est vrai qu’à gauche c’est plutôt la division avec d’abord le refus des communistes de soutenir Mélenchon. Le souhait aussi des écolos de ne pas se dissoudre en permanence dans une gauche qui les marginalise. Enfin au parti socialiste c’est toujours l’opposition mais le camp social-démocrate hostile au LFI se renforcent d’autant plus que Mélenchon se radicalise encore.

Fin octobre, le patron du parti communiste Fabien Roussel, qui a perdu son siège de député du Nord en juin, a fait valoir que s’il devait se représenter, «ce ne serait pas dans une alliance avec LFI». Les différentes candidatures à gauche lors de la présidentielle de 2022 avaient diminué les chances de Jean-Luc Mélenchon d’accéder au second tour de la présidentielle.

 

Le Mali renforce encore sa dictature

Le Mali renforce encore sa dictature

Sans autre forme de procès ou de démocratie, le premier ministre malien est renvoyé à ses chères études. En cause des critiques pourtant très modérées de la part de l’intéressé. Mais il ne fait pas bon déplaire à la junte surtout si c’est pour faire allusion à sa légitimité.

Bref le Mali s’enfonce de plus en plus dans l’autoritarisme et même la dictature et copie de plus en plus le modèle russe.

 

M. Maïga est remercié quatre jours après s’être livré samedi en public à de rares critiques contre la junte. Il a déploré être tenu à l’écart de la prise de décision quant au maintien des généraux au pouvoir et a évoqué «le spectre de la confusion et de l’amalgame» qui planerait selon lui sur la période actuelle dite de transition.

En clair une critique indirecte de la main de Poutine sur le Mali.

 

Cryptomonnaies, Donald Trump va lancer sa plateforme !

Cryptomonnaies, Donald Trump va lancer sa plateforme !

 Le candidat Républicain à la présidentielle américaine a   annoncé ce jeudi le lancement prochain d’une plateforme de cryptomonnaies, la présentant comme une alternative aux offres des grandes banques et des institutions financières majeures.
Longtemps Trump a été contre le développement des cryptommonnaies . Son revirement peut correspondre aux réticences de plus en plus grande des banques traditionnelles à financer un empire Trump plus en plus fragile. Une fragilité qui avait d’ailleurs conduit l’ancien président à sur évaluer ses actifs pour obtenir des crédits bancaires mais la justice l’avait sanctionné lourdement

« Les Américains sont essorés par les grandes banques et les élites financières depuis trop longtemps », a ainsi écrit le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine sur X (ex-Twitter) et son réseau social Truth Social. « Il est temps que nous résistions, ensemble ».

Pour le moment, Donald Trump n’a fourni aucune précision quant à la teneur exacte du projet, appelé « The DeFiant Ones ». Deux de ses fils, Eric et Donald Jr, dirigeants du conglomérat familial Trump Organization, l’ont décrit, ces dernières semaines, comme de « l’immobilier numérique ». De quoi s’interroger encore un peu plus quand on connaît les montages sulfureux de l’empire trament en matière d’immobilier concret.

Notons cependant que Kamala Harris vient de se prononcer, elle aussi, pour le développement de la monnaie virtuelle mais avec des conditions strictes de régulation.

 

Influence de la France–le pays affaibli par sa situation financière

Influence de la France en Europe –le pays affaibli par sa situation financière
par Maxime Lefebvre
Permanent Affiliate Professor, ESCP Business School dans The Conversation 

 

Les élections européennes n’ont pas été marquées, en France, par des enjeux véritablement européens. Emmanuel Macron a certes essayé, avec son deuxième discours de la Sorbonne, en avril, de focaliser le débat sur de nouvelles propositions de nature à relancer la construction européenne, mais celles-ci n’ont pas intéressé l’opinion. Cela n’est pas sans lien avec le fait que les Français sont, avec quelques autres nationalités (Chypriotes, Slovènes, Tchèques, Grecs), les plus défiants vis-à-vis de l’Union européenne, seulement 34 % d’entre eux ayant confiance dans l’UE, 54 % n’ayant pas confiance.

Les débats entre les têtes de liste des partis européens n’ont pas eu de prise en France, contrairement aux débats télévisés entre les têtes de liste françaises. Les candidats se sont affrontés sur des sujets (l’immigration, le pouvoir d’achat, l’écologie, le nucléaire, l’Ukraine, la Palestine) qui avaient une dimension européenne, mais ils se sont placés d’abord dans une perspective nationale, évoquant souvent l’Europe sur le mode du refus (en critiquant par exemple certaines mesures du « pacte vert », ou encore le marché européen de l’électricité, les accords de libre-échange et le pacte migratoire). Ces débats ont servi de prélude à la campagne, inattendue, des législatives.

Pendant ce temps, au niveau européen, l’élection a débouché sur une poussée contenue des forces nationalistes qui n’a pas empêché la relative stabilité de la coalition pro-européenne (malgré le recul des Verts et des centristes libéraux de « Renaissance »). Ursula von der Leyen a été reconduite à la tête de la Commission européenne, à une majorité plus large qu’en 2019, dans un casting qui fait davantage de place aux petits pays qu’aux grands (le Portugais Antonio Costa à la tête du Conseil européen et l’Estonienne Kaja Kallas comme Haute Représentante), ce qui pose la question du poids de la France dans le système européen.

Une marginalisation institutionnelle ?
La France, qui avait obtenu dans le paquet des nominations de 2019 la présidence de la Banque centrale européenne pour Christine Lagarde, la perdra en 2027 à l’issue de son mandat. La voix forte incarnée par Emmanuel Macron sur la scène européenne depuis 2017 se trouve affaiblie par ses déconvenues politiques internes et la perte de sa majorité relative à l’Assemblée nationale. Des ministres qui ont une expérience éprouvée à Bruxelles, comme Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, pourraient quitter la scène. Le commissaire français au Marché intérieur Thierry Breton a été renouvelé par le président français sans attendre l’avis du nouveau gouvernement, mais le processus de nomination de la nouvelle Commission n’est pas terminé.

Il est symbolique aussi que la France et l’Allemagne n’aient pas réussi, à l’occasion du Conseil européen tenu fin juin, à rouvrir la négociation de l’agenda stratégique européen, déjà approuvé au niveau technique, avant son adoption par les chefs d’État et de gouvernement. Ces demandes de renégociation à la dernière minute sont toujours malvenues et hasardeuses, mais cela montre que Paris et Berlin (qui représentent ensemble le tiers de la population de l’Union et près de la moitié du PIB de la zone euro) ont perdu une certaine capacité de leadership au sein d’une Union pilotée par son système institutionnel dans un cadre atlantique ressoudé par la guerre en Ukraine.

Au total, le sentiment se dégage qu’avec cette séquence électorale le lien s’est davantage défait entre la France et l’UE. Certes, l’influence d’un pays ne se mesure pas uniquement aux plus hauts postes occupés, mais la France, pays dominé par la culture de l’État souverain et centralisateur, a justement toujours un peu négligé l’influence dans les postes moins visibles, dans les cabinets des commissaires, dans l’administration européenne, ou au Parlement européen.
Au Parlement, plus de la moitié des sièges français sont occupés par des partis, à l’extrême gauche mais surtout à l’extrême droite, qui n’appartiennent pas à la coalition pro-européenne (conservateurs, libéraux, sociaux-démocrates, verts) et dont la capacité d’influence sur la négociation des textes et des législations sera limitée. Les deux plus importantes délégations nationales, pesant chacune une trentaine de députés (presque 5 % des sièges), sont la CDU/CSU allemande (un sixième des sièges du Parti populaire européen) et le Rassemblement national (40 % des effectifs du groupe des Patriotes pour l’Europe). Les Républicains (au PPE) et les Verts français, en plus des députés LFI et RN, n’ont pas voulu voter pour Mme von der Leyen, qui n’a été soutenue que par un tiers des députés français (centristes et socialistes).
Les partis conservateurs (PPE) sont déjà au pouvoir dans 11 États membres sur 27 et représentent donc ces pays au Conseil. Si la CDU/CSU, parti dont vient Mme von der Leyen, revenait au pouvoir en Allemagne lors des élections législatives de 2025, comme cela est prévisible, la France pourrait se retrouver dans un système largement influencé par les conservateurs allemands (à la Commission, au Conseil, comme au Parlement européen). Et il lui serait alors d’autant plus difficile de défendre des positions contraires à la politique européenne arrêtée à Bruxelles.

