Archive pour le Tag 'Ryanair'

Ryanair enfonce Boeing !

Ryanair enfonce Boeing !
Comme d’habitude, le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary, N’a pas pris deux pincettes pour enfoncer Boeing en soulignant les difficultés du constructeur notamment en termes de livraison. De quoi plomber encore un peu plus l’image du constructeur américain par ailleurs en prises avec des difficultés avec sa navette qui ne peut rapatrier les astronautes actuellement dans la station internationale. Une situation dont évidemment profite actuellement Airbus.

Pour Boeing, « Les choses continuent de se dégrader légèrement, c’est décevant », a taclé Michael O’Leary lors d’une interview accordée à Reuters.

« Nous travaillons en étroite collaboration avec Stephanie Pope et la nouvelle équipe de Boeing, mais ils continuent à nous décevoir », a-t-il ajouté, ciblant la directrice de la division Boeing Commercial Aircraft (BCA). Celle-ci a été nommée en mars, à la place du vétéran Stan Deal. Travaillant chez Boeing depuis près de trente ans, Stephanie Pope a dirigé la division Boeing Global Services, avant de prendre brièvement la direction des opérations du groupe en décembre dernier.

Pour rappel, Boeing est embourbé dans une crise de réputation et de sécurité, notamment après l’arrachage en plein vol d’une porte-bouchon sur un avion MAX 9 exploité par Alaska Airlines le 5 janvier dernier. L’incident a conduit à la démission du directeur général Dave Calhoun et au départ du précédent président du conseil d’administration, alors que les régulateurs s’attaquaient à la culture de la sécurité du groupe, déjà ébranlée par de précédents crashs en 2018 et 2019.

 

Aérien–Ryanair : 3.000 emplois supprimés

Aérien–Ryanair :  3.000 emplois supprimés

La crise dans le transport aérien va évidemment se concrétiser par des pertes abyssales et un besoin d’aides financières dont beaucoup ne pourront pas être remboursées. Parallèlement, des plans de licenciement vont se développer 10 à 30 % du personnel pourraient être concernés. L’organisation internationale IATA a déjà calculé que le secteur avait perdu 250 milliards du fait du confinement. Le redressement n’interviendra pas avant 2021 voire 2022.

De son côté, Ryanair a annoncé vendredi son intention de supprimer jusqu’à 3.000 emplois, soit 15% de ses effectifs, et de négocier avec Boeing des reports de livraison en raison de la pandémie de coronavirus.

Il y a deux semaines encore, Michael O’Leary, le directeur général de la première compagnie aérienne à bas coûts d’Europe, déclarait prévoir un rebond de ses profits en 2021 et ne pas vouloir différer ses commandes d’appareils.

Mais dans un communiqué aux investisseurs, Ryanair a dit vendredi repousser de juin à juillet le redémarrage de ses activités, ajoutant qu’il prévoyait d’opérer à 50% de ses capacités sur les trois mois de juillet à septembre, sa période d’ordinaire la plus active.

La compagnie aérienne irlandaise a également déclaré revoir ses prévisions de croissance et de commandes d’appareils et négocier avec Boeing pour réduire le nombre de ses livraisons au cours des 24 prochains mois.

“Ryanair prévoit désormais que la reprise de la demande passagers et le retour à une politique tarifaire (au niveau de 2019) prendra au moins deux ans, jusqu’à l’été 2022 au plus tôt”, avertit Michael O’Leary dans le communiqué.

Autre compagnie irlandaise, Aer Lingus a annoncé à ses syndicats qu’elle cherchait à réduire ses effectifs de 20%, a-t-on appris vendredi de source proche des discussions.

La compagnie, qui appartient au groupe IAG, n’a pas souhaité faire de commentaire.

Une réduction de 20% des effectifs représenterait 800 à 900 employés, a précisé la même source, ajoutant que la direction envisageait la mise en place d’un plan de départs volontaires.

IAG, à qui appartiennent aussi British Airways, Iberia et Vueling, a déjà annoncé mardi qu’il pourrait supprimer jusqu’à 12.000 emplois au sein de la compagnie britannique.

