Les comptes en Suisse des ministres expliquent la lenteur de l’exploitation de la liste HSBC
L’informaticien de la banque suisse qui a révélé la fameuse liste de 6000 noms est toujours réfugié en Espagne, il craint pour son intégrité physique; Il attend depuis des années que le FISC exploite cette liste de 6000 noms français, il attend aussi une protection officielle. Notons au passage que cet informaticien a été accueilli à bras ouvert par les services fiscaux espagnols puisqu’il existait aussi à HSBC une liste d’exilés fiscaux espagnols (et de bien d’autres pays). En fait 86 exilés fiscaux français seulement ont été inquiétés. Pourquoi ? Parce que ,comme l’a constaté la Suisse elle-même, cette liste a été bidouillée par la France pour faire disparaître certains noms gênants. Ce que confirme aujourd’hui un ancien banquier suisse qui affirme que des ministres de droite et de gauche n’ont bien des comptes en Suisse pour des raisons fiscales. La fameuse liste est en possession du ministère des finances depuis 4 ans mais on a toujours pas demandé à l’informaticien de collaborer. Juste après l’émission de France 2 qui dénonçait ce scandale, le ministère du budget a déclaré qu’il était prêt travailler avec ce témoin( un peu encombrant). Comment s’étonner dès lors de la lenteur de la lutte contre la fraude fiscale. De toute évidence il y a trop d’implications entre les milieux politiques et les milieux financiers et finalemenet l’affaire Tapie n’en est qu’une petite illustration.