Or, et c’est un autre élément de préoccupation, les positions françaises apparaissent de plus en plus décalées par rapport au barycentre des positions européennes. Ce n’est pas complètement nouveau. La France s’est toujours caractérisée par des positions moins libérales, plus soucieuses de solidarité, porteuses d’une « Europe puissance » sur le plan de la politique étrangère et de la défense.

Jusqu’à un certain point, Emmanuel Macron a réussi à porter ces positions au niveau européen depuis 2017. Ses propositions sur la souveraineté européenne et l’autonomie stratégique se sont traduites par la montée en puissance d’une politique industrielle européenne et par l’adoption d’un plan de relance post-Covid ambitieux, proposé avec l’Allemagne, en 2020.

Le principal point d’achoppement est clairement aujourd’hui celui des finances publiques. Le taux d’endettement public de la France est passé de 60 à 110 % du PIB depuis l’avènement de la monnaie unique, alors que d’autres pays ont réussi à le stabiliser ou à le réduire. La France fait pire que l’Espagne et le Portugal et n’est plus devancée que par la Grèce et l’Italie.

Même si la révision du pacte de stabilité en 2024 (négociée sous influence française) donne une certaine latitude dans les trajectoires de retour à l’équilibre budgétaire, il est inévitable que des mesures rigoureuses soient prises, alors que la France détient déjà le record des prélèvements obligatoires. Paris n’est pas non plus dans une situation où il pourrait monnayer sa ratification d’un accord européen en obtenant, en contrepartie, des mesures ou des plans en faveur de la croissance, comme ce fut le cas en 1997 avec le gouvernement Jospin (pacte de stabilité et de croissance accompagnant le traité d’Amsterdam) et en 2012 avec l’équipe Hollande/Ayrault (pacte pour la croissance accompagnant le traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance signé par Sarkozy).

Cette mauvaise posture budgétaire affaiblit nécessairement la crédibilité du discours européen de la France, notamment lorsqu’elle réclame de nouveaux emprunts européens pour des dépenses accrues en faveur de la défense ou des investissements publics, ou lorsqu’elle plaide pour une modification du mandat de la BCE en faveur de la croissance et de la transition écologique.

Trône du Corée-du-Nord : Gras comme un cochon, Kim Yong pense à sa fille

Trône du Corée-du-Nord : Gras comme un cochon, Kim Yong pense à sa fille

 Kim Jong, Le dictateur fou d’environ 140 kg pour à peine plus de 1.60m est en mauvaise santé pense à sa succession royale ( officiellement communiste) et pourrait transmettre le pouvoir à sa fille pourtant très jeune. Rien n’est sûr car en Corée du Nord n’a l’habitude de liquider certains héritiers un peu trop pressés. 

 

En mars, Kim Ju Ae avait été désignée par les médias d’Etat avec le titre très honorifique de « hyangdo » en coréen (« grande personne de conseil »), laissant penser qu’elle pourrait succéder à Kim Jong Un. « Notant l’utilisation du terme « hyangdo », réservé à un dirigeant ou à son successeur, le NIS estime que le projet successoral prend forme dans une certaine mesure », a confié aux journalistes un autre député, Park Sun-won.

Yo Jong est également considérée comme une personnalité influente. La Corée du Nord est dominée depuis 1948 par la dynastie Kim, également appelée « lignée Paektu », du nom d’une montagne sacrée qui est le berceau légendaire du peuple coréen et où, selon la propagande nord-coréenne, a vu le jour Kim Jong Il qui avait lui-même succédé à son père Kim Il Sung.