Air France : comme Alitalia ! (Ryanair)

Air France : comme Alitalia ! (Ryanair)

Kenny Jacobs, le numéro deux de Ryanair, a notamment déclaré qu’Air France était malade et qu’elle devait aller à l’hôpital.   « Je pense que vous faites un  fantastique job. Continuez de faire grève tout au long de l’année et de vous battre pour avoir des toilettes privatives », a-t-il déclaré aux pilotes d’Air France, en ajoutant que pendant ce temps-là Ryanair augmentait le nombre de passagers transportés. Cette histoire de toilettes constitue bien l’un des points de divergences entre Air France et le bureau du SNPL Air France. Les négociations entre la direction d’Air France et le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) sur les conditions de création d’une compagnie à coûts réduits par rapport à Air France (projet Boost) ont notamment porté sur le retrait des toilettes privatives pour les pilotes sur les futurs A350 qui équiperont la flotte à partir de 2019 dans le but d’ajouter des sièges et d’augmenter les recettes. La comparison d’Air France et d’Air Italia mencée, elle de disparition, ,est pas sans fondemenet.  Corporatisme qui caractérise le personnel d’Alitalia et qui risque d’aboutir à une restructuration sévère voir à une liquidation. Un exemple qui devrait faire réfléchir les salariés d’Air France et surtout leurs syndicats qui ne cessent de s’opposer à la modernisation de leur compagnie. Comme Air France, Alitalia est rarement parvenu à dégager des bénéfices ou alors de manière insignifiante. Cela en dépit des recapitalisations et des ventes d’actifs. Certes la situation d’Air France est moins préoccupante pour l’instant mais l’immobilisme des syndicats corporatistes pourrait bien conduire un jour cette entreprise sur le chemin de la compagnie italienne. Cette compagnie   aété placée  placée sous un régime d’administration judiciaire après le rejet de son tout dernier plan de sauvetage par ses salariés, ce qui prive la compagnie aérienne italienne de toute nouvelle aide financière indispensable à la poursuite de son activité. Malgré un accord provisoire prévoyant des réductions de postes et de salaires conclu avec les syndicats, Alitalia n’est pas parvenue lundi à obtenir l’aval indispensable du personnel à l’octroi d’une aide d’environ deux milliards d’euros. Alitalia a été renflouée par l’Etat et des investisseurs privés à plusieurs reprises et pendant des années. Le ministre italien de l’Industrie Carlo Calenda a exclu une renationalisation de la compagnie aérienne et a jugé qu’une nouvelle injection de deniers publics était une « option non viable » mais certains salariés espèrent toujours que le gouvernement ne laissera pas tomber une telle entreprise. Détenue à 49% par Etihad Airways, Alitalia n’est parvenue à dégager un bénéfice annuel qu’à de rares occasions durant ses 70 ans d’existence. Le transporteur, qui emploie quelque 12.500 personnes, perd au moins 500.000 euros par jour. La restructuration devra être faite avec célérité, soit qu’Alitalia reste une entité autonome soit qu’elle soit vendue en tout ou partie. Sinon, une procédure de liquidation sera enclenchée.

 

Air France : la fin comme Alitalia ! (Ryanair)

Air France : la fin comme Alitalia ! (Ryanair)

