Archive pour le Tag 'Rythmes'

Rythmes scolaires: retour de la semaine de 4 jours

Rythmes scolaires: retour de la semaine  de 4 jours majoritaire

 

Progressivement on revient à la semaine de 4 jours pour les rythmes scolaires. L’AMF a interrogé les 21.700 communes disposant d’une école publique pour connaître les motivations des élus. « Outre les 43% des collectivités dont les écoles sont à quatre jours à la rentrée 2017, l’enquête montre que 40% des communes et 45% des intercommunalités ont d’ores et déjà envisagé les quatre jours à la rentrée 2018″, écrit l’AMF dans ce document diffusé à l’occasion du 100e congrès des maires. Les principaux motifs avancés pour le retour aux quatre jours dès la rentrée 2017 sont liés « aux demandes des acteurs »: parents (83%), conseils d’école (81%) et enseignants (71%). « La fatigue des enfants » (72%) et le coût des anciennes activités périscolaires (53%) sont également évoqués. Une écrasante majorité des communes qui continuent d’appliquer la réforme de 2013, et la semaine de quatre jours et demi, juge pour sa part que « la concertation lancée sur la semaine de quatre jours a été trop tardive pour se positionner dès la rentrée 2017″. Le retour aux quatre jours « répond à une forte attente des élus, qui considèrent que la réforme de 2013 n’était pas adaptée aux petites communes » au regard des difficultés d’organisation, note l’association. Les communes restées à la semaine de quatre jours et demi à la rentrée 2017 déclarent par ailleurs « un coût annuel moyen brut de 208 euros par enfant ». Il atteint 220 euros pour les communes de plus de 30.000 habitants et 217 pour les intercommunalités. Pour les communes repassées aux quatre jours, ce coût moyen s’élève à 210 euros par an et par enfant. A 252 euros pour celles de plus de 10.000 habitants et 240 pour les intercommunalités. Le coût de mise en place d’un accueil le mercredi matin est enfin estimé en moyenne à 148 euros par an et par enfant, cette somme augmentant progressivement avec la taille de la collectivité. L’enquête de l’AMF a été conduite du 15 septembre au 5 octobre, et plus de 6.500 communes ont répondu aux questions de l’association, « soit un taux de réponse de 30% ».

Rythmes scolaires : des écoles reviennent à la semaine de quatre jours en septembre 2017

Rythmes scolaires :  des écoles reviennent  à la semaine de quatre jours en septembre 2017

 

 

Des élèves pourraient  revenir à la semaine de quatre jours au lieu de quatre jours et demi suite à la réforme du gouvernement précédent incluant des travaux d’activité périscolaire. Des travaux périscolaires dont l’intérêt était souvent douteux notamment dans les petites communes qui ne disposent pas d’infrastructures et de personnel pour encadrer les enfants et qui se réduisaient t souvent à des séances de pâte à modeler. Des travaux périscolaires par ailleurs très coûteux pour les grandes communes qui en supportaient entièrement la charge. Quatre ans à peine après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et le psychodrame qui l’avait accompagnée, la semaine de quatre jours sera finalement de retour dans un tiers des écoles de France dès la rentrée 2017. C’est ce qu’a annoncé ce 18 juillet le ministère de l’Éducation nationale. Conformément aux promesses de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, les écoles et les communes se sont en effet vu proposer - via un nouveau décret sur le sujet publié le 28 juin -, la possibilité de déroger à la semaine de quatre jours et demi instauré en 2013 par Vincent Peillon. Une dérogation qui «donne davantage de souplesse aux acteurs de terrain afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l’intérêt des élèves», indique le ministère dans un communiqué. «Les rythmes scolaires doivent pouvoir être aménagés à la réalité de chaque territoire, permettant de maintenir la semaine de quatre jours et demi là où cette organisation est satisfaisante», ajoute-t-il. Plus de 36% des communes de France ayant au moins une école publique, soit 31,8% des écoles, ont ainsi choisi une semaine scolaire de quatre jours à compter de la rentrée, ce qui correspond à un peu plus d’un quart des élèves de l’école primaire (28,7%). Quel est le profil de ces villes? «Plutôt des communes rurales», précise le ministère. S’ils sont très disparates d’une académie à l’autre, les taux de passage à quatre jours laissent entrevoir une appétence plus forte dans les départements ruraux.

Rythmes scolaires : un enterrement programmé ?

Rythmes scolaires : un enterrement programmé ?