Aucune femme n’a jamais dirigé le pays, mais « l’appartenance de Ju Ae à la lignée sacrée Paektu du clan Kim et la volonté du dirigeant actuel, s’il la désigne comme successeure, l’emporteront sur son genre », estime Vladimir Tikhonov, professeur d’études coréennes à l’Université d’Oslo.

Ju Ae vit sans aucun doute à l’abri du besoin mais « elle est utilisée à des fins idéologiques et politiques et doit adopter une attitude publique pour laquelle elle est trop jeune », juge-t-il. Sur des vidéos officielles, la jeune fille a pu sembler parfois fatiguée et avoir la bougeotte. « Au final, cela reste une enfant », pointe Soo Kim de LMI Consulting, une ancienne analyste de la CIA.

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Toute l’opposition et la plupart des observateurs regrettent cette nouvelle intervention du président avec cette lettre aux Français qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Notamment avec cette hypothèse de guerre civile qu’il évoque alors qu’il est personnellement responsable de la crise politique provoquée par la dissolution.

Le président a largement caricaturé les uns et les autres leur attribuant l’entière responsabilité de la crise politique qui se prépare notamment en cas d’absence de majorité absolue. D’une façon générale aussi bien dans l’opposition  que dans la majorité, on souhaiterait que le président se taise enfin et se mette en retrait. En effet ces interventions ne font qu’alimenter le climat de haine qu’il dénonce.

Le président n’a pas encore compris non seulement qu’il est rejeté par une énorme majorité en France mais qu’en plus il génère une vraie haine du fait même de sa posture jupitérienne et de sa condescendance vis-à-vis de tous y compris son entourage propre

Invité de France 5, en marge de son entretien accordé au Figaro , le premier ministre Gabriel Attal n’a pas repris à son compte les termes du président de la République concernant la perspective de guerre civile, tout en reprochant aux deux blocs d’avoir la «haine comme carburant» et de contribuer «à dresser les uns contre les autres» avec une «forme de confessionnalisation de la politique». «Probablement que la victoire des extrêmes, de l’extrême droite, libérerait» des «pulsions et pourrait conduire effectivement à des violences.»

Macron: « Qu’il ferme sa gueule »

Macron: « Qu’il ferme sa gueule »

Le propos est évidemment grossier, c’est celui pourtant d’un sympathisant de la majorité en direction de Gabriel Attal. Un propos qui finalement reflète assez bien le sentiment de nombre d’électeurs y compris du camp présidentiel. D’une manière générale, la dissolution précipitée reste largement incomprise un peu partout et beaucoup craignent le chaos si les urnes ne permettent pas de faire sortir une majorité claire et cohérente. Le risque évidemment c’est de conduire le pays vers une crise politique mais aussi économique,  financière voire vers le chaos.

 

Le Figaro raconte qu’en  déplacement lundi au Perreux-sur-Marne (Val-de-Marne) pour soutenir le député Renaissance sortant Mathieu Lefèvre, dans le cadre des élections législatives anticipées, Gabriel Attal a été vivement interpellé par un passant. Un symbole de la méfiance voire du rejet que suscite Emmanuel Macron dans une partie de la population. «Je vais vous serrer la main parce que vous, vous êtes bien. Mais faudra dire au président qu’il ferme sa gueule», l’alpague de manière très franche ce badaud. «Bon, bon…», essaye aussitôt de temporiser le chef du gouvernement, gêné par la situation. «C’est une élection législative : on vote pour le premier ministre», réplique Gabriel Attal, lui-même candidat dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine.

 

Si l’échange aurait pu s’arrêter là, ce citoyen remet une pièce dans la machine : «Comprenez-moi. Vous, vous êtes bien, vous étiez même très bien dans l’Éducation nationale. Pour l’instant, ça va bien. Mais alors le président, c’est lui qui nous fout dans la merde. Bon courage!»

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