Kenny Jacobs, le numéro deux de Ryanair, a notamment déclaré qu’Air France était malade et qu’elle devait aller à l’hôpital. De manière ironique, il a souligné que le comportement des pilotes d’Air France, faisait les affaires de sa compagnie. Les PDG d’Air Caraïbes et de XL Airways ont également pointé du doigt certains comportements des navigants. Michael O’Leary, le directeur général de Ryanair, n’avait pas vu venir cette année au Paris Air Forum, mais son numéro 2, Kenny Jacobs, a montré lui aussi qu’il n’avait pas sa langue dans sa poche. Interrogé sur la consolidation du ciel européen, ce dernier a prédit un avenir difficile à Air France. Kenny Jacobs a par la suite décoché une flèche à l’encontre des pilotes d’Air France. « Je pense que vous faites un travail fantastique job. Continuez de faire grève tout au long de l’année et de vous battre pour avoir des toilettes privatives », a-t-il déclaré aux pilotes d’Air France, en ajoutant que pendant ce temps-là Ryanair augmentait le nombre de passagers transportés. Cette histoire de toilettes constitue bien l’un des points de divergences entre Air France et le bureau du SNPL Air France. Les négociations entre la direction d’Air France et le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) sur les conditions de création d’une compagnie à coûts réduits par rapport à Air France (projet Boost) ont notamment porté sur le retrait des toilettes privatives pour les pilotes sur les futurs A350 qui équiperont la flotte à partir de 2019 dans le but d’ajouter des sièges et d’augmenter les recettes. «Il y a très peu de compagnies qui maintiennent des toilettes privatives », explique un observateur, citant Egyptair. Ce retrait ne convient pas au bureau du SNPL Air France. A tel point que le bureau du SNPL a décidé de consulter ses membres sur deux projets. Celui de la direction et le sien (que ne reconnaît pas la direction) qui reprend celui de la compagnie en y ajoutant notamment le maintien des toilettes pour les pilotes. Dans un autre débat du Paris Air Forum, Marc Rochet, le président d’Air Caraïbes et de French Blue a, lui aussi, évoqué cette histoire de toilettes. « Il faut arrêter de nous sortir des arguments qui sont d’un autre temps. L’histoire des toilettes privées ou du citron qui doit être découpé avant le vol, c’est d’un autre temps. On ne peut pas à continuer à nous battre avec des comportements d’un autre temps. Ce que je dis aux navigants. Il y a encore un marché pour vous, on doit vous payer cela (…) mais ne vous comportez pas comme il y a 50 ans, car ceux qui se comportaient comme cela il y a 50 ans ont disparu. Il faut que cela change, sinon d’autres vont venir faire le travail à notre place ». Laurent Magnin, le PDG d’XL Airways a lui aussi envoyé un missile aux pilotes. « J’ai toujours dit qu’à partir du moment où je payais des commandants de bord beaucoup plus chers que mes directeurs opérationnels, je leur demandais de ses comporter comme des patrons. Cela me semble fondamental ». 

Ryanair veut sauver Lufthansa !

Ryanair veut sauver  Lufthansa !

Le patron de Ryanair, Michael O’Leary, offre à Lufthansa de « l’aider à résoudre son problème avec les syndicats » en « menaçant » ceux-ci de reprendre le trafic moyen-courrier de la compagnie allemande, dans une interview mardi au quotidien Handelsblatt. « Parler de négociations serait excessif. Mais il y a eu de nombreuses rencontres avec le patron de Lufthansa Carsten Spohr – un gars vraiment malin. Nous pourrions l’aider à résoudre son problème avec les syndicats », assure M. O’Leary. « Il suffit qu’il les menace de confier à Ryanair le trafic moyen-courrier », conseille le patron de la compagnie irlandaise, qui plaide depuis des semaines pour un partenariat lui permettant d’alimenter les grandes compagnies en sièges à bas coûts sur les courtes distances. M. O’Leary, qui réitère sa proposition dans le Handelsblatt, se dit « convaincu » que Lufthansa, British Airways ou Air France passeront de tels accords « dans cinq ou dix ans », faute de pouvoir assumer les « pertes élevées » sur ce créneau peu rentable pour les grands groupes. « Pour Air France, le coût d’un siège moyen courrier doit tourner autour de 100 à 120 euros », alors que ceux de RyanAir « sont à 30 euros », calculait le patron du groupe irlandais fin septembre à Paris. Lufthansa, dont les pilotes ont mené début septembre leur 13e mouvement de grève en 18 mois, n’exclut pas une coopération de sa plateforme à bas coûts Eurowings avec la compagnie britannique EasyJet, affirme le magazine Der Spiegel, sans que le groupe ne confirme. Michael O’Leary raille dans le même entretien le récent conflit social chez Air France, marqué la semaine dernière par des violences contre des vigiles et deux dirigeants, y voyant « la conséquence du modèle social français ».

