Programme du gouvernement: Des priorités très floues et aléatoires d’Élisabeth Borne
La première ministre, Elisabeth Borne, a annoncé qu’elle aurait fixer une liste de soixante politiques prioritaires, « accompagnées d’objectifs ciblés » s ur des thèmes prioritaires:
- la transition écologique et « planification écologique » ;
- le plein-emploi, pour lever tous les freins qui pèsent sur le marché du travail ;
- la souveraineté énergétique, industrielle, alimentaire, numérique et culturelle ;
- l’égalité des chances.
En réalité, un champ très large avec des réformes qui devront trouver l’assentiment d’un Parlement qui échappe de plus en plus au gouvernement.
D’où ce rappel à la nouvelle méthode qui passerait par la consultation du conseil national de la Refondation (CNR) qui devient de plus en plus une coquille vide avec la refus de la gauche d’y participer , de l’extrême droite, de la droite mais aussi le refus du président du Sénat ou encore d’Édouard Philippe.
Du coup, Élisabeth Borne réduit l’ambition de ce fameux CNR chargé seulement de poser un diagnostic commun autour du plein-emploi, de l’école, de la santé, du bien-vieillir et de la transition écologique .
Selon un calendrier détaillé par Mme Borne, les premiers textes présentés en conseil des ministres « au cours du mois de septembre » porteront sur l’assurance-chômage, le développement des énergies renouvelables, et le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de l’intérieur.
Suivront en 2023 la loi de programmation militaire, un projet de loi pour l’amélioration de la justice au quotidien, un autre sur l’énergie et le climat « à décliner secteur par secteur », des textes sur l’immigration, le plein-emploi, l’éducation et les jeux olympiques.
Quant à la délicate et controversée réforme des retraites, aucun calendrier n’a été donné, mais elle n’est « pas abandonnée » et son « déploiement progressif » serait mené « au cours de l’année 2023 », a assuré le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran.