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L’apprentissage s’écroule en France

L’apprentissage s’écroule en France

 

Deux conception de la formation, en France une conception académique trop théorique qui ne tient pas compte des réalités professionnelles, du coup l’apprentissage est méprisé et s’écroule. En Suisse par exemple (4% de chômage) pou 70 % des élèves sont orientés vers l’apprentissage au lieu de préparer des bacs qui mènent directement à Pôle emploi en France. Notons que la classe politique suisse est elle même au 2/3 issue de la filière apprentissage ; pas de l’ENA comme la plupart des ministres français actuels. Après avoir chuté de 8 % en 2013, le nombre d’entrées en contrat d’apprentissage en France a baissé de 14 % sur les cinq premiers mois de l’année, comparé à la même période de 2013, d’après les chiffres du ministère du Travail. Sans électrochoc, l’objectif fixé par François Hollande de 500.000 jeunes en alternance en 2017, contre 415.000 en 2013, sera manqué. Certes, sur ce sujet aussi, le gouvernement a pris conscience des erreurs passées. Mi-2013, l’équipe Ayrault avait annoncé une coupe de 550 millions d’euros à terme dans les aides à l’apprentissage perçues chaque année par les entreprises (suppression, dans les sociétés de plus de 10 salariés, de la prime d’au moins 1000 euros et rabot du crédit d’impôt). «Ces mesures, qui se sont appliquées en 2014, ont précipité la chute de l’apprentissage», rappelle Jean-Michel Pottier, président de la commission formation-éducation à la CGPME. Cet été, le gouvernement a fait machine arrière: il a fait voter, dans le budget rectificatif, la création au 1er septembre d’une nouvelle prime de 1000 euros par an et par apprenti, destinée aux entreprises de moins de 50 salariés. Mais cet outil, au budget de 30 millions (le reste de l’effort de l’État, soit 170 millions, concernant des flux avec les régions), est loin de compenser les 550 millions d’aides supprimées! En effet, la nouvelle prime n’est accordée qu’aux sociétés n’ayant pas eu d’apprentis l’année précédente. Et seules peuvent en bénéficier les sociétés appartenant à une branche où le patronat et les syndicats ont abouti à un accord sur les contreparties, en termes d’emplois, de formation, aux baisses de prélèvements du pacte de responsabilité. Or, à ce jour, seule la chimie a signé! «La rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre» Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans)  Au ministère, on précise que les entreprises pourront percevoir la prime jusqu’en juin prochain et que, d’ici là, de nombreuses branches auront trouvé un accord (33 ont actuellement lancé les négociations). «De toute façon, la rentrée 2014 est manquée, puisque les contrats se signent de juin à septembre», rétorque Pierre Burban, secrétaire général de l’UPA (artisans). Qui déplore que le gouvernement n’ait pas communiqué   Au Medef, on espère obtenir, d’ici à vendredi, des aménagements permettant de rendre la prime opérationnelle. L’enjeu est réel, car le gouvernement n’accordera pas d’autres coups de pouce financiers. Pour stimuler l’apprentissage, il mise sur des réformes de fond: amélioration de l’orientation et du déroulement des contrats, meilleure adaptation de la formation aux besoins des entreprises. Les discussions de vendredi porteront sur ces thèmes.  Les organisations patronales ne manquent pas d’idées: assouplissement des règles sur le temps de travail et l’utilisation des machines dangereuses qui freinent l’embauche des apprentis mineurs, rupture du contrat non pénalisante pour les entreprises, implication plus grande des partenaires sociaux, etc. «Une dizaine de branches se sont lancées dans la co-construction des diplômes avec l’Éducation nationale. C’est un début positif», souligne-t-on au Medef. Où on plaide, au nom de l’urgence, pour que l’exécutif fasse des annonces et ne se contente pas de lancer des groupes de travail. Un point non encore arbitré par l’exécutif à ce jour.