Air France : des sièges à 100 euros pour 30 euros pour Ryanair

Air France : des sièges à 100 euros pour 30 euros pour Ryanair

La comparaison entre le coût des sièges entre Ryanair compagnie, low-cost  et Air France est sans doute discutable ; pour autant le différentiel de compétitivité entre les deux compagnies montrent à l’évidence les progrès de productivité- très contestés par les syndicats corpos-  que doit effectuer la compagnie française. Le patron de Raynair, légèrement provocateur, propose d’ailleurs à Air France de vendre les prestations de la compagnie à bas coût à la place de celle d’Air France. De quoi faire bondir les syndicats corpos d’Air France qui bloquent  actuellement la négociation sur le plan de productivité proposée par la direction. Un refus qui pourrait d’ailleurs aboutir à la suppression d’une dizaine de lignes chez France et d’environ 1000 emplois. Michael O’Leary n’est jamais à court d’idées. Le patron de Ryanair a plaidé en faveur d’un nouveau modèle qui permettrait aux compagnies à bas coûts d’ »alimenter » les grandes compagnies européennes en sièges sur les lignes moyen-courriers.  Les grandes compagnies européennes « doivent trouver un moyen de travailler avec Ryanair, Easy Jet, c’est la solution pour elles de réduire leurs coûts sur les vols moyen-courriers », a estimé Michael O’Leary lors d’une conférence de presse à Paris consacrée au programme d’été 2016. « Je pense que ce qui va se passer dans les 5 années à venir en Europe, pour (la compagnie française) Air France, (allemande) Lufthansa, IAG (British Airways-Iberia), c’est qu’elles (…) vont être présentes sur le long courrier et de plus en plus s’éloigner du moyen-courrier », a-t-il ajouté. Pour le patron de Ryanair, il n’est pas question d’ »alliances », une façon de « penser qui date d’il y a 15 ans », mais simplement d’ »alimenter » les grandes compagnies en sièges à bas coûts. « Pour Air France, le coût d’un siège moyen-courrier doit tourner autour de 100 à 120 euros, mes sièges sont à 30 euros », a expliqué Michael O’Leary. « Ils peuvent donc acheter des sièges à un prix bien moins élevé que ce que leur coûtent leurs propres sièges » a-t-il ajouté.  Ryanair proposera 43 lignes au départ de l’aéroport de Beauvais dans le cadre de son programme d’été 2016. « Nous aurions voulu croître plus fortement en France mais (…) nous sommes davantage encouragés à nous développer par des aéroports en Italie, en Allemagne et en Espagne », a commenté Michael O’Leary, estimant que le « système » en France « n’encourage pas à la réforme et n’encourage pas à la compétitivité ».

Ryanair : baisse des prix de 10 à 15%

  • Ryanair : baisse des prix de 10 à 15%
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  • Double coup de com. pour Ryanair  dont le PDG annonce uen réduction des prix  de 10 à 15 % des prix et qui en même temps règle ses comptes avec la France en dénonçant la folie administrative du pays. En réalité, on ne sait pas quelle sera l’évolution du prix du pétrole ( donc des prix du transport aérien) mais c’est l’occasion de parler de Ryanair.  « C’est le résultat de la baisse du prix du pétrole que nous allons répercuter », a-t-il justifié. « Nous continuons aussi à voir le nombre de passagers que nous transportons augmenter et à baisser nos coûts ».  Sur les douze mois achevés fin mars, Ryanair a ainsi vu son trafic progresser de 11% pour atteindre 90,5 millions de passagers. La compagnie compte dépasser le cap des 100 millions de passagers annuels dès l’exercice prochain et a pour ambition d’atteindre les 160 millions d’ici à  2024. La baisse de la consommation de carburant et la hausse du nombre de sièges dans les nouveaux appareils, ainsi que l’obtention de tarifs « intéressants » de la part des aéroports  »qui veulent se développer », participent aussi à la réduction des coûts, a remarqué Michael O’Leary.  La politique de prix bas ne se fait pas au détriment de la sécurité, a assuré le patron de Ryanair. « Nous avons toujours été irréprochables sur ce sujet. La première raison est que nos avions sont neufs » avec un âge moyen de la flotte de 5 ans. Cette dernière « grossit de 10% par an en fonction du programme de livraison de Boeing », a expliqué M. O’Leary. « J’aimerais aussi acheter des Airbus mais on n’a jamais réussi à se mettre d’accord sur les prix« , a-t-il remarqué. 

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair: 9,6 millions d’euros d’aides publiques à rembourser