 

Dès la rentrée la réforme des rythmes scolaires pourrait être progressivement enterrée puisque les maires  auront la possibilité d’y renoncer. Appliquée en 2013 par les communes volontaires, puis à la rentrée 2014 pour le reste des écoles, la réforme initiée par Vincent Peillon avait instauré la semaine à 4 jours et demi aux élèves des écoles maternelles et élémentaires. De nouvelles activités périscolaires (NAP) ont été mises en place pour remplir l’emploi du temps des écoliers. En 2015, les écoles publiques du premier degré (maternelles et élémentaires) accueillaient environ 5,8 millions d’élèves, selon les données de l’Éducation nationale. La perspective du détricotage de cette réforme devrait soulager en premier lieu les maires, qui avaient combattu de pied ferme le passage à 4 jours et demi. L’Association des maires de France (AMF), dans son dernier bilan annuel des rythmes scolaires en 2016, a calculé que le coût brut de la réforme Peillon pour les communes s’élève à 231 euros par enfant inscrit aux NAP et par an. Une facture qui s’élève d’année en année. Hors aides de l’État et de la CAF, le coût net revient à 161 euros en moyenne. Le reste à charge pour les collectivités tourne donc autour de 70%.  «Les collectivités ont dû faire face à une augmentation des dépenses liées à la masse salariale, au fonctionnement et à l’entretien des locaux pour une matinée supplémentaire, sans compter les dépenses d’investissement parfois rendues nécessaires», résume l’AMF dans son rapport. «Sur le plan financier, les collectivités ont mis en avant leurs difficultés de mise en œuvre de la réforme en lien avec la baisse des dotations de l’État, d’autant plus lorsqu’elles ont le souci de ne pas la faire payer aux parents ni aux contribuables.»

 

 

Rythmes scolaires : « Ça a créé de l’emploi »(Françoise Cartron)…et de la fiscalité,

Rythmes scolaires : « Ça a créé de l’emploi »(Françoise Cartron)…et de la fiscalité,

Une curieuse justification de la réforme scolaire dans le rapport de Françoise Cartron, sénatrice PS Françoise Cartron : « ça a crée des emplois ». Elle oublie de préciser que cela a également créé de la fiscalité en plus car les dépenses dont été décidées par l’Etat mais financées par les collectivités locales ; la sénatrice fait un bilan très rose de la réforme. Les enfants seraient « enchantés » de l’évolution de leur emploi du temps et des multiples activités proposées dans le temps scolaire. « On ouvre une fenêtre vers le monde dans lequel ils vivent, c’est une vraie respiration, selon la vice-présidente du Sénat. Après ils ont un rapport au savoir beaucoup plus positif. »  Le coût de leur mise en place a été dénoncé : près d’un milliard d’euros. Au moment de l’instauration de la mesure, des élus étaient montés au créneau en disant qu’il n’y avait pas les moyens de financer cela. (De fait la réforme a été financée par l’endettement et la fiscalité)   »Aujourd’hui, les élus peuvent toucher jusqu’à 150 euros par enfant, rappelle-t-elle. Ça a créé de l’emploi ou transformé des temps partiels en temps complet, je ne vois pas comment on peut leur dire que ça pourrait s’arrêter en 2017″.

 

Rythmes scolaires: la charrue avant les bœufs

Rythmes scolaires:  la charrue avant les bœufs 

 

