Archive pour le Tag 's prix'

Hausse des prix Carburant : Le gouvernement se gave aussi

Hausse des prix Carburant : Le gouvernement se gave aussi

Le gouvernement appelle les pétroliers à un geste de solidarité pour faire baisser le prix du pétrole mais se garde bien de s’appliquer cette sollicitation à lui-même. En effet, plus le prix du carburant monte et plus les recettes fiscales en également. Le carburant est en effet affecté d’une taxe d’environ 60 % qui augmentent d’autant plus avec les prix en hausse du fait de la TVA.

En pleine remontée des cours du pétrole, soutenue par des coupes volontaires de production en Arabie saoudite et en Russie, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a demandé jeudi au principal distributeur, TotalEnergies, de prolonger au-delà du 31 décembre 2023 son plafonnement de tous les carburants à 1,99 euros du litre.

Bruno Le Maire s’est opposé par ailleurs à l’idée d’une ristourne fiscale, jugée «pas responsable» budgétairement. «Qu’est-ce qui fait monter la facture des Français ? Ce sont les énergies fossiles. Ce qui dérègle le climat ? Ce sont les énergies fossiles. Donc il y a un besoin urgent de sortir des énergies fossiles», a ensuite déclaré Agnès Pannier-Runacher.

Rien ne justifie que le budget profite encore plus que tout autre des hausses des prix des carburants. Il serait sans doute utile de réfléchir à nouveau à une fiscalité flottante ( comme la TIPP flottante qui a existé) qui permet à l’État d’être assuré d’un volume de ressources fiscales sans pour autant participer à la spéculation actuelle.

Social-Alimentaires: Les prix toujours en hausse

Social-Alimentaires: Les prix toujours en hausse


Contrairement à ce qu’affirment les pouvoirs publics, les producteurs ou les distributeurs, il n’y a aucune baisse constatée concernant le prix des denrées alimentaires. Au contraire les prix augmentent toujours. Et l’histoire du panier type du gouvernement dont le coût serait en baisse constitue une nouvelle fumisterie. Malgré un ralentissement, l’inflation étant passée de 5,8% en juin 2022 à 4,5% en juin 2023, les ménages sont toujours touchés par une forte hausse des prix alimentaires. Devenue premier moteur de l’inflation en France, l’alimentation affiche toujours une hausse à deux chiffres, 13,6% sur un an en juin 2023.

Beurre, sucre, déodorant, biscuits… : depuis fin février, les tarifs des 31 produits du quotidien que nous avons analysés ont continué à flamber. Il faut aujourd’hui débourser 122 euros pour acheter ce qui coûtait seulement 100 euros, il y a un peu plus d’un an, et 115 euros en début d’année.

Si les tarifs des fruits et légumes baissent ou stagnent dans l’ensemble, c’est loin d’être le cas du lait ou du beurre avec respectivement une hausse en trois mois de 16,51 % et 11,17 %. LP/Olivier Arandel

Le poids des courses pèse encore lourd dans le budget des Français. Alors que l’inflation globale a légèrement ralenti en mai, selon les chiffres de l’Insee, à 5,1 % sur un an (après 5,9 % en avril), les prix dans les rayons peinent à entamer une franche dégringolade. L’inflation alimentaire est toujours très élevée, à 14,1 % sur un an, après une hausse de 15 % le mois précédent. Sur deux ans, les salaires auront donc perdu entre quatre et 5 %

La question des salaires en France risque d’occuper la conjoncture économique et politique à la rentrée car contrairement à d’autres pays la France n’a pas connu de négociations entre les partenaires sociaux sur la question centrale des revenus salariaux. Le gouvernement s’est borné à donner un petit coup de pouce au SMIC mais sans provoquer de rencontres entre les syndicats et le patronat. Conséquence ce sont les salariés qui en moyenne amortissent négativement l’inflation et permettent aussi parallèlement un accroissement des marges des entreprises. Mais un processus qui risque de plomber à terme le volume de la consommation et de la croissance.

Tabac: hausse des prix et écroulement des ventes à prévoir

Tabac:  hausse des prix et écroulement des ventes à prévoir

 

Deux nouvelles hausses du tabac, la crise, le développement du marché parallèle (au moins 20%), la cigarette électronique, quatre raisons pour faire écrouler les ventes d’ici la fin de l’année.  Le prix du tabac devrait encore grimper dans les prochains mois. Selon une information du Figaro confirmée par Europe 1, le prix du paquet devrait augmenter de 20 centimes au 1er juillet et à nouveau de 20 centimes en octobre. L’augmentation sera plus forte pour le tabac à rouler. « Les représentants des cigarettiers ont été réunis à Bercy mardi à 18 heures », rapporte Le Figaro. « Leur autorité de tutelle leur a demandé d’envisager une hausse de 20 centimes du paquet de cigarettes au 1er juillet, suivie d’une augmentation du même montant début octobre. » Cette décision est le résultat d’ »un bras de fer politique » entre le ministère de la Santé, désireux de faire baisser la consommation de tabac, et celui des Finances, qui cherche à préserver les rentrées fiscales liées à la vente de tabac. Cette hausse s’ajoute à celle du 1er octobre 2012, lorsque tous les produits du tabac avaient déjà augmenté d’au moins 6,5%, soit au moins 30 centimes. De plus, une nouvelle hausse des prix est attendue avec l’entrée en vigueur des nouveaux taux de TVA le 1er janvier 2014 : la TVA sur le tabac sera ainsi portée de 19,6% à 20%. Et ces augmentations à répétition devraient mécontenter beaucoup de monde, à commencer par les buralistes, qui connaissent depuis quelques mois une forte baisse de leurs ventes et qui craignent désormais de mettre la clé sous la porte. « En 15 mois le prix du tabac aura augmenté quatre fois. On ne comprend pas cette acharnement », a réagi sur Europe1 Pascal Montredon, le président de la Confédération des buralistes. « On sait très bien que ça ne marche plus d’augmenter le prix du tabac pour faire diminuer la consommation. Le marché parallèle augmente. Et nous ne sommes pas des multinationales. C’est une véritable drame du point de vie économique et personnel. Quand on est chef d’une petite entreprise et dit à son collaborateur : ‘on ne peut pas te garder’, cela ne fait plaisir ni à lui ni à nous », renchérit-il. Les militants anti-tabac ne devraient pas non plus y trouver leur compte, eux qui soutiennent une hausse bien plus rude. « Pour être efficaces, les hausses doivent être dissuasives et répétées, d’au moins 10% tous les deux ans », estime ainsi le professeur Gérard Dubois, président d’honneur de l’Alliance contre le tabac. « Le ministère de la Santé gagne tout de même une mini-victoire. C’est toujours mieux que rien », reconnaît-il toutefois au micro d’Europe1.

 




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