Ryanair va devoir rembourser 9,66 millions d’aides publiques versées en France. La Commission européenne a en effet jugé illégales, mercredi 23 juillet, certaines aides d’État aux aéroports et aux compagnies aériennes en France. La compagnie aérienne irlandaise a décidé d’interjeter appel de cette décision.  Dans l’Hexagone, Ryanair avait touché ces aides jugées contraire à la libre concurrence pour desservir trois petits aéroports: ceux de Pau, de Nîmes et d’Angoulême. Sur les près de 10 millions à rembourser, 6,4 millions venait du seul aéroport de Nîmes. La compagnie irlandaise n’est pas la seule à être visée par une telle sanction. Transavia, la low cost filiale d’Air France, a également été condamnée ce mercredi à rembourser 400.000 euros qu’elle avait touché pour installer une desserte à Pau.  « Ces compagnies aériennes ont payé des montants inférieurs aux coûts supplémentaires liés à leur présence dans l’aéroport », indique la Commission dans son communiqué. Elles ont ainsi « bénéficié d’un avantage économique injustifié, faussant la concurrence dans le marché unique », continue-t-elle. Le commissaire à la concurrence, Joaquin Almunia a reconnu la nécessité d’un appui public « lorsqu’il améliore l’accessibilité d’une région et permet de répondre aux besoins des citoyens en matière de transports ». Pour autant, « l’argent des contribuables ne devrait pas être utilisé pour accorder un avantage indu à certaines compagnies aériennes », a-t-il nuancé. Ces sanctions résultent d’une plainte déposée par Air France à Bruxelles en 2010. Le groupe franco-néerlandais reprochait à sa concurrente de conditionner la desserte d’un aéroport à l’obtention de « rabais sur redevances, tarifs préférentiels d’assistance en escale ou encore aides marketing ». La compagnie irlandaise risque aussi de devoir rembourser des aides qu’il a perçues cette fois en Autriche.

Ryanair : le travail dissimulé en justice

Ryanair : le travail dissimulé en justice

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La question du dumping social concerne particulièrement le transport qui utilise le droit européen pour contourner les législations nationales. C’est particulièrement vrai pour Ryanair (mais cela concerne aussi le transport routier). Début 2007, la compagnie y a basé quatre avions (qui dorment là chaque nuit) et 127 salariés, mais n’a déclaré cette activité ni au registre du commerce ni à l’Urssaf. Pas plus qu’elle ne remplit de déclaration fiscale en France ni n’applique à ses employés la législation française du travail.  Le droit irlandais prévaut, argue Ryanair. La société nie d’ailleurs avoir une « base d’exploitation », ses salariés prenant selon elle leurs consignes au siège, à Dublin, pour une activité marseillaise temporaire, et volant dans des avions irlandais.  La justice estime à l’inverse que la compagnie mène une activité pérenne, et même croissante, depuis cette base. L’enquête des gendarmes de l’Office central de lutte contre le travail illégal (OCLTI) montre ainsi que Ryanair dispose de 300 m2 de locaux, avec des lignes fixes, 95 casiers, des sous-traitants et deux cadres reconnus comme supérieurs hiérarchiques. Une surveillance des parkings révèle aussi que les salariés vivent dans la région.  Pour l’accusation, c’est le droit français qui s’applique aux personnels navigants des compagnies installées en France, comme le stipule un décret de 2006, transposant des réglements européens.  Mise en examen fin 2010, Ryanair avait d’emblée répliqué en fermant sa base, son patron descendant à Marseille dénoncer haut et fort un acte judiciaire contraire au droit européen et aux intérêts économiques locaux. Michael O’Leary avait reçu le soutien d’élus, le maire UMP de Marseille Jean-Claude Gaudin en tête fustigeant le « comportement irresponsable des syndicats ».  Trois semaines plus tard, la compagnie, qui se veut « la seule ultra low-cost en Europe », rouvrait la plupart des lignes en affectant à Marignane deux avions pour la saison estivale, et non toute l’année, contournant ainsi la loi. Son activité sur l’aéroport ne cesse depuis de prospérer: Ryanair vient d’annoncer 5 nouvelles lignes en 2013 en plus des 32 existantes.  A nouveau de passage le 16 janvier, son médiatique patron affichait sa sérénité à l’approche du procès: « Nous pensons qu’il est clair que le droit européen prévaut », a-t-il dit à l’AFP. « Si nous perdons, nous en appellerons à la cour de justice de l’Union européenne, devant laquelle nous pensons gagner car nous appliquons le droit européen ».  Un argument que réfutent les plaignants: l’avocate du SMPL estime que c’est un problème de dumping social par rapport aux salariés, et de concurrence déloyale par rapport aux autres compagnies ».  L’avocate relève chez d’autres low-cost « une tendance à la régularisation. Mais Ryanair est le seul qui n’a absolument rien fait encore ».  Depuis 2010, plusieurs compagnies dont easyJet, CityJet (filiale d’Air France) et l’Espagnole Vueling ont été condamnées en France pour des faits similaires.

 

 

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