Curieuse cette réforme qui veut organiser le temps de travail des élèves avant même d’avoir réfléchi au contenu même des programmes. La question set sans doute moins la question des rythmes que celle des contenu d’un enseignement qui se disperse dans des disciplines anecdotiques, voire ésotériques et qui néglige l’essentiel. L’essentiel,  c’est la maîtrise de la langue et les mathématiques. Or sur e deux sujet c’est une catastrophe comme le démontrent les classements internationaux. Certes certains, les meilleurs, s’‘en sortent bien mais pour la majorité , c’est a catastrophe à tel point qu’il faut parfois organiser des cours de dictée dans les universités !  Ces fameuses activités périscolaires ne changeront rien au niveau en français et en mathématiques. En outre l’accès à ces activités est aujourd’hui grandement facilité et démocratisé  si l’on compare à ce qui se passait il y 25 ou 50 ans. On voit mal pourquoi les municipalités mettent le nez dans un  domaine qui n’a pas besoin d’eux. Paradoxe habituel, l’Etat a décidé par loi d’imposer une réforme qu’il fait fiancer par d’autres.  Un bon principe démocratique devrait limiter les lois au champ sur lesquels on maitrise auusi son financement ! Du coup Plusieurs maires font de la résistance.  C’est le gros point de friction de cette rentrée 2014-2015, la réforme des rythmes scolaires. La nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem l’a confirmé, cette réforme s’appliquera à tous. Sur les quelque 12 millions d’élèves qui reprennent le chemin des cours ce mardi, six millions sont concernés par ces nouveaux rythmes.   Le principe est d’étaler la semaine sur quatre jours et demi, les élèves auront donc école tous les mercredis matins et leurs journées seront un peu plus courtes, de trois quarts d’heure en moyenne par jour. Le hic, c’est que certains maires s’y opposent frontalement. Selon Florence Robine, directrice générale de l’enseignement scolaire, une vingtaine de communes ont prévenu qu’elles boycotteraient la réforme. C’est le cas de Marseille. Le maire (UMP) de la commune, Jean-Claude Gaudin, a ainsi expliqué sur France Info qu’il ne la mettrait pas en place tout de suite.  Nicolas Dupont-Aignan, le président de Debout la République et le maire de Yerres a, lui, appelé à cadenasser les écoles mercredi. À Fos-sur-Mer, dans les Bouches-du-Rhône, le maire (PS) s’oppose aussi à la réforme. René Raimondi, seul maire socialiste à s’être opposé à haute voix à la réforme, veut faire voter en conseil municipal un nouveau rythme avec plus de travail le matin mais sans travailler le mercredi.   Pour Najat Vallaud-Belkacem, cette réforme, comme toute réforme, engendre des « frottements ici ou là« , mais « dans l’immense majorité des communes concernées (…) les choses devraient bien se passer« . Elle a également mis en garde les maires récalcitrants rappelant que « l’école n’est pas une option, elle est obligatoire« . Et « quand on se met en infraction à la loi, il y a des sanctions qui tombent« , a précisé la ministre.  

 

Rythmes scolaires : refus de certains maires

Rythmes scolaires : refus de certains maires

 

A trois semaines des vacances, certains élus assurent qu’ils n’appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée. Du moins en l’état, car contraints par la loi, ils réfléchissent à une application minimum, au risque de déplaire aux parents d’élèves. C’est la cas dans la Drôme, où une quarantaine de maires sont « entrés en résistance ». Certains parents et enseignants sont dans le flou. A trois mois de la rentrée scolaire et à trois semaines des vacances, ils ne connaissent pas les horaires de leur école en septembre. Certains élus assurent en effet qu’ils n’appliqueront pas la réforme des rythmes scolaires à la rentrée. Mais conscients d’y être contraints par la loi, ils réfléchissent à une application minimum, au risque de déplaire aux parents d’élèves. Dans le département de la Drôme, une quarantaine de maires ont décidé de résister en créant un collectif. A Valence, le nouveau maire UMP est arrivé aux affaires en mars avec une promesse de baisse d’impôts. Nicolas Daragon a donc repris le dossier des rythmes scolaires sur le bureau de son prédécesseur. Il l’a regardé attentivement et il a observé son coût : 900.000 euros. Or, pour lui, il n’est pas question de supporter cette dépense supplémentaire. Il a donc réduit la réforme à sa version minimale. Il y aura classe le mercredi matin, et une garderie, payante, l’après-midi, à partir de 15h30, au lieu des activités prévues. « Cette réforme, que nous trouvons stupide, estime-t-il, c’est plus de deux points d’impôts supplémentaires pour les Valentinois. » Pour lui, « ce n’est pas le moment d’imposer cette dépense ». A Valence, la réforme est donc réduite à peau de chagrin. Mais en face, certains parents d’élèves sont consternés. Ils s’attendaient à ce que la réforme soient appliquée, avec des activités intéressantes. « Là il n’y aura rien pour nos enfants à la rentrée », déplore Gwénaëlle Contamine, une maman élue à la FCPE de l’école Freinet. « Pourtant, 90 associations étaient partantes pour organiser des activités, ajoute-t-elle, au lieu de cela, la garderie sera payante, des enfants vont se retrouver dans la rue. » Près de 200 parents ont manifesté mardi soir devant la mairie. De son côté, le maire de Chatuzange-le-Goubet, à l’initiative de ce collectif de maires en résistance, estime que la quarantaine de communes signataires recouvrent 40% de la population du département. Il s’oppose à cette réforme qui met, selon lui, les communes en difficulté. Mais derrière le discours politique, derrière cette demande constante d’abrogation de la réforme, ils sont bien obligés de s’organiser un minimum. Christian Gauthier souhaite notamment profiter du récent décret de Benoît Hamon qui assouplit la réforme. Il prévoit donc, si le rectorat le permet, de libérer le vendredi après-midi pour organiser une garderie, probablement payante. Pour les parents, c’est encore flou, mais ils sont nombreux à se montrer hostiles à la réforme de Vincent Peillon. « Le vendredi après-midi est la moins pire des solutions », confie une maman. Quant aux enseignants, ils ne savent pas sur quel pied danser. Pour la secrétaire départementale du principal syndicat du primaire, le Snuipp, « ce n’est pas très sérieux de ne pas pouvoir donner les horaires de son école aux parents ». Sophia Catella relaie le ras-le-bol des enseignants, lassés des soubresauts de cette réforme. « On demande un cadrage national des horaires, car ce n’est pas acceptable que l’école dépende de la couleur politique des communes. » « Qu’en sera-t-il dans six ans ? », s’insurge-t-elle.