 

Popularité : pourquoi Valls s’écroule dans les sondages

Popularité : pourquoi  Valls s’écroule dans les sondages

 

Vals perd 11 points d’un coup après avoir progressivement régressé dans l’opinion de Français. Une vraie dégringolade et qui va probablement continuer. D’abord par qu’Hollande tire Valls vers le bas ; Valls est de plus assimilé à la politique d’austérité idiote et contradictoire de Hollande qu’il suit d’ailleurs à la lettre. L’opinion s’aperçoit surtout que Valls présente surtout une façade de volontarisme de façade, une sorte d’autoritarisme d’expression mais qui  ne se traduit as dans la réalité. La déception vient auusi du faiat que Valls ne fait preuve d’aucune originalité, d’aucun dynamisme particulier. Il s’est en quelque sorte complètement banalisé ; les coups de mentons mis à part il ressemble curieusement à  Ayrault. La cote de popularité de Manuel Valls chute donc de neuf points en un mois, à 36% d’opinions favorables, son niveau le plus bas depuis son arrivée à Matignon, selon un sondage IFOP pour Le Journal du Dimanche. En juillet, 45% des personnes interrogées s’étaient dites satisfaites du Premier ministre. En avril, lors de son arrivée à Matignon, elles étaient 58%.  Manuel Valls, qui fait face avec François Hollande à une fronde d’une partie de la gauche, y compris au sein du gouvernement, perd 11 points chez les sympathisants socialistes (65% de satisfaits) et neuf au Front de Gauche (27% de satisfaits).  Le chef de l’Etat recueille quant à lui 17% d’opinions positives, soit un point de moins qu’en juillet. Il s’agit de son plus bas niveau depuis mai 2012.

 

 

France : la croissance s’écroule

Tandis que  ça repart (même mollement en Europe), en France la croissance semble complètement en panne. Du coup tout est forcément remis en question, le chômage qui continue d’augmenter en juin (nouveau record), l’activité, elle, qui stagne du fait d’une consommation atone et d’investissements absents, Mécaniquement les objectifs de rééquilibrage des déficits sont remis en question. Autant dire que c’et l’échec total pour Hollande. La croissance du secteur privé en zone euro a en effet connu en juillet son rythme le plus rapide des trois derniers mois, selon la dernière enquête de Markit publiée ce jeudi 24 juillet. L’indice flash composite PMI ressort ainsi à 54,0 contre 52,8 en juin.  Mais en France, l’activité a continué de se replier dans le secteur privé français, surtout dans le secteur manufacturier. Le cabinet Markit note toutefois que le ralentissement est moins rapide que les trois mois précédents, grâce à un rebond dans les services. L’indice flash composite PMI, corrigé des variations saisonnières, se situe ce mois-ci à 49,4 points, après 48,1 en juin. Au vu de ces chiffres, la France peut- elle toujours faire 1% de croissance cette année ? et 1,7% l’année prochaine ? Un principe de réalité semble gagner les esprits au plus haut niveau. En début de semaine, François Hollande a reconnu qu’un ralentissement de l’activité n’était pas impossible. Ce matin, Manuel Valls évoque une croissance trop faible.  Depuis quelques semaines, le gouvernement manie avec beaucoup plus de prudence son discours autour d’une amélioration de la conjoncture. Car le déclic tant attendu, le choc de confiance qui permettrait aux entreprises d’investir, d’embaucher, et les Français de consommer, n’est toujours pas visible. Et pour couronner le tout, la nouvelle donne géopolitique avec les crises en Ukraine et au Proche Orient pourraient fragiliser encore plus la reprise en zone euro. François Hollande et Michel Sapin ont encore tout le mois d’août pour scruter les signaux de l’économie française. Début septembre, il faudra arrêter un cadrage macro-economique dans le budget 2015, et éventuellement revoir à la baisse les prévisions de croissance.

