Terrorisme: la découverte des vraies réalités sociétales par les élites
Les attentats récents auront peut-être permis à nos élites (politiques, institutionnels, grands médias) de découvrir un peu ce que sont nos réalités sociales en France. Un France éclatée en prise avec les démons du communautarisme dans nombres de quartiers sensibles dans la plupart des villes françaises. Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, il ne s’agit pas seulement de quelques grandes villes à Paris, Lyon, Marseille ou Lille. Toutes les villes sont concernées même des villes de 10 000 habitants. Toutes ont leur quartier sensible. Et pour mettre des mots clairs sur ces réalités toutes ont leurs zones de non-droit gangrénées par la violence, le trafic de drogue, l’influence grandissante de l’intégrisme. Ce qui les distingue c’est le niveau de non-droit. Dans les cas les plus extrêmes plus aucun service public n’ose pénétrer dans ces zones (sauf l’école avec les problèmes que l’on sait). Dans d’autres, ce n’est pas encre la violence permanente mais l’insulte, l’intimidation, le racisme anti français. La ministre de l’éducation a évoqué 200 incidents pendant la minute de silence en hommage aux victimes d’attentats (notons qu’il y avait des juifs, des musulmans, des noirs, des femmes). Une évaluation qui relève de la fumisterie car ce sont des milliers d’incidents qui se sont produits. Des incidents qui se produisent tous les jours avec des enseignants (au demeurant courageux) qui ne peuvent plus exercer la moindre autorité sur leur classe dans les collèges. En cause évidemment la situation sociale très dégradée dans ces quartiers où le chômage peut concerner jusqu’à 50% de la population chez les jeunes. Du coup une micro-économie s’est mise en place avec la vente de produits volés, contrefaits et surtout la drogue. Mais aujourd’hui la violence et la criminalité ont trouvé une légitimité à travers l’intégrisme religieux. D’une certaine manière les voyous sont devenus des soldats de Dieu. Ce qu’ils font, ce qu’ils disent se justifie par la religion. Chaque nuit dans ces quartiers, voitures détériorés, incendiées mais le plus souvent élus locaux et médias sous-estiment ou même ignorent l’ampleur de cette violence pour ne pas discréditer nos institutions. Par mimétisme cette violence se propage dans une grande partie de la jeunesse finalement qui remet en cause toutes les valeurs de la république notamment le rapport à la loi et tout simplement à la civilité. Nombre de parents n’ont plus dans ces zones aucune autorité sur ces jeunes, c’est la démission qui s’ajoute à l’ignorance des élites concernant ces réalités sociales. Malek Boutih, député PS (, pourtant pas particulièrement à droite) a même proposé la mise en tutelle par l’Etat de ces quartiers. Une formule sans doute pour indiquer que la république doit être réimplantée dans des quartiers qui sinon deviendront dans quelques années de » micro-califats islamistes ». Pour cette problématique de l’intégrisme, de sa violence et la criminalité, nous devons malheureusement faite le constat de la coupure totale entre les élites et ces réalités. Aucun de nos élus nationaux (sans doute PC excepté) ne connait la réalité quotidienne de ces quartiers, n’y réside, n’y a de proche. Aucun n’envoie ses enfants dans ces écoles ghettoïsées. Du coup les décisions des politiques et autres institutionnels sont déconnectées des problèmes concrets. La démocratie malade en bas dans ces quartiers, elle l’est tout autant en haut. Ce n’est sans doute pas une justification quelconque à la violence mais un facteur explicatif majeur pour comprendre le pourrissement dramatique de la situation
Les attentats récents auront peut-être permis à nos élites (politiques, institutionnels, grands médias) de découvrir un peu ce que sont nos réalités sociales en France. Un France éclatée en prise avec les démons du communautarisme dans nombres de quartiers sensibles dans la plupart des villes françaises. Contrairement à ce qui est affirmé ici ou là, il ne s’agit pas seulement de quelques grandes villes à Paris, Lyon, Marseille ou Lille. Toutes les villes sont concernées même des villes de 10 000 habitants. Toutes ont leur quartier sensible. Et pour mettre des mots clairs sur ces réalités toutes ont leurs zones de non-droit gangrénées par la violence, le trafic de drogue, l’influence grandissante de l’intégrisme. Ce qui les distingue c’est le niveau de non-droit. Dans les cas les plus extrêmes plus aucun service public n’ose pénétrer dans ces zones (sauf l’école avec les problèmes que l’on sait). Dans d’autres, ce n’est pas encre la violence permanente mais l’insulte, l’intimidation, le racisme anti français. La ministre de l’éducation a évoqué 200 incidents pendant la minute de silence en hommage aux victimes d’attentats (notons qu’il y avait des juifs, des musulmans, des noirs, des femmes). Une évaluation qui relève de la fumisterie car ce sont des milliers d’incidents qui se sont produits. Des incidents qui se produisent tous les jours avec des enseignants (au demeurant courageux) qui ne peuvent plus exercer la moindre autorité sur leur classe dans les collèges. En cause évidemment la situation sociale très dégradée dans ces quartiers où le chômage peut concerner jusqu’à 50% de la population chez les jeunes. Du coup une micro-économie s’est mise en place avec la vente de produits volés, contrefaits et surtout la drogue. Mais aujourd’hui la violence et la criminalité ont trouvé une légitimité à travers l’intégrisme religieux. D’une certaine manière les voyous sont devenus des soldats de Dieu. Ce qu’ils font, ce qu’ils disent se justifie par la religion. Chaque nuit dans ces quartiers, voitures détériorés, incendiées mais le plus souvent élus locaux et médias sous-estiment ou même ignorent l’ampleur de cette violence pour ne pas discréditer nos institutions. Par mimétisme cette violence se propage dans une grande partie de la jeunesse finalement qui remet en cause toutes les valeurs de la république notamment le rapport à la loi et tout simplement à la civilité. Nombre de parents n’ont plus dans ces zones aucune autorité sur ces jeunes, c’est la démission qui s’ajoute à l’ignorance des élites concernant ces réalités sociales. Malek Boutih, député PS (, pourtant pas particulièrement à droite) a même proposé la mise en tutelle par l’Etat de ces quartiers. Une formule sans doute pour indiquer que la république doit être réimplantée dans des quartiers qui sinon deviendront dans quelques années de » micro-califats islamistes ». Pour cette problématique de l’intégrisme, de sa violence et la criminalité, nous devons malheureusement faite le constat de la coupure totale entre les élites et ces réalités. Aucun de nos élus nationaux (sans doute PC excepté) ne connait la réalité quotidienne de ces quartiers, n’y réside, n’y a de proche. Aucun n’envoie ses enfants dans ces écoles ghettoïsées. Du coup les décisions des politiques et autres institutionnels sont déconnectées des problèmes concrets. La démocratie malade en bas dans ces quartiers, elle l’est tout autant en haut. Ce n’est sans doute pas une justification quelconque à la violence mais un facteur explicatif majeur pour comprendre le pourrissement dramatique de la situation