Rythmes scolaires : démission chez Hamon

Rythmes scolaires : démission chez Hamon

Ce n’est pas encore l’enterrement des rythmes scolaires mais l’assouplissement a fait démissionner le principal collaborateur de Hamon. Jean-Paul Delahaye claque la porte du ministère de l’Éducation nationale. Directeur général de l’enseignement scolaire, le bras droit de Benoit Hamon avait un poste clé concernant l’élaboration et la mise en œuvre de la politique éducative.  Au lendemain du remaniement, il avait déjà annoncé son désir de vouloir quitter le ministère « avant juin ou juillet 2014″ et de partir en retraite anticipée, explique Le Figaro. Son départ précipité est un coup dur pour le ministre de l’Éducation.  Cet « homme de l’ombre » est le plus puissant du ministère. Officiellement numéro deux, rue de Grenelle, le directeur général de l’enseignement scolaire tenait toutes les manettes en coulisses. Il élabore la politique éducative et pédagogique et assure la mise en œuvre des programmes. Il est aussi le « patron » de tous les examens, à commencer par le Bac. Concrètement, il a la main sur tout ce qui concerne l’école, de la maternelle à la terminale. La démission de Jean-Paul Delahaye tombe mal. Il devait présider lundi 5 mai le conseil supérieur de l’Éducation dominé par le nouveau décret sur les rythmes scolaires. Jean Paul Delahaye avait élaboré avec Vincent Peillon la loi de la refondation et façonné la réforme des rythmes scolaires. Les assouplissements annoncés par Benoit Hamon n’avaient donc pas été choisis par son bras droit. Jean-Paul Delahaye a préféré s’en aller en prenant soin d’envoyer un mail d’adieu à ses collaborateurs. Depuis deux jours, Benoit Hamon est à la recherche d’un nouveau directeur général de l’enseignement scolaire. Officiellement, la nouvelle est accueillie calmement. « Il sera remplacé dans les jours qui viennent », dit-on au ministère. Mais en coulisses, le désespoir serait plutôt de mise, les hauts fonctionnaires maîtrisant les arcanes de l’école ne courent plus les rues. Le vivier commence à s’épuiser.

 

Rythmes scolaires : Hamon recule…un peu

Rythmes scolaires : Hamon recule…un peu

Le ministre de l’Education nationale Benoît Hamon a annoncé ce jeudi 17 avril la publication d’ »un autre texte » sur la réforme des rythmes scolaires complémentaire du décret de son prédécesseur Vincent Peillon  »sous une dizaine de jours », dans un entretien aux journaux du groupe Ebra (est de la France). Le nouveau ministre a précisé que le décret de Vincent Peillon n’était pas caduc, quatre mois et demi avant la généralisation de la semaine de 4,5 jours en primaire.   »Mais nous publierons un autre texte sous une dizaine de jours, en complément. Il s’agira d’un assouplissement significatif qui permettra de tenir compte des expérimentations de qualité, qui poursuivent l’objectif de la réforme mais peinaient à s’inscrire dans le cadre du décret de janvier » 2013, a-t-il indiqué. « Le principe des 9 demi-journées sera maintenu mais je ne m’interdis rien. Les formules favorables à l’enfant primeront sur un cadre théorique trop strict. Je tends la main aux maires, en particulier ruraux, et à ceux qui rencontreraient des difficultés. Mon bureau est ouvert mais je tiens à avertir les élus qui, par pure provocation politique, comme Jean-François Copé, affirment qu’ils refuseront d’appliquer la réforme, qu’ils se mettraient alors dans l’illégalité ».

 




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