 

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

Tarifs EDF : S.Royal rétropédale mais la hausse aura lieu

 

Ségolène a beau rétropédalé il y aura bien deux augmentations des tarifs du gaz.  Le rattrapage de facture d’électricité des Français rendu nécessaire par une décision du Conseil d’Etat pourrait être étalé sur 18 mois et il représenterait 27 euros au total, déclare la ministre de l’Energie, Ségolène Royal, dans un entretien publié samedi par Le Parisien. Le quotidien avait évoqué la veille une hausse de 30 à 45 euros des factures après l’invalidation le 11 avril par le Conseil d’Etat d’un arrêté limitant à 2% la hausse des tarifs d’électricité entre août 2012 et août 2013. « Nous demandons que ce rattrapage se fasse non pas en une fois, mais sur dix-huit mois, afin de lisser la dépense pour les ménages », a déclaré Ségolène Royal au Parisien. « Cela leur permettra de ne verser que 1,50 euro supplémentaire par mois sur leur facture sur cette période. Ce qui aboutira à un remboursement de 27 euros au total, en moyenne, étalé sur dix-huit mois et non reconductible », explique-t-elle, ajoutant que son ministère continue de négocier avec EDF pour définir les modalités du rattrapage. A la suite de sa décision du 11 avril, le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, avait donné deux mois au gouvernement pour décider d’un nouvel arrêté tarifaire. La décision finale concernera quelque 29 millions de clients EDF abonnés aux tarifs régulés de l’électricité, soit 92% des ménages. Ce rattrapage s’ajoutera à la hausse, inférieure à 5%, annoncée le 20 juin par le Premier ministre Manuel Valls qui interviendra à l’automne ( ).

 

Dépassements d’honoraires médecine : pas d’accord

Dépassements d’honoraires médecine  : pas d’accord

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La nuit s’est terminée dans une certaine confusion. Le Bloc, syndicat majoritaire chez les chirurgiens, a refusé de signer et a été le premier à quitter la Caisse nationale d’Assurance-maladie, où se tenaient les discussions. Le Syndicat des médecins libéraux (SML) a fait de même. Les complémentaires ont, selon un négociateur, demandé un délai de réflexion jusque lundi, sachant que le congrès de la Mutualité – la plus importante famille de complémentaires – s’ouvre aujourd’hui à Nice. Dans ce contexte, l’Assurance-maladie et les syndicats de médecins restants (la CSMF, majoritaire globalement, et MG-France, leader chez les généralistes), bien qu’inspirateurs du «relevé de conclusions» en huit points qui était sur la table en fin de nuit, n’ont pas signé non plus. Tous se retrouveront donc dans cinq jours. Le texte provisoire comprend trois chapitres. D’abord, il vise à «réguler les dépassements excessifs par la mise en place d’un dispositif conventionnel», c’est-à-dire négocié entre médecins et Assurance maladie. Sont jugés excessifs des tarifs représentant 150% de ceux de la Sécu. Le SML rejette ce principe. Cela représente un plafond de 70 euros pour une consultation chez un spécialiste dont le tarif de base (dit de secteur 1) est de 28 euros. Ensuite, le projet d’accord instaure un nouveau «contrat d’accès aux soins», appelé de ses voeux par la ministre de la Santé Marisol Touraine. Ce contrat sera proposé aux médecins pouvant pratiquer des dépassements d’honoraires, c’est-à-dire appartenant au «secteur 2» (par opposition au «secteur 1», où les praticiens doivent se borner à appliquer les tarifs de base de la Sécu). Ils doivent, pour y entrer, pratiquer un taux de dépassement moyen de 100%. L’Assurance maladie s’est fixé pour objectif d’attirer au sein de ce contrat, d’ici le 30 juin 2013, la moitié des environ 25.000 médecins éligibles. La date limite pourrait être repoussée. Les médecins signataires s’engageraient à geler leurs tarifs durant trois ans. En échange, ils profiteront de remboursements de charges de la part de l’Assurance maladie. Ils profiteront aussi des futures revalorisations de tarifs de remboursement de la Sécu.  Troisième volet, les revalorisations de tarifs de base en faveur des médecins de secteur 1. Figurait notamment dans le «relevé des négociations», pour les financer, une enveloppe de 300 millions d’euros, dont 150 avancés par les complémentaires (mais elles n’ont rien signé sur ce point), ainsi que 200 millions supplémentaires économisés sur d’autres dépenses (l’imagerie médicale), a été évoquée lors des négociations.

 

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